Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’ajout de parcomètres soulève la grogne chez des commerçants

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 décembre 2013 20 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

(Québec) Des gens d’affaires des avenues Maguire et Myrand décrient la décision de la Ville de Québec, qui tarifera le stationnement de rue devant leurs entreprises. Ils craignent que la clientèle fuie vers les immenses parcs-autos gratuits des centres commerciaux.

La suite

Voir aussi : Commercial.


20 commentaires

  1. pbegin Utilisateur de Québec Urbain

    18 décembre 2013 à 07 h 04

    Ils ont raison de grogner les commerçants, c’est un endroit de plus où les banlieusards (oui avec fierté) iront moins!

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    • Gerrit Utilisateur de Québec Urbain

      18 décembre 2013 à 08 h 49

      J’habite au vieux-Sillery et il y a des chances que je vais aller vers l’IGA ou le marche au parc de la falaise (chemin st-Louis). Pas parce que je ne peux pas payer le 2$ mais c’est que je suis tanné de payer plus pour avoir moins de services. Normalement j’achète le plus possible dans les commerce proche, mais il y a des alternatives assez proche aussi.

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  2. Michel Beaumont

    18 décembre 2013 à 07 h 17

    En ce qui concerne la rue St-Joseph, je doute beaucoup que la Ville accepte de partager les revenus des parcomètres avec la SDC centre-ville. Il tombera de la neige rouge en juillet avant!

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  3. denisb

    18 décembre 2013 à 08 h 28

    Lisez l’article sur Cyberpresse aujourd’hui

    http://affaires.lapresse.ca/economie/commerce-de-detail/201312/18/01-4722014-la-multiplication-des-pancartes-a-louer.php

    C’est vers ça qu’on s’en va si on aide pas les commerçants des rues. Alors ce n’est pas en mettant des parcomètres dans les rues qu’on va arrager ça.

    Et pour dire comment les villes sont obsédés à mettre leur parcomètre plutôt que de trouver des solutions, je me souviens quand l’Apple Store rue Sainte-Catherine était en construction. Apple voulait payer la ville de Montréal l’équivalent de ce que rapportait les parcomètres devant le commerce afin de les enlever. La ville n’a pas voulu. Quelle ouverture d’esprit on a!

    J’espère que la ville de Québec a une meilleure ouverture d’esprit et acceptera de discuter avec les commerçants pour trouver des solutions.

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    • simval

      18 décembre 2013 à 10 h 12

      Les parcomètres ont eu rôle important à jouer pour les commerçants de rue. À ces endroits, les stationnements sont relativement rares, donc afin de permettre à plus de gens de venir, il faut assurer un roulement dans les stationnements. Les parcomètres permettent d’inciter les clients venus en voiture à ne pas s’éterniser sur place et empêchent les gens qui utiliseraient ces stationnements pour un stationnement longue durée. Moins chaque voiture reste garée longtemps, plus de voitures peuvent se garer dans une journée.

      Mais ceci n’est vrai que pour des artères commerciales où les problèmes de stationnement sont criants. Si l’artère possède déjà suffisamment de stationnement et qu’en trouver un n’est pas un problème, alors les parcomètres seront pires qu’inutiles.

      Je dirais que les problèmes de certaines artères de Montréal sont dus à trois facteurs principaux:

      1- La montée des achats en ligne, ce qui fait surtout mal aux boutiques spécialisées qui autrefois ratissaient large, mais leur clientèle éloignée les abandonne.

      2- La compétition accrue, les banlieues autrefois étaient de simples villes dortoirs avec quelques commerces de proximité, aujourd’hui les centres commerciaux se multiplient en banlieue, éliminant le besoin d’aller en ville. De même, plusieurs artères commerciales à Montréal ont cherché à copier le succès des artères comme Sainte-Catherine et Mont-Royal, je pense notamment à la rue Masson, ce qui augmente la compétition même en ville.

      3- Le contexte économique, nous sommes encore dans une période creuse économique, le Québec s’en était bien tiré jusqu’ici à cause des stimuli économiques liés aux travaux publics, mais la nouvelle orientation « déficit zéro » du gouvernement a retiré ce support de l’économie, qui s’en est trouvée affaiblie.

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  4. Jp-Duval

    18 décembre 2013 à 09 h 19

    Dans le monde des affaires, il y a un dicton.

    Quand ça va bien, touche à rien!!

    Vouloir toucher à la notion de stationnement gratuit sur la rue Maguire et Myrand ne peut qu’avoir des conséquences néfastes pour les commercants.

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  5. jfmartel Utilisateur de Québec Urbain

    18 décembre 2013 à 13 h 18

    Le stationnement est payant pour aller dans les hôpitaux et les gens ne s’empêchent pas d’y aller.

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  6. AM Utilisateur de Québec Urbain

    19 décembre 2013 à 11 h 02

    Ils ont raison d’être inquiets. Je suis un client régulier des commerces sur Myrand et Maguire. Si je suis forcé à payer du stationnement pour un petit achat à la SAQ, à l’épicerie (Jardin Mobile ou Roset) ou au Starbuck, j’irai moins souvent dans ce secteur, c’est certain. Et je suis convaincu de ne pas être le seul.

    Je trouve que la ville est incroyablement gourmande depuis quelques années. Et ce n’est pas un hasard ! Un amphithéâtre de hockey, ce n’est pas gratuit ! Toutes ces hausses de taxes et de tarifs en sont la conséquence directe. Et après cela, Régis Labeaume ose nous dire qu’il n’est pas dépensier. Mon œil !

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    • christian

      20 décembre 2013 à 09 h 32

      Évidemment, toute augmentation de taxes ou de tarifs dans les 150 prochaines années à Québec va être la conséquence DIRECTE de la construction du futur « amphithéatre de hockey »…

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      • AM Utilisateur de Québec Urbain

        20 décembre 2013 à 10 h 15

        Pour la ville de Québec, c’est une dépense de 200 M$ sur une période de 25 ans. Donc, oui, pour les 25 prochaines années, toute hausse de taxes et de tarifs (jusqu’à concurrence de 200 M$) seront reliés directement à cette dépense.

        L’autre 200 millions provient du gouvernement du Québec. Les citoyens de Québec (environ 10% de la population de la province) en paieront également une partie (plus ou moins 20 M$) avec leurs impôts payés au gouvernement.

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  7. Luc Villeneuve

    22 décembre 2013 à 06 h 58

    Je demeure sur une rue voisine de Maguire. Elle est plutôt étroite et quand il y a des voitures de chaque côté, il est impossible d’avoir 2 voitures qui se croisent. Une des 2 voitures doit se tasser à sa droite dans une entrée privée et s’arrêter pour laisser passer l’autre voiture.

    À venir jusqu’à maintenant, ma rue servait de trop plein lorsque qu’il n’y avait plus de stationnement sur Maguire. Phénomène observé principalement les jeudis et vendredis

    On va observer le contraire. Les gens ne voulant pas payer de parcomètres vont venir se stationner sur ma rue qui sera congestionnée 7 jours sur 7.

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  8. Antoine Utilisateur de Québec Urbain

    24 décembre 2013 à 15 h 32

    J’espère que les commerçants vont se mobiliser.

    Avant de taxer les clients des commerce la ville pourrait bien s’occuper de déneiger correctement les artères commerciales. Impossible de se stationner sur St Joseph durant plusieurs jours juste avant Noël, c’est un gros coup porté aux commerces, alors même que la ville s’enligne pour les taxer encore plus…

    Tout ça ne fait que pousser le monde vers les centres d’achat.

    Avec cette administration on maintenant payer pour se stationner dans les bancs de neige, alors qu’avant c’était gratuit et déneigé. Quel progrès !

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