Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Intégration Google, application mobile… le RTC prévoit rattraper le temps perdu en 2011

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 janvier 2011 29 commentaires

Le Soleil

(Québec) Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) prendra tout un virage 2.0 en 2011, deux ans après s’être fait damer le pion par un développeur de la région qui a créé l’application RTC mobile pour iPhone et iPod touch.

La suite

Voir aussi : Transport en commun.


29 commentaires

  1. JFGo

    9 janvier 2011 à 10 h 25

    Avant-garde et RTC ne riment pas très bien ensemble on dirait. Quand on pense que le site du RTC n’est même pas offert en anglais pour tous les touristes qui viennent visiter Québec… Je suis certain que de simples améliorations pouvant rendre l’accès au transport en commun plus faciles pourraient être faites à faibles coûts.

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  2. PhilT

    9 janvier 2011 à 12 h 19

    Tous ces systèmes sont très utiles, et la RTC aurait dû les avoir depuis longtemps. Cependant, on ne parle encore que d’une version électronique de les parcours et de l’horaire. C’est pratique pour l’utilisateur occasionnel, mais pour la personne qui prend l’autobus sur une base quotidienne (le pain et le beurre du RTC) ca ne sert pas à grand chose. Quant à moi, le RTC aura rattrapé son retard quand je pourrai savoir en temps-réel à partir de mon iPhone dans combien de temps le prochain autobus du parcours X va passer à l’arrêt Y. On ne parle pas ici d’une technologie à la fine pointe, juste ce qui se fait déjà partout ailleurs.

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    • sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

      9 janvier 2011 à 21 h 22

      C’est certain qu’on aura jamais ici un système comme à Paris avec des affiches électroniques qui disent dans combien de minute sera la prochaine bus X. Même dans le métro à Montréal, on ne retrouve pas ça!

      Pour l’instant, l’alternative que j’utilise, c’est de mettre un lien vers les pages du site du rtc de l’horaire de mes parcours préférés sur mon cell, et voilà!

      J’aime bien le fait que le rtc opte pour une solution multi-plateforme. Ça facilite le support pour le vrai OS pour mobile de l’avenir, Android.

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      • Louis

        9 janvier 2011 à 21 h 55

        Des flashcodes permettent d’épargner des coûts en infrastructures et en équipements, c’est certain. Mas c’est trop sophistiqué pour rejoindre la grande majorité de la clientèle. Pour lire les flashcodes, tels que ceux installés à Paris, il faut : 1°savoir qu’il y en a; 2°avoir un téléphone intelligent; 3°avoir l’application pour lire les flashcodes; 4°savoir s’en servir.
        Je pense pas monsieur, madame tout le monde soit près pour ca en 2011. Qui parmi vous avez un téléphone intelligent capable de lire les flashcodes? Pas moi en tout cas… Et pourquoi, devrais-je en posséder un pour connaître l’heure d’arrivée de mon bus?
        Il me semble que des panneaux afficheurs aux arrêts qui indiquent le temps réel d’attente, c’est assez efficace. C’est certes plus cher que des flashcodes, mais accesibles à tous.
        Il devrait avoir au moins des horaires à tous les arrêts, criss… C’est quand même pas croyable!

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      • sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

        9 janvier 2011 à 22 h 27

        Le rtc, c’est 4 700 arrêts. Ce serait donc fabriquer 4700 panneaux résistants, les installer, puis les mettre à jour lorsque les horaires changent… c’est très couteux! Ils ont donc choisis l’option la plus simple qui est de mettre des horaires aux arrêts les plus utilisés.

        Ça me semble faire parfaitement du sens.

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      • Manu

        9 janvier 2011 à 23 h 37

        Sans mettre des panneaux…, Si chaque autobus est muni d’un GPS, on peut savoir en tout temps le retard (ou l’avance) sur le parcours. Reste à mettre ensemble cette donnée avec l’horaire prévu, puis de mettre ça sur une page web simple ou on peut chercher avec « numéro d’autobus + numéro d’arrêt ». Pas compliqué…

        Évidemment, il faut un accès à internet, mais c’est probablement ce qu’il y a de moins demandant dans tout ça. Comme alternative, on pourrait se faire « texter » l’information après avoir entré les infos par une ligne téléphonique automatisée.

        Il me semble qu’il y a plein de façon simples et peu coûteuse de répondre aux besoins d’information des utilisateurs.

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      • PhilT

        10 janvier 2011 à 12 h 31

        On n’a pas besoin de mettre des panneaux électroniques à chaque arrêt. Juste aux principaux. Pour le reste, une application sur téléphone intelligent peut faire l’affaire. Et faut pas se comparer à Montréal… il sont autant en retard que le RTC sur ces affaires là.

        Et sgauvin, il n’y a pas que Paris qui a ce genre de système. Regarde au Canada: Winnipeg est une ville de taille similaire qui a déjà un système comme celui-là depuis quelques années:

        http://www.winnipegtransit.com/en/transittools/buswatch/
        http://www.winnipegtransit.com/en/transittools/busgadget/

        Il n’y a aucune excuse pour que le RTC n’ait pas de système similaire.

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      • PhilT

        10 janvier 2011 à 18 h 43

        NB: J’ai écris ce commentaire ce midi mais il n’a toujours pas été accepté par les modérateurs, alors je le retranscris ici sans lien vers le site en question.

        On n’a pas besoin de mettre des panneaux électroniques à chaque arrêt. Juste aux principaux. Pour le reste, une application sur téléphone intelligent peut faire l’affaire. Et faut pas se comparer à Montréal… il sont autant en retard que le RTC sur ces affaires là.

        Et sgauvin, il n’y a pas que Paris qui a ce genre de système. Regarde au Canada: Winnipeg est une ville de taille similaire qui a déjà un système comme celui-là depuis quelques années:

        (Faites une recherche Google pour « winnipeg transit buswatch »)

        Il n’y a aucune excuse pour que le RTC n’ait pas de système similaire.

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      • sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

        10 janvier 2011 à 23 h 10

        Mais oui, Québec a une excuse : Ça coûte cher.

        Peu importe ce que Québec fera, il y aura toujours une ville quelque part qui aura mieux dans un domaine ou un autre. Québec a préféré investir côté écolobus pour le touristique et des autobus hybrides. Il y a bien des villes qui ont du services bien inférieur.

        C’est sûr, on peut souhaité avoir mieux… Mais de là à dire qu’il n’y a pas d’excuse pour avoir mieux…

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  3. marcolive

    9 janvier 2011 à 14 h 25

    Pour les utilisateurs de iPod et iPhone, il exite déjà une application « RTC Mobile » qui présente les horaires du RTC pour chaque parcours du réseau. Elle est assez bien faite et ne coûte que 99 sous!

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  4. Manu

    9 janvier 2011 à 23 h 29

    Tiens donc… selon l’article :

    « La société s’affaire depuis septembre, non sans peine, à transférer ses données au géant du Web. […] Le RTC avait auparavant décliné l’invitation de Google, alors qu’il se trouvait à mi-chemin dans le développement de Trajecto. »

    Autrement dit, on décide après tout cet argent et temps perdu d’adopter un peu de bon sens et d’utiliser des solutions internationnalement reconnues?

    J’avais d’ailleurs émis un commentaire plutôt caustique à l’égard de ce gaspillage du RTC, en août 2009 (suite à s’être fait damé le pion par Martin Demers, le développeur de l’application iPod)

    https://www.quebecurbain.qc.ca/2009/08/01/lautobus-sur-internet-le-rtc-dans-le-creux-de-la-main/

    Bonne nouvelle de voir qu’on s’en va sur le sens du monde, mais déplorable qu’on ait perdu des années et des sous avec de s’y diriger.

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    • sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

      10 janvier 2011 à 12 h 57

      Alors Trajecto serait de l’Argent perdu?

      C’est un service qui est, et qui a été très utile. C’est l’outil par excellence pour se faire un trajet.

      La RTC avait décidé de se développer un logiciel de trajet semblable à Azimut à Montréal. On aurait donc dû abandonner ce développement à mi-chemin afin de se tourner entièrement vers la solution (plus ou moins connue alors) de Google? Là, ça aurait été un gaspillage de fond total! L’idéal, ça aurait été de courir les deux lapins simultanément… mais bon, avec les moyens plutôt limités du rtc… les dirigeants ont dû faire un choix.

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        10 janvier 2011 à 13 h 17

        Trajecto est effectivement (quant à moi) très utile. Je viens de le proposer à des nouveaux citoyens de Québec qui m’ont dit avoir bien apprécié.

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      • Manu

        11 janvier 2011 à 09 h 26

        Google plus ou moins connu? Google maps existe depuis le début des années 2000 et ses services de cartographie (ete de tout ce qu’on peut faire sur une carte) ont suivi peu après. Par contre, la solution préconisée par le RTC était, elle, parfaitement inconnue.

        En passant, Montréal avait déjà un système semblable à Trajecto il y a 10 ans, qui a même évolué depuis… et qui aurait vraisemblablement comblé les besoins du RTC. Pourquoi le RTC a-t-il réinventé la roue alors?

        Trajecto aurait pu être pas mal mieux pour la même somme. Ce n’est pas tant « perdu » que « trop dépensé ». Probablement à cause de gens qui s’imaginent toujours qu’une solution maison est moins coûteuse et correspond mieux à leurs besoins… (en fait, c’est peut-être vrai, ça correspondait peut-être mieux a leurs besions adminsitratifs et d’organisation du travail…)

        Il est effectivement utile… car il n’y a rien d’autre! En fait, on peut faire nos trajets à la mitaine, ce qui est plus long, mais qui peut donner de meilleurs résultats (trajecto laisse parfois passer bien des possibilités…). Donc, utile, mais il aurait pu être franchement mieux.

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      • Pier Luc

        13 janvier 2011 à 22 h 03

        Pour infos, Trajecto c’est en fait Microsoft Bing Map. Regardez le petit logo dans le coin de la carte. Mais contrairement à Bing, on ne peut pas taper ce qu’on veux, on doit remplir le petit formulaire merdique. Si on avait un champ de recherche intelligent à la place ce serait déjà plus simple.

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    • PhilT

      10 janvier 2011 à 14 h 46

      Trajecto est de l’argent perdu parce qu’on aurait pu faire mieux pour moins cher avec Google Transit.

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      • PhilT

        10 janvier 2011 à 14 h 55

        Google Transit:

        1) Est utilisé partout dans le monde, donc pas besoin d’apprendre une nouvelle interface.
        2) Est déjà disponible, via Google Maps, sur tous les ordinateurs, téléphones intelligents et autres gadgets éléctroniques.
        3) Est disponible dans toutes les langues.
        4) A un coût de developpement de 0$ (il suffit de fournir les données sur l’horaire du RTC au format Google Transit)

        Trajecto:

        1) Est spécifique au RTC
        2) N’a pas de version mobile
        3) Est disponible en français seulement
        4) A un coût de développement et de maintenance

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      • sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

        10 janvier 2011 à 23 h 30

        Trajecto est infiniment plus puissant que Google Transit. Il y a beaucoup plus d’options de recherche. Va faire un tour, ça se compare même pas.

        Sinon, pour le coût de développement de 0$.. uhm, parce que les données dans le format Google Transit, ça ne s’assemble pas en criant Lapin. C’est du temps et de l’argent. Sinon on aurait déjà le meilleur des deux mondes : Google Transit ET Trajecto.

        En prime, avec le travail fait pour Trajecto, ça devrait faciliter de beaucoup l’assemblage des données dans le format de Google Transit. Et idéalement, il y aura une seule base de données à mettre à jour pour les deux services complémentaires.

        Trajecto était la réponse logique à la clientèle qui se plaignait que c’était vraiment difficile de se faire un trajet en Autobus à Québec alors qu’à Montréal, c’était simple avez Azimuts. Je m’en rappelle encore, ma copine en 2006 avait déménagé à Québec venant de Montréal et frustrait de devoir appeler à toutes les fois pour se faire un trajet complexe. À cette époque, Google Transit était encore expérimental. C’était loin d’être une solution éprouvé… et tant qu’à moi, si on avait seulement google transit pour se faire des trajets, je trouverais ça plutôt cheapo. C’est minimaliste comme outil.

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      • Manu

        11 janvier 2011 à 12 h 20

        Justement, allons-y faire un tour…

        http://maps.google.com/?ie=UTF8&hq=&ll=45.495278,-73.577843&spn=0.094579,0.154324&t=h&z=13

        Si on demande un itinéraire, on a pas mal d’options pour le transport en commun, i.e. les mêmes que Trajecto, ainsi qu’une préférence pour le mode de transport en commun (ce qui ne serait pas nécessaire à Québec bien sûr…)

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      • Manu

        11 janvier 2011 à 12 h 26

        Et j’oubliais… c’est pas mal plus d’utilisation, et surtout plus rapide qu’avec les serveurs du RTC (ou ceux qu’il loue ou peu importe), que ce soit pour la recherche d’adresse (si on n’utilise pas directement la carte), « l’auto-complétion » des adresses, la facilité de déplacer les points sur la carte, etc. De plus, les trajets alternatifs sont affichés simultanément (sur Trajecto on peut en demander, mais bonne chance pour revenir à un trajet précédent…).Je ne m’étendrai pas là-dessus davantage…

        À la défense du RTC, je dirais qu’il est possible, il y a deux ans, que les fonctionnalités acutelles du côté de Google fussent un tantinet moins variées.

        Bref, merci pour Trajecto, on voulait quelque chose, mais on aurait aimé mieux!

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  5. J.

    10 janvier 2011 à 06 h 27

    Puisqu’on parle ici du RTC, je force un peu le sujet pour vous rapporter une « expérience » vécue par l’auteur du blog Crocomikey et qui se déroule comme suit à Montréal: Ce matin, 9h 15, j’entre dans l’autobus 95 Bélanger vers l’ouest. Mon billet ($2.10 sur carte OPUS) est accepté. J’entre au métro Jean-Talon, correspondance acceptée. Je débarque au métro Mont-Royal et me dirige vers le centre du Monastère (…) et repars vers l’avenue Mont-Royal où je prends l’autobus 97 vers l’Est avec correspondance acceptée. Je débarque coin Papineau (…) à la SAQ. J’en ressors, traverse la rue en embarque dans l’autobus 45 Papineau direction Nord avec correspondance acceptée. Débarqué coin Bélanger et je marche jusque chez moi. Arrivé à 10 heures 30. Coût total du transport pour ce trajet aller-retour : $2.10
    Inmpressioné je le suis !
    Est-il possible d’effectuer une telle performance à Québec (en adaptant bien sûr) et de faire un aller-retour avec un seul passage déduit ? http://crocomickey.blogspot.com/

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    • Manu

      10 janvier 2011 à 12 h 31

      Oui, c’est possible, en autant qu’on monte dans le dernier autobus pas plus tard que 120 minutes après le premier (on peut descendre plus tard bien sûr…) et qu’on ne prenne pas deux fois le même parcours (incluant les deux directions).

      En pratique, ça ne se fait pas partout, du moins pas là où il n’y a qu’un seul parcours dans un secteur donné. Alors c’est faisable dans les quartiers centraux, près des terminus, et si on s’adonne à demeurer le long de trajets qui partagent un tronçon commun, comme 74 et 84 du centre-ville jusqu’à Val-Bélair (ou presque).

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  6. Mathieu

    10 janvier 2011 à 10 h 40

    Le 2.0, ça veut dire le web social, les sites où le contenu est créé par l’usager, les communautés virtuelles. Une application mobile qui affiche des trajets d’autobus, c’est pas la même chose…

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    • Manu

      10 janvier 2011 à 12 h 16

      2.0 ça veut rien dire en fait… Ici on sous-entend peut-être « Web 2.0 », ce qui n’est effectivement pas le cas. Mais de toute façon là encore ce n’est qu’un surnom pour désigner ce dont tu parles, car il n’existe pas de numéro de versions pour le web en général, pas plus que pour l’air qu’on respire.

      Mais qu’en savent les portes paroles du RTC et les journalistes (autres que ceux qui couvrent les sujets spécifiquement plus technos…)?

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    • PhilT

      10 janvier 2011 à 12 h 33

      2.0 ca veut dire version 2

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