Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’écoquartier fait déjà une place à… l’auto

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mars 2011 26 commentaires

Annie Morin et Pierre-André Normandin
Le Soleil

(Québec) Québec a beau vouloir placer le transport en commun au coeur de son futur écoquartier D’Estimauville, c’est sous le signe de l’automobile que le secteur prendra son envol. Pour calmer la grogne des fonctionnaires fédéraux qui en seront les premiers locataires, la Ville accepte de leur aménager un stationnement temporaire et de leur distribuer des vignettes spéciales pour se garer dans la rue.

La suite

Voir aussi : Transport en commun.


26 commentaires

  1. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    21 mars 2011 à 10 h 04

    C’est normal car les fonctrionnaires déménagés demeurent pas tous près de parcours du RTC. Le tiers provient de la rive-sud et une partie de la MRC de Portneuf. C’est pas fini, la Ville demande au fédéral d’implanter un deuxième édifice fédéral à D’estimauville. Il ne restera pas beaucoup de place pour l’illusion d’éco-quartier.

    Faire disparaître les autos est de la pensée magique car les concentrations de population ne sont pas aussi fortes qu’en Europe où l’on va chercher ces idées et les gens sont trop loin de leur lieu de travail surtout avec un réseau du RTC pas pensé pour eux.

    On est en Amérique du Nord et on a des grands espaces, le modèle de vie européen n’est pas dans nos moeurs. Alors toute idée imitant le style de vie européen est voué à l’échec. Parlez-nous de la Cité Verte qui ne parvient pas à obtenir l’engouement des acheteurs malgré les millions de subventions car trop chers.

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    • Louis M.

      21 mars 2011 à 10 h 34

      «les concentrations de population ne sont pas aussi fortes qu’en Europe». Certes, car on s’étale trop. Mais cela est voué à changer car tout les experts, et de plus en plus les décideurs, savent tout ce qu’implique l’étalement urbain.

      «les gens sont trop loin de leur lieu de travail». Les gens risque de choisir d’avantage en fonction de la desserte de transport collectif s’il devient difficile d’avoir un stationnement sur le lieux de travail. Ce n’est qu’une question de temps. Mais pour ça il faut avoir le courage de changer cette habitude qu’on a de croire que le stationnement est disponible partout et gratuitement. Cela a un coût énorme pour notre société.

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    • mimir

      21 mars 2011 à 10 h 39

      C’est le cas à Montréal aussi! Les nouveaux développements de la ville de Québec ne sont pas différents d’ailleurs!

      C’est pour cette raison (l’éloignement au réseau du RTC) que les stationnements incitatifs existent.

      À Montréal, les gens les utilisent adéquatement et ca fait partie de leur vie maintenant!

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      • Pouët

        21 mars 2011 à 20 h 15

        Je ne sais pas si c’est juste une idée que j’me fais, mais j’ai l’impression que les mentalités ont la couenne pas mal plus dures à Québec. Et avant qu’il y ait du co-voiturage ou que les gens utilisent les parc-o-bus ou autres incitatifs la route sera longue. On aime bien les « chars » à Québec.

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      21 mars 2011 à 10 h 46

      Notre densité de population est tout à fait comparable à celle de l’Europe. Évidemment, pour s’en apercevoir il faut exclure l’énorme territoires inhabité qui constitue la majeur partie de notre province, et se concentrer sur la vallée du Saint-Laurent. Les Suisses sont 7 millions répartie sur un territoires un peu plus grand que celui entre Québec-Montréal, donc là où au moins 75% de la population est établie. Pourtant les Suisses ont certainement un des meilleurs système de train au monde!

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      • Yvan Dutil

        21 mars 2011 à 11 h 43

        Effectivement, c’est une fausseté qui est toute le temps répétée comme excuse pour ne rien faire. Le gros de la population du Québec vis dans une bande de 50 km de chaque coté du fleuve entre Montréal et Québec. À peu près 30 000 km2 de superficie, cela donne 200 h/km2.

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      • Manu

        21 mars 2011 à 11 h 47

        Pas vraiment. En Suisse, comme ailleurs, il y a aussi une grande portion du territoire qui est inhabité et pratiquement inhabitable. Quant au train, il était en plusieurs partie de l’Europe déjà fort utilisé dans la première moitié du XXe siècle. Il était utilisé autant pour les courtes distances (ville et banlieues) que les longues distances entres villes et pays. De nos jours, c’est encore tout autant possible bien sûr. Ici, en dehors des heures de pointes il y a peu de service de transport en commun, et il n’y a rien pour rejoindre la périphérique de Québec (disons 50km autour). Autre différence majeure, le train ayant perdu une grande part modale du transport au profit des routes dans les années 50-60 (toujours en Suisse mais ça s’applique sûrement ailleurs), on a cherché à rétablir la situation dès la fin des années 60 et ce, au niveau national. Ici, à l’inverse, on s’est lancé dans le développement autoroutier et ce n’est que 20 ans plus tard qu’on a décidé de freiner cette tendance pour encourager le transport en commun.

        Bref, si ce qu’on souhaite c’est de développer le transport en commun (à Québec ou ailleurs autour), on a non seulement pris 20 ans de retard sur d’autres endroits (la Suisse, ses villes et ses villages pour conclure là-dessus…) mais en plus on a un aménagement du territoire encore plus difficile à « corriger » que celui qui prévalait ailleurs lorsqu’ils s’y sont mis. Ça vaut la peine de faire des efforts pour changer les choses, mais je doute qu’il y ait quoique ce soit de comparable dans notre situation à cet effet avec des pays « européens ».

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      • Manu

        21 mars 2011 à 11 h 49

        De toute façon, il faut comparer les densités des régions habitées et à ce chapitre, Québec ne rejoint pas celle des villes de tailles semblable en Europe (considérant les agglomérations urbaines, et non les limites administratives qui sont bien différentes d’une ville à l’autre ou d’un pays à l’autre)

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        21 mars 2011 à 19 h 23

        Aucune comparaison ne peut être parfaite, et il est évident que chaque pays a ces particularités. Malgré cela, je continue à croire que la comparaison entre le Québec et la Suisse tient la route : population et taille du territoire grosso modo similaire.

        À mon avis, là où la comparaison blesse le plus c’est sur la répartition de la population. Au Québec, presque la moitié de la population est à Montréal. En Suisse, la plus grande ville c’est Zurich, et elle est à peine plus grande que Québec, et il y a beaucoup d’autres plus petites villes.

        Et comme vous le dites, la Suisse et le Canada n’ont fait le même choix en terme de développement du territoire. Aujourd’hui la Suisse est un pays très riche. Ce n’est certainement seulement à cause de la façon qu’ils ont développer leur transport, mais ça peut certainement être un bon indice qu’ils ont fait le bon choix.

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  2. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    21 mars 2011 à 10 h 47

    Je crois que la stratégie de la ville est correcte : il faut amener les gens vers le transport en commun peu à peu. Si on le fait trop rapidement, les automobiles vont croire qu’on les obliges à ce choix, et il seront plus réfractaires. Espérons seulement que ces stationnements seront bel et bien temporaires!

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  3. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    21 mars 2011 à 11 h 54

    La lutte è l’étalement urbain a un prix. Jean-Michel Bélouve vient d’écrire un article là dessus. Je vous en cite quelques passages et vous donne le lien. Quand on demande au gouvernement d’imposer des normes pour contrer le marché libre…

    « Parmi les dispositions les plus liberticides et dommageables pour la vie quotidienne figurent les mesures anti-étalement urbain. Le but est de raccourcir les temps de trajet quotidien en s’opposant à la propension qu’ont les français d’aller se loger à distance des centres urbains, là où le terrain est moins cher et où on peut satisfaire le rêve, commun à beaucoup d’entre nous, de la maison individuelle avec jardin. Et bien ce désir ne pourra plus guère se satisfaire qu’en faisant l’acquisition d’une propriété déjà bâtie aujourd’hui, car de terrains constructibles, on n’en trouvera plus qu’en zone urbanisée.

    L’accession à la propriété de la maison individuelle sera donc réservée à des bénéficiaires de hauts revenus qui accepteront de payer des sommes en très fortes hausses par rapport aux niveaux actuels. Mais ceux qui se résoudront à la solution de l’appartement en ville n’échapperont pas, non plus, à une inflation qui sera due au manque de ressources constructibles en périmètre urbain, face à une demande en forte augmentation. »

    « Concentrer les populations dans les zones urbaines va accroître encore les difficultés de transport. Il est évident que les locataires subiront les hausses de coûts assumées par leurs propriétaires. »

    http://www.belouve.fr/?page_id=294

    Le me citez plus l’Europe comme modèle. Ils ont le même problème les gens veulent avoir leur coin de paradis en périphérie…

    Maintenant Paris compte 14 millions d’habitant c,est deux fois le Québec entier…

    La France c’est 7 fois la population entière du Québec. Messieurs comparez des comparables même si vous essayez de diminuer le territoire habitable du Québec. Et le plan nord ???

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    • Louis M.

      21 mars 2011 à 13 h 58

      Ce qui doit assurément changer, c’est le rêve américain: la grosse maison individuelle, la/les voitures (camion ou sport idéalement), la grande cours avec piscine, libertés individuelles calfeutrées mur à mur (on croirait entre la radio à Québec n’est-ce pas?), etc…

      C’est ce qui a entre-autre mené à des excès qui ont causés la crise économique des dernières années. C’est un rêve qui date du début du XXe siècle, ce n’est plus celui dans lequel on doit projeter pour le futur.

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    • Jeff M

      21 mars 2011 à 15 h 53

      En effet, limiter l’étalement urbain a comme effet d’augmenter la valeur foncière des propriété, et par conséquent d’en diminuer leur accessibilité, car plus coûteux. Je pense qu’une telle politique, pour éviter ou au moins limiter cet inconvéniant, doit être accompagné d’une politique de densification importante, assez pour répondre à la demande. Ce qui m’inquiète à Québec, c’est qu’on prétend souvent faire de la densification, mais en se limitant à trois étages, en voulant rester dans les standards du voisinage. Si on veut aller plus haut, les normes de construction ne sont plus les mêmes et il faut faire alors des projets encore plus gros pour que ce soit rentable. Or, il y a une aversion contre les transformation importante dans les quartiers. C’est malheureusement en contradiction avec une limitation de l’étalement urbain tout en répondant adéquatement à nos besoins.

      Dans ce contexte, il m’apparait inévitable de créer de nouveaux quartier résidentiels à l’intérieur du périmètre urbain, comme le boul Charest où l’on projette d’y amener le tramway. D’estimauville s’incrit dans cette lignée jusqu’à un certain point aussi. Ce sont les seules zones où l’on peut faire une véritable densification sans être en rupture avec un voisinage préoccupé par la continuité de la trame urbaine.

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    • Emanuel

      22 mars 2011 à 08 h 45

      Ce n’est pas parce que la lutte la dépendance automobile a un coût que l’immobilisme que vous prônez avec constance sur ce carnet est pour autant gratuit.

      En 2007, le déficit commercial du Québec atteignait 11 milliards de $, principalement en raison des importations de pétrole dont le montant annuel est passé de 2,5 milliards en 1998 à 14 milliards en 2007. Avec la hausse actuelle du coût du brut, d’autres jolis déficits commerciaux sont à prévoir, incluant une baisse de confiance des prêteurs en notre économie et, à la clé, une augmentation sensible du coût de l’intérêt sur la dette… sans compter qu’on ne fabrique pas beaucoup de voiture.

      Pour référence, le très gauchiste chroniqueur économique de La Presse :
      http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/200901/09/01-692590-la-dependance-petroliere-du-quebec.php

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  4. Dan Plante

    21 mars 2011 à 12 h 38

    Le déménagement des fonctionnaires fédéraux à cet endroit, c’est en plein le genre de projet qui (logiquement) fera en sorte que le transport en commun s’adaptera et offrira un meilleur service. …enfin, dans un monde idéal !

    Partir des ponts pour se rendre dans ce coin et vice-versa, c’est long, j’en sais quelque chose. J’ai une voiture et si je la prend (quoique rarement) pour faire ce trajet (en fait, +/- Dom. Maizerets => ponts), ça me donne +/- 30min. En vélo, je le fait en 40min. En bus, ça varie entre 40 et 55 min, selon les correspondances (possibilité de combiner métrobus avec un express).

    Arriver à offrir un trajet sans arrêtsde bus entre les ponts (Laurier / De L’Église) et la colline parlementaire serait déjà un gros plus qui, j’ai l’imperssion, bonifierait l’offre du transport collectif, et pourrait plaire à ceux habitant la rive-sud, non?

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  5. Manu

    21 mars 2011 à 12 h 41

    Je crois que cette réaction vient d’une somme d’embûches de transport qui viennent de s’ajouter aux travailleurs.

    Pour la plupart (ne serait-ce que par une distribution de la population dans la région), la distance à parcourir sera désormais plus grande.

    Comme dans tout déménagement, il se peut que cela vienne grandement compliquer le cas de ceux qui faisaient du covoiturage (notamment des couples dont les deux faisaient un bon bout de chemin ensemble), ou pour qui l’école ou la garderie d’un enfant ne se trouve plus du tout sur le chemin.

    Sur ce dernier point, peu importe où se trouve le travail, l’autobus ne permet pas vraiment cette forme de transport, alors pour les gens dans cette situation, l’autobus n’est même pas une alternative (sauf peut-être pour les stationnements incitatifs, j’y reviens)

    Quant aux autobus, le 801 ne passe pas par là contrairement aux prétentions de l’article. On a quand même 800 et 802, puis prochainement 803 et quelques parcours locaux. Cela demeure toutefois plus lent que la plupart des parcours express 200 et 300. Le secteur d’Estimauville n’a toutefois pas encore ce qu’il faut je crois pour justifier de nouveaux parcours express.

    Et les Parc-O-Bus? il faudrait en effet que les gens les utilisent plus, ce serait une bonne solution pour d’Estimauville… à condition qu’il y en ait qui soient bien situés! D’emblée, ceux qui habitent l’est de la ville ne se plaignent probablement pas vraiment du déménagement, alors concentrons-nous sur la majorité, les autres.

    Il n’y a présentement AUCUN stationnement incitatif le long du parcours 60 (futur 803, à peu de choses près) et AUCUN sur le parcous 802… à part celui au coin d’Estimauville Ste-Anne. On s’entend qu’on ne prendra pas l’auobus à cet endoit!

    Pour le 800? Il y en a un à Courville… on oublie ça pour la très grande majorité du monde. Un autre coin Quatre-Bourgeois et Pie-XII, si vous arrivez à avoir de la place. Déjà il faut vous y rendre (15-30-45 minutes), puis attendre quelques minutes, et ensuite? 57 minutes d’autobus (7:32 à 8:29). Non merci.

    Pour les parcours locaux vers d’Estimauville, les Parc-O-Bus sont TOUS à Beauport. Le seul qui ne soit pas « à l’autre bout » de Beauport pour quiconque arrive d’ailleurs, est probablement celui au Promenades Beauport. S’y rendre prend le même temps en auto que de se rendre au futur édifice. Il y a donc 2 à 15 minutes pour se stationner et attendre le prochain autobus (on ne peut pas toujours arriver 2-3 minutes avant l’autobus), plus un 11-16 minutes d’autobus selon le parcours.

    Donc 20-25 minutes de « perdues » le matin plus 15 le soir, ça paraît! Semble-t-il toutefois que c’est la seule possiblité avec les Parc-O-Bus. Donc 40 minutes de perdues par jour, avec seulement 30 places qui soient officiellement disponibles. Ce n’est pas ce que j’appelle une alternative (et on doit quand même utiliser son auto… certains peuvent avoir du temps et moins d’argent et troquer l’auto pour 40 minutes de plus, mais là c’est plutôt perdant-perdant comme solution).

    Reste les autres Parc-O-Bus, avec deux autobus (dans les meilleurs cas, un express et un 800 à partir du centre-ville). Faites les scénario que vous voulez, ce n’est généralement guère mieux que la « solution » précédente.

    Bref, les Parc-O-Bus ne sont pas une alternative pour l’instant. Si on pouvait en mettre quelques-uns le long du 803 ce serait pensable pour les gens de la couronne Nord (et peut-être à l’ouest), mais tout juste. Finalement, peut-être que les parcours express seront inévitables, même si utilisés par peu de gens au départ, si on veut avoir un service de transport potable.

    Dans tous les cas, je suis d’accord qu’on contraigne les déplacements pendulatires en automobile vers ce secteur, mais il faudrait à tout le moins offrir un service de transport en commun utilisable, ce qui n’est pas le cas.

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    • fernand Utilisateur de Québec Urbain

      21 mars 2011 à 16 h 36

      Manu il existe un parc-o-bus à D’Estimauville qui est très utilisé actuellement. L’Arrivée de ces fonctionnaires créera le même problème qu’à Marly où les fonctionnaires vont stationner dans le parc-o-bus à cause des décisions de la ville. On veut faire disparaitre le parc-o-bus de D’Estimauville pour faire place à un éco quartier pour la marche, le vélo et le transport en commun sans avoir d’alternative viable pour le parc-o-bus et en demandant au fédéral de bâtir un autre édifice pour amener plus de fonctionnaires dans le coin. Quand l’illogisme est à son paroxisme encouragé par des promeneurs de la Grande-Allée.

      Faudra t’il fonder une association subventionnées comme ‘Accès Transports Viables’ qu’on appellera ‘Accès Stationnements Vivables’ pour se faire entendre dans cette ville. On oublie trop souvent qu’on est venu fusionner les banlieues de première ceinture, résultat de l’étalement de années 60. Celle des années 2000 se fait sur la rive-sud, dans les MRC voisines. On organise le transport en commun pour le centre-ville et le reste débrouillez vous et venez pas nous embêter avec vos autos au centre-ville. On va vous taxer et remonter le prix du stationnement. Ca doit être pour ca que nos rêveurs nous apportent le plateau Mont-Royal en exemple de réussite urbanistique pour le vélo et la marche. Ces gens auraient mérite à lire ceci.
      http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/commerce-de-detail/201103/21/01-4381383-des-marchands-du-plateau-lancent-un-sos-a-la-ville.php?utm_source=bulletinLPA&utm_medium=email&utm_campaign=retention

      Voici quelques extraits: « Depuis le mois de novembre, 13 commerces ont fermé dans l’avenue du Mont-Royal, constate M. Dépatie. Plusieurs autres artères commerciales affichent des taux d’inoccupation en hausse. »

      « Les trois SDC du Plateau-Mont-Royal ont lancé une vaste bataille contre leur arrondissement, l’an dernier, pour contester sa décision d’augmenter les tarifs de parcomètres. Puis, cette année, ils ont essuyé une hausse d’impôt foncier abrupte. »

      On le vit dans le vieux-Québec où il y a manque de services pour les résidents et dépeuplement.

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  6. Jean François Côté

    21 mars 2011 à 12 h 50

    Rarement vu un endroit aussi déprimant que d’Estimauville .Mais le potentiel de développement y est aussi énorme avec l’immense champs du quartier » du moulin ».

    Cependant ce qui peut y attirer les familles pourrait être le prolongement de la promenade Champlain.

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    • julien

      21 mars 2011 à 13 h 09

      Pour la familles, pas sûr.

      Personnellement, avec les enfants, j’aime beaucoup mieux le domaine Maizerets, qui est déjà à côté, que l’équivalement de la promenade Champlain qui serait à d’Estimauville…

      Mais, parlez moi d’une garderie où j’aurais une place quasi assurée si j’habitais dans l’éco quartier et d’une école où mes enfants pourraient y aller à pieds ou en vélo en sécurité, cela me persuaderait beaucoup plus.

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  7. Jean François Côté

    21 mars 2011 à 14 h 37

    On commence avec un bel accès au fleuve suivie d’une promenade et après on regarde pour l’école et la garderie,non?

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    • julien

      21 mars 2011 à 16 h 03

      Ça dépend de la clientèle qu’on veut attirer en premier? Des gens qui ont le temps d’utiliser la promenade, ou des gens qui ont des jeunes enfants?

      Personnellement, je préfèrerais aller à pieds à ma garderie et devoir prendre mon auto pour aller sur la promenade de Champlain que le contraire…

      Mais, pour attirer des gens sans enfants, c’est effectivement une bonne idée.

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  8. dan

    21 mars 2011 à 18 h 37

    Bon ils doivent être content , comme ça ils n’auront pa a démissionner à cause du manque de stationnement.
    Ça fait pas mal écoquartier et pas mal Québec.
    Québec ne réduiras donc pas ses surfaces de stationnements apparente. Ça fait dure. Vas falloir que ça change!!!

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