Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La Ville de Québec convoite deux terrains

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 mars 2010 9 commentaires

Québec, le 11 mars 2010 – Le comité exécutif soumettra au conseil municipal le projet d’acquérir deux propriétés sises à l’intersection du chemin de la Canardière et du boulevard des Capucins. Cet investissement de 2, 5 M $ permettra à la Ville de consolider son emprise sur le redéveloppement du boulevard des Capucins, et ce, conformément aux orientations énoncées dans son cadre d’intervention.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.


9 commentaires

  1. Bonjour

    11 mars 2010 à 11 h 59

    J’apprécie la volonté de « densification urbaine » et la « volonté de faire de ce secteur un milieu de vie chaleureux et convivial » tel qu’énoncé. L’axe des Capucins est effectivement un coin peu convivial. Quand on dit le « redéveloppement du boulevard des Capucins, et ce, conformément aux orientations énoncées dans son cadre d’intervention », que prévoit ce cadre? est-il disponible à quelque part? prévoit-on un réaménagement du boulevard en lui-même? si oui comment? Prévoit-on également exproprier la mince bande de terrains entre le boulevard et les voies ferrées? si oui pour en faire quoi?
    Merci.

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  2. Erick Utilisateur de Québec Urbain

    12 mars 2010 à 08 h 30

    Encore un beau cas où c’est les contribuables qui vont assumer la décontamination de terrains souillés par les !@#$%? de pétrolières qui se sont remplis les poches tout en échappant à leurs responsabilités.

    J’ai hâte que la ville adopte un règlement interdisant totalement l’implantation de nouvelles stations d’essences sur des nouveaux terrains, et ce pour l’ensemble de sont territoire, et oblige ainsi les pétrolières le faire en récupérant des terrains déjà souillés… ou aller en souiller dans d’autres ville! En même temps je voudrais qu’ils surtaxent ces terrains pour forcer leur propriétaire à les décontaminer ou les réutiliser à d’autres fins dégueulasses au lieu de les laisser végéter pendant 30 ans en ne faisant que payer les taxes.

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    • Julien

      12 mars 2010 à 08 h 59

      Brillant comme idée, comme ça les gens des nouveaux quartiers vont faire 10km pour se rendre en ville sur un terrain souillé pour faire le plein… Ce sera plus écologique que de faire le plein sur une station service a coté de chez eux.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        12 mars 2010 à 13 h 51

        Il est fort probable que sur leur chemin il y ait déjà plusieurs stations services sans qu’ils aient besoin de faire le moindre détour.
        De plus, les « nouveaux quartiers » se bâtissent en général entre des boulevards urbains déjà existants qui ont déjà des stations de gaz à profusion, et y a peu près personne qui circule en auto uniquement à l’intérieur d’un quartier résidentiel sans passer sur un de ces boulevards à un moment ou un autre. S’agit juste d’être prévoyant.

        N’oublions pas que des stations service abandonnées à Québec il y en a 200, c’est pas le choix qui manque pour la croissance de l’industrie pétrolière!

        Le problème avec mon raisonnement c’est bien plus le commerce de proximité qu’est le dépanneur intégré à la station d’essence qui pourrait manquer aux citoyens de certains quartiers…

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      • Charles

        12 mars 2010 à 14 h 32

        Je suis en accord avec les propos d’Erick.
        Pas besoin d’une station d’essence à chaque coin de rue! Il y a 2 stations d’essence dans mon quartier et 50% du temps je fais le plein ailleurs… J’ai encore beaucoup de misère à « avoir l’idée d’encourager la pétrolière de mon quartier » . Je le fais pour d’autres commerces mais pour ce type de commerce, l’idée n’a pas fait son chemin.
        Avec ma voiture, lorsque la lumière s’allume, je peux faire 43 km testés un peu malgré moi, sans faire le plein. Je crois qu’il y a assez de terrains déjà souillés ou de stations existantes pour l’étendue de notre ville; y compris l’étalement urbain.

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    • Manu

      12 mars 2010 à 21 h 31

      C’est un problème de droits acquis il me semble. Je ne suis plus sûr de l’année, mais je crois que c’est depuis 1993 (mais c’est peut-être pas ça du tout) que toute les stations service sont responsables de tout la merde qu’elle laisse dans le sol (avant cela il n’y avait personne pour faire de tels règlements…). Il me semble même qu’avant l’entrée en vigueur de ce règlement, plusieurs détaillants on abandonné leur station-service, évitant de devoir payer pour leurs dégâts.

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  3. François Magellan

    13 mars 2010 à 14 h 09

    Je crois que c’est une bonne nouvelle. Il est là le véritable défi pour la ville de Québec : viabiliser les terrains abandonnés, en friche, contaminés. À cet endroit, je vois l’intérêt de poursuivre la trame urbaine existante, c’est-à-dire des îlots fidèles à celle de Limoilou avec ruelle et une même typologie favorisant la construction de triplex.

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