Pierre Pelchat
Le Soleil
(Québec) Les personnes en fauteuil roulant pourront monter à bord d’autobus du RTC d’ici trois à cinq ans tout en conservant le service de transport adapté.
Pierre Pelchat
Le Soleil
(Québec) Les personnes en fauteuil roulant pourront monter à bord d’autobus du RTC d’ici trois à cinq ans tout en conservant le service de transport adapté.
Voir aussi : Transport en commun.
14 juillet 2010 à 11 h 01
Qu’est-ce que vous en pensez?
Est-ce que je suis le seul à penser que l’introduction de fauteuils roulants dans les métrobus pourrait être relativement contraignant pour la majorité des usagers… particulièrement aux heures de pointes? Le STAC ne répond pas déjà aux besoins? J’ai un peu de misère à comprendre cette décision!
Est-ce que je devrais me sentir coupable de penser ainsi?!
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14 juillet 2010 à 11 h 52
Te sentir coupable ? Tout à fait. Tu sais ce que c’est le transport adapté ? Quand tu parles que ça pourrait être « contraignant pour la majorité des usagers », tu es certainement au fait des contraintes liées au transport adapté, comme si la vie des utilisateurs n’était déjà pas assez contraignante comme ça.
Mon Dieu… Ça risque d’ajouter quelques minutes au déplacement de ces « normaux »… Une place pour le fauteuil roulant, par autobus !
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14 juillet 2010 à 13 h 18
Justement!! Je ne sais pas de quoi je parle dans domaine du transport adapté! Est-ce que STAC ne répond pas aux besoins? Est-il pas assez efficace? Trop cher?
Pourquoi ne pas investir simplement dans le STAC? Il existe déjà et est spécialisé dans le domaine.
Je veux seulement comprendre la motivation derrière ça…
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14 juillet 2010 à 13 h 22
@François Magellan
Marcolive posait une question légitime. Autant pour les gens « normaux » que pour les individus à mobilité réduite ça peut causer des désagréments. Encore plus, si cela est une stratégie afin de ne pas augmenter l’offre d’autobus adapté.
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14 juillet 2010 à 13 h 57
Ce serait simplement une augmentation de l’offre aux personnes à mobilité réduite. Quant au transport adapté vs le transport en commun traditionnels, voir ma réponse à orbitale. Je me demande toujours si je suis en 2010 quand je lis de pareilles interrogations…
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14 juillet 2010 à 14 h 05
Vous avez raison!! J’aurais dû tout gober sans même poser de questions!
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14 juillet 2010 à 17 h 40
Le transport adapté c’est très long, c’est pire que les trajets les plus merdiques du RTC comme le 50. Premièrement du ne peux pas prendre le bus quand tu veux, c’est la STAC qui te dis quand le bus passera te chercher et quand tu sera rendu à destination. Exception pour les RDV médicaux qui sont prioritaires. Évidemment, tu arrive à l’heure… mais tu peux arriver deux heures d’avance et partir une heure après que tu aie terminé. Pas vargeux comme service…
Ensuite, ils n’ont pas de trajets fixes. Ils font le trajet en fonction de la demande. Ça fait en sorte que tu peux virailler pas mal avec la bus… surtout si tu reviens chez toi et donc, que tu n’es pas prioritaire.
Ensuite, ce n’est pas toujours une bus qu’ils envoient, ils ont aussi des fourgonnettes modifiées (des familiales). Ce sont des boîtes de conserve sur roulettes. On a l’impression de voyager dans le vaisseau spatial Romano Faffart (ceux qui connaissent la série « Dans une galaxie près de chez vous » comprennent ce que je veux dire). Dans cette boîte conserve on arrête pas d’être balancés d’un bord puis de l’autre à chaque bosses sur la routte. En plus, on est tout coincé, surtout quand il embarquent plus qu’un fauteuil roulent.
Vous vous demandez surement si je prend ce service. En fait, je l’ai pris quelques fois comme accompagnateur. Le reste du temps je voyage avec le RTC.
Je pense que le fait que les personnes handicapées puissent prendre les bus normales du RTC sera une bonne chose pour elles. Mais ce serait peut-être un peu compliqué de les embarquer, surtout quand la bus est pleine.
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14 juillet 2010 à 11 h 12
Effectivement, l’introduction des fauteuils roulants pourrait causer des désagréments autant pour les usagers « normaux » que pour les individus à mobilité réduite. Déja, que les métrobus peuvent être pleines lors des heures de pointe et que les parents avec leur carosse peuvent avoir de la misère à entrer dans les autobus, je n’imagine pas une chaise roulante.
Toutefois, les inconvénients seront limités au fait qu’il ne peut y avoir qu’un seul fauteuil roulant à la fois dans les autobus.
Je viens d’avoir une idée un peu comique… pourquoi ne pas remplacer les supports à vélo (je les vois rarement utilisé) en avant de 800-801 par des supports à chaise roulante. Il y aurait même assez de place pour « parker » deux chaises roulantes… tu imagines le « trip » d’être transporté sur le devant d’une autobus en montant Côte d’Abraham… c’est mieux que La Ronde à Montréal!!! ;)
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14 juillet 2010 à 11 h 43
Quand tu suis une autre bus en plein hiver, tu finis le trajet enrobé de « gadoue » – ca serait le fun par beau temps seulement!
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14 juillet 2010 à 11 h 54
Et pour les petits comiques, je propose de les attacher derrière l’autobus et les regarder courir… Paraît-il que ça déniaise…
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14 juillet 2010 à 12 h 46
En principe je n’ai contre. Même j’y vois un avantage, celui
d’obliger les grappes de crétins, même dans les bus articulés,
qui s’agglutinent comme des morons a l’avant du bus a reculés
vers l’arrière.
En fait votre argument sur le fait que les bus sont « full » est faux
dans 70% des cas. Il sont « full » a l’avant, mais souvent vide a
l’arrière. Perso j’ai réglé ce problème depuis longtemps, je
fonce dans le tas sans m’excuser.
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14 juillet 2010 à 13 h 14
Haha!! Ouin! T’as un point là…!
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14 juillet 2010 à 13 h 50
« En fait votre argument sur le fait que les bus sont « full » est faux
dans 70% des cas. Il sont « full » a l’avant, mais souvent vide a
l’arrière. Perso j’ai réglé ce problème depuis longtemps, je
fonce dans le tas sans m’excuser.
70%? Ça vient de ton expérience et de ta perception. Car entre Limoilou et le parlement pour les trajets 800 et 801, (hors de la saison estivale), en heure de pointe, les bus sont remplis, que cela soit en avant et en arrière. Mais bon, ça demeure une question de perception et d’expérience.
« Perso j’ai réglé ce problème depuis longtemps, je
fonce dans le tas sans m’excuser. »
Come’on, excuse toi au moins, j’essaie toujours de ne pas trop brusquer les gens. Principalement, à cause de ma taille. ;)Deuxièmement, parce que l’attitude morale du juste qui tasse les personnes parce qu’il croit détenir le juste comportement me fait vomir…
Tout cas, sur ce point c’est une question de valeur et d’opinion.
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14 juillet 2010 à 16 h 21
Disons, pour être honnête, je ne prend jamais votre bout de
trajet. Mon expérience vient de mon grand bout de parcour,
presque tout le long du Boul. R.Lèvesque. Et je ne compte pas
les fois ou j’ai vu des bus passer « free », plein devant, vide derrière.
En ce qui concerne la politesse, votre point de vue est défendable
puisque il y a qq années, je me rendais derrière avec politesse.
Mais a un moment donné, je me suis aperçu que j’avais a faire
a une bande d’égoïste congénitale. C’est logiquement a eux
s’excuser de bloquer l’allée et de laisser en plan des usagers
aux arrêts. Et ce n’est pas toujours au conducteur de dire
« Veuillez reculer en arrière », puisque logiquement cela devrait
ce faire automatiquement…surtout de la part d’adultes.
Donc, je vais continuer mon oeuvre éducationnelle et de mise
au pas des « bétâs-bloquants » du bus.
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15 juillet 2010 à 10 h 23
L’idéal est de porter son sac à dos quand on fonce…ca ratisse plus large :-)
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14 juillet 2010 à 12 h 51
Pourquoi ne pas plutôt investir dans le STAC ??
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14 juillet 2010 à 13 h 15
L’un va avec l’autre. Ils sont complémentaires à mon avis. Le réseau régulier de transport en commun est beaucoup plus flexible pour les courts déplacements et permet aussi ceux qui sont imprévus et à la dernière minute, qui n’ont pas été planifiés depuis plus de 24 heures.
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14 juillet 2010 à 13 h 45
Plutôt que de modifier les autobus, les trottoirs, les abribus et les rues, il me semble qu’on devrait investir dans le STAC pour le rendre plus flexible et plus efficace.
Déjà, pour je ne sais quelle raison, le nombre de places assises dans les nouveaux métrobus-articulés est très faible par rapport à leur potentiel. Doit-on s’attendre à ce que ce nombre diminue encore pour faire place aux nouveaux aménagements ?
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14 juillet 2010 à 14 h 06
En présence d’un strapontin dans un bus ou un tramway, on replie celui-ci, on libère la place et on se tient debout. C’est ainsi dans plusieurs systèmes de transport en commun de plusieurs grandes villes normales de ce monde. Et si je lis bien ce qui est écrit ce « plutôt que de modifier les autobus, les trottoirs, les abribus… », d’où vient cette idée d’opposer les investissements de transport adapté à ceux dans la ville accessible ? C’est la notion de ville accessible que ce soit pour le simple déplacement d’une rue à l’autre à celui en transport en commun.
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14 juillet 2010 à 14 h 05
Il est évident que la STAC et le RTC sont des services complémentaires.
Le problème avec la STAC, comme le mentionnait Francois, est qu’il faut appeller au moins 24h à l’avance pour planifier un déplacement. Et il y a certaines contraintes pour les endroits/heures de retour.
Mettez-vous à leur place et pensez, si à chaque fois que vous preniez l’autobus, il faudrait savoir au moins une journée à l’avance votre heure de départ et de retour?
De toute façon ca se fait dans toutes les villes, même à New York, et ce n’est pas la fin du monde. C’est pas pire que le tarla qui paie avec une poignée de monnaie et qui en échappe la moitié ou ben le gars qui s’ostine avec le chauffeur que son transfert est bon.
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14 juillet 2010 à 14 h 16
« Le problème avec la STAC, comme le mentionnait Francois, est qu’il faut appeller au moins 24h à l’avance pour planifier un déplacement. Et il y a certaines contraintes pour les endroits/heures de retour. »
Justement. Investissons dans le STAC pour le rendre plus flexible.
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14 juillet 2010 à 14 h 30
Dans un monde parfait la STAC serait comme une compagnie de taxi: on appelle et on vient nous chercher. Par contre ca coûterait la peau des fesses.
Embarquer des chaises roulantes dans les Metrobus ca ne coûte rien et c’est un pas dans la bonne direction. C’est quoi le problème au juste?
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14 juillet 2010 à 20 h 16
Lorsqu’on se déplace en TeC sur la rive-sud, il faut au moins prévoir un jour à l’avance. ;o)
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14 juillet 2010 à 14 h 56
Une tempête dans un verre d’eau !
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14 juillet 2010 à 23 h 51
Un verre d’eau à moitié rempli étant donné le bas niveau des rivières ces jours-ci.
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15 juillet 2010 à 00 h 36
Expliquez-moi en quoi c’est une tempête dans un verre d’eau ?
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14 juillet 2010 à 16 h 12
Beau défit, mais pas impossible. Remplacer une certaine quantité de sièges à l’avant par des strapontins qui se relèvent lorsqu’il n’y a pas de postérieurs dessus laisseraient de l’espace pour les fauteuils roulants.
La solution paraît simple mais il y a beaucoup de variables qui entrent en jeu tant logistiques, mécaniques qu’humaines.
Pas si simple à mon avis…
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14 juillet 2010 à 16 h 25
La première génération d’autobus à plancher bas était munie d’un strapontin juste à côté de la porte arrière. Le siège est devenu fixe. En principe, dans les villes qui se respectent, lorsque l’autobus est à pleine capacité, les gens se lèvent pour pour faire plus de place.
À Montréal, j’ai vu à une reprise une personne en fauteuil roulant entrer grâce à la rampe, se diriger vers le strapontin qui a été relevé sans soupir, et la personne s’est installée pour faire quelques kilomètres. En quelques secondes. C’est ça la flexibilité recherchée par l’accès aux services réguliers de transport en commun.
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14 juillet 2010 à 17 h 47
« se diriger vers le strapontin qui a été relevé sans soupir »
Il y a aussi l’autre extrême, les gens qui n’arrêtent pas de dire très fort qu’elle savent vivre et qu’elles ont laissés leur place sur le siège pliant. J’ai connu ça il y a deux semaines. Ça a duré au moins 15 minutes…
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15 juillet 2010 à 06 h 48
Je me rappelle d’un billet sur QU où je parlais de mes expériences dans les bus européenns dans lequels un espace d’envrion 5 ou 6 strapotins sont prévus vis-à-vis l’une des portes arrières pour permettre aux poussettes de prendre place dans le bus. On m’avait répondu : «Et puis quoi encore, des espaces pour les chaises roulantes en plus peut-être !!!». Moi je réponds: «Bien sûr quoi oui !!!». À Munich une rampe rétractable est prévue sous le bus. C’est vrai que ca prolonge l’arrêt de quelques secondes, mais avec la collaboration des autres voyageurs, tout peut se passer très vite.
On gagnerait beaucoup plus de temps à supprimer cette obligation de passer par la porte avant et de se faire contrôler par le chauffeur. C’est clair que si le chauffeur doit d’abord contrôler tous les passagers avant que ceux-ci ne puissent monter pour pouvoir seulement après s’occuper de la personne en chaise roulante, ca peut prendre des masses de temps. Mais si tous peuvent rentrer à leur aise dans le bus, en se répartisant en plus beaucoup plus naturellement dans le bus, le temps que les gens montent dans le bus, le chauffeur sera déjà entrain de faire monter la personne en chaise roulante. De toute façon, les occassions où se présenteraient une personne en chaise roulante seraint aasez peu nombreuses.
Pour ce qui est du contrôle, on a qu’à limiter l’accès par l’arrière à certains trajets (qu’aux trajets avec bus articulés par exemple) et à certaines heures (une inscriptions sur les portes l’indiquerait, tous comprendraient assez vite). À Bruxelles par exemple, tu ne peux plus passer par les portes arrières après 20h et le chauffeur effectue le contrôle (il l’effectue vraiment). Limité ainsi l’accès par l’arrière permettraient aussi de cibler les contrôles. À Bruxelles encore, les amendes sont super salées : c’est 100euro la première infraction, 200euro les suivantes. C’est assez dissuasive, je vous prie de me croire. Pour y vivre depuis un an, je peux affirmer que les contrôle sont suffisamment fréquents.
Le contrôle systématique à l’entrée s’est vraiment la merde qui pourrit le système de RTC!!!
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15 juillet 2010 à 19 h 11
En plus, quand nôtre carte ne marche pas, ils nous laisse rentrer…
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