Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La «fin» des autoroutes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 octobre 2009 63 commentaires

François Bourque
Le Soleil

Quatre tronçons d’autoroute menant aux centres-villes de Québec et de Sainte-Foy sont dans la mire du groupe de travail sur la mobilité durable, présidé par le maire Labeaume.

L’hypothèse : transformer ces autoroutes en boulevards urbains, pour favoriser le développement de nouveaux quartiers multifonctionnels près des pôles d’attraction.

Suite du texte sur Le Soleil

Voir aussi : Message d'intérêt public.


63 commentaires

  1. Martin Otis Utilisateur de Québec Urbain

    29 octobre 2009 à 08 h 01

    bien beau vouloir diminuer la circulation automobile et favoriser le transport en commun, mais il faut aussi être réaliste et laisser les autos circuler…si on provoque des goulots d’étranglement, on ne sera pas plus avancé…

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  2. Bonjour

    29 octobre 2009 à 08 h 20

    C’est une excellente idée de transformer certains tronçons d’autoroutes en boulevard. Ça permettrait de cicatriser des quartiers éventrés par l’asphalte. Surtout pour Laurentienne, imaginez le magnifique quartier à échelle humaine que ça pourrait créer (stade municipal mieux intégré, accessible et mis en valeur, futur nouveau colisée et anneau de glace, réaménagement de l’intersection avec Hamel qui est honteuse à cet endroit, redéveloppement de la Pointe-aux-lièvres avec des activités de loisirs sur la St-Charles: pédalo, canot, kayak… et pourquoi pas une piste de patinage sur la rivière comme il y a déjà eu (à l’image du canal Rideau à Ottawa), Québec est LA ville hivernale par excellence, elle devrait miser sur ces atouts… bon bon bon je m’éloigne un peu… mais je trouve qu’il y a plein de potentiel dans ce quartier pour créer un pôle majeur d’activité sportives et de loisir.

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      29 octobre 2009 à 10 h 41

      Cette section de Laurientien est la pire de toutes ces mauvaises idées. C’est cette section qui est la plus susceptible de causer de la congestion jusque dans le parc des Laurentides…

      Dans ce secteur (Parc Victioria, CSST) il y a déjà une passerelle pour traverser Laurentien en face du parc Victoria, un pont en métal du coté est de Laurentien pour traverser la rivière, et des voies d’accès qui permettent de passer sous Laurentien de part et d’autres de la rivière. Laurentien est loin d’être un obstacle infranchissable dans ce secteur autant que les autoroutes peuvent l’être ailleurs. Tout ce qui manque c’est un second pont par dessus de la St-Charles du coté ouest de Laurentien que je souhaiterais être pour piétons et tramway uniquement. L’idée du tramway ici est d’avoir une éventuelle ligne de tramway qui rejoindrait Fleur-de-Lys dans un 1er temps, et se poursuivrait éventuellement sur le tracé actuel du bus 84 jusqu’aux Saules ou au-delà.

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      • olivier.amiot.1@ulaval.ca

        29 octobre 2009 à 13 h 20

        Pour vivre dans Limoilou et traverser régulièrement Laurentien, il est particulièrement problématique de le faire. Les «passerelle» ne sont pas conviviale pour les piétons. Il est vrai que transformer cette autoroute en boulevard est particulier, cela signifie pas tant de grande transformation que deux ou trois lumières de plus…

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  3. Sébastien

    29 octobre 2009 à 08 h 55

    Très bonnes idées… qui sont dans les cartons de la Ville depuis l’ère L’Allier! ( Voir la planification sectorielle du PDAD, adopté en 2005)…

    Labeaume ne ferait que suivre les traces de son prédécesseur!

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  4. Matrix

    29 octobre 2009 à 08 h 55

    Petite précision pour les extrémistes haineux viscérales de l’automobile, le titre ne fait « malheureusement » pas référence à la fin (disparition) des autoroutes.. mais plutôt de 6km réparti sur quatre FIN de tronçons.

    J’espère ne pas avoir gâché votre journée mais souriez la vie est belle.

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    • Yvan Dutil

      29 octobre 2009 à 10 h 18

      Effectivement, les proposition en question sont réfléchies. Il est probable que dans les secteurs visés la vitesse de la circulation et la densité urbaine font qu’un boulevard urbain ferait plus de sens. Roulez à 50 km sur 1 km au lieu de 100 km/h, cela va faire perdre 1 minute maximum peut-être 3 si on ajoute un feu de circulation.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        29 octobre 2009 à 15 h 28

        3 minutes 2 fois par jours X 220 jours ouvrables = 22 heures par années de plus pogné dans le trafic. Multipliez cela par le nombre d’individu affectés et ca donne un chiffre astronomique.

        Et si ce n’était que des autos, je dis pas, mais on sait très bien qu’il a tout plein de bus qui sont pognés là-dedans aussi, et c’est pas une pauvre petite voie réservée sur un boulevard urbain qui change grand chose.

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      • Yvan Dutil

        29 octobre 2009 à 16 h 01

        C’est déjà pogné au centre-ville. Baisser la vitesse va juste refléter la réalité.

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  5. olivier.amiot.1@ulaval.ca

    29 octobre 2009 à 10 h 02

    Ce sont de belles propositions (quoique je doute de remplacer les échangeurs à la hauteur de Ste-Foy). Par contre, je trouve la proposition timide pour Duffrin, qui pourrait au moins s’allonger jusqu’à la connexion avec la 440 sans que cela change rien pour la circulation, sauf pour le trafic lourd qui va vers le port, auquel cas il faudrait une solution.

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  6. Erick

    29 octobre 2009 à 10 h 06

    Ils sont complètement barjo de vouloir détruire des autoroutes pour en faire des boulevards urbains. On les a engagé pour résoudre le problème de transport, pas pour foutre la marde davantage!

    Tant qu’à y être on pourrait aussi enlever l’asphalte des rues et les mettres sur la garnotte, et même y creuser délibérément des nids de poule! Et pourquoi pas aussi abattre les ponts? En commencant par ceux sur la Rivière St-Charles, vu que le centre-ville de Québec semble vouloir s’isoler du monde extérieur….

    Les autoroutes sont justement la clé pour résoudre les déplacements, et non pas une embuche, et c’est valable aussi pour le transport en commun. Les autoroutes permettent des vitesses de 100 km/h alors que les boulevards urbains 50 km/h. C’est assez évident que même pour le transport en commun, les autoroutes font partie de la solution.

    En convertissant des autoroutes en boulevards urbains, on ne ferait simplement qu’empirer l’accès au centre-ville car on se doute très bien qu’ils n’ajouteraient pas un bon système de transport avant de foutre la marde mais plutôt après quand il sera trop tard et que le centre-ville aura eu le temps de se vider de toutes ses institutions parce que plus personne ne veut y aller.

    Pour ce qui est de leur « théorie des noeuds », là-dessus je suis tout à fait d’accord avec eux. Ca rejoint d’ailleurs ce que je n’arrête pas de proposer comme plan de transport. Sauf que dans la liste des neouds qu’ils dévoilent, ils omettent de nommer Lebourgneuf qui est voué à devenir l’un des principaux noeuds.

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  7. dan

    29 octobre 2009 à 10 h 14

    Ne pas détruire ces autoroutes car imaginez , vous rendre à Beaupoort à partir de St-Foy. Ça prendrerais 30 minutes ou 45 au lieu de 15 minutes sur les autoroutes.C’est impensable que de vouloir les faire disparaitre.

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  8. Laér

    29 octobre 2009 à 10 h 40

    Ouin, c’est fou le nombre de lecteur sur QU qui ne font que commenter des titres de journaux.

    LISEZ DONC avant de dire toutes sortes de niaiseries insignifiantes!!!!

    Les gens peuvent bien s’ostiner après en disant « Je l’ai lu dans le journal » . Ce qu’ils nous disent pas, c’est qu’ils ont lu le gros titre d’un journal.

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      29 octobre 2009 à 11 h 05

      Personnellement je peux vous dire que mes commentaires ont été écrits après avoir lu l’article en détail et non pas juste le gros titre. Ca commence par 6 km pis après c’est 6 autres et …60 autres. C’est à la « mentalité » que je m’attaque.

      Déjà les 4 exemples totalisant 6 kilomètres sont grotesque.

      p.s. On a récemment transformé Champlain d’autoroute à boulevard et on voit déjà ce que ca donne…. le problème se déplace sur le plateau Ste-Foy.

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      • Laér

        29 octobre 2009 à 13 h 04

        Est-ce qu’est-ce que ça donne qu’on aille relativement (car ça n’a jamais été une autoroute) transformé le boul. Champlain?

        J’y passe tous les jours et je ne vois pas le problème.

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  9. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    29 octobre 2009 à 10 h 47

    Pour l’autoroute Dufferin-Montmorency, on parle d’un tronçon d’un kilomètre entre Maizerets et la sortie Mgr Laval. On est silencieux entre la sortie Mgr Laval et les chutes Montmorency. Pourtant on a déjà le long de cette autoroute un boulevard urbain à 4 voies s’appelant le Boulevard Ste-Anne. C’est vrai que pour le développement du littoral est faut attendre encore une décennie qu’on finisse de gaver l’ouest…

    Dans le rapport sur la mobilité qui n’a même pas eu le respect de venir dans notre arrondissement pour consulter, on a oublié que le plan de restructuration des centres sportifs, on tend à faire des super struxctures qui vont faire augmenter les déplacements automobiles. Supposons que j’ai un fils qui joue du soccer. S’il est talentueux, l’hiver je me déplacerai au stade de Chauveau, au stade de St-Augustin, celui de Lévis ou le futur super PEPS. C’est encore pire pour le hockey où le déficit d’heures de glace les obligent à aller à Val Bélair, à Beaupré et même St-Rédempteur quand on ne propose pas le petit colisée. Et je ne compte pas les tournois interrégionaux.

    On a beau combattre l’étalement urbain mais il demeure que l’étalement réalisé doit être compensé par des mini centres sportifs géographiquement plus près des utilisateurs. Je vois mal un sportif avec ses bagages d’équipements prendre l’autobus pour s’y rendre. Chaque fois c’est le papa qui fait le taxi…

    Ainsi dans Beauport au nord de l’autoroute Félix-Leclerc on a construit à l’extrême depuis 20 ans (plusieurs milliers de résidences sans services publics adéquats), Il en est de même de la Montagne des Roches et de Bourg-Royal nord dans Charlesbourg. Il est temps de les doter d’équipements sportifs, (aréna, centre multifonctionnel couvert, piscine couverte, etc). Faut arrêter de centraliser et penser régional car à chaque fois on multiplie l’utilisation de l’automobile pour exercer sont activité physique.

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  10. Grégoire Moulin

    29 octobre 2009 à 11 h 42

    Erick, sincèrement, tu trouves vraiment que c’est la congestion monstre sur Champlain??? Sortez de Québec un peu, vous allez faire rire de vous…

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      29 octobre 2009 à 15 h 22

      En comparaison avec d’autres villes la congestion de Québec et légère et ce sur toutes les artères. Mais faut-il attendre d’avoir des problèmes majeurs pour s’en préoccuper?

      Champlain était un raccourci utilisé par les gens de la rive-sud pour rejoindre le centre-ville de Québec sans passer par Laurier ni Charest. C’était du moins le cas l’été jusqu’à la fermeture de la Cote Guilmour pendant l’hiver. Curieusement depuis ce réaménagement on se plaint plus que jamais de la circulation sur Laurier et de la circulation de transit pour le contourner. Je sais que le problème de Laurier date d’avant le réaménagement de Champlain, mais si c’est pire aujourd’hui, aucune doute qu’il y a un « lien ».

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      • Yvan Dutil

        29 octobre 2009 à 16 h 03

        Cà parait que tu ne passe jamais sur Champlain. Du centre-ville aux pont, c’est sur Saint-Paul qu’il y a le plus de ralentissement. Çà débloque face à l’édifice de la garde côtière.

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      • Manu

        29 octobre 2009 à 22 h 33

        C’est pour ça qu’il parlait de la côte Gilmour en été. Il suffit alors de redescendre de l’autre côté par Salaberry (en sens contraire du traffic qui monte) et voilà! (c’est du mions ce que font des collègues de travail)

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      • Yvan Dutil

        30 octobre 2009 à 07 h 00

        Manu, pour avoir passé là pendant plusieurs années, je peux te confirmer que cà bloque essentiellement en raison d’autobus de tourisme qui se stationnent temporairement devant Place Royale. Une fois la zone touristiques passé, c’Est fluide de bout en bout. Même pendant les travaux, le ralentissement plus loin était minime.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        30 octobre 2009 à 08 h 24

        Dans le même ordre d’idée que Manu, je connais pas mal de monde qui passe/passaient par là mais montaient par Guilmour l’été ou la côte de l’Eglise l’hiver, rares étant ceux qui s’emmerdent dans le quartier Champlain.

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  11. Patrick

    29 octobre 2009 à 12 h 29

    Le choix du troncon à transformer pour Dufferin Montmorency me semble étonnant, surtout qu’en faisant cela les bretelles deviennent doublement inutiles. Commencons donc avec ces bretelles inutiles qui divisent la basse ville en deux, diminuent la qualité de vie de tout ce qui les entoure et empêchent le developpement d’un quartier en plein coeur de la ville.

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  12. Matrix

    29 octobre 2009 à 12 h 48

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  13. Charles

    29 octobre 2009 à 12 h 50

    L’urbaniste en chef de San Francisco est venu à Montréal prononcer une conférence le mois dernier.
    Il parlait entre autres d’une double autoroute à six voies superposées(12 voies), bordant la baie de San Francisco. Cette structure avait été gravement endommagée lors du tremblement de terre de 1989.

    Malgré une immense pression, la Ville a dédidé de démolir ce qu’il en restait et d’en faire un simple boulevard urbain. On a planté des palmiers sur les bords et aménagé de larges trottoirs. Depuis, les projets immobiliers foisonnent et les familles viennent y vivre.On peut y faire ses courses à pied et il n’y a nul besoin de traverser des no man’s land à 100 km/h… pour aller où??? C’est un fantastique success story qui devrait nous inspirer.

    Les autoroutes n’ont tout simplement pas leur place en ville.

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  14. Marc

    29 octobre 2009 à 13 h 19

    Pour ce qui est de Robert-Bourassa entre 4-bourgeois et Hochelaga,les terrains appartiennent a l’université si ne m’abuse…je ne sais pas comment la ville va pouvoir faire du devellopement là,encore moins un promotteur

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  15. Antoine G

    29 octobre 2009 à 13 h 37

    L’ERREUR FUT DE FAIRE DES AUTOROUTES QUI DRAINENT ET VIDE LE CENTRE-VILLE A CHAQUE SOIR….C’EST CE QUI A (entre t’autre) DÉCLENCHER LE DÉCLIN DES CENTRES-VILLES DANS LES ANNÉES 60-70…et contribué a l’étallement urbain que l’on connaît si bien aujourd’hui a Qc.

    Ce qui faut comprendre, c’est que les boulevards urbains viennent redonner primoté a la ville, a l’urbain, a l’habitat, bref, a une qualité de vie supérieure. En centre-ville, c’est tout a fait adéquat. Ils accordent aussi une primoté au transport collectif.

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      29 octobre 2009 à 15 h 17

      Croyez vous que rendre l’accès plus difficile à la ville est la solution pour la revitaliser. Ca risque plutôt d’être le contraire. Ne croyez pas que les banlieusards vont bruleur leurs maisons…

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      • Charles

        29 octobre 2009 à 16 h 36

        50 ans après les premières autoroutes, on sait maintenant que loin de revitaliser les villes, elles les vident de leur sang. Si on suit votre logique, on ne devrait pas terminer l’autoroute Laurentienne au pied de Saint-Roch, mais la prolonger dans ce quartier, monter René-Lévesque, et pourquoi pas, rejoindre le boul. Laurier. Vous pourriez «sauver» quelques minutes sur ce trajet, mais le dommage colatéral serait de vider ce qui reste de la ville de Québec. Ce scénario vous semble peut-être farfelu, mais c’est comme ça qu’on pensait dans les années 60-70. De là les balafres que l’on connaît aujourd’hui.

        Si vous voulez revitaliser la ville, IL FAUT DU MONDE, et la meilleure façon de les y amener est par transport en commun. Je vous rappelle (je cite la pub de la STM) qu’un autobus remplace 50 voitures, une seule rame de métro en remplace 715, je crois…

        Le centre de Montréal serait comme Cincinatti s’il n’y avait pas de métro; Manhattan serait en ruines comme Détroit.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        30 octobre 2009 à 08 h 43

        Les quartiers qui se sont vidés sont justement ceux qui n’ont pas été capable de s’adapter à cette nouvelle réalité.

        Je ne suis pas pour le prolongement des autoroutes en plein coeur de la ville mais je ne suis pas en faveur non plus de la destruction de ce qui a été construit. Je suis bien plus en faveur de l’optimisation de ces deux types d’infrastructures en les adaptant de manière à favoriser un transport en commun efficace. A ce titre, les autoroutes ont leur utilité plus que jamais.

        Pendant que vous ne pensez qu’à valoriser le centre-ville en essayant de vider les banlieues.

        Le but c’est plutôt à faire évoluer l’ensemble de la ville, et le mot « ville » est bien différent de « centre-ville ».

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  16. Antoine G

    29 octobre 2009 à 13 h 44

    Imaginez un genre de boulevard Langelier avec un terre plein de verdure et d’arbres plus large au centre qui permettrait d’avoir un trottoir plus large et deux voies de tramways..

    Ex du nouveau boulevard en coupe:
    bâtiment, trottoir, rue 2 vois, gazon et arbre, trottoir, 2 voies de tram, trottoir, gazon arbre, rue deux voies, trottoir, bâtiment.

    Allez voir les exemples de la grande diagonale a Barcelone et du projet du réaménagement de l’avenue de la Mer a Montpellier dans le quartier Port-Marianne.

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  17. jaco

    29 octobre 2009 à 14 h 25

    « L’ERREUR FUT DE FAIRE DES AUTOROUTES QUI DRAINENT ET VIDE LE CENTRE-VILLE A CHAQUE SOIR….C’EST CE QUI A (entre t’autre) DÉCLENCHER LE DÉCLIN DES CENTRES-VILLES DANS LES ANNÉES 60-70…et contribué a l’étallement urbain que l’on connaît si bien aujourd’hui a Qc.(Antoine)
    ——————————————————-

    Ca me semble effectivement un concept dépassé…

    Je me demande même si ce n’est pas une espece de « Chaine pyramidale » (Inversé) comme concept:

    -Au début tout le monde semble gagnant ; »je m’installe en banlieu via une autoroute , puis j’ai la paix et la tranquilité. »
    Mais pour avoir ce bonheur , il faut que tu t’installes toujours un peu plus loin (ce sont les derniers de la chaine qui gagnent!)
    —————————————————–
    J’en veux pour preuve ce monsieur de Ste-Foy qui se plaint qu’il y a beaucoup trop de circulations de transit sur sa rue et que c’est l,enfer sur terre, ce qu’il vit!

    Mais quand ce bon monsieur de Ste-Foy s’est installé en banlieu, ca ne le dérangeait pas le moins du monde de circuler « EN TRANSIT » dans Montcalm, ou ds St-Sacrement ou Dans Limoilou pour se rendre chez lui.( « Mangez de la M.. »)
    Maintenant c’est a son tour de vivre la circulation de transit et il peste contre les gens qui demeurent trop loin. et qui ne respectent pas son intimité…

    Pas facile a résoudre comme imbroglio…

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  18. Réal Utilisateur de Québec Urbain

    29 octobre 2009 à 15 h 10

    Au centre-ville, on parle de circulation de TRANSIT quand il s’agit d’automobilistes qui prennent un trajet avec moins de circulation, lumières, etc, et donc, qui demande un peu moins de temps de trajet même s’il existe déjà des boulevards qu’ils pourraient emprunter.

    Ils empruntent donc, sans nécessité réelle et en se foutant éperdûment des citoyens qui habitent ces rues. des rues résidentielles alors qu’ils pourraient circuler sur les boulevards.

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  19. gilles

    29 octobre 2009 à 16 h 46

    Très bonne idée…

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  20. Manu

    29 octobre 2009 à 19 h 38

    En général, j’approuve l’idée (et je l’approuvais il y a plusieurs années lorsqu’elle était déjà présentée dans les « conversions potentielles » ou « à venir » dans les plans d’aménagement officiels), en autant qu’on ne perde pas de vue que les voies rapides servent autant au transport en commun qu’au transport automobile ou de marchandises. Ceux qui visent l’abolition des autoroutes sont carrément décrochés de la réalité, passée, présente et future. Toutefois, ici il n’est question que des derniers segments d’autoroute, alors ça me va très bien (du moment qu’on aménage des voies réservées pour le transport en commun).

    Et là question « ok, mais ensuite on va en enlever un bout, puis un autre, … » qu’en fait-on? Personnellement, je définirait un « bout d’autoroute reconvertible » comme un bout dont les files de véhicules habituelles au bout de celle-ci n’atteignent pas les autres autoroutes ou n’entravent pas la circulation sur ces autres autoroutes.

    À cet égard, et pour l’ensemble des raisons qui suivent, je trouve innaproprié la conversion de l’extrémité est l’autoroute Charest en boulevard :

    – On ne libèrera que très peu d’espace (même en « fusionnant » le tout avec les rues parallèles au nord et au sud, on ne libère pas plus que 25 mètres de large sur toute la longueur).

    – Cette artère demeurera en plein quartier industriel, et *nécessairement » une voie de transit, donc peu d’intérêt pour toute construction autre qu’industrielle.

    – Ce bout d’autoroute se termine déjà 3 km avant d’arriver au centre-ville, il ne s’agit donc pas d’autouroute qui « pénètre en ville » (c’est d’ailleurs de cette direction, i.e. de l’ouest, qu’il est le plus long d’arriver au centre-ville, comparativement au nord et à l’est). De plus, comme cela aboutit dans une zone encore industrielle et commerciale, on est loin d’aboutir dans des zones habitées, centre-ville ou pas.

    – Finalement, en direction est, ce tronçon sert à accumuler le traffic sans pertruber le reste. En pointe du matin la file peut faceilment faire 1,5km, et la moitié de cela en pointe du soir. C’est inévitable, puisque que ce sont des voies rapides qui se terminent sur des feux de circulation. Autrement dit, cela permet au boulevard Charest d’accepter le flux de véhicule selon sa capacité, sans déranger le traffic autour. Si on repousse les feux de circulation plus à l’ouest (note : on vise peut-être à faire un boulevard sans feux de circulation à cet endroit, je ne sais pas), on va déplacer la file vers l’ouest, bloquant du même coup ceux qui arrive de l’ouest mais qui ne souhaite pas poursuivre au-delà de Robert-Bourassa (tous ceux qui sorte à R-B/Versant-Nord/etc. et qui attendront en file pour accéder aux voies de service). Cela aura même pour effet d’allonger la file jusqu’à perturber l’échangeur avec Henri-IV dans les pires moments. Si c’est ce qu’on prévoit, alors ce n’est vraiment pas adapté à la réalité.

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      30 octobre 2009 à 09 h 06

      Tu as tout compris. Je n’étais pas tout à fait contre l’idée du boul. urbain pour cette section de Charest car je trouve qu’il créé un méchant obstacle entre les parcs industriels, mais tu me fais aussi réaliser que cette zone autoroutière est une zone tampon importante qui évite au trafic de s’accumuler au dela de Du Vallon et d’ainsi bloquer Du Vallon, Charest et potentiellement Henri-IV.

      C’est le même bug avec Laurentien, faut pas que ca fasse bloquer le trafic jusqu’à La Capitale…

      Dans le cas du tunnel de Du Vallon je ne vois absolument aucun intérêt à le démolir, il ne dérange absolument rien. Ce serait vraiment d’un ridicule absolu ne visant qu’à empêcher les gens d’entrer en ville. Surtout qu’un transport en commun efficace peut utiliser ce tunnel.

      Même principe avec l’échangeur Du Vallon/Charest que certains remettent en question et favorisent un gros giratoire. Un giratoire c’est super, mais pas pour cette densité de trafic. Il serait foutrement engorgé.

      De plus, attendez de voir le résultat dans quelques années avec les nouvelles voies pour les bus sur Du Vallon. Ca va être tellement fluide pour le transport en commun que certains vont avoir l’idée de prendre un parcours 300+800 au lieu d’un parcours 200, comme je le fais déjà 1 matin par semaine avec un délai d’à peine 5 minutes.

      L’autre problème est que les gens semblent pas comprendre que les autoroutes servent aussi au transport en commun qui bénéficie aussi de la vitesse et l’absence de feux de circulation. Les gens semblent croire qu’il faut convertir une autoroute en boulevard pour y implanter un transport en commun en site propre, rêvant d’un tramway roulant sur le terre-plein central, alors que pourtant l’emprise autoroutière est facilement modifiable pour y implanter des voies réservées dans les accotements ou en site propre au centre, et même un tramway/skytrain dans l’axe centrale sous forme de LRT.

      Autrement dit leur « projet » de détruire des autoroutes va à l’encontre de l’efficacité du transport en commun, qui est pourtant la clé de l’avenir du transport de la ville.

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  21. Seb

    29 octobre 2009 à 23 h 06

    Je suis pour la reconversion en boulevard à 100% pour densifier la ville et améliorer la qualité de vie.

    Sauf que Manu touche peut-être un point intéressant quant à Charest.

    Il faudrait tenir compte de l’éventualité qu’il évoque si on ne veut pas éviter de faire des erreurs.

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  22. Goldoche

    29 octobre 2009 à 23 h 14

    Pour Laurentien :

    Bonne idée pour développer la pointe aux lièvres.
    Bonne idée pour faciliter l’accès entre la rue bourdages et le centre-ville.

    Cependant pour Limoilou, on gagne peu ou pas de terrains, l’essentiel du gain de ce projet c’est pour faciliter l’accès à la pointe-aux-lièvres. Bonus, on facilite l’accès aux gens qui restent sur Bourdages pour leur éviter de prendre le boulevard Hamel.

    Charest :

    Il faudrait démolir le commercial basse-densité sur une bonne section pour que le projet ait du sens. Vrai que cette section d’autoroute est bâtarde, mais d’un autre côté il y a peu de place entre l’autoroute et la falaise par endroit.

    Dufferin-Montmorency :

    Je ne connais pas assez le secteur, je laisserai donc aux autres le soin de regarder les bons et mauvais côtés.

    Robert-Bourassa :

    Assez bonne idée. On peut libérer un peu de terrains et on rend l’université Laval moins isolé.

    Voici mon projet, boulevard Hamel :

    Exproprions plusieurs motels sur le côté nord entre Masson et le boulevard Central. Il y a un endroit je crois 3 motels miteux (par définition, un motel sur Hamel c’es miteux). On pourrait développer un petit quartier tranquille avec le parc linéaire en arrière. On pourrait rejoindre en même temps la maison O’Neill. On pourrait faire un genre de petit trottoir ou surface gazonnée pour éviter que les maisons et logements soient trop collés au boulevard.

    Un autre projet pour Hamel :

    Rendu à Vanier, il y a une grosse section non développée entre la voie ferrée et la rivière. Je crois que le terrain appartient au cimetière. Ce terrain pourrait accueillir une 100aine de logements, maisons de villes, etc.

    Ces 2 projets auraient pour effet d’embellir (partiellement) le plus laid boulevard de notre ville.

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  23. Jeff M

    30 octobre 2009 à 03 h 09

    D’une façon certaine, l’autoroute Dufferin a une capcité sous-utilisée. En plus, c’est sur le bord du fleuve. Il y a certainement du potentiel de ce côté sans que ça dérange.

    L’autoroute Laurentien, je pense que c’est la moins bonne idée compte tenu de sa forte densité de circulation aux heures de pointe. La file pourrait refouler jusqu’à la 40 et affecter la circulation de transit à cette hauteur. Enfn… tout dépend aussi de la façon d’aménager ça. Il y a souvent moyen d’augementer la fluidité sans faire des autoroutes. La rue du Cadinal Maurice Roy par exemple devant le stade pourrait devenir un collecteur de transit dès la rivière, ce qui allègerait le traffic sur Laurentien. Ouais, y’a sûrement des possibilités, mais faudrait faire des compromis.

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      30 octobre 2009 à 13 h 45

      Faudrait peut-être vérifier avec ceux qui l’utilisent, car si je me fie à ceux que je connais qui l’utilisent à l’heure de pointe, ils sont loin de dire qu’elle est sous-utilisée. Quand j’y passe c’est toujours à des heures tranquilles où cette route m’apparait comme la piste du Daytona 500, mais le son de cloche que j’ai entendu c’est plutôt que c’est pare-choc à pare-choc à partir de François-de-Laval.

      De plus faut faire attention avec la notion de sous-utilisation, faut faire attention de ne pas juste penser au présent mais aussi au futur.

      Pour ce qui est de Laurentienne, vous avez compris que c’est LA principale porte d’entrée de la Colline Parlementaire. On ne peut pas se permettre d’y foutre le bordel, que ce soit pour y faire un boulevard urbain, un tramway enlevant 2 voies à Dorchester ou autre chose du genre.

      S’il y a ce genre de changements à faire en aval qui affectent négativement la circulation automobile, faut s’assurer que les gens en amont aient des solutions de rechange à l’usage de leur auto (lire: transport en commun assez efficace et fiable qui ne laisse personne pour contre).

      La solution au problème de transport doit être globale, pas juste localisée.

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  24. Manu

    30 octobre 2009 à 11 h 37

    Pour Laurentienne, je ne vois pas de problème de traffic. Pour l’instant, ça refoule rarement plus de 300m derrière la lumière au bout, et bien souvent beaucoup moins (deux cycles de lumières pour passer sont généralement suffisant). D’ailleurs, lorsqu’il y a un bouchon au sud de Capitale (en direction Sud), c’est généralement à cause justement de la fusion avec les véhicules qui arrivent de Capitale, et parfois à cause de Soumande, étant donné les bretelles un peu serrées. Après cela ça file à 100-110 (dans une zone de 70) en pleine heure de pointe jusqu’à la rivière. Alors même si on termine l’autoroute à Hamel, les files de véhicules ne dépasseront Soumande qu’en cas extrême (tempête, gros accident, etc.) donc pas de danger pour Capitale. Pour l’entrée en ville, ça ne fera que réguler un peu le traffic, qui s’amoncelle de toute façon pour l’instant à côté de la Rothmans, puis un peu tout le long dans St-Roch. Bref, peu ou pas de différence selon moi.

    Par ailleurs, en direction Nord le soir, c’est généralement ralenti ou arrêté entre la rivière et Soumande puisque le nombre de voies diminue et que des véhicules s’insèrent à chaque bretelle. Ça ne changerait donc pas grand chose de ce côté.

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      30 octobre 2009 à 13 h 53

      Le trafic actuellement sur Laurentien tient à un équilibre fragile, et le bordel prend assez vite dès qu’il y a le moindre petit problème sur Dorchester.

      Parlant de régulation du trafic, le mieux serait de réduire à 2 voies toutes les sections d’autoroutes actuellement à 3 voies en donnant la 3e voie aux transports en commun. Ca veut dire Laurentien, Capitale, Du Vallon et Charest Ouest avec des correctifs mineurs.

      Je compare souvent le réseau routier à un système de tuyauterie, qu’importe que vous ayez un gros tuyau de 6 pouces qui rentre dans la maison, l’eau ne coulera pas plus si vous n’avez qu’un petit robinet insignifant au bout. L’eau stagnera (bouchon) à l’endroit exact où ca rétrécis trop radicalement.

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      • Yvan Dutil

        30 octobre 2009 à 21 h 18

        En fait, ce qui est mal est de passé de 3 à 2 voies. C’est pire que 2 voies tous le long.

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      • Manu

        30 octobre 2009 à 23 h 00

        On en a justement un exemple flagrant sur Robert-Bourassa… du moins, encore pour quelques années.

        Je ne serais pas aussi catégorique que de réduire de 3 à 2 partout. En fait, là où on voudrait réduire, il pourrait être bien de le faire sur tout un « long tronçon » comme le suggère Erick. Robert-Bourassa serait un bon exemple. Il serait d’ailleurs un peu inutile qu’une voie devienne réservée seulement au sud de Père-Lelièvre par exemple, car l’entonnoir ainsi créé empêcherait les autobus de se rendre à cette voie par l’autoroute. D’ailleurs, ces dernières années, certains travaux réduisait Robert-Bourassa sud à deux voies de Capitale à Charest… « curieusement », en pointe du matin c’était à peine plus lent à l’échangeur de Capitale, mais après cela, plus aucun bouchon avant Hochelaga ou l’université. Ça roulait un « tranquile » 70 km/h, dense mais fluide, sur presque toute la longueur. J’ai aussi vécu un phénomène semblable sur le pont Pierre-Laporte (et de part et d’autres) il y a 10-12 ans lors d’un réasphaltage complet (je ne me souviens plus des détails, autres que c’était moins congestionné, et que plutôt que de faire du « arrête-avance », ça avançait rondement à vitesse constante comme un joyeux ruisseau tranquile).

        Toutefois, pour les plus petits bouts qui servent « d’entonnoir à deux bouts », i.e. qui fusionnent 5 ou 6 voies en 3 d’un côté pour se séparer à nouveau en 5 ou 6 voies à peine 1 ou 2 km plus loin, là j’ajouterais carrément des voies. Par exemple, Capitale entre Robert-Bourassa et Lauretien, et Henri-IV entre Capitale et Charest. Évidemment, le pont Pierre-Laporte est un bon exemple de ce cas, mais difficile à corriger dans ce sens.

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  25. Max

    30 octobre 2009 à 13 h 34

    Je suis 100% en faveur de ces projets.

    Ce que l’on propose en fait, c’est surtout d’agrandir les quartiers centraux et le centre-ville à l’ouest, à l’est et au nord. À terme, les autoroutes mèneront donc au centre-ville, seulement ce dernier sera plus grand.

    Sans ces projets, l’agglomération de Québec ne peut espérer que se développer en banlieue et en s’étalant, avec des pôles d’activité secondaires éparpillés et éloignés les uns des autres comme Lebourgneuf. Un Lebourgneuf ça peut être bien, car cela restructure l’agglomération vers le nord. Mais après ça sera quoi? Un autre power centre à St-Augustin, un autre à Boischâtel? Cela rendra le développement des TC extrêment couteux car les pôles sont trop éloignés les uns des autres.

    Alors vivement des nouveaux quartiers denses dans les no-man’s land qui entourent le centre-ville. Amis banlieusards, dans le fond on rapproche le centre-ville de chez vous ;-)

    Bien entendu, ce que le Comité propose (ou du moins proposera) est une véritable révolution idéologique. Il y a aura beaucoup de gens qui ne croiront pas à ces projets. Espérons que nos (notre) politiciens tiendront tête.

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  26. Francis L

    30 octobre 2009 à 13 h 50

    Je suis entièrement d’accord avec le projet. Une autoroute, c’est laid et ça brise un quartier. En transformant ces autoroutes en boulevards urbains, on améliore la qualité de vie des résidents autour de ces haltères. En plus, on augmente la valeur des terrains donc plus de taxe pour la ville.

    Bien entendu, certaines personnes perdront un peu de temps. Mais cette perte est minime : pour un tronçon de 1 km qui passerait de 100 km/h à 50 km/h, c’est 72 secondes de perdu, ce qui est très négligeable.

    Certaines personnes vont dire ceci : si on prend 72 secondes, fois 3 kilomètres, fois deux fois par jour, fois 365 jours par année ça va nous donné beaucoup. Et bien moi je réponds à ces personnes ceci : quand vous avez acheté votre maison à Stoneham ou n’importe quelle autre banlieue, ça ne vous dérangeait pas de perdre du temps sur les routes tous les jours non? Vous avez donc déjà fait ce choix, et je ne vois pas pourquoi il faudrait pleurer sur votre sort pour 72 secondes de plus.

    Et pour finir, c’est bien beau des boulevards urbains et c’est une très bonne idée de réduire la vitesse de circulation dans Québec (on va en autre réduire l’étalement dérisoire). Mais il ne faut pas seulement ralentir les automobilistes, il faut aussi leur offrir des alternatives en transport en commun et ça, c’est une plus grande priorité!

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      30 octobre 2009 à 14 h 04

      Améliorer la vie de certains résidents en brimant celle de d’autres, il est là le problème.

      Le vrai problème avec les boulevards urbains c’est les intersections, avec des cycles de lumières qui peuvent s’étirer jusqu’à 2 minutes pour les plus grosses intersections. Celle de Hamel en serait surement une très grosse. Alors la perte de temps pour ceux qui y circulent, incluant les usagers du transport en commun à moins que celui-ci bénéficie d’améliorations majeures (voie réservée, priorité absolue aux feux, etc), serait dans les 3 à 5 minutes deux fois par jour pour environ 240 jours ouvrables, i.e. 24 à 40 heures par année par individu. Etes-vous volontaire pour passer 24 à 40 heures dans un char ou un bus?

      Peut-on aussi faire le petit calcul en monoxyde de carbone ainsi gaspillé?

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      • Yvan Dutil

        30 octobre 2009 à 21 h 20

        Erick, typiquement c’est 1 minute de plus sur 20-30 minutes. Elle est où la liberté là-dedans. SVP peut-on sortir un discours différent de Bouchard.

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      • Francis L

        31 octobre 2009 à 20 h 14

        « Etes-vous volontaire pour passer 24 à 40 heures dans un char ou un bus?  »

        Moi j’ai fait le choix de ne pas vivre à l’extrémité de la ville, mais ceux qui le font passent déjà des centaines d’heures dans leurs autos à chaque année, alors quelques heures de plus ne feront pleurer personne.

        « Peut-on aussi faire le petit calcul en monoxyde de carbone ainsi gaspillé? »
        C’est complètement fallacieux comme argument. Vous essayez d’utiliser l’écologie pour faire valoir votre point, mais vous êtes complètement dans le champ. Si vous avez moindrement une pensée écologique, vous ne vous promèneriez PAS en automobile soir et matin. Le CO2 qui sera libéré en surplus sera négligeable.

        Au contraire, écologiquement c’est bien. En ralentissant le trafique, on rend les banlieues éloignées moins attrayantes et on réduit du même coût le nombre de d’automobile sur les routes.

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  27. Max

    30 octobre 2009 à 21 h 36

    « Améliorer la vie de certains résidents en brimant celle de d’autres, il est là le problème. »

    Balivernes! Alors on va décider de faire sauver 72 secondes pour l’automobiliste car cette liberté est supérieure à l’environnement pour les résidents du centre-ville? Le 72 secondes est plus important que de transformer des no-man’s land en zones habitables et ainsi grossir la ville centre? Voyons donc. Désolé Erick mais vous représentez une époque désuète. Restera toujours Dallas et Los Angeles pour accomoder votre qualité de vie de banlieusard affirmé.

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  28. Manu

    30 octobre 2009 à 23 h 19

    De toute façon, pour Laurentienne, à l’exception des espaces autour des bretelles, on ne gagnerait pas de terrain en transformant l’autoroute en boulevard. On aurait même à en perdre par endroit si on souhaitait avoir un beau terre-plein au centre (pour l’instant c’est un simple muret). Pour le « temps perdu », on ne fait que devancer d’un kilomètre celui qui existe déjà, et après ce « filtrage », ce sera plus fluide. Alors tout au plus un 2 minutes selon moi (inversement, on pourrait aussi dire que pour les espaces libérés, cela permettra à plus de gens d’être près du centre-ville et ainsi sauver 15-20 minutes, mais ce ne serait pas un grand nombre de personnes).

    On gagnerait toutefois en convivialité pour l’accès à la Pointe-Aux-Lièvre (dont je considère considère pratiquement toute la moitié nord comme une « page blanche » ou tout est à faire), ce qu’on cherche entre autres à faire. Cependant, au nord de la rivière, les rues résidentielles limitrophes de Vanier et Limoilou verraient une augmentation du traffic de transit, étant tout à cout désenclavées.

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  29. Sylvain Gauthier Utilisateur de Québec Urbain

    31 octobre 2009 à 17 h 00

    C,est bien beau améliorer l’aspect des autoroutes, mais il ne faut pas nuire à la circulation auto … Regarder l’exemple de l’auroute Robert Bourassa. Le nouveau troncon était supposé d’être une autoroute, mais on l’a transformé en boulevard, avec le résultat que ca n’avance pas vite, il y a pleins de lumières, et le traffic très présent. Je dois admettre que la beauté du boulevard est remarquable, mais on devrait augmenter les limites de vitesses et on aurait dû avoir moins de lumières.

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