Annie Morin
Le Soleil
(Québec) Il n’y a jamais eu aussi peu de résidants permanents dans le Vieux-Québec depuis 60 ans au moins. Le quartier, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité, a vu sa population diminuer de 9,3 % entre 2006 et 2011, date du dernier recensement.
* A lire : Partir ou rester Annie Morin (Le Soleil)
Rescaper le Vieux-Québec Comité des citoyens du Vieux-Québec
28 mars 2012 à 10 h 31
30% de logements vacants! C’est le temps que l’administration municipale arrête de faire l’autruche uniquement parce que les gens du quartier ont voté pour l’opposition.
Même l’offre commerciale commence à être pathétique…
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28 mars 2012 à 11 h 38
Je crois que quand ils mentionnent que « le taux de logements occupés par des résidants «habituels» (ou permanents) atteint à peine 70 % dans le quartier, comparativement à 90 % dans le reste de la ville de Québec » , cela ne signifie pas que les logements sont vacants. Cela veut plutôt dire qu’ils sont occupés par des gens de passage (pieds à terre de compagnies ou de gens dont la résidence principale est ailleurs), de sorte qu’il devient très difficile dans ce contexte de faire vivre des commerces destinés aux résidents, ce qui contribue à accentuer le phénomène d’exode.
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28 mars 2012 à 10 h 45
C’est vrai que c’est carrément devenu pathétique. Dire qu’ils étaient 10 000 dans les années 60! Ça fait mal au coeur. Il ne faudrait pas que le Vieux-Québec devienne un mini Venise. L’administration municipale doit vraiment se bouger.
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28 mars 2012 à 11 h 56
Et faire quoi ?
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28 mars 2012 à 13 h 03
Peut-être favoriser l’implantation de coopératives d’habitation? Il y a un besoin en haute ville? La demande existe dans le quartier St-Jean Baptiste juste à côté. Les gens qui s’installent dans les coop sont des gens qui veulent s’impliquer. Ils vont habiter le quartier à l’année et ne loueront pas à des touristes de passage.
Actuellement, il manque de commerces de quartiers parce qu’il n’y a pas de résidents (Ou l’inverse). Si la ville pouvait favoriser la venue de coopératives, cela renverserait la roue.
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28 mars 2012 à 11 h 34
Quand il n’y aura plus personne, peut-être alors que Walt Disney va acheter le Vieux-Québec. Ca prend des airs déjà…
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28 mars 2012 à 12 h 47
Normal. Aucunes personnes sensés n’iraient habiter au milieu
d’un centre forain.
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28 mars 2012 à 13 h 25
ça confirme ce que je croyais. Mais à voir les rues désertes, les commerces ferment et la vie de quartier inexistante, je croyais qu’il y avait plus de gens qui avaient quitté. Ce n’était pas comme ça il y a 20 ans.
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28 mars 2012 à 14 h 20
si on regarde le tableau de l’evolution demographique, la cause ou le vecteur de cette exode urbaine est a trouver entre 1961 et 1976.
je vous laisse chercher quel phenomene a pris tout son developpement dans c’est annees.
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28 mars 2012 à 14 h 22
desole pour les accents « clavier americain » et la faute impardonable « c’est » au lieu de « ces »
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28 mars 2012 à 14 h 52
La source du problème est facile à identifier : l’impossibilité de construire quoi que ce soit dans le Vieux, jumelée à une forte demande, crée une rareté qui fait exploser la valeur de l’immobilier. La seule façon qu’il reste alors de maintenir une certaine rentabilité est de commercialiser les espaces résidentiels pour en tirer + de revenus : condo-hôtels, boutique, bureaux, etc…
L’animation et les grands événements n’ont rien à voir là-dedans! Ça, c’est juste du « pas dans ma cour ». Si non, les résidents qui sont tannés et qui partent seraient simplement remplacés par d’autres. Moi le premier! J’irais volontiers habiter dans le Vieux.
Côté solutions, il y a le développement immobilier autour du Bassin Louise. Je verrais bien, entre la SAAQ et la future – on le souhaite! – plage à la tête du bassin, quelques tours à condo (ou une plus audacieuse) et un hôtel. …C’est toujours lié : pour financer l’aménagement d’un espace public vivant et soutenir l’activité commerciale, faut amener du nouveau monde, accepter de leur faire de la place et les quelques désagréments qui viennent avec : vue, circulation, …on connaît la chanson! :oP
Aussi, je crois que le Vieux Québec, considérant son caractère exceptionnel, mérite une règlementation agressive : moratoire sur la transformation du résidentiel en espace commercial, aucune transformation du locatif en condo, surtaxe sur les espaces résidentiels non occupés en permanence, et autres mesures du genre. On pourrait également légiférer afin de réserver tous les terrains restant (stationnements) ou qui deviendraient disponibles (incendies ou autre) pour la construction de coopératives.
Oui, ça va grincer des dents pcq l’impact est direct sur la valeur du capital des possédants. Mais si, collectivement, on tient à un Vieux Québec préservé, habité et animé, un remède de cheval s’impose.
En terminant, un petit message pour mes concitoyens de St-Jean-Baptiste : le même problème exactement nous attend à +/- court terme. C’est garanti!
À s’obstiner comme on le fait de refuser tout développement le long des grands axes et à gaspiller tous les terrains disponibles et s’y étendre sur 2-3 étages… 1. Y restera plus rien pour des espaces publics; 2. La rareté ainsi créée va continuer de pousser les prix à la hausse et 3. Ce faisant, la commercialisation va inexorablement s’enclencher …avec les mêmes conséquences que dans le Vieux.
Mais rendu là, oui, peut-être que j’aurai déménagé dans le Vieux…
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28 mars 2012 à 14 h 59
À Paris ils ont plein de bâtiments en hauteur dans les quartier historiques. Ce ne sont pas des immeubles en verre mais plutôt en pierres qui sont construits dans le respect du patrimoine existant. Et, ces bâtiments ne sont pas tous centenaires. Mais, ils ont tous l’air car les architectes sont forcés de suivre des règles strictes quand à l’enveloppe extérieur. Par contre, ils peuvent faire ce qu’ils veulent à l’intérieur. On devrait faire pareil ici. Ce serait mieux que de vouloir préserver à tout prix des façades maganées.
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28 mars 2012 à 16 h 06
Le mimétisme architectural à Paris est très critiqué…
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28 mars 2012 à 15 h 24
Dans les années 60-70, c’était le Quartier Latin, un vrai quartier latin où habitaient de nombreux étudiants. Les loyers étaient très abordables mais les logements complètement vétustes, mal isolés, mal chauffés, tuyaux qui gèlent et nids à feu. Il y avait des dépanneurs, des épiceries, des cafés et de la vie. Indépendamment de tous les phénomènes urbains et sociaux de l’époque (règne de l’automobile, centres commerciaux, boom des banlieues) les logements dans le Vieux ont été rénovés, les coûts ont explosé, la spéculation a fait son oeuvre. Sa population a complètement changé, passant globalement d’un quartier de « pauvres » à un quartier de « riches ». Je n’arrive pas à imaginer quelque solution pour inverser cette tendance. Des coop d’habitations seraient sûrement un bon départ. Mais qui voudra élever des enfants dans un quartier sans école ni services?
Quelqu’un connait-il un exemple qui pourrait nous inspirer?
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28 mars 2012 à 16 h 02
«Mais qui voudra élever des enfants dans un quartier sans école ni services?»
Vous prouvez que des mythes doivent d’abord être défaits quant à la vie dans le Vieux-Québec. Le quartier a tout ce qu’il faut pour élever une famille. Oui il y a des écoles, de la garderie jusqu’au secondaire. Il y a même une faculté universitaire. Il y a des parcs pour enfants, une patinoire l’hiver, des rues assez tranquille pour jouer au hockey.
En ce qui concerne les commerces, c’est seulement l’alimentaire qui n’est pas toujours au coin de la rue, mais encore là, c’est encore possible à distance de marche. Il y a des pharmacies, un bureau de poste, etc.
Par contre, plusieurs commerces vivotent. J’ai cru comprendre que les loyers commerciaux sont extrêmement cher. Par exemple, le Couche-Tard sur la Côte de la Fabrique va fermer ses portes prochainement qu’on dit, le loyer lui coûtant 15 000$ par mois!! Qui peut vraiment se payer ça!? Évidemment, moins de commerces de proximité, moins de services pour les résidents, moins de gens intéressé à y habiter. Cette situation doit changer avant qu’il ne soit trop tard. La ville doit mettre ses culottes!
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28 mars 2012 à 16 h 25
??? j’ai beau chercher, mais je ne peux répérer aucune école primaire, ni secondaire publique à l’intérieur des murs du Vieux-Québec. Tant qu’aux marchés d’alimentation, les plus près qui sont un tant soit peu potables ( et plus onéreux), y a le Métro sur Charest et l’Intermarché dans le Faubourg. Faut faire livrer mais je ne vois pas comment on pourrait faire livrer l’épicerie au pied de l’escalier Casse-Cou l’été, par exemple.
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28 mars 2012 à 16 h 53
Publiques non, les écoles sont privés: l’école des Ursulines et le Collège François-de-Laval (Petit Séminaire de Québec). C’est mieux que pas d’écoles du tout. Faire livrer l’épicerie, pas nécessairement, de nombreux résidents ont une voiture, d’autres sont abonnés à Communauto. Évidemment, au pied de l’escalier Casse-cou il y a quelques contraintes supplémentaires dépendant de l’heure et de la période de l’année, mais ce n’est vraiment pas le cas partout dans le quartier heureusement.
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28 mars 2012 à 21 h 21
Hausse de 178 logements de 2006 à 2011 soit près de 5% alors que la population diminue de 9.3%.?
Est-ce que les communautés religieuses du territoire y sont pour quelque chose compte tenu que l’âge moyens des individus composant celles-çi est très élevés et que les départs pour l’au delà
ont été particulièrement nombreux au cours des dernières années.
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29 mars 2012 à 04 h 28
Moi aussi je serais prêt à déménager dans le Vieux-Québec n’importe quand. Un ami à moi a déjà habité un 3 1/2 en parfait état sur Couillard, mais a fini par quitter parce que le loyer, vous le devinerez, était trop élevé. Donc, je déménagerais si j’avais un salaire plus qu’accetable.
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29 mars 2012 à 20 h 35
Je suis propriétaire depuis plusieurs années, j’ai un peu perdu le fil de combien coûte un appartement. Ca vaut combien un 3 1/2 dans le Vieux-Québec environ ?
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30 mars 2012 à 07 h 22
Ça oscille entre 600$ (pour des trous sans fenêtre au sous-sol) à environ 1500$ (pour quelque chose de très bien) par mois.
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29 mars 2012 à 11 h 42
Il faut dire les choses telles qu’elles sont: à moins d’avoir un revenu bien au-dessus de la moyenne, impossible maintenant d’habiter le Vieux-Québec que ce soit comme locataire (loyers faramineux) ou propriétaire ( taxes municipales très élevés dues aux hausses débridées d’évaluation foncière).
Quant à la qualité de vie (sociale et quotidienne), on repassera, ça n’existe plus depuis la fin des années 80.
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29 mars 2012 à 13 h 22
«à moins d’avoir un revenu bien au-dessus de la moyenne, impossible maintenant d’habiter le Vieux-Québec»
Tout dépend de vos besoins. Il y a encore de nombreux résident du quartier qui sont des étudiants universitaires, notamment en architecture (et croyez moi il ne sont pas tous riches!). Il y a beaucoup de d’appartements qui ne sont pas plus cher que dans les autres quartiers de la haute-ville.
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29 mars 2012 à 20 h 48
Je paie $600 par mois dans le Vieux en taxes foncières, et $200 en hydro pour une maison unifamiliale. Élever une famille ici – c’est le meilleur endroit au monde.
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