Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le Hobbit ferme temporairement ses portes, faute de cuisiniers

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 septembre 2008 12 commentaires

Une affiche annonce à la clientèle la fermeture temporaire du bistro Le Hobbit. Le Soleil, Laetitia Deconinck.

Source: Guy Benjamin, Le Soleil, 2 septembre 2008.

La pénurie de personnel touche durement le monde de la restauration. À tel point que le bistro Le Hobbit, une institution dans le quartier Saint-Jean-Baptiste depuis 35 ans, doit fermer ses portes temporairement, faute de cuisiniers. (…)

Autre conséquence de la pénurie, les restaurateurs doivent hausser les salaires pour attirer les candidats intéressants. «J’ai offert 15 $ l’heure à un candidat cuisinier. Je n’avais jamais fait ça auparavant», de dire la proprio. Même les plongeurs touchent plus que le salaire minimum. (…)

La suite. À consulter aussi, entre autres billets: Restauration: Pénurie de main-d’oeuvre.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Commercial, Québec La cité.


12 commentaires

  1. Max

    5 septembre 2008 à 11 h 55

    C’est à mon avis le meilleur restaurent qualité/prix de Québec.

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  2. jocelyn

    5 septembre 2008 à 16 h 26

    et dire qu’il y a des gens sur le chômage et sur l’aide sociale en masse… Incroyable, ils devraient aller travailler au lieu de manifester dans les rues!

    Et comprenez-moi bien, je ne parle pas ici des gens handicapés qui ne sont pas en mesure de travailler.

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  3. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    5 septembre 2008 à 17 h 49

    « et dire qu’il y a des gens sur le chômage et sur l’aide sociale en masse… Incroyable, ils devraient aller travailler au lieu de manifester dans les rues!

    Encore les éternels préjugés! Comme si les « honnâtes payeurs de taxes » (j’en suis, en passant!) voyaient de telles scènes quotidiennement en allant besogner!!

    Et vous, même très mal pris, accepteriez-vous de faire de la « plonge » au salaire minimum?

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  4. jocelyn

    5 septembre 2008 à 17 h 59

    si j’étais rendu à ce point, certainement… Et SVP, je n’ai quand même pas de réponse à ma question : que font les gens aptes à travailler à la maison plutôt que sur le marché du travail?? Ce n’est pas un préjugé, mais une question légitime…

    Mais bon, je connais une partie de la réponse : avec tous les avantages accordés par nos gouvernements aux gens sur l’aide-sociale (dentiste, lunettes payées etc.), il n’est PAS AVANTAGEUX de travailler. Voilà le problème au fond!

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  5. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    5 septembre 2008 à 19 h 12

    Jocelyn: as-tu déjà vécu une période difficile dans ta vie, comme un « burn out » (accepté « socialement ») où tu as dû avoir recours temporairement à l’aide sociale? Réponse anticipée: « Non, pas moi, évidemment! » ;-)

    Ton opinion est un classique des Bouchard et Arthur de ce monde qu’on paye chers, au frais des contribuables, à dire des niaiseries. On peut excuser l’ignorance, toutefois. Fais une récherche sérieuse, et sors-nous des chiffres sur ce qui est donné vraiment à ceux qui en ont le plus besoin: beau défi, survivre des mois à ce régime. Moi, je ne serais pas capable, et je prône pourtant la simplicité volontaire…

    J’en parle pas plus: je me suis déjà emporté envers des « solutions » imbéciles prônées ces dernières années par les jeunes « bébés gâtés » Libéraux et Adéquistes…

    Tout le monde a un fond de vulnérabilité; personne n’est à l’abri. Désolé de sortir mon côté militant, et sans rancune! ;-)

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  6. Yvan Dutil

    5 septembre 2008 à 19 h 28

    D’après les CV que j’ai reçu pour une poste de technicien de lab à temps partiel dans un Cégeps, je peux vous dire que la pénurie de travailleurs existe uniquement dans la tête de certains employeurs.

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  7. Marie

    5 septembre 2008 à 22 h 29

    La pénurie d’employés… Il y a plusieurs niveaux là-dessus. Premièrement, il est certain que le secteur de la restauration est très peu populaire auprès des jeunes, vu les conditions de travail et la plus grande facilité maintenant de se trouver un emploi dans son domaine d’études, si on compare à il y a 10 ans.

    Deuxièmement, ce n’est qu’un début vu les départs à la retraite à venir d’ici 5 ans. Je travaille dans la fonction publique et il y a beaucoup de personnes de plus de 50 ans. Même s’ils ne seront remplacés qu’au quart, il y aura quand même plusieurs postes de disponibles. Déjà que le département où je travaille fait 2 périodes d’embauches par année… entk.

    Troisièment, vous avez-vous les petites annonces d’emplois? Il y a encore plusieurs employeurs qui n’ont pas compris que la donne a changé et que c’est maintenant à eux de séduire leurs recrues. On demande encore pas mal d’expérience ou encore le salaire n’est pas concurrentiel par rapport à ailleurs (euh, Montréal), ou la conciliation travail-famille est peu valorisée (mécanique…)…

    Enfin, les solutions faciles pour faire travailler les gens qui reçoivent l’aide sociale, pu capable. Ces personnes-là doivent souvent:

    1) Acquérir d’abord la scolarité nécessaire

    2)Dans certains cas, développer les aptitudes sociales nécessaires (être poli, cesser de boire/se droguer,maîtriser son agressivité, voire mêmne se laver dans de rares cas [le magazine Jobboom en avait parlé dans un numéro l’année dernière je crois])

    3) Les employeurs sont souvent réticents à embaucher une personne qui veut sortir de l’aide sociale, même quand ça ne fait que quelques années.

    4)Il y a toujours des personnes que le système ne peut récupérer (trop vieux, handicap, maladie grave, état mental, etc)

    Bien sûr, il y a des fraudeurs, mais ils sont tellement minoritaires! Ils nous font travailler en masse par exemple…

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  8. jocelyn

    6 septembre 2008 à 08 h 03

    @ Jean Jocelyn: as-tu déjà vécu une période difficile dans ta vie, comme un “burn out� (accepté “socialement�) où tu as dû avoir recours temporairement à l’aide sociale? Réponse anticipée: “Non, pas moi, évidemment!� ;-)

    Alors voici pourquoi j’ai volontairement exclu les gens qui subissent des difficultés majeures, qu’elles soient temporaires ou permanentes. Et je sais très bien que je ne suis pas à l’abri de ça, oh que non…

    SVP par contre, je trouve démagogue de m’associer à Arthur, Bouchard ou quelconque partie politique alors que je n’ai pas besoin d’eux pour me faire une opinion sur quoique ce soit…

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  9. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    6 septembre 2008 à 09 h 18

    « SVP par contre, je trouve démagogue de m’associer à Arthur, Bouchard ou quelconque partie politique alors que je n’ai pas besoin d’eux pour me faire une opinion sur quoique ce soit… »

    Oui, je m’excuse. Mais que veux-tu, Jocelyn, j’ai tellement milité dans les groupes populaires, vue une autre réalité que nos décideurs ou « connaisseurs » réactionnaires n’ont jamais connu (je ne parle pas de toi!) qu’il m’arrive de m’emporter…

    Merci pour tes commentaires!

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  10. Yvan Dutil

    6 septembre 2008 à 10 h 14

    @Marie

    Troisièment, vous avez-vous les petites annonces d’emplois? Il y a encore plusieurs employeurs qui n’ont pas compris que la donne a changé et que c’est maintenant à eux de séduire leurs recrues. On demande encore pas mal d’expérience ou encore le salaire n’est pas concurrentiel par rapport à ailleurs (euh, Montréal), ou la conciliation travail-famille est peu valorisée (mécanique…)…

    Effectivement, beaucoup d’employeurs n’ont pas encore compris qu’ils ne trouveront jamais la perle rare et qu’ils vont devoir faire un peu de formation. L’exemple le plus frappant que j’ai vu, c’est un employeur qui cherchait un ingénieur système expert en neurobiologie! C’est bien simple cela n’existe pas.

    La moitié des postes affichés par les entreprises de Québec, ne le sont que dans l’espoir qu’un oiseau rare va envoyer son CV.

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  11. Sébastien Gauthier

    6 septembre 2008 à 10 h 15

    C’est vrai qu’il y’en a qui ont tendance à faire des amalgames un peu trop facilement du genre les BS = un bande de paressseux qui aiment mieux boire de la bière que de travailler.

    Des parasites (des Bongons quoi), il y’en a c’est sur. Mais on doit quand même examiner les cas individuellement. Personellement, si il y’a une mère monoparentale avec 2 ou 3 enfants qui est sur le BS, à long terme, il est probablement plus rentable socialement de laisser cette mère élevé ses enfants que de la faire travailler au salaire minimum.

    Comme Jean l’a dit, personne n’est à l’abris d’une période difficile. Il y’a des gens qui sont tombés de bien haut et d’autres qui sont parti de rien pour gravir tout les échelons jusqu’au sommet. Par contre, ce qui m’indispose, c’est de voir des grands tatas de 22-23 ans en santé qui sont sur le BS de générations en générations. Je n’ai rien d’un gauchiste mais je trouve que la société est de mojns en moins compatissante. Pourquoi ne pas s’inspirer d’Israel, qui elle est une société extrèmement compatissante pour les siens (si on exclu le conflit avec les palestiniens)?

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  12. fabrice

    12 septembre 2008 à 10 h 53

    Chef de cuisine depuis 20 ans (en France) j’ai pu constaté que le métier de cuisinier était plutôt « sous-évalué » au Québec. La plupart des équipes est très jeunes, et rares sont ceux qui ont une formation sérieuse … Ici, une serveuse qui bouge fait facilement un bien meilleur salaire que le chef de cuisine. Alors même avec 15$, on est encore loin d’un salaire qui va stabiliser un bon cuisinier dans un établissement. Si j’avais été à Québec cet été, je me serais présenté au Hobbit. Je vais peut-être leur adressé ma candidaure d’ailleurs.

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