Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Québec participera cette année à la journée « En ville, sans ma voiture »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 août 2004 15 commentaires

À l’occasion de la Semaine des transports collectifs et alternatifs, la Ville de Québec participera, pour la première fois, à la Journée internationale « En ville, sans ma voiture ».

Cette journée se déroulera le 22 septembre prochain, entre 9 h et 15 h, dans un corridor qui relie la place D’Youville à la place d’Armes (la rue Saint-Jean, la côte de la Fabrique, les rues des Jardins et De Buade, ainsi que dans certaines portions de rues limitrophes).

« La participation de la Ville à la Journée « En ville, sans ma voiture » vise à explorer les modes de transport alternatifs à l’auto en solo et à sensibiliser la population à la nécessité d’agir contre les nuisances générées par l’accroissement de la circulation automobile en milieu urbain, a déclaré M. Chatigny. Cette journée se veut une fête à l’occasion de laquelle de nombreuses activités d’animation et de sensibilisation, organisées avec la collaboration de plusieurs partenaires, se tiendront ».

Pour la conception et la planification des activités de cette journée, la Ville s’est associée étroitement au Réseau de transport de la Capitale et avec les organismes Accès Transport Viable, Vivre en ville et le Conseil régional de l’environnement. Ces organismes sont d’ailleurs les organisateurs, depuis plusieurs années, de la Semaine des transports collectifs et alternatifs.

En prenant cette décision, la Ville se joint ainsi à plus de 1 500 villes, à travers le monde, et démontre combien les enjeux liés à l’environnement et notamment la réduction des gaz à effet de serre font partie des priorités de l’administration municipale.

Autre texte sur sur Radio-Canada

Vous avez remarqué l’horaire? de 9h à 15h… Il ne faudrait pas déranger les fonctionnaires qui arrivent en ville à 8h et repartent à 16h…

Voir aussi : Environnement.


15 commentaires

  1. Francois

    25 août 2004 à 19 h 49

    Pfff… C’est d’une timidité… toute québécoise !

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  2. Marc-André

    25 août 2004 à 19 h 50

    … dans un secteur qui est déjà fermé plusieurs fois par année. Je trouve cela insultant.

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  3. Jean Cazes

    25 août 2004 à 21 h 20

    Seigneur que c’est timide, l’initiative de la ville…

    Deux automobiles, voire trois par famille. Le pavillon de banlieue et la piscine hors-terre. Les méga-entrepôts menaçant, au même titre que l’autoroute Du Vallon, le magnifique parc de L’Escarpement… Québec, une ville à l’Européenne, dit-on! :-)

    En tout cas, ça ne changera pas beaucoup mes habitudes, puisque mes pieds, mon vélo et à l’occasion, l’autobus me servent de moyen de transport…

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  4. Francois

    25 août 2004 à 21 h 29

    Et attendez-vous tout de même que les médias parlent de cette journée comme d’un chaos et que les automobilistes braillent et pestent dans leur bagnole, les pauvres.

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  5. Manu

    25 août 2004 à 23 h 36

    J’ose rarement m’aventurer, un soir de semaine, dans le vieux Québec en auto, puisque des rues y sont souvent fermées ou bondées de monde en été. Ça serait la même chose un mercredi midi.

    D’accord, le 22 septembre ce n’est plus la « haute saison », mais y a-t-il tant de traffic qui y passe?

    Bref, c’est mieux que rien et avec un peu de chance ce sera mieux l’an prochain, mais pour l’instant, ça demeure purement symbolique et pratiquement sans conséquence… à part peut-être pour les commerces ou les particuliers qui attendent des livraisons. D’ailleurs est-ce les camions pourront passer pour livrer leur marchandise? ou bien est-ce qu’on prive des gens qui y vivent, qui n’ont généralement déjà pas de voiture de services de livraison sous prétexte qu’on veut sensibiliser les gens à ne pas utiliser leur voiture? ce serait alors ridicule…

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  6. Jean

    25 août 2004 à 23 h 54

    C’est très petit et surtout très peu dérangeant comme périmètre, mais c’est mieux que rien.

    L’important, c’est la couverture médiatique de l’événement et la participation populaire. Si Jeff Fillion, André Arthur et Sébastien Bovin descendent l’événement à fond de salive, ça pourrait faire plus de mal que de bien, mais peut-être pouvez-vous compter sur une couverture un peu plus nuancée des médias écrits.

    Montréal en était à sa première édition l’an dernier. On a certe reproché à la Ville d’avoir tenu une version miniature de l’événement (bien que le site couvert était plus grand que celui de Québec) et à des heures qui ne touchaient pas les travailleurs navetteurs.

    Mais la fête a tout de même rassemblé 15 000 personnes dans le périmètre touché, et on a observé une augmentation de l’achalandage des TEC de 10 % dans le métro, de 8 à 15 % pour le RTL, la STL et les CIT de la banlieue, et de 13 % dans les trains de banlieue.

    La taux de CO et de NOx était de 40 % inférieur à la moyenne des lundis, mais là-dessus, il faut être prudent.

    Pour la deuxième édition, deux périmètres seront touchés, soit au centre-ville et sur le Plateau.

    Si Québec devait fermer un périmètre dans les mêmes proportions que Montréal, ça pourrait signifier toute la haute-ville du Vieux-Québec jusqu’à Belvedere. Je ne suis pas étonné de voir que le périmètre touché est très réduit, mais je suis tout de même heureux de voir Québec participer. Je suis convaincu que les gens de Vivre en Ville et de Accès Transports Viables en ont demandé un peu plus…

    Si seulement les gens de Québec étaient aussi prompts à manifester pour la liberté urbaine face à l’esclavage automobile que pour la défense de leur gourou à grande gueule, cette journée pourrait connaître un franc succès.

    On verra !

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  7. Simon Bastien

    26 août 2004 à 13 h 04

    Cette journée va surtout servir à animer le Vieux-Québec et améliorer la qualité de vie des piéton qui s’y trouvent. C’est d’ailleurs un secteur qui devrait être restreint à l’année. Je ne crois pas que la sensibilation visée aura un grand impact sur les gens de la région. Combien de gens travaillent dans la zone visée et doivent se déplacer dans ces heures? J’aurais bien participé à cette journée, mais comme bien des gens, je travaille dans un secteur de Sainte-Foy ou l’automobile est indispensable et l’autobus ou la marche ne sont même pas une alternative. À mon avis, il faudrait faire plus pour vraiment sensibiliser les travailleurs.

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  8. Marc-André

    26 août 2004 à 13 h 41

    Cette journée sans voiture pourrait être accompagnée d’une journée gratuité du RTC.

    Cela donnerait une bonne raison à plusieurs d’essayer le TEC. Évidemment, le RTC devrait mettre des dizaines d’autobus supplémentaires sur les routes cette journée là afin de s’assurer que les autobus ne s’engorgent pas trop et que cette première expérience soit agréable pour tous.

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  9. Manu

    26 août 2004 à 19 h 30

    Je seconde ton idée Marc-André. Mais d’ailleurs, n’y avait-il pas (du moins il y a quelques années), une journée quelque part dans l’année où les autobus étaient gratuits à Québec? Je me rappelle, il a environ 10 ans, qu’un ami me racontait au terme de cette journée à quel point les autobus étaient pleins!

    Si ça n’existe plus, ça serait bien de ramener cette journée gratuite et de la faire adonner avec cet événement.

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  10. Simon Tremblay

    26 août 2004 à 23 h 46

    On voit qu’il y en a qui ont la rage sur le coeur… ça peut être compréhensible…

    Je regardais le tout, simplement dans ma rue, mon hypothèse n’a rien d’une statistique… mais j’ai une simple impression que la tendance d’avoir 2 voitures ou plus à la maison est en diminution et non en augmentation !

    Pour certains, la voiture est vue comme une source de liberté. S’il me pogne une envie d’aller chez une personne à Cap-Rouge à 22h un soir d’hiver, je risque d’être assez malchanceux et de ne pouvoir me rendre à destination à moins de partir à 19h30 de chez moi (demeurant à Beauport). Pour ceux qui ne peuvent se permettre de partir autant d’avance, et bien, je crois que pour ces gens, une automobile est une source de liberté et non d’esclavage. Je dirais même plus, d’une certaine façon, en ayant pas de véhicule, nous sommes esclaves du RTC, étant donné qu’il n’y a aucune autre alternative de TEC.

    Je trouve que c’est quand même un bon début, que la Ville participe à cette journée… bien plus constructif à mon sens que de construire un escalier en tout cas!

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  11. Jean

    27 août 2004 à 09 h 44

    Rage au cœur ? Esclave des TEC ? Allons, un peu de sérieux !

    La rage est un phénomène qui touche surtout les automobilistes – on le voit quotidiennement par leur comportement irraisonné, agressif, discourtois.

    Et l’esclavage ? Oui, on choisit de s’isoler de la ville, habitat naturel des humains il me semble, pour s’installer dans un endroit reculé, conçu exclusivement pour l’automobile (de tels quartiers n’auraient jamais existé sans l’automobile). On devient totalement dépendant d’un seul mode de transport ruineux, polluant, jusqu’à ce que cette dépendance s’approche de l’esclavage (car on travaille pour payer son char – à 10 000 $ par année quand on en gagne 30 000 $, ça fait déjà beaucoup non ?).

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  12. Mimi

    27 août 2004 à 10 h 09

    Il est vrai que la gratuité du réseau de tansport en commun serait un incitatif appréciable. J’aime l’idée.

    Pour ce qui est de « Qc participe un an après Mtl », cessons de nous comparer à Mtl et guérissons-nous de cette jalousie maladive. Québec est une ville à part entière, indépendante de Mtl et qui fait les choses à sa façon et à son rythme. Et ne vous en faites pas, je viens de la banlieue de Mtl;-)

    Pour ce qui est du périmètre, il est vrai qu’il est restreint mais c’est un début.

    Le principal problème de cette initiative timide est que l’activité rassemblera probablement des adeptes déjà convaincus du tranport en commun davantage que des automobiliste amorçant une réflexion sur l’usage de l’automobile et des transports en commun.

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  13. Daniel DUFOUR

    27 août 2004 à 11 h 31

    Jean, si la ville est « l’habitat naturel des humains », vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la TRÈS GRANDE majorité des humains en occident sortent de ce que vous appelez « les villes » et que moi je considère comme étant seulement une PARTIE des villes ?

    Il me semble pourtant que ce n’est pas compliqué à comprendre. La majorité des gens déteste demeurer les uns par dessus les autres. Les faits sont là pour le prouver.

    L’être humain a besoin à la fois de rassembler ET d’avoir de l’espace. Il cherche les deux en même temps et, avec les bons moyens de transport et les bons aménagements du territoire, ce n’est pas irréconciliable.

    En mode « badaud », beaucoup de gens apprécient l’atmosphère des quartiers populeux, mais pas en mode résident, c’est une histoire. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

    Encore une fois, je ne comprend pas cette obstination à regarder les quartiers à maisons individuelles comme étant une anomalie alors que la majorité des habitants des villes préfèrent ces environnements.

    Quand allons nous nous entendre pour faire la distinction entre les moyens de transports qui peuvent être mis pour relier les gens, d’une part, et leur milieu de vie, d’autre part ?

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  14. Marc-André

    27 août 2004 à 11 h 50

    Les banlieues peuvent présenter un mode de vie intéressant pour certaines personnes.

    Je crois toutefois qu’on devrait limiter ce genre de développement (particulièrement du type construit en ce moment) en raison de leur très mauvais impact sur l’environnement (destruction de milieu naturel, grande utilisation de ressources pour l’aménagement des terrains, difficulté du TEC à desservir ces secteurs, pas de commerces de proximité, transport accru pour le travail et l’école, … )

    Comme individu, j’aimerais bien avoir ma grosse maison, mon grand terrain, ma piscine et mon gros camion. Mais comme citoyen qui se préoccupe de la collectivité, je ne peux pas faire ce choix.

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  15. Jean

    28 août 2004 à 18 h 01

    La fin du Monde, ce sera lorsque tous les êtres humains seront devenus banlieusards…

    Quand nous étions petits, on nous racontait une belle histoire, d’un bonhomme à qui on avait demandé de se construire un très grand bateau et d’y faire monter à bord un couple de chaque espèce animale vivant sur la terre.

    Rio de Janeiro, 1992. Conférence mondiale des Nations-Unies appelée Sommet de la Terre, au cours de laquelle seront signées deux conventions, celle portant sur les changements climatiques et l’autre portant sur la biodiversité, dont l’objectif visait à préserver la diversité des espèces animales et végétales.

    Ce que l’on savait il y a peut-être 6000 ans, on ne l’a pas totalement désappris. La nécessité de préserver les espèces animales et végétales est encore d’actualité, bien des années après le Déluge. Il n’y a que la façon d’en parler qui a un peu changé.

    L’homo suburbaniens stérilise le territoire qu’il occupe. La pelouse typique de la banlieue ne contient que trois ou quatre espèces végétales vivaces, toutes les espèces animales en sont chassées par une guerre sans merci et, par conséquent, il est exact de parler d’une désertification partielle car le couvert végétal ainsi créé a besoin d’être enrichi et arrosé artificiellement pour survivre.

    Outre son territoire privé, le banlieusard stérilise totalement grâce à son moyen de transport privilégié, l’automobile, une surface supplémentaire imposante.

    Si chacun des 6 milliards d’humains habitant la planète réclamait le droit de vivre comme un banlieusard typique, il nous faudrait 8 planètes pour y arriver.

    Mais plus près de nous, si chaque Montréalais décidait d’accaparer un territoire identique à celui d’un banlieusard typique, ce serait une catastrophe pour l’agriculture québécoise car ce sont les plus belles terres agricoles du Québec qui seraient convoitées et qui y passeraient (la loi de protection du territoire agricole a la force du gouvernement en place – et elle pourrait céder sous la pression populaire).

    Maintenant, si la majorité des nord-américains (je doute de ces chiffres) sortent des villes, c’est qu’on veut toujours monter en amont de ce qui empoisonne le plus la vie urbaine, la voiture. C’est un cercle vicieux que seule une forte volonté politique et beaucoup de temps arriveront à briser.

    Je pourrais toujours, en toute inconscience, remonter en amont de ceux qui m’empoisonnent et les empoisonner à mon tour. Je n’arrive pas à me faire à cette idée. Il doit me rester un peu de conscience.

    Et pourquoi la majorité des gens détesterait-elle vivre en société ? La ville, comme modèle social, a traversé les siècles. Je ne crois pas qu’un malheureux épisode de 50 ans en marque la fin. Le modèle de la banlieue en est un qui finira par s’autodétruire car il est illogique.

    Selon un témoin de Jéhovah, un nouveau Déluge aurait lieu et Dieu demanderait à Noé de se construire une arche et d’y faire monter à bord un couple de chaque espèce animale vivant sur la terre, à l’exception d’un couple de banlieusards ;) ;)

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