Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Val-Bélair, future Silicon Valley de la Défense ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 avril 2007 11 commentaires

Source: Isabelle Mathieu, Le Soleil, 18 avril 2007.

Val-Bélair, prochaine Silicon Valley de l’industrie de la défense ? Possible, grâce à un investissement projeté de 80 millions $ et à l’arrivée de 400 à 1000 chercheurs et techniciens.

Le petit parc industriel de Val-Bélair, aux trois quarts vide, vient de se trouver une vocation.

Technopôle Défense et Sécurité, un regroupement d’une trentaine d’entreprises spécialisées dans les produits militaires et de sécurité, veut s’y installer. (…)

Technopôle Défense et Sécurité veut construire trois bâtiments de trois étages d’ici la fin de 2008. Ces bâtiments seront verts, avec jardin sur le toit, matériaux durables et stationnements souterrains. (…)

La suite.

Voir aussi : Arrondissement Laurentien.


11 commentaires

  1. Manu

    19 avril 2007 à 10 h 48

    Je ne vois pas a priori de raison forçant les entreprises technologiqes à être physiquement aussi près de la base militaire. Le développement et le transfert de technologies peut très bien se faire à une certaine distance. Il m’apparaît d’ailleurs plus logique d’implanter de telles entreprises dans le Parc Technologique par exemple, dont la localisation est un peu plus « centrale ». Il y a encore bien de l’espace, et il ne doit d’ailleurs pas y avoir un grosse différence sur le prix des terrains.

    De plus, il me semble que les PDAD de la ville désignaient, parmi les endroits à developper au cours des prochaines décennies, deux endroits particulièrement prometteurs et avec la superficie vacante nécessaire : Parc Technologique et le secteur d’Affaires Lebourgneuf (il y a aussi le secteur d’Estimauville, mais il semble encore au stade de « considérer ce secteur un jour » dans les PDAD). Il ne me semble pas qu’on parlait de Val Bélair comme générateur d’emploi d’importance à court, moyen ou long terme.

    Considérant que la Ville de Québec contrôle les autorisations de lotissements résidentiels (question de freiner l’étalement urbain, on n’autorise certaines zones plus éloignées qu’une fois les plus rapprochées complètement utilisées), ne pourrait-elle pas faire de même pour l’industriel et ainsi respecter son propre PDAD?

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  2. mimir

    19 avril 2007 à 11 h 04

    La décentralisation des emplois a quand même un effet positif sur le traffic. Ca permet aussi à des gens voulant un syle de vie banlieue d’habiter près de leur lieu de travail.

    Mais d’un autre côté, j’ai bien hâte de voir comment les banlieusards de Val-Bélair vont réagir à ce propos… ce n’est pas eux qui ont empêché l’implantation d’une maison pour personnes âgées par peur de la hausse de la circulation?

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  3. Manu

    19 avril 2007 à 15 h 24

    J’ai relu l’article, et dans le même sens que ce que je disais précédemment, j’ai accroché sur la phrase suivante :

    « voir arriver plusieurs nouveaux travailleurs étrangers, dont bon nombre s’installeront à proximité, dans de nouvelles rues résidentielles. »

    De nouvelles rues? Les espaces restants dans ce secteur sont soit « différé » (pas pour maintenant) à Val Bélair, ou « conditionnel » un peu plus au sud dans ce qui était Ste-Foy et Neufchâtel.

    Ainsi, bien qu’il y a ait bien des avantages à ce que les gens habitent près de leur lieu de travail, le cas présent demeure quand même contraire au PDAD. Alors à quoi bon faire ces PDAD si en bout de ligne on fait le contraire?

    (note : je sais, il s’agit d’un projet qui n’est pas encore « passé au conseil »)

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  4. Luc

    19 avril 2007 à 18 h 56

    Non mais peut-on cracher sur 100 emplois dans un domaine hautement spécialisé? Ça ne veut pas dire que le développement résidentiel doive être accepté de facto dans ce secteur. Celà aurait l’avantage de densifier des secteurs centraux au niveau de l’ahbitation et de permettre aux travailleurs de se diriger à des endroits ou le trafic n’est pas dense.

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  5. Manu

    19 avril 2007 à 23 h 22

    Loin de moi l’idée de cracher sur 400 à 1000 emplois (pas seulement 100), mais je tenais entre autres à signaler qu’à Québec, il y a le Parc Technologique, encore très loin d’être remplis, qui servirait justement à ce type d’industrie.

    Côté traffic, à part pour les résidents de certains secteurs, une bonne partie des gens (Charlesbourg, Beauport, moitié ouest de Sainte-Foy, Rive-Sud, etc.) auront quand même à emprunter des tronçons de routes ou d’autoroutes où il y a du traffic dans les deux sens (Henri IV entre la haute-ville et Capitale, ou Capitale entre Laurentien et Robert-Bourassa, par exemple… il y en a d’autres!).

    C’est sûr que c’est moins pire que d’avoir tout le monde qui converge vers un même point, mais je suis surpris que personne encore n’ait mentionné ici que le trajet prend environs 65-70 minutes dans chacune des directions (juste le temps en autobus, ajoutez le temps de marche, d’attente, etc.), en supposant qu’on demeure juste à côté d’un autobus allant au Terminus Les Saules et arrivant juste avant que le 77 repartent vers le nord de Val-Bélair. En fait, c’est drôle de voir comment certains s’insurgent quand on construit qqc à Ste-Foy sous prétexte que c’est « à l’autre bout du monde », mais qu’on reste tranquille quand c’est à Val Bélair… j’imagine que différents billets intéressent différentes personnes! :)

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  6. Yvan Dutil

    20 avril 2007 à 09 h 29

    Effectivement, l’offre de transport en commun dans ce coin là est pathétique. Ce n’est pas seulement long se rendre dans le coin, mais la plupart du temps, les autobus ne passent qu’au heures.

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  7. Luc

    20 avril 2007 à 16 h 36

    C’est en densifiant comme ce qui est proposé que les changements s’opéreront. Et ne vous inquiétez pas pour le parc technologique. Il se remplira bien assez vite.

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  8. Ludovic

    20 avril 2007 à 16 h 59

    Je pense que ça va être plutôt le nouveau Silicon Vanier…

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  9. Manu

    20 avril 2007 à 23 h 51

    Luc, en bout de ligne, t’as probablement raison. Ça se développe déjà assez bien depuis 2-3 ans. D’ailleurs j’pense même que GSK (GlaxoSmithKline Biologicals) souhaite que la ville déplace le Boulevard du Parc Technologique (je ne sais pas où) pour lui permettre de s’étendre un peu plus (en espérant que ce soit pour du développement et non seulement pour que son stationnement ne soit pas séparé par une rue).

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  10. Lukas

    21 avril 2007 à 21 h 40

    À Manu

    Pas besoin de toujours faire une thèse quand tu veux dire quelques chose…. Sois court et précis c’est tout. Pas besoin de commencer à prendre 36 détours et 22 explications.
    Tu ne semblera pas plus informé de toute façon.

    Bye

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  11. Manu

    23 avril 2007 à 00 h 12

    L’idée n’est pas de faire une thèse, mais simplement d’exprimer la difficulté de se rendre là bas par les TEC. En détaillant un peu, ça évite des des réponses du genre « oui, mais dans tel cas, … », auquel cas je finirais de toute façon par répondre les détails. Il d’ailleurs est normal pour un esprit critique et éveillé de vouloir comprendre les raisons derrière une idée et de ne pas acceptée une idée d’emblée lorsqu’elle n’est pas soutenue.

    Finalement, si j’ai pris le temps de faire le tour de certaines section du PDAD et des parcours du RTC avant de dire ce que j’avais à dire, j’aurais plutôt l’air de parler à travers mon chapeau si j’omettais cette information.

    J’pourrais faire comme Jeff Filion ou le Pape et dire que les choses sont « de même » sans plus d’explications, mais c’est pas mon genre.

    Il y a des choses dans la vie, comme les sujets de nombreaux billets sur Québec Urbain qui touchent à plusieurs facettes de la vie en société à Québec et qui méritent un peu plus que des « c supr kool » ou des « full poche, c dan lé chants de patattes »

    Si mes commentaires ou parfois mes « discours » ennuient quelqu’un, il suffit de passer outre… C’est d’ailleurs ce que je fais, car personne n’est forcé à lire ce qu’un d’autre a écrit (sauf bien sûr si on veut compléter, argumenter, etc.)

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