La Ville de Québec veut imposer un maximum d’espaces de stationnement pour les immeubles à bureaux.
Le règlement d’urbanisme actuel prévoit une norme minimale, mais pas de norme maximale quant au nombre d’espaces de stationnement dans les immeubles, constate François Picard, vice-président du comité exécutif de la Ville de Québec.
Une norme maximale permettra à la Ville de limiter la construction d’espaces de stationnement et d’inciter les automobilistes à utiliser le transport en commun, a expliqué M. Picard. (…)
Source: MédiaMatinQuébec 9 avril 2008
9 avril 2008 à 07 h 36
C’est une bonne nouvelle. Le règlement devrait également inciter les entreprises à intégrer à leurs projets des abribus tempérés pour les usagers du transport en commun à la place des espaces de stationnement.
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9 avril 2008 à 08 h 11
A l’oeil ca peut paraitre positif, mais tout dépend de comment c’est appliqué. Est-ce calculé en fonction du pied-carré de terrain, de la hauteur de l’édifice ou du nombre d’employés? Comment calcule-t’on des édifices à vocation hybride comme Place-Québec qui contient des bureaux, commerces et hotels? Est-ce valable juste là où le transport en commun est bon ou aussi là ou le transport en commun est pourrit? Risque t’on de voir des immeubles préférer se bâtir là où il y a moyen de stationner dans les rues avoisinantes, voire même voisin d’un Wal-Mart? Et attention à l’exagération car ils vont préférer se bâtir dans une autre ville…
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9 avril 2008 à 08 h 21
J’ai hâte de voir, mais il est certain que:
– Si la limite est basse, elle ne peut s’appliquer uniformément en fonction des grands axes de transport en commun
– Quand le terrain est cher(surtout au centre-ville), il est avantageux de réduire le nombre de places, mais en périphérie, il faudrait trouver une forme de dissuasion pour limiter l’asphaltage des terrains. Pourquoi pas taxer les stationnements de surface?
-Surtout, il faudrait vraiment faire un développement de la ville en tenant compte du transport en commun comme d’un facteur essentiel. On devrait considérer la capacité du réseau de transport comme un pré-requis au développement de projets d’envergure, quitte à mettre l’énergie et les ressources nécessaire pour améliorer le transport en commun.
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9 avril 2008 à 08 h 45
Tout un tapon de bons points Erick! et j’ajouterais que des immeubles peuvent aussi changer entièrement ou partiellement de vocation avec le temps (dans les limites du règlement de zonage bien sûr).
En fait, je pense que peu importe les critères (à moins qu’on en trouve de vraiment ingénieux) qu’on utilise pour limiter le nombre maximal d’espaces, les moyens qui pourraient être pris pour contourner le problème (comme ce que suggère Erick) risquent d’apporter des conséquences pires que le status quo et opposée à celles qu’on souhaite (utilisation accrue de la voiture pour des lieux de travail plus dispersés par exemple, ou encore à l’Ancienne-Lorette ou Saint-Augustin)
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9 avril 2008 à 09 h 04
Effectivement Manu si le système de taxation était plus basé sur la superficie de terrain utilisé que sur la valeur du bâtiment, la tendance naturelle serait à la construction plus compacte, autant en banlieue qu’en ville, et ce serait moins intéressant de construire des power centers qui nuisent aux autres commerces locaux plus facile d’accès.
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9 avril 2008 à 10 h 02
@Erick : je crois que c’était plutôt le commentaire de xavier que tu voulais corroborer. Je trouve moi aussi que xavier apporte de bons points!
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9 avril 2008 à 10 h 48
@Manu
Effectivement c’était surtout ceux de Xavier mais aussi un peu les tiens.
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9 avril 2008 à 15 h 06
Encore une fois une décision qui font chier les automobilistes et applaudir l;es piétons. C’est une mauvaise attitude car les piétons ne sont pas en compétition avec les autos et l’inverse est vrai…
J’ai hâte qu’on évolue un peu plus et j’invite nos piétons à agir comme ce qui se passe ailleurs en amérique.
Vous savez on ne permet pas encore partout le droit de tourner à droite sur un feu rouge. De plus, les piétons ne sont pas contraints à traverser les rues que sur les endroits indiqué comme traverses piétonnières.
Ailleurs en amérique, un piéton qui tente de traverser ailleurs qu’aux endroits indiqués (pedestrian crossing) recoit une belle amende. Ici c’est la loi de la jungle…
Par contre, quand un piéton met le pied dans la rue après avoir levé la main pour signaler sa présence, les autos doivent s’arrêter. C’est plus civilisé qu’ici car les autos et les piétons respectent des règles et se respectent mutuellement. C’est ca partager la rue…
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9 avril 2008 à 15 h 28
Ce n’est absolument pas une question d’affrontement entre piétons, automobilistes et usagers des tc, c’est une question d’utilisation du sol. Nous avons la possibilité d’aménager notre ville pour qu’elle soit plus efficace, belle et agréable à vivre. Si le développement privilégie trop l’auto, on se retrouve avec des boulevards urbains monstrueux et congestionnés, désagréables tant pour les automobilistes que les piétons. Cela freine également le développement des zones névralgiques puisque l’espace pour faire circuler et stationner ces voitures est limité. Le choix d’urbanisme a ici une porté globale: équilibrer les modes de transport.
Dans ce cas-ci, ce qui est amusant dans la suite de l’article, est que c’est un groupe de promoteurs qui applaudissent et recommande d’imposer des limites de parking. Cela veut sans doute dire que certains se trouvent désavantagés puisqu’ils ne peuvent consacrer autant d’espace au stationnement que d’autres. Ainsi un centre d’achat peut offrir un stationnement trois fois plus grand que la surface bâtie de son terrain alors qu’un immeuble au centre-ville, pour offrir le minimum requis par la ville doit creuser plusieurs étages, la place revient donc très cher.
Comme je hais les parking de surface (mon opinion très personnelle , mais vous conviendrez qu’ils ne sont pas les attraits majeurs de nos villes) je proposerais pour équilibrer la situation que le bitumage d’espace bâtissable soit taxé lourdement (à l’exception peut-être des endroits mal couverts par le tc) contrairement au stationnement sous-terrain. Cela n’a rien à voir avec favoriser qui que ce soit, c’est simplement une question d’équilibrer le développement et de permettre à des projets de lever de terre malgré le manque d’espace pour les voitures. C’est également un signal que le transport en commun est une voie de développement peu coûteuse pour assurer le transport des personnes. Imaginez vous le centre-ville de Montréal sans métro! la moitié des bâtiments devraient être rasés pour construire des parkings. Il est temps que l’on arrive en ville ici et qu’on revoit les priorités dans l’occupation du sol, le bon Dieu n’en fait plus ces temps-ci.
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9 avril 2008 à 15 h 36
Montréal a également passé une motion cette année pour limiter le nombre de parkins à ciel ouvert au centre-ville de sorte que ceux-ci soient comblés par de nouveaux bâtiments.
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9 avril 2008 à 19 h 14
Facile de se plaindre des piétons. C’est tout aussi facile de se plaindre de l’attitude stressante et délinquante de conducteurs québécois prêts à toutes les manoeuvres pour sauver quelques secondes, souvent prêts à accélérer sur le feu jaune qui passe au rouge. Dans ces situations, piétons et auto sont non seulement en conpétition pour la conquête de la rue, mais celui qui a moins de métal autour de lui y risque parfois sa vie.
Vivement qu’on réduise le nombre d’automobiles!!!
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11 avril 2008 à 07 h 11
Selon une étude d’Infrastructure Canada, le tarif des stationnement est la mesure la plus efficace pour inciter au covoiturage et au transport en commun.
http://www.infrastructure.gc.ca/research-recherche/result/precis/rp16_f.shtml
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12 avril 2008 à 08 h 07
@ Max. « Montréal a également passé une motion cette année pour limiter le nombre de parkins à ciel ouvert au centre-ville de sorte que ceux-ci soient comblés par de nouveaux bâtiments. »
Oui, ils tiennent compte de l’offre de TC. Ce qui veut dire qu’un édifice construit à proximité d’une bouche de métro ne peut pas comporter autant d’espaces de stationnement qu’un édifice de Ville St-Laurent.
@ Jeff M
« Vivement qu’on réduise le nombre d’automobiles!!! »
Bien d’accord. J’ai assisté à un colloque sur les liens entre transport et sécurité en ville. Un des experts sur place expliquait que le meilleur moyen de diminuer le nombre de blessés sur les rues d’une ville, c’est de diminuer le nombre de voiture.
Actuellement, les ingénieurs comptabilisent les accidents, identifient les lieux les plus dangereux et planifient une intervention (dos d’ânes, trottoires plus larges, réduciont de la largeur des voies, signalisation, interdiction de virage à droite…).
Or la répartition (à Mtl dans le cas qu’il étudiait) des accidents est telle que pour résoudre le problème, 20 ans seraient nécessaires pour compléter les travaux. Aussi bien dire qu’on accepte les accidents de la route. D’où sa conclusion… moins d’auto. (plus simple à dire qu’à faire, mais justement le projet de règlement de la ville…)
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