Éric Moreault
Le Soleil
(Québec) Quand avez-vous pris l’autobus la dernière fois? Une éternité, dites-vous. Vous seriez surpris. Il y a encore place à l’amélioration, mais ça devient plus convivial, ponctuel, rapide et confortable. Mon seul témoignage ne suffira certainement pas à vous convaincre. Ce sera plutôt à la Ville de s’en charger. Que ça leur (et vous) plaise ou non. L’avenir de Québec en dépend – ça, c’est pas moi que le dit, mais Régis Labeaume.
Éric Moreault
Le Soleil
(Québec) Québec peut bien vouloir faire entrer l’urbanisation et les transports de la capitale dans le XXIe siècle, il faut d’abord convaincre la population qu’il s’agit d’une nécessité. Le succès de quatre villes américaines en mobilité durable, qui misent toutes sur un système léger sur rail (SLR) de transport en commun, est passé par la sensibilisation… et des sources de financement diversifiées.



14 décembre 2009 à 12 h 57
Ça fait trente ans qu’on radote sur le même sujet et il ne se passe jamais rien. Je parie qu’il faudra encore des comités et des études, une façon élégante de dire non et de renvoyer le projet aux calendes grecques.
Il y a beaucoup de résistance à Québec, notamment chez les auditeurs de radios-poubelle et autres «cous écarlates» qui y voient des complots socialistes. Pas étonnant que nombre de jeunes des régions passent tout droit et vont s’établir à Montréal.
En fait, il faut deux choses. Premièrement, une ligne de tramway avec des stations nombreuses (aux 500 mètres en moyenne) et semi-chauffées. Les stations excentriques (loin du centre) seraient munies de stationnements incitatifs.
Deuxièmement, développer des «villages» dans un rayon d’un kilomètre des stations. On y retrouverait tous les services accessibles à pied. Normalement, ce type de développement se fait tout seul, motivé par le demande. Un ménage peut ainsi se contenter généralement d’un seul véhicule.
Le statu quo n’est pas une option. L’automobile arrêtée sur une autoroute est parfaitement inefficace. Les retards causent des pertes financières.
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14 décembre 2009 à 13 h 54
Bien d’accord sur la majorité de tes points, sauf un seul, les espacements entre chaque station. 500 mètres c’est très rapproché, et plus on ajoute de stations, moins on est efficace, ce qui est très important pour convaincre les gens d’utiliser les TEC.
Pour avoir utilisé le métro de Paris, système très dense où les stations sont très proches, j’ai trouvé ça particulièrement pénible. Se rendre d’un point A au point B était très long, à comparer à Montréal où c’est beaucoup plus rapide.
Je crois que dans les zones densifiées, il faudrait une station au 750 mètres environ. Dans les endroits qui le sont moins, on peut facilement penser à 1 km.
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14 décembre 2009 à 15 h 32
Il n’y a pas de formule parfaite pour la distance entre les stations, dans certains secteurs c’est 750m, d’autres 1 km, mais dans certains cas ca pourrait même monter à 1.5 km.
Si tu vis directement sur l’axe où il passe, tu ne seras qu’à 0.5 km de l’arrêt le plus près, mais si tu vis dans les autres rues, ta distance en diagonale sera plus grande. C’est avec cela qu’il faut faire attention.
Déjà avec des rues et des avenues, le citoyen est pris pour faire un trajet en « L », mais le pire c’est les nouveaux quartiers avec les rues en boucle qui visent à éliminer la circulation de transit, les résidents, pour aller prendre le TEC sur le boulevard le plus près, sont souvent obligés de parcours deux fois plus long à pied via les rues qu’à vol d’oiseau.
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14 décembre 2009 à 15 h 46
La distance moyenne entre deux stations de métro à Paris est de 600 mètres. On parle ici du métro conventionnel (13 lignes, je crois). Pour les distances plus longues, il y a le Réseau express régional (RER), où les stations sont beaucoup plus espacées. À Montréal, la distance moyenne est de 1 km. À certains endroits, on sait que le métro passe en-dessous mais il n’y a pas de station. Il est même vaguement question de creuser de nouvelles stations dans des tunnels trop longs. Le métro de Montréal est à la fois un express régional et un métro conventionnel.
La distance moyenne entre deux arrêts d’autobus à Québec est de 250 mètres; par contre, l’autobus arrête à tous les 20 mètres parce que coincé derrière un automobiliste ou un feu de circulation sans pertinence.
Amérique du Nord oblige, les stationnements incitatifs font fureur en banlieue. L’extrême faible densité de certains secteurs impose de tels stationnements, du moins jusqu’à ce que les habitants de ces secteurs réapprennent à marcher.
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14 décembre 2009 à 16 h 07
Archives Paris
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14 décembre 2009 à 16 h 10
Oui, à Paris il y a les RER. Moi j’étais dans le 17e, à la station Charles de Gaule. Pour aller voir mes amis dans le 11e, je pouvais prendre le RER A et traverser la ville en 10 minutes. Par contre, pour aller travailler dans le 13e, je devrais prendre le métro 6 qui était extrêmement lent, ça pouvait me prendre 45 minutes parfois. Depuis ils ont changé un peu le concept. La ligne 14 possède beaucoup moins de stations, et est plus agréable.
Je préfère nettement le concept de Montréal. Et pour contrôle le problème de la distance, on peut repenser les parcours d’autobus, ou offrir des stationnements pour les vélos.
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14 décembre 2009 à 16 h 11
Mais à Québec, on aura pas de RER, alors il faut trouver une solution entre les deux ;)
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14 décembre 2009 à 13 h 11
On va se faire sortir l’argument qu’on ne transporte pas sa poche de hockey dans un autobus, qu’il faut desservir la Haute-St-Charles et le Nord de Beauport car-eux-aussi-paient-des-taxes, que les coûts sont astronomiques…
En réalité, je vois à tous les jours des gens démunis par leur dépendance physique et psychologique à l’automobile. Parmi ces pauvres, il est de bon ton de dire qu’ils ne sont jamais montés dans un autobus.
Il faut une volonté politique.
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14 décembre 2009 à 13 h 49
Parfaitement d’accord avec cet article. Et de toute façon, ça ne sert à rien de débattre si c’est le bon chemin à prendre ou non, car les récalcitrants n’auront pas le choix. Que ce soit à cause du gouvernement provincial qui va vouloir diminuer notre empreinte écologique, ou du ministère de transport qui va refuser d’élargir les autoroutes faute de moyen, ou même de Régis qui voudra faire de Québec une ville plus moderne, tôt ou tard on va passer par là.
Mais la vraie question, c’est quand. Combien de temps allons-nous encore faire le plus d’études que possible afin de repousser la décision politique? Et bien les politiciens feraient bien de le faire le plus tôt que possible. De toute façon, attendre ne donnera rien, sinon que d’augmenter les coûts. Et le politicien qui va enfin se décider va laisser sa marque dans l’histoire, comme Jean Drapeau!
Et dans cet article, s’il y a un point sur lequel je suis parfaitement d’accord, c’est que personne ne prend l’autobus parce que c’est plus écologique. Et comme à Québec les salaires moyens sont assez élevés (ville de fonctionnaires), alors personne ne le prend non plus parce que c’est pas cher.
En fait, c’est sur le confort et la rapidité qu’on peut gagner la course contre l’automobile. Malheureusement, l’autobus perd sur les deux aspects et c’est pour cela qu’il faut mieux! Un tramway au minimum, ou un métro serait encore mieux (plus rapide, plus confortable).
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14 décembre 2009 à 15 h 40
Il y a un grand nombre de fonctionnaires clients du bus « parce qu’il est moins cher », mais c’est surtout là où les parkings sont chers. Pour le coté environnemental, c’est tout à fait vrai quà peu près personne ne prend le transport en commun pour cette raison, malgré que les pro-TEC se servent de cet argument de vente auquel ils croient plus ou moins eux-même.
Voyez-vous j’ai eu le loisir de répondre au questionnaire du comité sur le transport à Labeaume et une des questions qui m’a frappée était du genre « quels améliorations pour le TEC pour aller travailler ou aux études? ». Ma réaction fut la suivante: pourquoi juste « pour aller travailler »? Déjà ca part mal quand les grands penseurs de notre monde ne voient le transport en commun que pour aller travailler et pas pour les autres déplacements.
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14 décembre 2009 à 16 h 27
Peut-être parce que pour bien des gens, les autres déplacements se font avec la famille, ou nécessitent de l’espace de rangement (épicerie pour toute la famille).
Je n’ai rien contre les TEC, je les ai utilisé quotidiennement pendant 15 ans et j’ai repoussé le plus loin possible dans le temps l’achat d’une voiture.
Mais je constate que le discours pro-TEC fait très peu état du fait que la voiture demeure utile et nécessaire pour les familles, et que le TEC n’est pas la solution à TOUTES les situations.
Pas pour rien, peut-être, que le discours pro-TEC provient souvent de la bouche de jeunes sans enfants, ou des plus vieux dont les enfants ont quitté la maison. Facile de prôner quelque chose quand les aspects négatifs ne nous touchent pas.
On susciterait probablement plus d’adhésion au TEC si le discours n’était pas si manichéen, et plus nuancé.
Dans une société qui prône « la famille » comme valeur universelle, faudrait peut-être que le discours sur le TEC (et celui des environnementalistes en général) cesse de démoniser tous ceux qui utilisent leur voiture, pour plutôt cibler les exagérations.
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14 décembre 2009 à 16 h 40
Ah mais non, il ne faut nullement se sentir attaquer de possédée une auto, j’en possède moi même une. On ne le dit pas souvent, mais personne (ou presque) ne pense à changer la ville en 100% auto-free! Au contraire, l’automobile est bien utile quand on veut aller en voyage en famille, comme vous dites. Ou sinon pour faire une grosse épicerie, ou pour transporter des meubles. Il n’y a pas de problème à ce qu’une famille possède une auto.
Le problème, c’est qu’en moyenne, quand on se déplace en auto, on est 1,2 personne dans celle-ci (en Europe c’est 1.6). La majorité des déplacements se font donc seuls, pour aller travailler souvent, ou pour sortir le soir. Les TEC doivent remplacer une partie des trajets faits en automobile, mais pas tous!
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14 décembre 2009 à 15 h 21
Pour donner un bon coup de souffle à Québec ca va prendre pas mal plus qu’un tramway ou un métro car ceux-ci ne desservent qu’un faible pourcentage de la population, soit environ 25%. Il y a le 75% qui reste dont tout le monde semble se foutre. Il est là le problème. Dans ce 75% il y en a peut-être un 5% qui est inatteignable, mais le 70% qui reste demeure dans des quartiers suffisamment peuplé pour s’attendre à avoir un bon transport en commun.
Pour ce qui est des stationnements incitatifs, il faut les éviter le plus possible, car en compétionnant le réseau local, ils contribuent encore plus à la dépendance à l’auto. Ceux-ci sont bons pour les « 5% » d’innateignables (genre clientèle taxi-bus) et ne doivent pas viser d’autres clients.
Mais surtout, avant de penser à des moyens $$$$$$ pourquoi ne pas chercher à faire mieux avec les moyens qu’on a déjà sous la main. Tant qu’à moi le parc de véhicules du RTC est loin d’être utilisé à plein rendement, on peut améliorer le service sans acheter un seul bus de plus et améliorer le transport actuel avec parfois des moyens simples et peut couteux.
Améliorer et rendre plus rentable se service actuel n’est pas en conflit avec les grands projets futurs….
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14 décembre 2009 à 16 h 06
En fait, le réseau de tramway/metro n’est pas utile que pour les gens qui vivent sur son tracé. Il doit devenir la colonne vertébrale du réseau. Ensuite, il faut réaménager les lignes d’autobus pour amener les gens à la colonne vertébrale. Par exemple, quelqu’un vivant à Beauport pourrait prendre un express qui l’amènerait au terminus le plus proche.
Pour le stationnement incitatif, je ne suis pas d’accord, moi je crois que c’est une bonne chose. À Laval c’est le modèle qui a été mis en pratique et il fonctionne bien. Bien entendu, ce n’est pas la façon la plus écologique de se déplacer, mais c’est certainement déjà un bon départ!
Aussi, dans les stations, il faudrait toujours avoir des stationnements à vélo! Ça ne coûte pas cher, et ça peut permettre à certaines personnes de se rendre à la station beaucoup plus vite.
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14 décembre 2009 à 17 h 02
Le problème vois-tu c’est que ca impose une correspondance qui est fort onéreuse pour le retour à la maison car c’est extra difficile avec la « colonne vertébrale » de se synchroniser avec le transport local qui ne circule qu’aux 30 minutes, tu le manques de 2 minutes ou t’arrive 15 minutes trop tôt.
De plus, si le principe de « colonne vertébrale », si s’en tient au tramway de 2003, peut être intéressant pour Charlesbourg et Beauport, mais il ne vaut absolument rien pour les banlieues nord-ouest car cette même colonne n’est pas du tout centrale géographiquement.
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14 décembre 2009 à 17 h 22
Bien entendu le système n’est pas parfait. On ne peut malheureusement pas rendre toutes les personnes heureuses, mais il faut tenter d’optimiser la population que l’on dessert.
C’est peux-être que 25% de la population qui sera directement sur la colonne. Mais à partir du moment où les grands centres sont reliés, on ne peut plus faire grand-chose de ce côté là.
Ensuite on peut mettre en place de nouvelle ligne de métrobus pour desservir les secteurs de moyenne densité. Avec des autobus aux 15 minutes qui vont passer par l’une des stations de la colonne.
Finalement, des parcours moins fréquents, aux 30 minutes jusqu’aux heures pour les secteurs plus éloignées.
Et pour complété, des express aux heures de pointe. Plus des express entre les terminus à tous moments de la journée (Dyouville, Les Saules, Ulaval, etc).
Bien entendu, si on habite à Val-Bélair (par exemple), on ne peut pas espérer être au centre-ville en 20 minutes. Mais au moins, la majorité de la population voit une bonne amélioration du service.
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14 décembre 2009 à 15 h 34
Erick, ton point de vue est très intéressant. Pourrais-tu étayer d’avantage ton propos concernant « le parc des véhicules du RTC qui est loin d’être utilisé à plein rendement »? Aurais-tu des chiffres à nous fournir là-dessus, ou des propositions pour améliorer le service actuel?
Merci.
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14 décembre 2009 à 16 h 15
Si je peux donner une idée (même si la question n’était pas pour moi). La 15 à Cap-Rouge est vraiment à repenser. Ça prend environ 30 minutes faire ce qui se fait en 3 minutes en auto. Et je n’exagère même pas! C’est bien beau de vouloir couvrir le plus de gens possible, mais si on offre un service trop lent et pas assez fréquent, il n’y a simplement personne qui va le prendre!
Aussi, la 84 qui passe aux deux heures la fin de semaine. C’est simplement aberrant, comment veux ton switcher aux TEC quand on a si peux de service?
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14 décembre 2009 à 16 h 43
Je suis justement un des prisonniers du 84 et je peux te dire que j’ai toujours trouvé aberrant qu’il soit à une aussi faible fréquence et qu’il faille en plus transférer dans St-Roch. Sincèrement si sa fréquence passait aux 15 minutes je songerais sérieusement à faire mon épicerie et d’autres commissions en bus plutôt qu’en char, soit en débarquant de mon express à l’épicerie ou soit en y retournant plus tard, mai pour l’instant, l’idée ne m’inspire pas du tout d’attendre 25 minutes avec mes sacs sur le bord de la rue.
Je comprends que des parcours virailleux comme le 86 soient à faible fréquence, mais le parcours 84 est un parcours qui traverse la ville au complet, et qui aurait même pu devenir un métrobus, sauf que quand le RTC a décidé d’instaurer un métrobus dans ce secteur (futur 804) ils ont préféré un parcours qui va à Ste-Foy (87) plutôt qu’un qui va au centre-ville de Québec (84). S’installer quelque part c’est parfois une question de pile-ou-face, je me serais installé sur le parcours 87 et c’est peut-être le 84 ou le 80 qui aurait été amélioré à la place…
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14 décembre 2009 à 16 h 34
Petit exemple: que les express puissent embarquer ET débarquer des voyageurs localement sur la portion de leur trajet qui se trouve en banlieue. L’idée m’est venue quand j’ai voulu descendre de mon express à l’épicerie pour y faire des commissions et prendre un autre bus pour continuer jusqu’à la maison. Or le maudit bus local ne passe qu’aux 30 minutes et il est assez difficile de se synchroniser, et pendant de temps, il passe sans arrêter plein d’express qui se sont vidés de leurs clients. Si les express faisaient aussi la desserte local, bien sur le temps de parcours de ceux-ci serait légèrement affecté, mais le service local serait amélioré de 400% avec une fréquence moyenne de 7.5 minutes plutôt que 30. Dans certains cas, i.e. celui où les 200/300 croisent un terminus avant de prendre l’autoroute, le parcours local pourrait même être supprimé/tronqué pendant l’heure de pointe et le bus récupéré pour ailleurs.
Ceci est un petit exemple et il y en a plein d’autres quand on prend le temps d’y penser. Ils sont pas tous aussi gratis que celui-ci, mais on a rarement rien pour rien.
Des améliorations (fréquences, express) seraient grandement souhaitables en dehors des pointes. Celles-ci seraient réalisables sans qu’aucun achat de véhicule supplémentaire ne soit nécessaire. Evidemment ces améliorations ne coutent pas rien car il faut payer le salaire du chauffeur etc, mais on n’a rien pour rien.
L’autre problème c’est la Colline Parlementaire qui est engorgée de bus à l’heure de pointe. L’unique voie aux bus est saturée. Je crois qu’il y a deux choses à regarder, l’une de faire transiter par d’autres artères la clientèle qui n’a pas d’affaire à passer par là. Je penses particulèrement aux 801X qui pourraient passer par Charest vu qu’ils servent à répondre à un surplus de clientèle qui va du Bas-Charlesbourg/Limoilou à l’Université et qui n’a rien à faire sur la Colline Parlementaire. Ceux du Haut-Charlesbourg on déjà du, du moins je l’espère, découvrir le 330.
L’autre, plus compliqué, serait de faire circuler les Express par un parcours différent des métrobus et autres parcours sur la Colline. J’ai pensé à la Grande-Allée (toujours à partir du Grand Théatre bien sur) mais je vois tout de suite les terrassiers de la Grande-Allée crier au meurtre… C’est toutefois pas parfait car ca ne règle que l’entassement de véhicules devant le Complexe mais pas le problème d’Honoré-Mercier.
Mais ce qu’il manque le plus à Québec c’est un vrai réseau d’express hors-pointe pour relier les terminus par les autoroutes avec correspondances avec les parcours locaux qui s’attendent mutuellement. Essayez par exemple de circuler de Place d’Youville pour aller au Terminus Les Saules ou au delà, c’est pénible! Il y a trois choix: 801+84+local, 801+80+local ou 800/801+87+local. Avec toujours l’un ou deux des parcours qui n’est qu’aux 30 ou 60 minutes, il y a juste le monde mal pris qui font ca, ceux qui ont le choix prennent leur auto…. Maudit que ca irait bien avec un 200 Place d’Youville / Les Saules qui correspondant avec la douzaine de bus locaux qui s’attendent mutuellement aux Saules. Même chose pour relier Ste-Foy avec les terminus Charlesbourg et Beauport et si possible aussi Les Saules. Et il y aura nécessairement un besoin pour relier rapidement Québec/Ste-Foy et Lebourgneuf de la même manière.
On a beau parler de grands projets de tramway, de bussways et de métros, ceux-ci ne se réaliseraient pas avant une décennie dans le meilleur des scénarios. En attendant on fait quoi? Rien? On se contente de métrobus qui ne sont que des « parcours locaux améliorés »?
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14 décembre 2009 à 19 h 38
Le bus15 c’est 30 min pour faire son parcours Ministère du Revenu au terminus Promenade des Soeurs. À pied le trajet prend…..30 minutes!!!! Le bus est toujours plein au heures de pointe et passablement rempli le reste du temps. Démonstration que le bus est populaire mais pas tout à fait efficace. J’appuie alors les commentaires des gentils monsieurs avant moi. On peut améliorer notre réseau de bus EN PLUS de vouloir faire un train de banlieu/tramway/métro/ on sait pas encore.
J’aimerais aussi entendre parler de stationnement exclusif pour ceux qui achète un laisser-passer mensuel. C’est une bonne récompense/incitatif en plus de valoriser le transport mixte. Autobus, voiture et marche se complète.
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15 décembre 2009 à 09 h 04
Si jamais ils intallent des stationnements incitatifs à des endroits intéressants (genre collé sur le métrobus plutôt que dans un parking de centre d’achat au lac st-charles), ils auront pas le choix de le mettre payant et/ou réservé aux détenteurs d’un laisser passer, sinon il va être remplis par des non-clients du TEC. Mais comme j’ai déjà dit ailleurs, je ne suis pas en faveur d’un modèle de transport favorisant les stationnements incitatifs qui rentre dans le corps d’autres services.
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14 décembre 2009 à 21 h 55
C’est comme l’express 230, tu prend la 801 et tu arrive… 10 minutes après!!! Pas trop sérieux! Pourquoi pas des navettes qui partent de stationnement et qui prennent immédiatement l’autoroute pour se rendre en ville sur des voies réservées. Du jardins zoologique a la haute ville ce serait environ 15 minutes ca c’est un incitatif. Tant et aussi longtemps que ca prendra le meme temps en auto qu’en autobus, ils continuerons a prendre leurs voitures, même a 150$ de stationnement par mois!
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15 décembre 2009 à 09 h 11
Imagine le 330 à quel point il est plus vite que le 801. Il part du Terminus Charlesbourg et ramasse des clients jusqu’à la 41e rue, puis ensuite il pique par l’autoroute Capitale/Du Vallon jusqu’à l’Université. Et il va clancher encore plus quand il aura ses voies réservées sur Du Vallon. Actuellement le 330 est le seul qui roule quasi toute la journée mais avec une fréquence aux heures. En faisant cela il permet aussi de décharger le 801 en évitant à un maximum de gens de saturer la colline parlementaire alors qu’ils n’ont pas du tout d’affaire à passer par la.
Des express hors pointe reliant les différents terminus aux pôles quelques pôles commerciaux, c’est ce que j’attends comme grosse amélioration facile à faire. Non seulement ca coute pas des milliards pour faire cela, mais en plus, c’est nécessaire de le faire même s’il y a d’autres investissements à coup de milliards ailleurs.
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