La demande de la corporation Le Palais des Arts de modifier le zonage des environs de l’ancienne église Saint-Coeur-de-Marie, pour lui permettre de convertir l’immeuble en un espace multifonctionnel où l’on tiendrait des réceptions pouvant comprendre des services de repas, d’alcool, de spectacles et de danses, a été rejetée à l’unanimité, hier soir, par les représentants du comité consultatif Vieux-Québec-Cap-Blanc-Colline parlementaire.
Non seulement la proposition a-t-elle été démantelée sous tous ses aspects, mais plusieurs citoyens ont réclamé de la Ville de Québec qu’elle fasse respecter la réglementation actuelle, qui n’autorise l’utilisation du temple qu’à des usages publics et récréatifs.
Décrétée comme ayant une valeur patrimoniale élevée, l’ancienne église a été utilisée à plus de 25 reprises, l’an passé, comme lieu de réception complémentaire, principalement par l’hôtel Loews Le Concorde, selon sa représentante, Christiane Roy, seule personne à endosser le projet soumis par la corporation du Palais des Arts et son président d’origine américaine, Alex Rhami.
L’absence de ce dernier et du gérant du Palais des Arts, Yvan Cloutier, a déçu le conseil de quartier et bien des citoyens présents à l’assemblée.
Le président de l’arrondissement La Cité, Yvon Bussière, fera donc rapport au conseil municipal, qui décidera s’il y a lieu de poursuivre le projet. Dans l’affirmative, les citoyens ont déjà fait savoir qu’ils allaient demander la tenue d’un référendum.
» Le Palais des Arts n’a même pas respecté les clauses de son contrat d’achat, a fait savoir le propriétaire d’un petit hôtel particulier de Grande-Allée, Bruno Riendeau. C’est un organisme à but non lucratif qui devait faire des travaux de restauration dans un délai de six mois suivant la date de la signature du contrat. On vit encore dans les échafaudages. Ça fait quatre ans que ça dure. » Il suggère que la Fabrique, avec qui l’homme d’affaires américain a conclu l’achat, annule la transaction ou que la Ville prenne l’église à sa charge.
Selon les détails fournis par l’architecte Marc Bouchard au nom du requérant, la salle principale pourrait recevoir de 600 à 1000 personnes dans des réceptions ; le balcon et le sous-sol accueilleraient chacun de 300 à 400 personnes. La corporation voudrait aussi vendre de l’alcool lors de la présentation d’une pièce de théâtre ou d’une exposition accessible au public.
Pour plusieurs, aux inconvénients causés par l’afflux de la circulation, s’ajoute le bruit. Impossible, craint-on, de restreindre le bruit du fait que les architectes doivent conserver l’immeuble dans son aspect original, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. » Ce n’est pas avec quelques rideaux qu’on va empêcher le son de se répandre « , a-t-on dit.
Des membres du conseil de quartier, dont Christiane Gosselin et James Monti, ont souligné l’urgence pour la Ville de trouver une vocation aux anciennes églises.
» Pourquoi ne pas en faire une succursale de la Bibliothèque nationale du Québec ou un colombarium « , a aussi suggéré Marc Beaudoin, de la Commission des biens culturels.
Claude Vaillancourt, 23 novembre 2004. Reproduit avec autorisation
24 novembre 2004 à 02 h 33
Si le gouvernement Charest affectait de l’argent à des programmes pour la réutilisation respectueuse des églises, on pourrait envisager les idées plus appropriées suggérés par la commission des biens culturels dans cet article, mais on préfère investir dans le prolongement d’autoroutes.
Il est rare qu’on présente des projets de recyclage qui respectent la volumétrie intérieure comme celui-ci.
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15 août 2006 à 18 h 54
530 Grande-Allée est, Québec
Palais des Arts, 1185 de l’Amérique-Française,
Québec, G1R 3E4; tél: 523-9845
Coût 3 000 000 $
Permis d’aménagement.
Août 2006.
P.S. Déjà, un briqueteur « nouveau » a installé ses affiches. Quelqu’un est au courant du projet?
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16 août 2006 à 17 h 51
Dans le Journal « Le Carrefour », la nouvelle est confirmée. Vers la mi-décembre, les travaux de maconnerie devraient être terminés.
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21 avril 2008 à 12 h 53
Pffff…. Depuis bientôt deux ans j’habite à côté de cette église patrimoniale, dans laquelle se sont mariés mes grands-parents, et rien rien rien, aucun avancement dans les travaux. Encore les échafaudages, les liquidations de vieilles antiquités au sous-sol, les camions qui se stationnent sur le côté du bâtiment. Il n’est pas question, selon moi, que cette église subisse le même sort que celle de la rue Agaro ouest, dans Saint-Sauveur.
Je suis bien désolée de voir que rien ne se passe avec ce bâtiment. J’essaie de trouver de l’information, sur l’entrepreneur ou le propriétaire. Êtes-vous au courant s’il y a encore des démarches en cours???
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