* Photo: Gérald Gobeil (un pur hasard)
Québec, le 29 août 2011 – En retirant les véhicules Écolobus jusqu’à ce que la cause exacte des problèmes mécaniques soit déterminée, le RTC prend la bonne décision pour assurer la sécurité des utilisateurs. Accès transports viables espère que les causes seront trouvées rapidement afin d’offrir à nouveau un service qui avait gagné la faveur des usagers.
La médiatisation des avaries de l’Écolobus ne doit pas faire oublier que ce projet pilote représente une première expérience en matière de véhicules de transport collectif entièrement électriques au Québec.




29 août 2011 à 23 h 20
Les écolobus ont des problèmes, plusieurs, certains plutôt graves, et le RTC décide alors de mettre le patient malade en quarantaine le temps de l’examiner. Le RTC signale aux instances concernées (administration publiques et médias) qu’elle tiendra un point de presse au retour de la fin de semaine.
Je ne vois pas trop ce que le RTC aurait pu faire de mieux dans la situation.
Pourtant la ville tenait mordicus en fin de semaine à leur pointer un doigt accusateur.
Peut-on attendre au moins de savoir quel est le problème et quels sont les recours contre le constructeur? Si le RTC s’est fait avoir par de la marchandise qui ne répondait pas aux attentes (et aux prétentions du « fabricant » si on peut appeler ça comme ça…) que peut-il fait de mieux dans l’immédiat?
Et si le RTC avait eu le choix du modèle, plutôt que de s’en (faire?) imposer un pour qu’il soit disponible en 2008, les choses seraient sûrement différentes. D’ailleurs, qui (instance ou personnne physique) est-ce qui voulait avoir cela pour 2008? Ce n’est pas une « question-réponse » mais une réelle question car je n’en connais pas la réponse.
Si c’est le RTC lui-même, qu’ils assument leur échec. Si au contraire c’est la ville, qu’ils assument le leur. Alors si quelqu’un a la réponse…
Alors pour revenir à ce doigt accusateur, ça sent l’enfatillage de gué-guerre de « j’ai plus de pouvoir que toi » dès que les journaux servent de champs de bataille. Ce M. Nolin n’est-il pas capable d’écrire un courriel au gens du RTC? n’est-il pas capable de lire ceux qu’il reçoit? Les communiqués de presse sont-ils écrits dans un langage si compliqué que ses neuronnes ne suffisent pas à en extraire le sens? Non, il est trop occupé à faire aller sa grande gueule pour déverser un surplus de testostérone.
Lorsque M. Nolin sera capable de démontrer une once de « professionnalisme » (pour être gentil…), peut-être lui accordera-t-on alors la moindre crédibilité. Qu’il fasse ses devoirs d’abord et qu’il jappe ensuite.
(Il y a aussi la possibilité qu’il ne soit qu’un messager/bouc émissaire/victime-dans-l’fond. Mais ce serait surprennant que quelqu’un s’abaisse à ce point…)
Cela rappelle étrangement l’épisode de l’automne dernier, où le MTQ et le RTC s’étaient bien entendu sur un plan de mitigation des retards causés par les travaux sur l’échangeur Charest-Robert-Bourassa. Finalement, une autre grande gueule qui ne s’est pas mêlé de ses affaires (et qui a sagement conconcté sa décision selon les propos d’une poignée d’ignorants…) a décidé de mettre des bâtons dans les roues de tout le monde. Peu importe le prétexte, ça sentait là aussi la petite gué-guerre de pouivoir entre la ville et le RTC.
Évidemment, c’est ce qui en transpire; le fond des choses peut être différent, et je ne suis pas dans les souliers de quiconque est directement impliqué. Mais quand les choses prennent une telle tournure, on ne peut que se questionner sur les motivations qui animent ces grandes gueules.
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30 août 2011 à 00 h 17
Aux dernière nouvelles, le maire a au moins eu l’obligeance de tenir des propos plus pragmatiques, et il a attendu la sortie publique du RTC d’aujourd’hui pour ce faire.
http://www.cyberpresse.ca/videos/201108/29/46-1-ecolobus-le-maire-labeaume-parle-dechec-technique.php/6129536d77b64bda9c62bebfab0314ae
La dernière question du journaliste (dernière dans l’ordre du montage) va néanmoins dans le même sens que ma précédente réflexion…
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30 août 2011 à 19 h 38
Je ne comprend pas pourquoi le maire se mêle de ce dossier. Comme vous dites, il me semble que le RTC a plutôt bien agi. Le maire semble trouver que les communiqués n’ont pas été publiés assez rapidement, mais à partir du moment où le RTC a retiré les écolobus, je ne comprend pas vraiment l’empressement.
Ce sont les scientifiques et les ingénieurs qui vont trouver la solution, pas le maire…
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30 août 2011 à 10 h 38
@ Manu
« Je ne vois pas trop ce que le RTC aurait pu faire de mieux dans la situation. Pourtant la ville tenait mordicus en fin de semaine à leur pointer un doigt accusateur. »
Suffit d’écouter les radios de Québec pour comprendre…
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30 août 2011 à 10 h 59
Il semble que beaucoup de monde sont incapables de comprendre que certains problèmes sont compliqués et qu’ils ne se comprennent pas en 15 minutes.
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30 août 2011 à 12 h 20
Pourtant, je n’écoute que des postes de radio de Québec… probablement que je n’écoute pas les « bons ». Alors que se dit-il de si particulier sur ces ondes qui nous permettrait de comprendre la réaction des gens de la mairie?
Par ailleurs, mes propos étaient principalement liés au fait que (et je cite M. Dion, président du RTC): « Les autorités compétentes ont été avisées dès jeudi soir que nous ferions une sortie lundi. Ça c’est concrétisé par l’envoi d’un communiqué de presse et je peux vous dire que la mairie était en possession de toutes les informations. »
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/regional/archives/2011/08/20110829-121952.html
Mais en fin de semaine, Paul-Christian Nolin, attaché de presse du maire, déplorait le silence du RTC. Eh bien qu’il s’ouvre les oreilles (et les yeux) ce M. Nolin, question de faire son travail. Je n’ai d’ailleurs pas trouvé dans les médias de propos de sa part faisant part, après coup, de son erreur. J’ai dû mal chercher…
Finalement, publié aujourd’hui, un autre article qui relate ce que j’appellerais une « mise en tutelle progressive » du RTC par la mairie
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/transports/201108/30/01-4429963-ecolobus-regis-labeaume-prend-les-choses-en-main.php
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30 août 2011 à 15 h 55
Je ne peux qu’être totalement d’accord avec toi, Manu.
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30 août 2011 à 12 h 47
Il faut comprendre que c’est un projet-pilote dit-on. J’en suis mais les balbutiements et taitillonements sont nombreux et il semble que dans tout projet électrique les batteries sont le handicap et le problème à résoudre.
Il demeure que le tramway sans catétaire nous en fera baver un bon bout comme les écolobus car lui aussi c’est un projet pilote de Bombardier pour lequel on servira de cobaye. En plus, on va enlever à 82% du trafic deux voies d’accès dont le pont de Québec qui détournera 30,000 passages sur le pont Pierre-Laporte déjà surchargé.
C’est une autre façon d’accélérer la venue d’un troisième pont fluvial car qui pense que les gens vont abandonner leur voiture pour monter dans le tramway, rêve en couleur…
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30 août 2011 à 15 h 49
Lorsque le Monorail se réalisera, lui aussi aura sa part de pépins techniques, cela me semble inévitable.
C’est toujours un risque d’y aller pour des technologies non éprouvées, et il faut l’accepter. Il faut juste que ce soit un risque raisonnable (ce qui est plutôt difficile à définir!)
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1er septembre 2011 à 13 h 03
Justement c’est pourquoi on investi sur un banc d’essai de 5 kilomètres pour mettre au point la technologie et qu’on promet arriver sur le marché en 2017. C’est ce qui augmente de beaucoup le coût de la recherche évaluée a 200 millions dont plus de la moitié pour le banc d’essai.
Maintenant c’est un projet pensé par un québécois en fonction de la géographie et du climat québécois. Le monorail a été soumis aux autorités par Pierre Couture en 1983 pour maintenir les deux aéroports montréalais et les relier au centre-ville rapidement. Couture a mis au point le moteur-roue et peut mettre au point le monorail son invention première avant de l’appliquer aux automobiles. C’est une révolution du transport collectif et il faut avoir de la vision pour le voir. On peut demeurer à Longueuil, sortir de son travail à 17 hres, sauter dans un monorail pour venir à l’amphithéâtre assister à une partie de hockey, prendre une collation après et retourner coucher chez lui sans problème. Voilà que ca rapproche les régions du Québec et crée une nouvelle synergie que le TGV ne peut créer et ce à moindre prix.
Pour la région, Lévis et Québec seraient reliés sans nuire aux accès actuels comme le fait le tramway en monopolisant le Pont de Québec et forcant un troisième lien. Nous avec 60 passagers, on ne pèse pas plus qu’un autobus bondé et on peut s’accrocher en porte-à-faux à un pont.
L’expansion de la rive-sud ne s’arrêtera pas et la venue de 73,000 voitures de plus dans la région d’ici 2030 (voir analyse en préliminaire du rapport de la mobilité durable) vont surcharger encore plus nos voies de circulation actuelles. C’est pas le temps d’en enlever comme le propose le plan de mobilité durable qui n’est pas visionnaire du tout et n’a pas tenu compte des analyses de la situation actuelle et future…
Pour les écolobus, on sert de banc d’essai car le CNTA n’est pas équipé de banc d’essai. Le monorail est partenaire de l’ITAQ qui elle est plus équipée que le CNTA pour tester les prototypes. De grâce ne nous comparez pas nous on va livrer un produit éprouvé. De toute façon il va servir de navette de Dorval ou de lien de la rive-sud à l’ile de Montréal AVANT de relier Lévis-Québec car dans la région montréalaise on est rendu en crise majeure quand de Boucherville au centre-ville ca prend 1h30 pour s’y rendre, tellement c’est congestionné actuellement. Je l’ai véçu à chaque fois que je monte à Montréal pour le monorail (au minimum une fois par semaine).
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30 août 2011 à 14 h 29
Une petite citation du passé, comme quoi les temps changent…
« Le maire de Québec, M. Régis Labeaume a renchéri : « Ce partenariat s’inscrit dans la continuité des efforts de Québec pour développer des modes de transport durables. La mise en place du service Écolobus, des minibus électriques non polluants et silencieux qui parcourent les rues du Vieux-Québec, est un franc succès ! L’Écolobus contribue à conserver un environnement de qualité dans la capitale. »
Source
http://www.guideautoweb.com/articles/7847/
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30 août 2011 à 23 h 54
Un tantinet contrastant en effet…
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30 août 2011 à 20 h 24
L’écolobus est une bonne idée mais mal appliquée… On s’est rué sur le produit le plus rapide à obtenir pour flasher au 400e… Les experts dans le dossier n’avaient pas opté pour ce produit mais ont voulait avoir notre jouet. Mais bon ce qui est fait est fait. Par contre es-ce que les autobus auraient dû rester en service après le premier problème de batterie, la réponse à mon avis est non. Es-ce que Raymond Dion aurait pu être plus transparent? La réponse est simple, oui. M. Dion semble être allergique aux médias mais malheureusement pour lui il est le président d’une organisation para-municipale. Certains vont dire qu’es-ce que M. Dion aurait pu bien dire? Eh bien dire que Madrid à le même problème que de nouvelles batterie, qu’une nouvelle génération était en la possession du RTC et tout ce qui est sorti au compte goutte, car ce sont les journalistes qui ont dû dénicher les informations…
Des personnes doivent être responsables des choix qui ont été fait, ce n’est pas parce-que quelqu’un devient président d’un organisme publique qu’il ne doit pas répondre des choix qu’il à fait… Es-ce que Raymond devrait perdre le poste de président du RTC parce qu’il à apposé ça signature pour l’achat des autobus de Tecnobus, je ne crois pas, par contre il doit se faire montrer la porte pour la manière dont il à géré le dossier et s’est caché d’une manière inconcevable pour le président de la 2e plus grande société de transport au Québec…
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30 août 2011 à 21 h 38
Ça va? J’espère.
Dans ce dossier, plusieurs dramatisent beaucoup pour un simple problème technique. Et quand le populisme s’en empare, on est pas sorti de l’autobus …
Désolant. A mon avis.
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31 août 2011 à 12 h 17
En effet; on s’excite beaucoup – maire inclus – il me semble pour pas grand chose.
Et rappelons-nous des problèmes connus par Novabus lorsque cette société a pris la relève de GM. Si on avait jeté le bébé avec l’eau du bain comme certains voudraient faire avec les minibus électriques, Novabus aurait fermé ses portes il y a longtemps et on roulerait en autobus américains Flyer faits à Winnipeg…
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30 août 2011 à 22 h 26
Y’a-t-il eu mort d’homme? J’ai manqué quelque chose?
M. Dion n’est pas le plus habile avec les médias, mais s’il fallait que tout président de société fasse une sortie média à chaque problème technique et démissionne si des journalistes veulent des réponses à des problèmes trop compliqués pour être découverts en une journée… Il faudrait qu’un tas de personnes démissionnent à la Ville et dans un tas d’autres organisations (pensons seulement aux dépassements de coûts pour le centre de foire)!
Je crois surtout qu’il y a eu de l’acharnement de certains médias qui n’aiment pas beaucoup le transport en commun et qui manquaient d’ouragan ou d’amphithéâtre avant la fin de semaine.
Un mot: ridicule. J’ai de la misère à accepter que tous les politiciens doivent passer plus de temps à faire les yeux doux aux médias qu’à faire leur travail.
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31 août 2011 à 00 h 00
Et j’en oubliais le sujet du billet… Accès Transport Viable. Comme bien d’autres fois (mais pas toutes…) je suis bien d’accord avec leur opinion. L’idée de l’Éclobus était et est toujours bonne selon moi, l’appréciation des usagers est là malgré tout (quand même!) et j’espère qu’on nous reviendra avec une seconde version de véhicules sous peu.
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1er septembre 2011 à 13 h 13
Le problème majeur des voitures électriques est la batterie et l’Écolobus n’y fait pas exception…
Ce n,est pas le problème du monorail qui est actionné par un courant continue…
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