Accès Transports Viables
Le développement adéquat du transport en commun est probablement le plus grand défi de la région de Québec au cours de la prochaine décennie. Le coût croissant du pétrole, les impacts environnementaux majeurs de l’usage grandissant de la voiture et les problèmes de congestion rendent des investissements majeurs, probablement de l’ordre de quelques milliards, incontournables. Plusieurs régions métropolitaines ont déjà saisi la balle au bond et Québec accuse un retard certain dans sa transition vers la mobilité durable



26 février 2011 à 18 h 25
Un article intéressant dans Cyberpresse, avec des chiffres éloquents:
«Vers un choc économique» de Claude Picher
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/claude-picher/201102/25/01-4374126-vers-un-choc-economique.php
On y mentionne un déficit commercial de 16,4 milliards $ au Québec pour la seule année 2010.
Un écart qui va grandissant, à cause de la montée des prix du pétrole (transigé dans une monnaie de Monopoly qui se dévalue constamment).
Vivement la voiture électrique et les TEC !
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26 février 2011 à 18 h 52
Surtout, vive les TEC. Parce que même si la voiture électrique propose des solutions à l’automobile conventionnelle, le Québec est un tout petit joueur dans le domaine de l’automobile. C’est à dire que pour chaque automobile acheté, c’est un pourcentage non négligeable du montant que paye chaque consommateur qui quitte la province.
Par contre, le Québec a une industrie bien plus forte dans le domaine des TEC, en autre avec Bombardier. Et chaque million investit dans les TEC crée beaucoup plus d’emplois que la même somme investit dans l’automobile.
Il ne faut pas seulement investir dans les TEC parce que c’est vert, mais surtout pour améliorer notre économie.
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27 février 2011 à 07 h 53
Au Québec, on construit aussi des composantes de voitures électriques, comme chez TM4.
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27 février 2011 à 09 h 16
Le protectionnisme n’est plus trop à la mode..
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27 février 2011 à 10 h 42
Francis Bombardier (section TGV et tramway) a son siège social en Allemagne et la fabrication des wagons de tramway au Mexique.
Le Primove qu’il veulent implanter à Québec est un prototype encore sur un banc d’essai allemand et qui imite celui d’Alstom, son compétiteur.
En tout cas à Toronto le maire veut enlever les tramways et les vélos du centre-ville et prolonger le métro en banlieue pour aller chercher le trafic en amont. Il croit pluutôt qu’il faut désengorger le centre-ville et améliorer la desserte en banlieue comme c’est écrit dans le plan stratégique de développement du RTC 2005-2014.
http://www.torontolife.com/daily/informer/mayor-may-not/2010/09/08/rob-ford-unveils-transit-plan-remove-streetcars-get-cyclists-off-roads-expand-subway-only-in-burbs/
Une autre façon est de regarder l’option monorail aérien qui coûte la moitié moins à construire et qui n’a pas besoin d’entretien récurrent dispendieux, ni de chauffeurs syndiqués à bord qui menaceront de fermer le coircuit pour régler leur négo. On ne s’encombre pas d’un accident sur les rails, d’une tempête hivernale, ni d’un bris d,aqueduc qui va fermer une ligne de trams temporairement et laisser les usagers à leur propre sort. Il me semble que c’est plus à la portée des gouvernements surendettés et ca fait la job pareille àa meilleur compte, tout en étant aussi vert…
Tant qu’à faire des études ne refusons pas toute alternative même le monorail. Car on est supposé travailler pour prendre les meilleures décisions au mieux pour tous y compris notre portefeuille coillectif. Mais quand on écarte une option sans raison, on ne vise pas à en faire plus avec moins d’argent…
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26 février 2011 à 18 h 51
On pourrait monter les taxes sur l’essence. De cette façon, on encouragerait les gens à réduire leur utilisation de l’essence sans pour autant créer des programmes gouvernementaux plus ou moins efficaces.
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26 février 2011 à 23 h 30
@ Goloche
On pourrait monter les taxes sur l’essence. De cette façon, on encouragerait les gens à réduire leur utilisation de l’essence sans pour autant créer des programmes gouvernementaux plus ou moins efficaces.
RIDICULE… Tous se fait par transport, plus le pétrole est dispendieux plus le prix de ta banane monte et tous le reste aussi.
Il est irrationnel de penser qu’une taxe est un bienfait pour une cause.. Trop de gagne pain lié à l’essence, ça prend un privilégié du transport en commun grassement subventionné par les crisses de taxes pour en souhaiter d’autres.. Mais ta tabarnac d’autobus passe pas partout.
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27 février 2011 à 01 h 57
@Michel
L’économie n’est pas aussi dépendante qu’avant sur le pétrole. Une économie comme la nôtre peut vivre avec un litre d’essence à 1,50 voire 2$ le litre. C’est déjà comme ça en Europe, et bizarrement, ils ne sont pas morts.
Il ne faut pas dire que pour déplacer la banane ça prend du pétrole, il faut savoir, quelle est le pourcentage lié au pétrole. Par exemple, si la banane vaut 1$ la livre actuellement et que sur ce 1$, il y a 0,25$ lié au pétrole. Si le prix du pétrole double, le prix de la banane augmentera à 1,25$ la livre, en supposant que tous les autres facteurs restent pareil.
De façon générale, un prix du pétrole élevé va favoriser les énergies alternatives, le transport en commun (accroissement de la demande qui va créer une augmentation de l’offre). Le transport de marchandises par train sera priviléigé, etc.
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27 février 2011 à 07 h 46
L’industrie du transport est beaucoup concentrée sur le camionnage en Amérique du nord. Il faut savoir qu’il y a des alternatives: train, bateau, meilleure répartition géograhique des entreposages.
Mais si on parle des taxes sur le gaz juste au Québec, ça n’aura pas vraiment d’effet sur le prix de la banane. Par contre, au Québec on sera très gagnant avec la multiplication des véhicules électriques – hybrides-rechergeables, dépendantes d’une source d’énergie dont nous avons en abandance. La hausse des prix de l’essence nous poussera vers ces technologies plus vite. J’oserais même dire qu’au bout de compte, une hausse des taxes sur l’essence serait bénéfique à long terme pour l’économie québécoise.
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27 février 2011 à 07 h 51
De toute façon, ce ne sera sûrement pas nécessaire d’augmenter les taxes sur l’essence, son prix se dirige allègrement vers le 2$ du litre juste par l’évolution de la situation globale.
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27 février 2011 à 12 h 31
Rien n’est plus sûr par contre, ça fait des années qu’on prédit un baril à 200$ et ça ne s’avère pas. Ça ne veut pas que ça ne s’avérera jamais, ça veut juste dire que ce n’est peut-être pas pour demain.
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27 février 2011 à 13 h 36
Ouais, j’exagère peut être, mais bon sens, en regardant à combien les prix se sont maintenu pendant une récession mondiale dont on se s’est pas encore complètement remis, j’ai pas de mal à croire que les prix vont monter davantage quand l’économie sera de nouveau en bonne croissance. Et puis en regardant à long terme, les risques géopolitiques seront toujours de la partie. C’est encore plus vrai avec de séisme politico-social que vit le moyen orient. Et pour ceux qui croient que la production de l’Ouest canadien nous met à l’abri de tout ça, c’est une analyse profondément erronée. Les prix sont ajustés selon le marché mondial peut importe d’où vient le brut. Par conséquent, les facteurs externes jouent toujours un rôle.
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27 février 2011 à 16 h 21
Pourquoi on parle toujours du transport en commun subventionné et jamais du routier subventionné? Vous pensez que les autoroutes et routes construites depuis 70 ans on était faites selon le principe utilisateur/payeur?
Et pourquoi tant de haine?
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27 février 2011 à 19 h 24
le routier subventionné? Les routes sont un espace public, payé par tous, qui sert à plusieurs moyens de transport selon les endroits, en solo comme en commun, à moteur ou non, pour transporter des gens ou des marchandises.
Cela dit, je n’ai personnellement rien contre les subventions aux TEC, mais on ne peut pas comparer ou opposer cela à la construction des infrastructures routières.
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27 février 2011 à 23 h 12
Intéressant de voir que vous écrivez que «Les routes sont un espace public».
Sachant ce que signifie espace public, on peut remettre en question l’utilisation actuelle de nos rues. Malheureusement, les routes sont presque uniquement utilisé pour l’automobile de nos jours. On a dit aux enfants d’aller jouer ailleurs, aux piétons de marcher sur le trottoir (même si on a arrêté d’en faire à bien des endroits) et de ne traverser uniquement au feux lorsque le petit bonhomme blanc leur en donnera l’autorisation, tout ça pour éviter de nuire à la fluidité du trafic (symbole de modernité) et la liberté des vrais gens, ceux qui ont les moyens de se payer une (2,3…) voiture. On a réduit la largeur des trottoirs, transformé des rues en autoroutes (interdites aux modes non motorisés) et oublié le fait que lorsqu’on conduit on traverse des lieux, où des gens vivent, marchent et existent autrement que dans des voitures, alors qu’à la base nous sommes tous des êtres marchant et socialisant.
La rue a malheureusement perdue un peu son sens d’espace public vous en conviendrai…
J’ajouterais également en réponse à votre commentaire que oui ont peut comparer voire opposer les sommes dédiés aux infrastructures routière et au transport collectif lorsque le premier facilite la voiture (individuel/privé) plutôt que le transport collectifs (collectifs/public). D’autant plus que tant et aussi longtemps qu’on favorise la voiture, on nuit aux transports collectifs.
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28 février 2011 à 12 h 44
Par les temps qui courent, on élargit les trottoirs, on crée des pistes ou corridors cyclables, etc. Par ailleurs, je souhaite qu’on dépense d’avantage en infrastructures routières pour aménager ou ajouter des corridors pour les autobus, par exemple, notamment sur les autoroutes ainsi que quelques « bretelles réservées » pour faciliter le lien entre les principaux centres de TEC (terminus entre autres) et le réseau rapide. Dans cet exemple, les dépenses sont au profit du TEC.
En gros, ce que je veux dire, c’est qu’il ne faut pas opposer un « montant » d’argent dépensé pour les routes à celui au TEC en général. Par contre, là ou je suis d’accord avec vous, c’est dans la « conception ». Il y a moyen de concevoir cet espace public de bien d’autres manières pour favoriser les TEC ou les transports « actifs » par exemple. Là encore, ce serait parfois plus cher que ce qu’on fait présentement, alors raison de plus pour ne pas opposer les « montants ».
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28 février 2011 à 13 h 26
Je suis bien d’accord, mais lorsqu’on parle de sommes d’argent dépensé par le MTQ, c’est pour des autoroutes dans la grande majorité des cas. Par exemple, Laval en 20 ans aura eu droit à 2 prolongements d’autoroute (25 et 19) mais seulement 3 stations de métro. Au bout du compte, il n’y a pas de transfert modal! Les gens utilisent leur voiture plus que jamais et s’établissent de plus en plus loin au nord de Montréal là où le transport collectif ne vaut pas grand chose s’il existe.
À l’échelle local, je suis totalement d’accord que l’on entre dans une zone grise où le raisonnement que j’ai fait plus haut ne s’applique pas à tous les cas (il s’applique tout même à un bon nombre).
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27 février 2011 à 00 h 22
De toute façon, quand le prix du pétrole va atteindre les niveaux prévus, le débat pour le transport en commun va se modifier radicalement.
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27 février 2011 à 02 h 01
Il faut par contre se méfier des prédictions. En 2008 on a fait le même genre de prédictions.
Il est généralement admis qu’à court terme, le pétrole est relativement inélastique, par contre a moyen et à long terme, il devient beaucoup plus élastique.
Note : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lasticit%C3%A9_de_la_demande
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27 février 2011 à 20 h 22
Ce n’est pas vrai au niveau global. Dans les pays développé ont a déplacé la production dans d’autres pays. Au final, la consommation ne change très peu.
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27 février 2011 à 22 h 16
@Yvan :
Vrai au niveau global, mais au Québec le pétrole est élastique. En fait dans toute société, le pétrole est élastique, mais dans les sociétés occidentales, on est mieux équipés pour faire face à un choc pétrolier.
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28 février 2011 à 07 h 50
L’élasticité à court terme est de l’ordre de 0,05 à long terme les économistes parlent toujours de 0,5 mais les indications à ce sujet sont faibles. Souvent la prétendue élasticité n’est en fait qu’un transfert modal. Or, dans le cas des transports il n’y a pas vraiment d’alternative au pétrole.
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28 février 2011 à 08 h 48
Pour le transport, une voiture qui fait 5 l aux 100 km est deux fois dépendante du pétrole qu’une voiture qui en fait 10 L aux 100 km.
Oui, dans les cas on est dépendant au pétrole, mais au final, la première voiture consomme 2 fois moins, et c’est ça qui compte.
J’ai l’impression qu’on dit un peu la même chose, cependant, moi je ne crois pas à un monde sans pétrole, ce n’est pas réaliste économiquement.
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27 février 2011 à 09 h 39
Les prophètes de malheur qui veulent nous passer une facture salée nous arrivent à chaque soubresaut du prix du pétrole avec leur TEC payé par les autres, pas par les usagers ou si peu (moins du tiers).
Un tramway de 1,5 milliards ça prend beaucoup de petits cochons remplis de cennes noires…
Le prix du pétrole est comme la bourse, il monte et redescend D’ailleurs il est soumis à une spéculations sur le « spot market « .
Au Canada nous avons une situation privilégiée avec les sables bitumineux et les exploitations au large des provinces atlantiques. Nous sommes autosuffisants et les nouvelles voitures qui arrivent sur le marché sont de moins en moins énergivores. Nous sommes un pays exportateur de pétrole avec des réserves plus grosses que la Lybie. Après l’Arabie Saoudite et le Vénézuéla ( qui exploite des sables bitumineux dans l’orénoque que les gauichistes appellent plus poliment le pétrole lourd mais qui est pompé sous le sable du fleuve ), nous sommes la troisième plus grosse réserve au monde…
http://www.neb.gc.ca/clf-nsi/rnrgynfmtn/prcng/crdlndptrlmprdcts/cndnndstr-fra.html
Faut arrêter de lirer surtout qu’en Europe on planche actuellement sur le pétrole fabriqué à base d’algues alimentés par les émanations de CO2 des usines voisines…
http://www.youtube.com/watch?v=BmkCaXMMShs
http://www.lesclesjunior.com/rubriques/france/le-mot-du-jour-algue/les-algues-notre-futur-plein-dessence
Même le gouvernement canadien malgré les quolibets des verts s’intéresse aux algues carburant.
http://www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/dimensions/numero4/algues.html
Nos réserves mondiale devaient s’épuiser en 2020 selon les mêmes catastrophistes du TEC, or les hybrides et la hausse des normes gouvernementales fait que l’on parle maintenant de 2050 et ce sans parler du gaz naturel où les réserves en exploitation sont bonnes pour 100 ans de plus.
Enfin, regardons ce qu’en pense l’OPEP qui a fermé en partie soin robinet, ce qui étire ses réserves.
« Tout indique qu’une hausse de production n’aurait pas d’impact sur le prix mondial du pétrole », a ainsi déclaré le ministre iranien du Pétrole Gholam Hossein Nozari. Les craintes d’une pénurie sont également sans fondement pour le ministre saoudien du Pétrole et des Ressources minérales, Ali al-Nouaïmi.
Mais le ministre koweïtien du Pétrole par intérim, Mohammad al-Olaim, a indiqué que le cartel pourrait considérer une hausse de production lors de sa prochaine réunion ministérielle à Abou Dhabi le 5 décembre. « Nous allons passer en revue les chiffres (du marché) et s’ils démontrent que nous devrions augmenter, nous sommes prêts à le faire (…). S’ils disent non, alors il n’y aura pas de hausse », a déclaré le ministre à Ryad. Un message réitéré par son homologue indonésien, Purnomo Yusgiantoro, qui a rappelé que le cartel avait déjà augmenté ses livraisons. Le 1er novembre, la production a été augmentée d’un demi-million de barils par jour, à 31,2 millions de barils quotidien.
Un marché dans la surenchère
Mais pour bon nombre d’analystes, le marché pétrolier peine à trouver son équilibre, que l’Opep ouvre ou pas ses vannes. « Si l’Opep augmentait sa production, les prix ne baisseraient pas forcément », estime ainsi Thierry Lefrançois, économiste des matières premières chez Natixis. Et d’ajouter : « Nous avons un marché qui est dans la surenchère, qui parie sur le moment où on va franchir les 100 dollars, et il n’y a pas de changements fondamentaux par rapport à il y a quelques mois, quand on était à 70 dollars le baril ».
Un avis partagé par Pierre Terzian, de la revue Pétrostratégies, pour qui le marché est totalement dominé par les financiers. Selon Pierre Terzian, « le risque de pénurie ne peut justifier les prix actuels car la capacité de production non-utilisée de l’Opep était en 2005 de seulement 0,5 million de barils par jour, et qu’elle est aujourd’hui de 3,5 millions, soit sept fois plus alors que les prix ont doublé ».
source : rfi – Sommet de l’Opep : le statu quo
C’est drçole eux ne croient pas à la pénurie. Je crois que le « spot market » de Londres qui crée la spirale inflationniste est dominé par les milliardaires de l’industrie verte autour de Richard Branson et Al Gore. Je me rappelle que dans un passé pas si lointain le sénat américain avait cloué au pilori les spéculateurs qui voulaient avantager l’éthanol 40% plus cher que le pétrole et qui a crée le peak de prix qu’on a connu il y a quelques années. Ca avait eu comme conséquence que les verts se sont dissociés de l’éthanol. Eux qui avaient crié aux biocarburants déniaient ses vertus. Au contraire on disait que ca créait d,autres problème de raréficay=tion des terres pour la consommation humaine et la déforestation accélérée. Rappellons que le « Bon gouvernement » du Québec sous Charest a dépensé 200 millions des argents verts fédéraux (transfert de 350 millions) pour construire une usine d’éthanol è Varennes qui n’a jamais fonctionné. Moi j’appelle ca du gaspillage vert…
Quant au tramway, ceux qui le désirent n’ont pas les argents pour le réaliser et ne peuvent compter sur des gouvernements dans le rouge et surendettés. Déjà le gouvernement Charest a investi dans l’amphithéâtre 200 milions avec en prime les travaux de rédéfinition des boulevards environnants évalués à plus de 600 millions et ce sans calculer les intérêts des emprunts qui alourdissent la dette. Tout cet argent qu’il n’a pas et qu’on promet…
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27 février 2011 à 15 h 25
Et combien pour les projets routiers dans la région de Québec et pour la province fernand??? Vous n’en faites jamais mention c’est étrange…
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27 février 2011 à 19 h 59
C’est quoi le rapport des investissements routiers?
Personnellement, j’aimerais qu’on investisse davantage pour ajouter des voies réservées au transport en commun, notamment sur les autoroutes. Dans la même veine, j’aimerais bien qu’on ajoute des bretelles d’autoroutes et des « viaducs » réservés au TEC pour permettre des déplacements rapides entre des points importants (entre des terminus en banlieue ou en ville par exemple).
Peu importe ce que dit Fernand, je ne vois toujours pas l’opposition que vous insinuez entre TEC et investissements routiers.
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27 février 2011 à 22 h 18
@Manu :
Des endroits en particulier? Je ne suis pas contre les voies réservées lorsque c’est pertinent, par contre, faire des voies réservées pour le plaisir, ça n’apporte pas grand chose.
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27 février 2011 à 22 h 48
Le rapport?
D’abord parce qu’on parle toujours de dépense lorsqu’il s’agit de transport collectifs et d’investissement lorsqu’il s’agit d’infrastructure routière, alors qu’en réalité, chaque dollars investit en transport collectifs rapport plus que pour une route.
Deuxièmement parce que les sommes dédié au transport collectifs sont toujours décriés car très importante alors que les sommes pour la réfection et la construction de nouvelles routes ne sont remis en question par personne, comme si cela allait nécessairement de soit et qu’il n’y avait aucun questionnement à faire. La normalité quoi. En réalité, on dépense ÉNORMÉMENT PLUS pour le transport automobile que pour le transport collectif.
Enfin, parce que les automobilistes sont toujours scandalisés parce qu’ils voient le transport collectif comme un service subventionné, pour les pauvres, et tous les arguments que vous avez surement déjà entendu, alors qu’ils ne se posent pas la question à savoir si eux payait la part réelle des coûts liés à leur mode de transport. Dans les faits, l’automobile est subventionnée aussi et facilité par des lois, normes et règlements municipaux.
Si on veut être objectif, il faut l’être autant pour les transports collectifs que pour l’automobile. Ce que plusieurs semblent incapables.
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27 février 2011 à 23 h 10
Le principe d’utilisateur-payeur s’applique-t-il aux automobilistes du Québec ?
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28 février 2011 à 12 h 54
@Goldoche : quelques endroits : entre Laurier et les ponts (bretelles dans ce cas), sur Robert-Bourassa et Laurentienne au sud de Capitale, et Capitale entre les deux (voies réservées, peut-être même de Masson à Seigneuriale). On peut aussi penser à des liens plus direct entre le nouveau terminus des Galeries (et le boulevard du même nom) et les autoroutes Robert-Bourassa (lien rapide avec Ste-Foy) et Capitale (lien rapide avec Québec).
Il y a évidemment bien d’autres endroits qui profiteraient d’améliorations, mais je ne mentionne ici que ceux en lien avec mon précédent commentaire.
@Louis M.
Tout n’est pas blanc ou noir, voir mon autre réponse à un commentaire sur le même sujet plus haut. Quant à la dégradation routière, j’ai bien l’impression qu’un autobus avec 40 personnes détruit plus la chaussée que 40 automobiles avec un seul occupant (selon la même logique que les poids lourds chargés équivalent à 100 ou 1000 autos selon le cas). Ce serait à vérifer, mais je n’en ferais pas un argument pro-TEC…
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28 février 2011 à 13 h 14
@ Manu
Je ne remet pas cet argument en cause. Mais vous serez d’accord que la construction de la majorité des infrastructures routière et autoroutière au Québec n’est pas réalisé d’abord pour le transport collectif mais plutôt pour accommoder les automobilistes et le lobby du camionnage.
Tranquillement on tend à changer cette pratique, avec notamment l’ajout de voies réservées lors de certaines réfections, mais… «tranquillement»… Le navire tarde à changer de cap!
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27 février 2011 à 22 h 32
En tant qu’utilisateur du transport en commun, j’aimerais bien que le RTC questionne les utilisateurs de la voiture pour mieux connaitre les raisons de leur choix de déplacement et de plus en profiter pour récolter des statistiques sur l’orientation de leurs déplacements. Malheureusement, je n’ai jamais rien entendue que quoi que ce soit ait été fait en ce sens.
Je crois aussi qu’une campagne de publicité pourrait être conduite pour envoyer des dépliants chez les gens afin de les informer des parcours disponibles dans leur quartier.
Le RTC pourrait améliorer leur service en évitant les fameuse »run de lait » et établir des points convergeants liés entre eux. Par exemple dans le secteur de Lebourgneuf, un nombre d’autobus pourraient converger aux Galeries de la Capitale et avoir un bus qui ferait la liaison Galeries de la Capitale – Cégep Sainte-Foy, Collège St. Lawrence, Université Laval, 3 centres commerciaux de Sainte-Foy. Une telle stratégie permettrai de remédier à la lacune de communication entre Lebourgneuf et Sainte-Foy, les deux centres financiers de la ville.
Bref, je pourrais en parler pendant deux heures sans arrêter…
À mon avis, il faudrait prendre la carte du réseau, tout éffacer et recommencer à 0.
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28 février 2011 à 07 h 51
Hum, le RTC fait exactement cela sur une base régulière.
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5 mars 2011 à 17 h 13
Vous dîtes qu’ils font ça sur une base régulière? Dans les 20 ans que j’ai habité à Québec. Je n’ai JAMAIS entendu parlé d’un non-étudiant qui a été questionné par le RTC. Si vous référez plutôt au point ou je parle des campagnes publicitaires, encore là je n’ai JAMAIS reçu d’information sur les services de transport en commun dans mon quartier et où ils peuvent me conduire. Pour la précision, j’habite à Lebourgneuf-des-Damnés, quartier extrêmement mal déservi par le RTC. Il manque d’information pour prendre des décisions sensés.
À titre d’exemple, il s’est développé un quartier dense rempli de condos sur le versant sud de la rue des Aïeux, et bien le RTC a déplacé l’abris-bus qui était à proximité pour le relocaliser à côté d’un champs…Je comprends difficilement leur logique, en plus que l’abris-bus est maintenant bizarrement proche de l’arrêt-suivant and plus d’être dangereux à atteindre en raison de l’absence de passage piétonnier ou d’un arrêt-stop.
Mais comme le président du RTC ne prend même pas lui-même l’autobus j’imagine que c’est pas le genre de chose à quoi il pense. Vous pensez qu’il conduit quoi? Il est plus SUV, voiture de luxe? hehe
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28 février 2011 à 13 h 02
Pas tant que ça… le RTC fait des sondages auprès de ses clients, mais pas beaucoup auprès des clients potentiels. Ce serait selon moi quand même un point à améliorer.
Pour les Galeries, ça fait longtemps que j’espère que le RTC fera un jour ce genre de chose (pour les liens rapides), autant vers Ste-Foy que le centre-ville, ainsi que pour faire converger les parcours locaux, plutôt que de les envoyer aux terminus Les Saules et du Zoo pour correspondre avec un autobus qui « va réellement quelque part ».
À cet effet, j’ai lu récemment le budget 2011 du RTC. On a fait mention sur QU (et dans les médias) des hausses de tarifs et de quelques autres chiffres « importants ». On n’a toutefois pas mentionné certains points qui pourraient en intéresser plusieurs ici:
http://www.rtcquebec.ca/Portals/0/docs/pdf/AProposDuRTC/Publications/Budget_2011.pdf
aux pages 35-36 (pp. 37-38 du PDF) on a entre autres :
Développer un service fréquent et rapide en destination des principaux centres d’activité de Québec et de Sainte-Foy via les autoroutes Robert-Bourassa, Laurentienne et Dufferin-Montmorency. Cette stratégie inclut, pour l’autoroute Robert-Bourassa, la construction d’infrastructures hors emprise de l’autoroute, l’acquisition de dix autobus hybrides en 2012 et de cinq en 2013 en plus de l’aménagement de trois Parc-O-Bus permanents.
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28 février 2011 à 16 h 53
Voici un article qui tombe à point.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/transports/201102/28/01-4374693-des-travaux-de-440-millions-sur-les-routes-a-quebec.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_en-manchette_2238_section_POS1
Cette année, 440 millions seront investit dans le réseau routier. C’est en autre pour l’entretenir, mais aussi pour l’améliorer (échangeur Charest-Bourassa). Mais c’est aussi pour l’agrandir, en autre pour élargir Henri IV et la capitale.
Mon point dans tout ça, ce n’est pas qu’on investit trop dans les routes, mais bien qu’on est pas si pauvre que ça. Si on donnait seulement le quart de ce montant au RTC, en quelques années on aurait payé un tramway neuf au complet.
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1er mars 2011 à 13 h 53
Quelques mots pour expliquer pourquoi on parle de subventions au réseau routier. D’abord, on parle de subventions au routier en opposition aux détracteurs du TC qui parlent de TC subventionné et de concept d’utilisateur/payeur. Mais je suis d’accord avec vous, les deux sont des services publics essentiels et c’est pour ça que nous les mettons en opposition/concurrence pour les budgets publics.
La mobilité dans une ville peut se faire de différentes manières. Jusqu’aux années 1940-1950, la majorité des déplacements se faisaient à pied et en TC. En fait, il y avait tellement d’usagers du TC que le privé était capable de rentabiliser le service, difficilement, mais il y arrivait.
Mais avec l’arrivée de l’automobile, l’État s’est lancé dans un vaste chantier de construction d’autoroutes, notamment pour les déplacements urbains. On a construit des autoroutes pour le navettage. On a donc construit à coup de milliards des autoroutes pour les déplacements domicile-travail et et de plus en plus pour les besoins quotidiens.
Pourtant, nous aurions pu prendre et nous pourrions prendre une autre voie, c’est-à-dire celle du transport collectif et de la ville compacte où la majorité des déplacements se feraient en TC et à pied. Mais pour l’instant, nous continuons à soutenir de milliards la ville du tout-à-l’auto et de l’étalement en continuant d’investir dans la capacité autoroutière.
Le réseau autoroutier des villes québécoise est amplement suffisant pour les déplacements interurbains et le transport des marchandises, le problème, c’est les déplacements domicile-travail qui viennent congestionner le réseau. C’est pour ça que nous disons qu’aujourd’hui quand le gouvernement annonce des millions d’investissements pour élargir des autoroutes, il subventionne les déplacements domicile-travail en auto. Pour nous, c’est un non-sens économique et environnemental.
Pourtant, il y a moyen d’avoir une bonne qualité de vie, une bonne mobilité sans investir massivement dans les autoroutes urbaines. À titre d’exemple, la ville de Freiburg en Allemagne est prospère et agréable à vivre malgré le faite que seulement 30-35% des déplacements se font en auto.
Ainsi, à chaque fois que nous subventionnons les déplacements autos en élargissant et construisant des autoroutes, on s’éloigne de l’objectif d’une Ville moins dépendante de l’auto. Pourtant, la plupart des documents d’orientation et de planification des différents paliers de gouvernement vont dans le sens de cet objectif.
Pour nous, non, on ne peut pas faire du développement de TC et du développement autoroutier urbain en même temps. C’est comme si nous visions deux objectifs contradictoires en même temps. C’est contre-productif.
Bref, oui à l’entretien adéquat de notre réseau autoroutier, oui à des autoroutes interurbaines, mais non à une mobilité urbaine tournée vers l’autoroute et le tout-à-l’auto.
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1er mars 2011 à 15 h 25
Beau message, et je crois que ce qui est important de retenir, c’est que les TC et l’automobile se complète. Comme vous le dites, c’est à la fin de la guerre que le gouvernement a massivement investie dans les routes, et aujourd’hui on vit dans une société où il est très compliqué de vivre sans une voiture.
Mais les automobilistes pensent à tort que si on investit moins dans les routes et plus dans les TC, leur qualité de vie va diminuer (et ils y sont opposés, évidemment). Mais ils ne comprennent pas qu’ils gagneraient aussi à vivre dans une société où l’offre de transport est bonifiée, voitures incluses.
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