Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Un vrai de vrai « champ de patates »! ;-)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 janvier 2008 29 commentaires

 Culture de la pomme de terre, Drummond. Image no : 2672, 1991. Photographe: André Gallant.

Depuis le temps que j’y fais référence dans plusieurs billets touchant l’étalement urbain, le gaspillage des sols agricoles et notre dépendance à l’automobile!

Je caricature peut-être un peu en vous montrant cette vaste et symétrique terre agricole en culture, mais nous devons reconnaître que ce type de paysage était tout de même commun il y a quelques décennies à peine en périphérie du centre-ville de Québec et sur la rive-sud de Montréal, entre autres…

L’image ci-haut est tirée du site Communications Nouveau-Brunswick.

À consulter, cet article du Devoir (23 janvier 2005): L’étalement urbain, c’est les autres!, de même que ce billet: Agriculture : la Ville de Québec cherche une nouvelle voie; 23 % de son territoire est zoné agricole.

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement.


29 commentaires

  1. Carol Proulx Utilisateur de Québec Urbain

    29 janvier 2008 à 10 h 35

    Sur la Rive-sud aussi il y a une grosse proportion de terre agricole près du centre-ville de Lévis, c’est assez surprenant, surtout dans le secteur St-Jean-Chrysostome, Lauzon et St-Nicolas.

    Sur la Rive-nord je me souviens étant plus jeune les terrains du côté ouest du boul. de L’Ormière (Loretteville et Neufchatel)étant pas mal tous des champs avec certaines étables de ferme !

    On peut parler aussi de la ferme SMA
    du secteur de Champigny (ste-foy) et aussi probablement d’autre…

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  2. Frederic Levesque

    29 janvier 2008 à 11 h 09

    Ton arrière-arrière grand père il a labouré la terre.
    c’est une autre époque, faut pas vivre dans le passé.

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  3. xavier

    29 janvier 2008 à 11 h 16

    Non, il n’est pas question de vivre dans le passé, mais malheureusement, le bon Dieu, il n’en fait plus de terres qui ont un potentiel agricole et au Québec, on en a pas à perdre alors avant d’aller planter des condos avec tourelle, il faut peut-être réfléchir… Et labourer la terre, c’est pas juste une affaire de grand-père, ça se fait encore chaque année et sans ça, on crèverait de faim et c’est pas la culture du gazon devant les bungalows qui nourrit qui que ce soit.

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  4. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    29 janvier 2008 à 11 h 19

    « c’est une autre époque, faut pas vivre dans le passé. »

    Ouais, mais il faut être vigilant pour l’avenir, arrêter de penser à court terme et faire attention à la fuite en avant…

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  5. Charles

    29 janvier 2008 à 11 h 24

    Labourer la terre, c’est vivre dans le passé???

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  6. Frederic Levesque

    29 janvier 2008 à 11 h 37

    Sortez-vous de la ville parfois? Vous devriez aller vous promener en région. Vous verrez que des arbres et des champs il y en a encore à perte de vue au Québec. On a un territoire plein de richesse. Les régions ne subissent pas le même taux de développement et leurs terres ne sont pas menacées. Ici c’est une ville qui se développe à un rythme soutenu. Le fait de perdre quelques champs de patates en ville ne nous fera pas mourrir de faim.

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  7. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    29 janvier 2008 à 11 h 58

    Frédéric: les terres agricoles les plus riches du Québec sont, ou plutôt étaient localisées sur la rive sud de Montréal, soit la plaine du Saint-Laurent! Un tas d’études démontrent à quel point celles-ci ont disparu en quelques décennies au profit de la banlieue!!

    Je reviendrai sur le sujet dans un billet ultérieur…

    Jean Cazes
    Bacc. Géographie, UL
    Cert. Sc. environnement, UQAM
    … et scitoyen et observateur de longue date de Québec!

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  8. xavier

    29 janvier 2008 à 11 h 59

    Perdre les meilleurs champrs de patates c’est stupide et je vais donner un petit cours d’histoire 101 à Monsieur Levesque (oui je sors de la ville très fréquemment et parcours le Québec dans tous les sens)

    La ville moderne (l’époque moderne correspond au peuplement de la Nouvelle-France du XVIIe à la fin XVIIIe) a un caractère avant tout agricole, elle s’installe et prospère à proximité des terres les plus prolifiques. C’est avant tout cet élément qui leur permet de se développer et de prendre son expansion. De sorte que les villes Québécoises sont actuellement situés dans les meilleurs terreux de la province qui a une superficie cultivable d’environ 3%.

    Déjà vers 1740 la majeure partie des terres ayant un potentiel agricole raisonnable au Qubec étaient colonisées et exploitées, depuis il y a eu des fronts pionniers mais souvent des des endroits incultes qui se referment peu à peu (Abitibi, Témiscouata, région de l’amiante).

    Donc il est faux de dire qu’il y a encore plein d’espace pour cultiver au Québec, la majeure partie du territoire étant seulement prore à la culture d’épinettes. Le drame de la ville actuelle, c’est qu’elle empiette sur ses greniers d’autre fois pour assurer son étalement (rive sud de Mtl, environs de Québec) en s’en remettant à l’importation. Sans parler d’autosuffisance, il est essentiel d’assurer une sécurité alimentaire qui passe par l’intégrité des terres arables(l’humanité a vécu sur la limite de la famine jusqu’à très récemment et ce n’est pas réglé pour un grand nombre, rien n’assure que la famine ne puisse jamais revenir)

    Au niveau de l’agriculture, c’est donc bien pire de perdre un chanp de patate à St-Augustin ou Beauport que 1000 hectars en Abitibi… C’est dommage, mais la production comparée et la richesse des sols n’a rien à voir, la vallée Laurentienne est un bon territoire agricole à l’échelle mondiale, mais nous préférons le construire…

    La solution? Densifier la ville, protèger systèmatiquement le territoire (comme en Grande-Bretagne d’ailleurs), au lieu d’assouplir, il faudrait renforcer la loi sur la protection du territoire agricole, mettre à l’amande et inciter la construction en milieux déjà urbanisés.

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  9. xavier

    29 janvier 2008 à 12 h 01

    désolé pour les faute, le commentaire a été écris vite et sans révision :(
    Toutefois, cela n’enlève rien a son contenu qui est rigoureusement exact, malheureusement.

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  10. xavier

    29 janvier 2008 à 12 h 03

    Et pour imiter M. Cazes

    Xavier MM

    Bacc. Histoire UL
    Me Histoire UL

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  11. Frederic Levesque

    29 janvier 2008 à 12 h 12

    @ Xavier, tes informations sont exactes mais tu parles de la colonisation (ton arrière-arrière-arrière grand père) . Avec toutes les technologies disponibles aujourd’hui, on est capable de produire une plus grande quantité avec moins de terre disponible. Les méthodes de culture et la technologie permettent d’améliorer la productivité. La sécurité alimentaire du Québec est plus solide que ça, elle ne dépend pas de quelques hectares de champs de pommes de terre et c’est très rassurant que çe soit ainsi. Sinon ça ressemblerait à l’Afrique. Est-ce qu’il serait possible de ne pas seulement voir des mauvais cotés au développement d’une ville? Il doit certainement y avoir des points positifs.

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  12. Sebastien Gauthier

    29 janvier 2008 à 12 h 14

    L’etalement urbain est aussi la cause de l’augmentation de la population pas seulement de choix personnels de gens qui choississent de s’etablir en banlieue. A Quebec, il est vrai que le phenomene prend des proportions ridicules compte tenu du fait qu’on parle d’une population de moins de 800K dans la region metropolitaine. A Toronto ou helas j’habite presentement, on peut constater de facon dramatique l’effet de l’etalement urbain dans une region metropolitaine de pres de 6 millions d’habitants. La banlieue est tellement eloignee (Oshawa, Barrie, Hamilton) que c’est un peu comme si on considerait Ste-Agathe ou St- Jean sur Richelieu comme la banlieue de Montreal!!! Une des solutions au probleme consiste a controler soigneusement la croissance de la population ce qui implique de reduire l’immigration qui est dans une certaine mesure souhaitable mais n’est pas une panacee non plus contrairement a ce que des imbeciles comme Andre Pratte de la Presse veulent nous faire croire.

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  13. Charles

    29 janvier 2008 à 12 h 16

    Ce dont il est question ici, c’est du gaspillage. Bien sûr, il y a encore de la place. De la même façon qu’on pourrait dire qu’il y a encore de l’eau quand on sort de la ville et qu’on y voit lacs et rivières…Québec s’étend sur 454 kilomètres carrés. En 2006, nous étions 491,000 habitants, soit 1081 habitants au kilomètre carré. Paris compte plus de 2 millions d’habitants sur 105 kilomètres carrés, près de 20,000 habitants au km2. Pourtant Paris est loin d’être une ville désagréable. C’est une question d’aménagement. Pour cela, il faut s’en tenir aux pouvoirs publics qui ont le pouvoir de dire aux promoteurs sauvages qu’à tel endroit l’espace urbain commence et la campagne s’étend au-delà.
    Il y va de l’intérêt général.

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  14. Carol Proulx Utilisateur de Québec Urbain

    29 janvier 2008 à 12 h 20

    « aujourd’hui, on est capable de produire une plus grande quantité avec moins de terre disponible »

    Et à quel prix !
    Pesticide, insecticide, sans compter les problèmes d’insectes dû entre autre au fait que c’Est des monocultures…

    « Et labourer la terre, c’est pas juste une affaire de grand-père, ça se fait encore chaque année et sans ça, on crèverait de faim et c’est pas la culture du gazon devant les bungalows qui nourrit qui que ce soit. »

    Oui ! on peut remercier les « farmer » de vivre de longue journée de travail, pour que nous citadins ayons la nourriture sans se forcer… grâce à eux !!!

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  15. xavier

    29 janvier 2008 à 12 h 43

    @ Frederick Levesque

    « Avec toutes les technologies disponibles aujourd’hui, on est capable de produire une plus grande quantité avec moins de terre disponible. Les méthodes de culture et la technologie permettent d’améliorer la productivité. La sécurité alimentaire du Québec est plus solide que ça, elle ne dépend pas de quelques hectares de champs de pommes de terre et c’est très rassurant que çe soit ainsi. Sinon ça ressemblerait à l’Afrique. Est-ce qu’il serait possible de ne pas seulement voir des mauvais cotés au développement d’une ville? Il doit certainement y avoir des points positifs. »

    Le Québec est actuellement importateur ent au niveau alimentaire, il était exportateur vers 1750… La majeur partie des gains de productions liés à la technologies et surtout à l’industrialisation (de 1850 à nos jours) est absorbée par la croissance démographique fulgurante depuis cette époque. Le renversement est aussi lié aux changement des habitudes de consommation (abondance de produits exotiques et hors-saisons)

    La sécurité alimentaire du Québec, ce qui le distingue de l’Afrique, ne repose que sur notre richesse collective et sur notre capacité de syphonner plus de ressources qu’ailleurs, elle n’a actuellement rien à voir avec ce qui pousse dans nos champs, des pays qui produisent plus que nous souffre actuellement de disette chronique.

    Évoquons deux sénarios hypothétique:

    1- Les changements climatiques entraînent des vagues de sécheresses qui frappent durement les prairies et limite l’agriculture d’une des plus grande zone de production céréalière du monde. Le Québec n’en produit que très peu, où allons nous les chercher et à quel prix?

    2- Suite à une récession ou des moments difficiles économiquement, notre pouvoir d’achat internationnal s’écroule, allons nous manger des glands et des bourgeons comme en 1929-1930?

    Finalement, je suis en faveur de l’empansion urbaine, pas de l’étalement! Il y a une sapré différence. Une ville prospère c’est merveilleux et fort attrayant et je souhaite un long développement à Québec, mais il ne faut pas le faire à courte vue au détriment du potentiel agricole, surtout quand on connaît les moyens à prendre: densifier, développer intelligement le territoire, protèger les terres. Ne pas le faire c’est se tirer dans le pied et être totalement stupide.

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  16. Frederic Levesque

    29 janvier 2008 à 12 h 52

    Évoquons 2 scénarios fort possibles:

    1- Les scénarios catastrophes ne sont que des inventions des médias et des groupes de pressions afin de maintenir la masse dans un climat de peur afin de mieux les manipuler et orienter leur habitudes de consomation.

    2- La réalité est toujours différente des prévisions catastrophiques que nos chers grand-penseurs ont élaborées. N’avait-on pas prédit que les robots domineraient sur la terre en 1980.

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  17. Carol Proulx Utilisateur de Québec Urbain

    29 janvier 2008 à 13 h 26

    «  »1- Les scénarios catastrophes ne sont que des inventions des médias et des groupes de pressions afin de maintenir la masse dans un climat de peur afin de mieux les manipuler et orienter leur habitudes de consomation » »

    J’Avour là que tu touche un point intéressant, mais ne mettons pas tous les Å“ufs dans le même panier !
    Je serais plutôt enclin a ressentir que oui les médias et les gouvernements on une forte tendance a créer des climats de peur… Pour ce qui est du reste je crois que c’Est du cas par cas !!! selon notre angle de vue…

    Bref c’Est relatifs

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  18. Denis

    29 janvier 2008 à 13 h 55

    « Avec toutes les technologies disponibles aujourd’hui, on est capable de produire une plus grande quantité avec moins de terre disponible. Les méthodes de culture et la technologie permettent d’améliorer la productivité. La sécurité alimentaire du Québec est plus solide que ça, elle ne dépend pas de quelques hectares de champs de pommes de terre et c’est très rassurant que çe soit ainsi. »

    « Bref c’Est relatifs »

    Effectivement, c’est très relatif.

    « Les scénarios catastrophes ne sont que des inventions des médias »

    Mais qu’est-ce que c’est que cette vision du monde gentil et pour lequel plus jamais rien de grave n’arrivera? Enlever vos oeillères. Faut pas voir très loin et être peu informé pour penser que nous sommes à l’abri de tout. Pour ces raisons je regrette parfois d’avoir hâte qu’un jour quelques choses arrivent pour réveiller tous ces esprits rêveurs et vous rendre compte qu’il n’y a pas que votre petit nombril sur terre.

    On vie dans un équilibre fragile et pas seulement au niveau environnemental.

    Scénario que les médias m’ont jamais parlé: Qu’est-ce qu’on fait si une guerre en cours actuellement au moyen orient déborde un peu trop les frontières et touche toute cette région? (Ex: USA vs. Iran). Ainsi les cours de pétroles déjà en hausse croissante seront encore plus touché. Si il y a une économie qu’on pourrait placer au dessus de toutes les autres, c’est bien celle là, puisque ensuite tout dépend de cela.

    Ainsi, comme les billets le mentionnent précédemment, nos importations de fruits et légumes tombent à l’eau ou encore les prix augmentent de manière faramineuse.

    Puisqu’on a détruit nos terres fertiles, c’est pas le ti jo du coin de la rue qui va commencer à vendre des patates. Alors on faut quoi?

    On se pète les bretelles pis on se dit « Ben voyon donc, y a plein d’autres ressources que le pétrole comme source d’énergie » – Ouin pis? Y a rien qu’y est en place pour ça actuellement.

    On peut aussi dire: franchement, c’est les médias qui colporte de tel régime de terreur sur nous, pourquoi penser que de telle chose puisse arriver.

    Vive vos petites vies d’individualistes!

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  19. xavier

    29 janvier 2008 à 13 h 55

    Je ne predis pas de catastrophes, j’évoque simplement que de minimes perturbations rendraient la situation très problématique, ce pourrait être n’importe quoi que personne ne peut prédire, juste à titre d’exemple réelle, le prix des pâtes et autres aliments à base de bl a augmenté d’environ 50% depuis quelques mois en raison de changements dans l’industrie agroalimentaire, probablement la multiplication des usines à éthanol de maïs…

    Des changements sociaux, politiques et mondiaux majeurs, il s’en produit fréquemment et plusieurs sociétés ont été radicalement transformées dans des laps parfois courts, sans parler de catastrophes, c’est l’évolution normale. Il est juste aberrant de faire notre urbanisme en s’imaginant que rien ne changera jamais et en pensant juste à une géneration.

    En passant personne de sensé n’a jamais prédis une prise de contrôle réelle de robots… Il y a depuis la révolution industrielle des doléances contre l’aliénation technologique, mais ce sont plus des thèmes de fiction, ou des craintes conservatrices (àa ce sujet, il est intéressant de se pencher sur la naissance de deux courants au XIXe siècle, le néo-gothique et la science fiction qui ont comme point central le rapport de l’homme à la technologie…)

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  20. nicogag

    29 janvier 2008 à 15 h 00

    Frédéric Lévestque a dit : «Les scénarios catastrophes ne sont que des inventions des médias et des groupes de pressions afin de maintenir la masse dans un climat de peur afin de mieux les manipuler et orienter leur habitudes de consomation. »

    C’est probablement vrai pour bien des scénarios catastrophes genre «bug de l’an 2000 » qui visait à nous faire remplacer notre ordinateur… mais dis-moi QUI tire avantage de parler du réchauffement climatique et de ses conséquences sur l’agriculture ??? En quoi ce supposé scénario-catasrophe est-il supposé orienter nos habitudes de consommation ? Il est plutôt supposé nous inciter à DIMINUER notre consommation, ce qui est à l’encontre de TOUS les groupes industriels et financiers qui contrôlent les média. En ce sens, la théorie du complot ne tient pas la route. S’il y a un complot, il est clairement organisé par ceux qui ont intérêt à ce qu’on ne s’inquiète pas et que l’on continue à surconsommer comme on le fait depuis 50 ans ! D’ailleurs toutes les allégations relatives à l’absence de menace climatique et à l’absence de lien entre les changements climatiques et l’activité humaine émane clairement des groupes industrialo-financiers.

    Bref, je me demande bien qui se fait manipuler ?!!

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  21. Manu

    29 janvier 2008 à 16 h 32

    Il peut arriver tout plein d’imprévus climatiques, agiculturaux, économiques, etc. On pourrait d’ailleurs prévoir que le réchauffement de la planète augementerait d’un mois ou deux la saison agricole au Québec. Pourquoi pas? Quant à moi, je sais qu’il y a des « tendances » climatiques et économiques qu’on peut observer, tout comme on peut envisager le « meilleur des cas » et le « pire des cas », et qu’on n’est pas à l’abri de grand chose. Toutefois, je ne me lancerai pas dans une guerre de prédiction car les miennes ne vaudraient pas plus que celles des autres.

    Je suis néanmoins d’accord pour dire qu’il n’y a pas de « complot » à cet effet, mais je crois que tant qu’on ne crie pas au loup, bien des moyens sont bons pour conscientiser les gens.

    Du côté de la Ville de Québec, il existe un « périmètre d’urbanisation » très bien défini, au-delà duquel nul « méchant promoteur » (pour Charles, et tous les autres qui se sont prononcés en ce sens dans d’autres billets) ne peut construire quoi que ce soit sans approbation des élus. Ainsi, presque toutes les zones agricoles qu’on retrouve sur le territoire de la ville sont en dehors de ce périmètre. Il ne faut donc pas s’imaginer que ce sont les promoteurs qui sont en cause dans tout ça.

    Même qu’au contraire, ceux qui tentent de densifier le centre-ville et ce qui l’entoure se butent à des comités de citoyens qui ne veulent pas d’ombre sur leur maison (j’ai déjà parlé de ces gens, alors je n’y reviendrai pas ici). Alors si vous cherchez quelqu’un à blâmer *ces temps-ci* pour la « non-densification » de la ville, allez voir certaines personnes dans Montcalm, Sillery, ou St-Jean-Baptiste. On ne peut même pas y remplacer un stationnement ou une parcelle inutilisée de gazon par des logements!

    Finalement, côté historique, pourquoi ne considère-t-on pas que pratiquement toute la ville a d’abord été forêt, puis champ de patate, puis ensuite habitations? Lebourgeuf et Montcalm (par exemple) n’ont rien de vraiment différent sur ce point.

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  22. Charles Breton-Demeule

    29 janvier 2008 à 22 h 28

    Entre les années 50 et 70 la plupart de la ceinture verte qui entourait Québec à fait place à des Bungalows.

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  23. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    29 janvier 2008 à 22 h 38

    Décidément, la qualité des commentaires me surprend de plus en plus, sur Québec Urbain!

    Bravo à vous tous! :-)

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  24. Carol Proulx Utilisateur de Québec Urbain

    30 janvier 2008 à 01 h 46

    « On se pète les bretelles pis on se dit “Ben voyon donc, y a plein d’autres ressources que le pétrole comme source d’énergieâ€? – Ouin pis? Y a rien qu’y est en place pour ça actuellement. »

    Et oui et c’Est facile à comprendre… ceux qui ont le contrôle des ressources naturelles tel que le pétrole voit d’un mauvais Å“il toutes techno innovatrice venant à l’encontre de leur profit, même si leur action peut engendrer des problèmes environnementaux ou bien donc sociaux…

    C’est pour cela que les solutions les plus géniales ne viendront pas nécessairement d’en haut… mais plutôt de groupe de gens (probablement écÅ“uré de ce statu-quo) qui veulent que cela change. ):-(

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  25. Carol Proulx Utilisateur de Québec Urbain

    30 janvier 2008 à 01 h 56

    Changement d’idée: D’ailleurs Shell est un des plus concepteur de panneau solaire, étonnant non !?

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  26. Carol Proulx Utilisateur de Québec Urbain

    30 janvier 2008 à 01 h 57

    manque le mot « grand » entre plus et concepteur…

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  27. Carl

    30 janvier 2008 à 09 h 20

    D’après une compilation de la Communauté métropolitaine de Québec, le territoire de la CMQ compte 27 000 hectares vacants qui sont affectés à l’habitation (cf. http://www.cmquebec.qc.ca/documents/gd_documents/03viscmq_6devterrito2.pdf). On parle ici de superficies ‘développables’, situées en ‘zone blanche’ situées à l’intérieur des périmètres d’urbanisation des diverses villes et MRC de la CMQ.

    Il est donc encore possible de construire une maison ou quatre dans la région de Québec sans avoir besoin de dézoner quoi que ce soit.

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  28. xavier

    30 janvier 2008 à 11 h 30

    Et je pousse plus loin, si la moitié des stationnements de surface étaient remplacées par des espaces souterrains et par la suite contruits dans un rayon d’environ 8 km du centre-ville, on pourrait bien construire cinq ou six logements de plus… Voire avoir l’espace pour développer la ville pendant quelques décennies sans rien dézoner, ni détruire massivement pour densifier.

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  29. ArtByte

    30 janvier 2008 à 14 h 17

    Le moratoire sur le développement en périphérie adopté lors de la fusion municipales a été une bonne chose, faudrait pousser sur ce concept davantage et développer ces zones blanches. Un bon exemple est le quartier au nord de Duberger.

    Je rêve au jour où on va finir par développer quelque chose sur Pointe-aux-Lièvres…

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