Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Lettre d’un citoyen

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 décembre 2011 13 commentaires

Claude Vachon

Nous vivons dans une société de droit, mais le droit des gens qui habitent un HLM est très différent du droit de toute autre personne.

J’habite Place Bardy depuis plus de 40 ans. J’y suis arrivé en décembre 1970 avec ma famille. Lorsque tous les enfants sont partis vivre leur vie, je suis resté pour prendre soin de ma mère jusqu’à sa mort en 1992. Durant tout ce temps, j’ai gagné ma vie en travaillant dans les cuisines d’un restaurant jusqu’à ce que je sois obligé d’arrêter pour des raisons de santé

La suite

Voir aussi : Logement locatif ou social.


13 commentaires

  1. Anonyme

    4 décembre 2011 à 23 h 59

    C’est drôle quand même que ce monsieur ait les moyens de changer les couvre-planchers. Moi qui paie le plein prix pour mon loyer (qui n’est pas subventionné) n’y penserait jamais. Il faut parfois être conscient de ses privilèges, peu de gens ont accès aux logements subventionnés. Ce n’est en aucun cas un droit, seulement un privilège, inaccessible à la plupart des gens qui vivent sous le seuil de la pauvreté. Et sachez que je suis fort heureux que notre société offre de tels privilèges à ceux qui en ont vraiment besoin.

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  2. Patrick

    5 décembre 2011 à 09 h 50

    Je crois que cette personne n’est pas consciente de ce que la société lui à donné et lui donne à nouveau! Elle doit quitter pour des raisons de santé vers un autres type de HLM ou elle aura droit à des services supplémentaire pour les même couts, donc assumé par la société.

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  3. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    5 décembre 2011 à 10 h 31

    Quand on se fie au gouvernemaman faut s’attendre que la bureaucratie n’a pas de coeur.
    Mais après 41 ans dans le même immeuble, on soupconne que la personne est rendu dans l’entourage de 65 ans et plus. Alors, être pris en charge encore plus par le gouvernemaman avec la facture plus lourde aux autres, je n’y trouve pas de justification aux récriminations de cette personne…

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  4. Roger Rambozo

    5 décembre 2011 à 10 h 58

    1. Le logement est un droit. De la même façon que tous les êtres humains ont droit à une vie digne et du minimum qu’il faut pour vivre. Si on était vraiment honnête avec cette idée, se loger serait gratuit.

    2. Loger quelqu’un dans un HLM est peu dispendieux. Selon une étude récente du Conseil national du bien-être social, « À Calgary, une place dans un refuge pour itinérants coûte annuellement 42 000 $ au gouvernement et l’hébergement en prison ou en hôpital psychiatrique s’élève à 120 000 $ par personne. Par contre, il ne faut que 15 000 $ par an pour subventionner une place dans un logement supervisé et la moitié pour un logement à prix modique. »

    Mettre quelqu’un dans un logement subventionné coûte peut-être cher, mais ça coûte encore plus cher de le mettre dans la rue.

    Un peu d’humanité que diable. Si les personnes âgées ne peuvent même plus vivre dans un logement décent, à quoi ça sert de payer de l’impôt?

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  5. christian

    5 décembre 2011 à 11 h 12

    Les joies du Courrier du lecteur…

    Une personne âgée qui dénonce son « expulsion » d’un HLM, c’est de l’or en barre! Pas besoin d’avoir les 2 côtés de la médaille, vite, mettons ça dans le journal!! (Je n’ose imaginer le même événement dans le Journal de Québec, ça aurait fait les pages 2 et 3…)

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  6. J.

    5 décembre 2011 à 11 h 56

    l’Office municipal d’habitation (Québec) attribue les logements de HLM en fonction de critères qui sont bien définis et que chaque locataire doit connaître et retenir. Des HLM sont attribués à certaines familles, d’autres à des personnes vivant seules et d’autres à des personnes âgées. Si les critères qui ont prévalus au moment de l’attribution de votre HLM changent de façon durable, les critères correspondant à votre nouvelle situation prévalent. Par exemple, vous vivez seul mais n’avez pas 55 ans, on pourra vous autoriser à résider dans un HLM « familles » comme celui sur Bourlamaque. Mais si vous atteignez 55 ans, le critère change et on vous re-localisera par exemple au HLM du boulevard de l’Entente où les personnes seules de plus de 55 ans se retrouvent. C’est simple. C’est emmerdant ce déplacement mais c’est clair comme critère et les locataires en sont informés. Des lettres de dénonciation dans les journaux n’y changent rien. Comptez-vous chanceux si vous avez un logement HLM pendant des dizaines d’années.

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  7. KarlDerGroße

    5 décembre 2011 à 22 h 55

    À cheval donné on ne regarde pas les dents. Je serais foutument reconnaissant du système si ça faisait plus de 40ans que l’état finance mon logement. Faut vraiment avoir du culot pour ce plaindre d’une relocalisation. Je suis à 100% pour une société qui s’entraide et qui aide les plus démunis mais ce monsieur là me fâche.

    Voilà mes deux cents.

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  8. Le Blogue de Limoilou :: Légal, mais pas nécessairement moral

    6 décembre 2011 à 04 h 28

    […] Toujours délicat, même à quelques jours des Fêtes, d’aborder dans certaines tribunes les difficultés (croissantes?) que vivent les personnes démunies et leur place dans la société (« Bons pauvres, mauvais pauvres« ), comme dans Québec Urbain… […]

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