Annie Morin
Le Soleil
(Québec) Les autobus du Réseau de transport de la Capitale (RTC) roulent-ils à vide? Selon des moyennes obtenues par Le Soleil, ils transportent au pire une quinzaine de passagers à l’heure et au mieux autour de 85.
Annie Morin
Le Soleil
(Québec) Les autobus du Réseau de transport de la Capitale (RTC) roulent-ils à vide? Selon des moyennes obtenues par Le Soleil, ils transportent au pire une quinzaine de passagers à l’heure et au mieux autour de 85.
Voir aussi : Transport en commun.
5 janvier 2012 à 10 h 22
Bémol du jour !
Mme Thomas affirme :
– « Pour rapailler plus de clients, il n’y a pas mille recettes : il faut ajouter des heures de service. La fréquence et le confort font partie des arguments clés pour favoriser l’adoption du transport en commun » (sic)
Ça me semble logique, mais qu’en partie.
Vous me direz que ce qui suit n’est qu’un cas d’exception et qu’il n’y a pas matière à en faire un plat.
Permettez-moi d’avoir une opinion contraire.
« Le cas d’exception » :
Étudiez, même sommairement, le parcours 53.
Prenons pour acquis que vous allez augmenter les heures de service ainsi que sa fréquence.
Même si je ne suis qu’un simple citoyen je peux vous prédire que votre achalandage va peut-être augmenter et, le cas échéant, de très peu, mais que vous coûts vont constituer une dépense inutile.
Pourquoi ?
Regardez la conception de ce parcours depuis le « bas des Chutes » ( Quartier Montmorency ) jusqu’à la bibliothèque Gabrielle-Roy.
Et si jamais vous ne changez pas d’avis, je vous propose d’y inviter le maire Labeaume, pour un essai. J’ai comme l’impression qu’il n’aura pas besoin de faire tout le circuit pour « apprécier ».
En conclusion :
La conception de tout parcours est ESSENTIELLE et « FONDA-MENTALE » !
P.S. – Le temps me manque pour élaborer sur « d’autres cas d’exception » !
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5 janvier 2012 à 12 h 18
vous êtes en train de dire qu’il faut « réfléchir avant de faire les parcours »? Voilà un concept vraiment révolutionnaire. Je suis certain que personne n’y avait pensé auparavant!
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5 janvier 2012 à 13 h 12
J’ai l’impression que RTC se foutent pas mal du temps que ça prend pour faire un parcours et de l’aspect pénible de la chose. Ils se préoccupent plus du nombre de km de routes desservis et de la fréquence de passage. Le fait que le bus passe souvent ne le rend pas rapide pour autant.
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5 janvier 2012 à 14 h 18
Si le coeur vous en dit je vous suggère de précéder notre maire en essayant le parcours 53, en aller et en retour, si ce n’est déjà fait.
Vous devriez alors en conclure qu’il n’est pas évident que le « b a = ba » de la « réflexion préléminaire » s’y retrouve même si je sais, évidemment, que chaque parcours fait l’objet d’une « profonde » analyse lors de sa conception.
Ah ! J’oubliais.
À quand remonte la « mise à jour » de ce parcours ? 10 ans ? 20 ans ? 30 ans ? + que ça ?
P.S. Même si j’ai 2 « chars », il m’arrive aussi de me soucier du bien commun, tout comme vous, je présume !
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5 janvier 2012 à 15 h 35
Est-ce que quelqu’un peut me confirmer que le RTC est tenu d’avoir des arrêts qui ne sont pas à plus de x mètres pour x % de la population. Il semble me souvenir que c’est une des raisons fondamentales pourquoi certains parcours si si tarabiscotés et pour laquelle les parcours 7 et 25 ne sont pas remplacé par des 107 et 125 plus rapides.
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5 janvier 2012 à 15 h 53
Faudrait peut-être juste se rappeller que des bus ça ne vole pas, ça doit emprunter les rues existantes. Regarder la trame de rue de la ville de Québec et essayez d’aller en ligne droite. Même les nouveaux quartiers (ex: les Méandres) sont extrêmement sinueux. Si le RTC veut desservir la population par ses parcours réguliers avec un niveau raisonnable d’accessibilité, il doit malheureusement être sinueux lui aussi.
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5 janvier 2012 à 16 h 59
Bon point, Frie.
C’est d’ailleurs pourquoi un système de bus atteint rapidement son maximum d’efficacité; il est condamné à emprunter le réseau routier existant qui n’est pas nécessairement conçu pour lui.
Il est un peu trop facile de lancer la pierre au RTC, qui dispose d’un budget qui n’arrive probablement qu’à la cheville de leurs ambitions. La plus grande faute du RTC est selon moi un manque de compétence en relations publiques, de promotion de leurs services et d’efforts dans le recrutement de nouvelles clientèles. Si leurs dirigeants prenaient le bus incognito une fois de temps en temps, ce serait aussi beaucoup mieux.
Reste que leur explication est tout à fait pertinente. La RTL et la STM ont d’ailleurs retweeté l’article en ligne ;)
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5 janvier 2012 à 18 h 32
Oui le réseau de boulevards et de rues de la ville de Québec est discontinue mais plusieurs bus du RTC font de grands détours dans les quartiers résidentiels pour rejoindre un maximum de la population à une distance de marche inférieur à 500 M. Il en résulte une vitesse de déplacement origine/destination nullement comparable à l’auto mais le temps se rapproche plutôt de la marche ou du vélo.
Le réseaux 15/30 du plan de mobilité durable ne fera pas ces détour et grâce à son étendue, permettra de rejoindre beaucoup de personnes et de leur donner un système de transport efficace combiné avec les métrobus.
Le réseau de proximité pourra être utilisé par ceux qui préfère attendre que marcher.
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