Journal de Québec
La Ville de Québec prévoit investir 120 millions d’ici à 2012 pour augmenter sa capacité de production d’eau potable et pour sécuriser l’approvisionnement partout sur son territoire.
Le remplacement de la prise d’eau dans le fleuve permettra à la Ville d’augmenter sa production d’eau potable de 50 millions de mètres cubes par jour à son usine de traitement (UTE) de Sainte-Foy. La prise d’eau a été remplacée au coût de 12 millions et il reste à améliorer la capacité de la station de pompage et à remplacer les conduites vers l’usine pour un coût additionnel de 8 à 10 millions, prévoit le directeur de l’ingénierie de la Ville, M. Daniel Lessard. Les travaux devraient être terminés d’ici à décembre 2010, prévoit-il.
L’entrée en production des usines de traitement de l’eau de Beauport et de Charlesbourg permet d’ajouter cette année 112 millions de mètres cubes d’eau potable par jour dans le réseau. Ces deux projets ont coûté 70 millions de dollars. D’ici à 2011, la capacité de production d’eau potable de la Ville atteindra 484 millions de mètres cubes d’eau par jour, ce qui lui permettra de répondre à la demande au moins jusqu’en 2036, alors que la population de Québec pourrait atteindre le seuil de 600 000 personnes.
21 mars 2009 à 12 h 05
Dans tout ceci, la population est toujours ignorante des bienfaits de la fluoration de l’eau et ce malgré un vote majoritaires des élus des deux arrondissements de Charlesbourg et Beauport pour que l’on procède à des soirées d’information et de consultation sur la question et une pétition de plus de 1,000 noms d’usagers de ces arrondissement.
Au nom du sacro saint principe de précaution que les écolos adapte à toutes les sauces, on a éludé le débat. Pourtant une majorité des gens de la région de Québec ignorent si l’eau qu’ils boivent contient du fluor.
En effet, selon une enquête menée dans la région de Québec, 50 % des gens qui consomment quotidiennement de l’eau fluorée ne sont pas au courant de la chose. Par ailleurs, dans les villes qui n’ont pas recours à la fluoruration, seulement 13 % des répondants savent que leur eau est exempte de fluor et près de 35 % croient, à tort, que leur eau est fluorée.
Ces résultats sont tirés d’une étude que Patrick Levallois, du Département de médecine sociale et préventive, et ses collègues Jacques Grondin et Suzanne Gingras, du Centre de santé publique de Québec, ont menée auprès de 1 006 résidants de Québec et Sillery (eau fluorée) et de 1 003 personnes de Sainte-Foy et Lévis (eau non fluorée) en novembre 1994. Les chercheurs ont livré les grandes conclusions de leur enquête dans un numéro de la Revue canadienne de santé publique en 1995.
À peine un répondant sur cinq connaissait le principal avantage lié à l’utilisation des fluorures dans l’eau potable, soit la prévention de la carie dentaire. L’ajout de fluor dans l’eau est reconnu comme l’une des mesures de santé publique les plus simples et les plus économiques pour réduire la carie dentaire. Par ailleurs, moins de 3 % des répondants ont réussi à identifier le principal effet négatif de la fluoruration de l’eau, soit l’augmentation de la fluorose dentaire mineure. Ce problème, occasionné par une trop grande exposition au fluor, provoque l’apparition de petites taches sur les dents. Les fluoroses dentaires seraient en hausse chez les enfants résidant dans les municipalités qui ajoutent du fluor à leur eau. Le problème proviendrait de l’effet combiné des dentifrices fluorés, du traitement au fluor chez le dentiste, de la prise de suppléments alimentaires contenant du fluor ainsi que de la consommation d’eau fluorée.
L’éducation de la population par rapport à l’usage des fluorures est encore nécessaire, estime Patrick Levallois. Il faudrait mieux renseigner la population et les professionnels de la santé à ce sujet, surtout dans les villes où l’eau est fluorée. Les gens pourraient ainsi mieux régir l’exposition des enfants aux autres formes de fluor, notamment aux suppléments alimentaires.
« En tant que médecin, ces résultats m’ont surpris, admet Patrick Levallois. Après tous les débats passionnés suscités par la fluoruration de l’eau, j’aurais cru que plus de gens connaîtraient le statut de leur eau ainsi que les avantages et les inconvénients du fluor. » À croire que l’eau qui coule des chantepleures a le pouvoir d’éteindre les passions. Cette étude est toujours d’actualité, on nage en plein brouillard…
Pourtant la Société Canadienne du Cancer reconnaît l’importance de soupeser les risques possibles par rapport aux avantages dans le cas de questions complexes. D’après l’état actuel de la recherche, il semble improbable que la fluoration de l’eau augmente le risque d’ostéosarcome chez les humains. De plus, les bienfaits de la fluoration de l’eau pour la santé ont été prouvés, en particulier chez les personnes ayant moins facilement accès aux soins dentaires.
La Société Canadienne du Cancer demande instamment aux divers paliers de gouvernement au pays de s’assurer que la population est au courant des concentrations de fluorure dans leur eau potable et de toutes les mesures à prendre pour éviter des effets indésirables sur la santé. Nous pressons également les organismes gouvernementaux de voir ensemble à ce que la concentration de fluorure dans l’eau potable soit réduite au plus bas niveau possible pour optimiser ses effets positifs sur la santé.
Les élus ont pris une décision sous la pression d’opposants organisés qui les ont désinformés et noyé de données qui ne s’appliquent pas à la Ville de Québec. Comment ignorer l’expérience de 32 ans de fluoration sans parler de désinformation orchestrée. Comment des élus ont plus prendre des décisions sans savoir quel était la concentration de fluor actuelle des neuf réseaux et ce contrairement aux recommandations de la Société canadienne du Cancer. Personne ne savait que le Ministère de la Santé avait réduit par règlement approuvé par l’Assemblée Nationale, le maximum de concentration de fluor de la moitié de la norme internationale pour justement répondre aux demandes exprimées précédemment et ainsi éviter la fluorose que les opposants invoquaient et ainsi optimiser les effets positifs sur la santé. Ce qui est pire c’est que la population est maintenue dans l’ignorance.
Beauport et Charlesbourg n’ont pas eu droit à l’élémentaire démocratie de soirées d’information et de consultation sur une question aussi cruciale pour la population. C’est un déni de démocratie inacceptable en ce siècle.
Maintenant c’est au tour de Ste-Foy de mettre à niveau aux normes gouvernementales leur usine de traitement des eaux. Eux qui sont habitués à être consultés et informés tolèreront ils ce baillon imposé par une minorité d’opposants préoccupés par des combat écolos pas toujours logiques et pas toujours pour le bien-être de la population dont les élus ont la garde. Au consensus scientifique très majoritaire à l’effet que la fluoration présente peu de risque pour la santé globale, les «anti» évoquent les abominations : cancer (pas prouvé), fluorose (minime et sans conséquence pour la santé), dommages au cerveau (pas prouvé), etc. En poussant cette logique à bout, on en arrive à avoir peur que le ciel nous tombe sur la tête.
Quant à l’impact des fluorures ajoutés dans l’eau sur l’environnement, les études jugent qu’il est «imperceptible et inoffensif». Le ministère de l’Environnement du Québec en est arrivé aux mêmes conclusions en 2004.
Quant à l’Institut National de Santé Publique, cet organisme de recherche scientifique publiait en juin 2007, après la décision regrettable des élus, une analyse scientifique intitulée : La fluoration de l’eau : Analyse des bénéfices et des risques pour la santé. Personne ne s’est penché sur cette importante étude ni sur celle à la grandeur de la région que le DSP a rendu publique démontrant que la partie fluorée avait eu en moyenne, 40% moins de carie dentaire, source de coûts faramineux et récurrents. Persdonne n’a contedit quoique ce soit de ces étià=udes pourtant qui s’aplliquent à nous.
Le débat n’est pas clos, il n’a jamais eu lieu Nous avons plutôt assisté à un déni de démocratie de la part du RMQ et de ses amis écolos…
Fidéens il est temps de reprendre le flambeau dont vous êtes les champions: la Consultation…
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21 mars 2009 à 13 h 44
Une vraie thèse de doctorat.
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21 mars 2009 à 15 h 08
Fernand Séguin ce grand vulgarisateur de la science
Dans un reportage télévisé avec Joël Le Bigot à Radio-Canada en date du 21 janvier 1977,
Fernand Séguin s’exprimait ainsi :
« Les bienfaits de la fluoration de l’eau potable sont prouvés. On retrouve des fluorures dans l’air, le sol, l’eau et une grande partie des aliments. L’ajout de cet oligo-élément dans l’eau permet de réduire la carie dentaire chez les enfants, car les fluorures protègent l’émail des dents contre les acides responsables des caries.
Au Canada, 40 % de la population a accès à de l’eau fluorée directement par les robinets, les fluorures étant ajoutés dans les usines d’épuration des eaux. Encore aujourd’hui, le Québec reste la province où la population a le moins accès à une eau fluorée. Seulement 7 % des Québécois voient de l’eau fluorée couler de leur robinet, contre 40 % dans le reste du Canada et 66 % aux États-Unis. »
Dave deux j’ai interpellé tous les candidats à la mairie en décembre 2007. Voici le texte de cette requête.
Au candidat(e) à la Mairie,
OBJET : Demande de positionnement sur la fluoration de l’eau potable des réseaux de la Ville de Québec
Monsieur, Madame,
La position du Conseil de Ville imposée par la majorité de l’opposition le 18 avril dernier est un moratoire demandant au Ministre de la Santé d’imposer par une loi (copie jointe) , la fluoration de l’eau potable alors qu’il existe un règlement sur la concentration de l’eau potable qui existe déjà (copie jointe).
C’est un accroc à la démocratie municipale de demander à une autre instance d’imposer ses vues sur le Conseil et ce n’est pas la meilleure décision que le Conseil a prise quand on ne veut pas prendre la responsabilité de décider. Pire encore, les citoyens n’ont reçu que peu d’information, sinon aucune et ne savent même pas si l’eau qu’ils boivent actuellement est fluorée ou non. Les élus ont décidé sans savoir l’état des réseaux existants malgré que c’est une donnée essentielle à une prise de décision éclairée.
La Société Canadienne du Cancer, elle aussi défend avec vigueur le droit du public à l’information. Voici leur position: « Nous sommes d’avis que les gens ont le droit de savoir quelles substances chimiques sont présentes dans l’environnement afin de prendre des décisions éclairées. Cela inclut le fluorure. » . Il est malheureux que le RMQ n’ait pas eu cette sagesse élémentaire. Pourquoi les élus n’avaient pas en main ces données et qu’il a fallu par la suite que je dépose ces informations provenant du Ministère du Développement durable et de l’Environnement sur les neuf réseaux de la Ville depuis cinq ans (copie jointe).
Je vous demande comme candidat à un poste de dirigeant de la Ville de me donner votre vision du dossier et si on devrait ouvrir à la consultation des citoyens surtout avec un lot de faits subséquents comme le dépôt des informations sur l’état de concentration en fluor des 9 réseaux de la Ville, la position récente de la Société Canadienne du Cancer, l’avis scientifique publié sur leur site internet en juin dernier par l’Institut National de la Santé Publique du Québec « Fluoration de l’eau: Analyse des bénéfices et des risques pour la santé» (copie jointe) et la récente sortie du DSC sur la santé communautaire où on parle que la décision de la Ville risque d’empirer le bilan de santé de la région .
On ne doit pas pousser sous le tapis un si important sujet et je vous demande de vous positionner officiellement si vous êtes pour la consultation publique et éclairée des citoyens ou vous considérez que le débat est clos.
Nous sommes anxieux de recevoir une réponse et toute absence de réponse signifiera que vous ne voulez pas relancer le débat et priver les citoyens d’un outil pour améliorer le bilan de santé dentaire de nos enfants, les payeurs de taxes de demain…
Merci de votre bienveillante attention, je demeure à l’écoute de votre position qui à mes yeux est très importante et pas nécessairement populiste. Je vous souhaite à tous, bonne campagne…
Bien à Vous
Fernand Trudel
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22 mars 2009 à 10 h 27
Fernand vous « semblez » avoir une mauvaise habitude de fourrer tous dans le même sac, de vouloir tous voir que cela vient des « écolos », de tout ce qui peut vous déplaire.
Sans repartir le débat de la fluorisation de l’eau, disons qu’il est de plus en plus contesté en Amérique du nord. Bref je ferme la parenthèse avant de lire deux pages de commentaires de Fernand…
Pour en revenir au billet, augmenter la capacité c’est bien, mais on semble oublier aussi de sensibiliser les gens à une consommation responsables…
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22 mars 2009 à 10 h 49
L’opposition a été fomenté au Centre de l’environnement dans les locaux payés par la ville pour le conseil de quartier de Montcalm. Pendant un an Jimmy Siles, secrétaire trésorier, à l’époque, des AmiEs de la Terre y a préparé son lobby.
Ils ont rencontré certains conseils de quartier qui étaient desservis par le seul réseau fluoré celui du bassin du Lac St-Charles.
Jamais ils ne sont venus à Beauport ou Charlesbourg et jamais ces citoyens n’ont eu droit à une quelqconque consultation. Quand on consulte pour des réseaux cuàyclcables ou pour une politique d’arbres, il ne semble qu’on peut consulter sur un sujet qui touche ces citoyens à 100%.
L’usine de Beauport et celle de Charlebourg n’a limentent que 100% de Beauport et 30% de Charlesborg aucuin autre citoyen. Pourquoi des gens de Montcalm décident ce qui est bon ou mauvais pour nous. Si on avait été défuxàsionné on autait pu en discuter entre usagers. Mais là une poignée de’écolos préoccupés par l’environnement se sont adjoint des naturophates (Gilles Parent principal porte-parole est naturophate) et le Dr Gauthier (dentiste holistique). Ce sont les deux seuls qui ont un certains bagage scientifique. Mais ils faussent les choses en arrivant avec des données américaines, aucune canadienne. On sait que le maximum de concentration des cas qu’ils ont soumis sont de plusieurs fois supérieurs à la norme internationale et que par prudence le Ministèere de la Santé québécois a obligé une norme de la moitié de celle reconnue internationnellement.
Ils sont venus dire q
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22 mars 2009 à 10 h 58
Carol à toi de juger ATQ (AmiEs de la Terre- Québec)
La nouvelle Coalition contre la fluoration de l’eau est lancée!
Un article de ATQ.
Jump to: navigation, search
Dazibao no 50 – Hiver 2007
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Par Émilie Dufour, membre de cette nouvelle coalition
Le 13 novembre, suite à l’invitation du comité Eau des ATQ, la nouvelle coalition Stop-fluoration (titre non officiel) s’est réunie au Centre Frédéric-Back. Les personnes présentes à la conférence du printemps dernier de Jimmy Siles et du Dr. Gauthier, et toutes celles ayant manifesté un intérêt à se mobiliser sur ce dossier ont été invitées à cette rencontre d’organisation stratégique contre la fluoration de l’eau à Québec. Une quinzaine de personnes, dont quelques membres de l’Action des citoyens pour le maintien de la qualité de vie à Québec (ACMQVQ), du comité Eau des ATQ et le Dr. Louis Gauthier, dentiste membre de l’Association de médecine dentaire holistique du Québec, faisaient partie des participantEs.
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22 mars 2009 à 11 h 01
Désolé, mais quand je vois « Médecine holistique », je pense tout de suite à charlatan, homoépathe, etc.
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22 mars 2009 à 11 h 15
Louis Gauthioer est un dentiste holistique. Voici comment on parle de l’holisme sur wikipédia.
« La dentisterie holistique n’est pas reconnue comme une spécialité dentaire et ne repose sur aucune preuve d’efficacité documentée. Elle est très loin de la dentisterie scientifique et peut avoir des conséquences nuisibles. »
Dentisterie holistique, écologique, respectueuse du corps et de l’être.
Ils ont une association et sur ce site se trouve le livre rouge base de leur argumentation.
http://www.adbq.qc.ca/
Lit ce livre carol et tu vas comprendre que je m’attaque au vrai problème, des écolos qui font de l’activisme médiatique.
J’ai remonté l’histoire de ce débat jusqu’à Jean Drapeau et ses bérets blancs dans les années 70. J’ai tout fait l’historique y compris les verbatinm à l’Assemblée Nationale et la Politique Nationale québécoise de l’eau née d’un consensus en 2002.
Un exemple: Fernand Séguin ce grand vulgarisateur de la science
Dans un reportage télévisé avec Joël Le Bigot à Radio-Canada en date du 21 janvier 1977,
Fernand Séguin s’exprimait ainsi :
« Les bienfaits de la fluoration de l’eau potable sont prouvés. On retrouve des fluorures dans l’air, le sol, l’eau et une grande partie des aliments. L’ajout de cet oligo-élément dans l’eau permet de réduire la carie dentaire chez les enfants, car les fluorures protègent l’émail des dents contre les acides responsables des caries.
Au Canada, 40 % de la population a accès à de l’eau fluorée directement par les robinets, les fluorures étant ajoutés dans les usines d’épuration des eaux. Encore aujourd’hui, le Québec reste la province où la population a le moins accès à une eau fluorée. Seulement 7 % des Québécois voient de l’eau fluorée couler de leur robinet, contre 40 % dans le reste du Canada et 66 % aux États-Unis. »
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22 mars 2009 à 11 h 23
Voici le texte de la pétition essentiellement des gens de Beauport et d’une partie de Charlesbourg alimentée par le lac Des Roches.
Québec, ce 9 mai 2008.
PAR MESSAGER
Monsieur le Maire Régis Labeaume, Cabinet de la Mairie
Hotel-de-Ville de Québec
Rue Des Jardins, Québec, Qué.
Objet : Usines de traitement des eaux de Beauport (des ilets) et Charlesbourg (montagne des Roches)
Monsieur le Maire, Mesdames, Messieurs du Comité exécutif,
Nous les soussignés de cette requête, sommes tous des citoyens des arrondissements concernés par les deux projets en titre et suite au vote majoritaire de l’opposition, nous sommes dans une impasse que seul votre comité exécutif peut dénouer en se référant au règlement sur la politique de consultation publique adopté avant le vote sur la résolution du 16 avril 2007 mise en cause.
Considérant que la résolution en cause (CV-2007-0313) adoptée le 16 avril 2007, empêche la fluoration de l’eau des deux usines en titre et par le fait même modifie la décision antérieure du conseil de mettre en chantier deux usines de traitement selon des plans approuvés par les instances y compris le conseil d’agglomération pour respecter les nouvelles normes gouvernementales, cette décision étant modifiée par la décision d’avril 2007.
Considérant que les diffuseurs de fluor sont déjà installés dans les nouvelles usines en construction qui débuterons leurs opérations à l’automne prochain. Ces diffuseurs sans fluor pour équilibrer le dosage selon la concentration maximale prescrite par règlement sont donc inutilisés par cette décision prise par après la décision initiale de construire ces deux usines qui a été soumis à l’approbation du conseil d’agglomération.
Considérant qu’au même titre que la construction de ces ouvrages , la résolution aurait du être présentée pour approbation au conseil d’agglomération, ce qui entache la résolution à sa face même.
Considérant que les neufs réseaux de distribution de l’eau potable sont indépendants l’un de l’autre et prennent leur source dans plusieurs usines de traitement indépendantes l’une de l’autre.
Étant donné que le 25 mars dernier, pour l’arrondissement de Charlesbourg, sur cinq conseillers votants, seul le conseiller Michel Fecteau a voté contre votre proposition. Pour l’arrondissement de Beauport, sur cinq conseillers votants, les conseillers André Letendre et Carole Bégin-Giroux ont votés contre votre proposition. Donc, une majorité des élus de ces arrondissements ont voté en faveur d’une consultation publique..
Étant donné que le règlement RRVQ Chapitre P4 « Règlement sur la politique de consultation publique » en vigueur depuis le 19 mars 2007 à la ville de Québec est clair sur le sujet.
Considérant que selon l’article 3,2 de ce règlement, le comité exécutif peut autoriser la tenue d’audiences publiques par des commissaires indépendants pour une question qui touche plusieurs quartiers, plusieurs arrondissements ou toute la ville et que cette question peut être transmise selon l’article en 5.3 à trois (3) commissaires nommés par le conseil exécutif selon le mandat déterminé par celui-ci.
Nous requérons par la présente et par souci de démocratie que le comité exécutif applique le règlement sur la politique de consultation publique en mandatant trois commissaires indépendants pour mener des soirées d’information et de consultation pour les deux arrondissements en cause et ce dans l’intérêt des seuls citoyens de ces arrondissements concernés. Il nous apparaît manifeste que cette question regarde uniquement les arrondissements précités étant donné que les usagers éventuels de ces deux usines se retrouvent exclusivement sur le territoire des arrondissements visés . De plus, une majorité écrasante des élus de ces deux arrondissements le demandent si on se fie au vote exprimé le mardi, 25 mars 2008.
Veuillez agréer, Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs du comité exécutif, l’expression de notre plus profonde sympathie et comprenez-nous d’user de moyen pour faire valoir nos droits de citoyens résidents soucieux de la qualité de l’eau potable provenant des deux usines en construction et lésés par une décision extérieure à notre territoire d’appartenance soit les arrondissements de Beauport et de Charlesbourg.
Respectueusement vôtre
Fernand Trudel, Arr. Beauport
Francois Auger, arr Charlesbourg
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22 mars 2009 à 12 h 41
C’est exact Goldoche une poignée d’écolos supportée par des charlatans et des naturopathes (Gilles Parent est naturopathe) ont détourné le débat. Résultat la démocratie a été escamotée…
C’est juste ça mon point.
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22 mars 2009 à 18 h 03
Un gros investissement pour remplir les piscines des banlieues. Après on me viendra me dire que c’est les citoyens de la ville qui coûtent chers.
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23 mars 2009 à 07 h 50
« …des écolos qui font de l’activisme médiatique. »
So what !
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23 mars 2009 à 08 h 15
« Un gros investissement pour remplir les piscines des banlieues. Après on me viendra me dire que c’est les citoyens de la ville qui coûtent chers. »
ENCORE UNE BELLE OCCASION DE CHIER SUR LES BANLIEUES !!!
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23 mars 2009 à 08 h 17
Encore faut-il que les gens boivent l’eau du robinet au lieu de l’eau embouteillée…
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23 mars 2009 à 10 h 03
Je pensais que le billet concernait la réfection du système d’approviosionnement en eau potable, mais je vois que Fernand à importer un débat. Je suis pour l’expression de tous les opinions possibles sur tous les sujets envisagables mais à condition que ce soit fait aux endroits appropriés. Si tous les billets sont dénaturés ainsi on ne va plus se comprendre, j’appel donc tout le monde à essayer de se conformer.
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23 mars 2009 à 10 h 32
Julien l’eau embouteillée est apparu car les citoyens n’ont confiance dans les réseaux publics. Demandez aux gens de Sahnnon de prendre de l’eau au robinet…
À Beauport nous avions des cruches d’eau dans tous les foyers en 80 jusqu’à ce qu’un groupe dont j’étais, dirigé par Michel Rivard, décide de construire une usine de captation d’eau sous le lit de la rivièere Montmorency. Nous venons de la mettre à niveau pour 29 millions et depuis l’eau est d’une limpidité à rendre tout le monde jaloux. Il ne faut pas oublier que les canadiens à cause de l’abondance des resources d’eau douce sont les plus grands buveurs d’eau de la planète. Voilà pourquoi le ministère de la Santé privilégie ce moyen pour diffuser le fluor. On ne peut utiliser le même moyen en France, en Italie ou en Grèce car les sources d’eau potable sont rares et l’on y boit du vin en abondance. On utilise plutôt le sel de table pour diffuser le fluor. Ça les opposants ne l’on pas dit. Au contraire, ils ont exagéré en disant qu’en Europe, le fluor dans l’eau est interdit…
Oui, c’est vrai Érick que seulement 10% de l’eau est de consommation humaine mais il demeure que l’utilisation de ce moyen pendant 32 ans dans l’émissaire du Lac St-Charles a réduit en moyenne de 40% la carie dentaire de nos jeunes. Il y a une étude pour le pruver et jamais les opposants ne s’y sont attaqués.
Je ne sais si vous savez combien coûte une extraction chez le dentiste car c’est le gouvernement qui paye la note sur le budget du Ministère de la Santé pour les jeunes jusqu’à leur majorité. Le Ministèere calcule que c’est une aubaine de payer le fluor que l’on diffuse dans les réseaux d’eau potable comparé au coût de dentisterie qu’il épargne. Voilà…
Quand à Carol c’est vrai que les écolos font de l’activisme médiatique pour se faire subventionner et se créer des jobs pas toujours utiles. Essayez de me dire le contraire autrement que d’un laconique : So What…
Parlez-moi de l’activisme de Steven Guilbault, diplômé en théologie et en sciences politiques et expliquez-moi pourquoi l’Hydro-Québec lui a offert in terrain de 1,3 millions pour qu’il y construise un centre de l’Envrionnement montréalais sur le modèle de celui de la rue Salaberry ou tous les locataires sont des OSBL accrocs aux subventions gouvernementales.
http://www.maisondeveloppementdurable.org/
J’ai déjà écrit que le Centre de l’Environnement a reçu 2,361,500$ d’aide de la Ville de Québec sous différentes formes et j’ai rencontré Alexandre Turgeon qui s’interrogeait sur le chiffre que je véhiculais. Je lui ai prouvé noir sur blanc. Et je ne parlais pas des aides des autres gouvernements y compris la Fédération Canadiennne des Municipalités qui a
versé par son fond municipal vert un montant de 77,845$. On est 3rendu à 5 millions pour ce bâtiment. Ça coûte cher un toit vert…
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23 mars 2009 à 11 h 35
GROS SOUPIR…
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23 mars 2009 à 16 h 50
Tout de même c’est impressionant de voir sur Google tous les piscines qui peut y avoir sur le territoire de la ville de Québec. Ca fait quand même beaucoup d’eau traitée, et d’énergie pour la réchaufer, d’employé pour une si courte période d’utilisation…
Ca représente aussi beaucoup de $$$ (comme dirait Fernand) de débourser par toute la population pour remplir ces piscines. À quand le compteur d’eau ?
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23 mars 2009 à 17 h 02
C’est pas une question d’être mesquin envers les banlieues, mais c’est un constat d’un investissement majeur pour remplir des piscines et permettre à des gens de laver leur asphalte avec une hausse.
Rendre une partie du Bassin Louise propre à la baignade coûterait bien moins cher et profiterait à encore plus de gens en plus d’ajouter une « plus value » à notre ville.
Mais bon… au moins certains ne pourront pas dire que leurs arrondissements ne reçoit pas de $$$.
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23 mars 2009 à 17 h 36
@Louis
Les compteur d’eau cà donne pas grand chose dans le cas du résidentiel. Mais, une taxe sur les piscines, c.est facile à mettre en place.
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23 mars 2009 à 18 h 44
Max tu as raison, les piscines remplacent l’accès direct au fleuve qu’on avait du temps de la plage du foulon et qu’on perdu. Ça prend du chlore pour ajoputer et du gardiennage pour la sécurité des baigneurs. On a enlevé les tarifs pour l’usage des piscines. Ça ne les rend pas moins dispendieuses à entretenir et à faire fonctionner. Mais c’est pas pire qu’un aréna ou un stade de soccer. Il en faut…
Soupire Carol, est-ce le mieux que tu peux faire pour me répondre ? Qui ne dit mot, consent !!!
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23 mars 2009 à 18 h 55
@Fernand
Personnellement, je n’ai pas trop compris d’où venait l’opposition vicérale de certain citoyens à la fluoration de l’eau. S’il y a risque, ils sont minimes alors que le bienfait sont évident. à mon avis, on a affaire à une situation similaire aux vaccins.
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23 mars 2009 à 21 h 42
« Soupire Carol, est-ce le mieux que tu peux faire pour me répondre ? Qui ne dit mot, consent !!! »
Bof !!! Pas d’énergie à gaspiller à nourrir vos croisades… pas toujours claires vos propos !
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24 mars 2009 à 05 h 22
« À peine un répondant sur cinq connaissait le principal avantage lié à l’utilisation des fluorures dans l’eau potable, soit la prévention de la carie dentaire. L’ajout de fluor dans l’eau est reconnu comme l’une des mesures de santé publique les plus simples et les plus économiques pour réduire la carie dentaire. »
Sondage: qui, parmi vous, buvez de l’eau du robinet, et surtout en quantité significative? Moi, au max, c’est l’équivalent d’un verre par semaine!!
Alors, qu’on arrête de laisser sous entendre que l’absence de fluoration est un « problème de santé publique » au même titre que ces « patates de la route futurs cardiaques » qui veulent imposer le casque obligatoire aux cyclistes quand ils n’ont même pas la force d’aller chercher leur « chip » grasse sans emprunter leur voiture alors que le dépanneur est à 10 minutes à pied de leur domicile!!
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24 mars 2009 à 05 h 38
Si ce n’était de tout le thé que je bois par jour, j’en buvrais pas beaucoup d' »eau ». Mais on peut se consoler en se disant que nos pâtes, riz et légumes sont sûrement imprégnés de ce fluor. C’est donc ca qui donne un tel goût à ma cuisine !!! ;p
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24 mars 2009 à 07 h 08
Voici un article qui résume bien les effets pervers de la « fuite en avant au nom du progrès » de certains néolibéralistes pour qui « Agir localement, penser globalement » est un slogan d’écologistes naïfs:
L’inutile fluoration de l’eau
(Source: http://www.cyberpresse.ca/le-droit/mode-de-vie/200901/13/01-817150-linutile-fluoration-de-leau.php)
(…) Dans une époque où certains bébés nord-américains viennent au monde avec plus de 250 produits chimiques de synthèse dans leur corps et où les taux de cancer doublent à chaque génération, il faut redoubler de prudence quand on veut faire boire de l’eau fluorée à toute une population alors que moins de 5 % en profiterait, surtout des enfants défavorisés.
Suppléments chimiques
Pour la majorité d’entre nous, le fluor dans l’eau est inutile. Quand nous buvons de l’eau du robinet, nous nous attendons à ingurgiter uniquement de l’eau, sans suppléments chimiques, ou enfin, le moins possible.
Pensez-y un peu ! Vous lavez votre auto. Avez-vous besoin de fluor dans l’eau ? Est-ce que ce fluor va rendre la carrosserie plus étincelante ? Vous remplissez votre piscine avec de l’eau fluorée. Va-t-elle mieux protéger les enfants contre la noyade, est-ce que votre toile en vinyle va être mieux protégée ? (…)
Nous constatons tout de suite l’inutilité d’une telle mesure universelle dans les municipalités, la nôtre y compris. Le plus aberrant dans ce dossier est que nous utilisons seulement 1 % de l’eau potable pour nos besoins alimentaires, incluant la fonction de boire.
Donc, 99 % de l’eau traitée sert à autre chose. Le traitement au chlore rend au moins l’eau propice à la consommation car il tue les bactéries, chose que le fluor ne fait pas. C’est donc une énorme dépense inutile que les villes font quand elles choisissent de fluorer l’eau. (…)
Faune aquatique
Il faut considérer également un autre facteur. Tout ce que l’on ajoute artificiellement dans l’eau pour nos besoins domestiques retourne directement dans les cours d’eau car les systèmes de traitement ne peuvent enlever les produits chimiques qu’on y a ajoutés. (…)
Par contre, il faut rester ouvert aux alternatives valables et mieux ciblées.
Si la dentition de certains enfants doit être améliorée, ajoutons du fluor à plus de produits qui leur sont destinés, quitte à les subventionner en partie si les villes sont si riches que ça : dans certaines pâtes à dents, dans certains types de vitamines, dans certains laits ou pains bien identifiés avec des labels «additifs fluorés».
Du gros bon sens : c’est ça qu’il faudrait ajouter à l’eau et à l’air en 2009 afin de mieux protéger l’environnement ! »
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Un peu comme le lobby du pétrole, probablement chèrement financés pour faire des études biaisés, les apôtres de la floration de l’eau ont intérêt à faire de l’absence de fluoration un « problème de santé publique »: « (…) Les seuls gagnants sont les lobbies de cette industrie et les compagnies qui vendent les appareils et les produits de fluoration. (…)
Jean Cazes
Le géographe à vélo! ;-)
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