Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Manque-t-on de gros immeubles locatifs à Québec?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 mai 2011 12 commentaires

On ne construit plus ou peu d’édifices à logement depuis 30 ans. De plus, ces plex dont il est question datent de 1940 à 1975. On semble uniquement construire des édifices prévus pour la revente en copropriété (condos) dans la région de Québec. Cette forte demande n’est-elle pas un signe avant-coureur pour un marché d’édifices résidentiels denses et uniquement locatifs? J’imagine que pas tous les citoyens peuvent ou veulent devenir propriétaire.

Les immeubles de deux à cinq logements locatifs – communément appelés plex – en vente dans la région métropolitaine de Québec se font plus rares tandis que les acheteurs, eux, restent nombreux. C’est pourquoi, selon la Chambre immobilière de Québec (CIQ), les transactions sont en baisse.

En février, par exemple, 39 immeubles sont soldés, soit un repli de 40 % sur le même mois de l’an passé. En revanche, en avril, il y a amélioration. En effet, précise la CIQ, 50 trouvent preneurs, pour 23 % de moins, cette fois, sur l’année dernière.

(…)

En contrepartie, les courtiers ont servi d’intermédiaire dans la vente de 198 logements en copropriété, nombre identique à avril 2010. Cependant que les plex, en raison de l’offre légère et de la demande énergique, paraissent déformer les données.

via Gilles Angers du Soleil.

Voir aussi : Condo.


12 commentaires

  1. Jeanne Latreille

    7 mai 2011 à 14 h 25

    On manque d’immeuble tout court, à Québec.
    Mais encore plus d’immeubles locatifs. Venez en construire dans le centre-ville dans le coin de Saint Sacrement.
    Merci! :)

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  2. jeand

    7 mai 2011 à 18 h 52

    Le gars qui investis a le choix entre bâtir des condos et les vendre et passer à autre chose ou bâtir un bloc à logement et ne pas pouvoir choisir ses locataires sous peines de poursuites si il pose trop de questions,être dans l’impossibilité de se débarrasser de mauvais locataires,perdre des milliers de dollars si le locataire ne paye pas son loyer ou si il brise tout et se faire régir l’augmentation qu’il veut imposer sur SON bien.J’ai donné et plus JAMAIS!!!

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    • M-A Utilisateur de Québec Urbain

      7 mai 2011 à 20 h 51

      Vous m’enlevez les mots de la bouche! L’explosion du marché locatif passe par la réforme de ce milieu: il n’est pas attrayant pour les propriétaires. Oui il y a une forte demande pour la copropriété, mais je suis d’avis que si le locatif était davantage attrayant pour les propriétaires, il y aurait beaucoup plus de projets. Les locataires ont plus de droits que les propriétaires…c’est à revoir. De plus, la capacité et la volonté des gens à payer pour du locatif n’est pas à la hauteur des couts de constructions actuels. Afin d’éviter des taudis déguisés qui seront dépassés avant même la fin de la construction, les subventions sont bien le bienvenue! Au Canada nous somme malheureusement trop frileux en ce sens!

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  3. Nick

    8 mai 2011 à 00 h 54

    Pour l’instant, les proprios ont encore et toujours moins de droits que les locataires, mais juste à regarder les marchés où la demande est très très forte par rapport à l’offre pour voir qu’ils finissent par avoir le gros bout du bâton (les proprios). En 2009, j’ai failli faire le saut pour aller habiter à Rouyn-Noranda (j’avais mes raisons personnelles) et à cet endroit, avec la pénurie de logement, le proprio ne se donnait même plus la peine de passer des annonces. C’était plus un agent qui recevait des demandes de locataires potentiels et ils posaient un tas de question sans se gêner. Sa job consistait uniquement à faire une « sélection » parmi les candidats.

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  4. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    8 mai 2011 à 17 h 19

    Il y a certainement une époque où les locataires n’étaient pas assez protégé, mais je crois qu’aujourd’hui, c’est le contraire. Évidemment les locataires aiment bien avoir des droits supplémentaires, mais ils ne comprennent pas que chaque droit qui leur sont accordé vient réduire l’offre de logement. Résultat, les locataires ont beaucoup de droits, mais l’offre et la demande fait que les logements dur à trouver et cher. Je crois que personne n’est gagnant dans le système actuel.

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  5. Patrick H. Utilisateur de Québec Urbain

    8 mai 2011 à 20 h 57

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  6. popom popom

    8 mai 2011 à 22 h 58

    Il y des logements sur le marché avec une ou deux chambres, mais un logement pour des familles de 3-4 enfants avec 3 chambre ou plus à un coût raisonnable, c’est très difficile à trouver. L’accès à la propriété dans cette situation est un choix, mais la mise de fond pour un achat devient rapidement un frein puisqu’une plus grosse famille implique plus de dépenses pour couvrir le bien être de tous ce qui laisse moin de marge pour économiser.

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  7. André

    8 mai 2011 à 23 h 11

    Pour les périodes comprise entre 1990 et 2009 la part du locatif sur le total des mises en chantier dans la région métropolitaine de recensement de Québec est de l’ordre de 25% en moyenne et cela peut importe les groupes d’année retenus.

    Toutefois il y a des pointes de 37% en 1990 et 33 % en 2000 mais des creux de 13 % en 1993 et 15% en 1998 et en 1999.

    Pour la période 1990-2009 ,il y a eu 86 838 mise en chantier dont 21 693 logements locatifs.Pour sa part la population a augmenté de 95 100.

    http://www.cmhc-schl.gc.ca/fr/inso/info/obloca/tadedo/tadedo_001.cfm

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