Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Transport collectif: Une option différente du RTC

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 mars 2009 7 commentaires

Pierre-André Normandin
Le Soleil

(Québec) Jugeant les services du Réseau de transport de la Capitale (RTC) trop chers, les municipalités de la couronne nord de Québec se doteront d’ici la prochaine rentrée scolaire de leur propre système de transport collectif, a appris Le Soleil. Dès août, leurs citoyens pourront ainsi se rendre travailler ou étudier dans la capitale grâce à quatre parcours d’autobus.

Stoneham mène depuis trois ans déjà un projet-pilote. Tous les matins de semaine, la mairie de la municipalité se transforme en stationnement incitatif. De là, les citoyens peuvent se rendre grâce à deux navettes jusqu’à la place D’Youville ou jusqu’à Laurier.

Emballée par le succès du service, la MRC de la Jacques-Cartier, qui réunit les huit municipalités au nord de Québec, a décidé d’offrir à ses citoyens le transport en commun vers la capitale.

Recourir aux services du RTC a été envisagé, mais le coût a été jugé trop élevé, indique le préfet de la MRC, Michel Giroux. «Ç’a été examiné, mais ça ne s’avère pas intéressant pour l’instant. Les coûts d’opération du RTC sont extrêmement élevés et ce n’était pas possible de mettre ça en place pour l’instant», dit-il, sans préciser de montant.

La suite

Voir aussi : Transport en commun.


7 commentaires

  1. Erick

    25 mars 2009 à 09 h 42

    Ils font bien. Comme ils ne peuvent pas s’attendre à ce que ce soit le RTC payé par les taxes des gens de Québec qui aille les chercher, alors ils doivent s’assumer. Heureusement pour eux, ils ne sont pas coincés comme St-Augustin qui est obligé de sous-contracter avec le RTC pour être desservis.

    Reste à voir à quel point les citoyens de ces villes troqueront leur véhicule individuel qui leur offre une grande souplesse à un prix élevé contre un transport en commun très contraignant mais économique. J’espère pour ceux-ci que ce sera un succès, mais je reste tout de même avec un certain doute.

    D’ailleurs voici un article qui a parut récemment à propos d’un tel service dans Portneuf.

    http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/les-regions/200901/23/01-820424-autobus-et-stationnements-incitatifs-dans-portneuf.php

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  2. Fernand

    25 mars 2009 à 09 h 56

    Il est temps que le Conseil régional des élus (CRE) s’occupe de coordonner tous ces réseaux qui s’installent d’un bord à l’autre dans la région. L’étude sur les rails dont parle François Bourque nous apporte depuis deux jours est bénéfique dans ce débat sur le tranport en commun. Je viens d’écrire à celui-ci pour exprimer ma satisfaction. Il y en a qui pensent collectivité avant les particularités.

    Pour le tranport régional, pensons à coordonner et le trafic en amont des frontières de la ville sera plafonné.

    Ca passe avant tout débat sur les trolleybus ou tramway. On ne peut ignorer la congestion de nos voies d’accès. Portneuf, la ceinture nord et la rive-sud se peuplent. Il est temps de penser régional…

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  3. Manu

    25 mars 2009 à 11 h 36

    Ça me fait penser au service des Autocar des Chutes, dans sa version d’il y a 15 ans. Aujourd’hui de plus en plus arrimé aux autres services (sous-contractant pour la Société de Transport de Lévis, et de plus en plus d’heures et de points de correspondances avec le RTC), c’était jadis un service minimal : 2 ou 3 autobus aux heures de pointe, vers la Colline parlementaire ou « downtown Ste-Foy » (Boulevard Laurier, Université, cégeps). Outre l’absence de service durant la journée, le soir, et les fin de semaine, c’était efficace pour ceux à qui ça convenait, même si c’était un bon 10-20$ plus cher par mois que la STCUQ à l’époque.

    De plus, les autobus se rejoignaient tous à un terminus avant de se répartir. Par exemple, le matin, les 4 ou 5 autobus qui arrivaient de Saint-Nicolas, Bernière, St-Rédempteur, etc. arrivaient au terminus, pour un transfert presque obligé, vers L’Univeristé, les cégeps, le complexe G, etc. Je crois que c’est encore ainsi aujourd’hui, du moins en partie. Mais c’est ce qui arrive dans le cas présent avec Sainte-Brigitte, Lac Beauport et Lac-Delage.

    C’est à peu près la seule forme viable d’organisation de transport en commun dans ces endroits étendus. Donc tant mieux pour eux s’il peuvent avoir un tel service, et probablement que ce qui s’est produit avec mon exemple d’Autocars des Chutes (donc l’offre de service substanciellement augmentée depuis 15 ans) se produira aussi avec leur service.

    @Fernand : ça devrait venir un jour… espérons!

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  4. Max

    25 mars 2009 à 12 h 19

    @Fernand: « Il est temps de penser régional… »

    Effectivement, pensons au-delà des anciennes limites de feu la ville de Beauport s.v.p.!

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  5. Erick

    25 mars 2009 à 13 h 10

    @Manu

    Effectivement. Le mieux que peut faire ces banlieues éloignés qui tiennent à venir travailler à Québec est de se payer eux-mêmes le service (avec subventions des Gouv. Québec et Canada) et rejoindre les principaux pôles d’emploi de Québec ainsi que qu’au moins un noyau de correspondance important avec le RTC pour les travailleurs qui travaillent ailleurs que dans l’un des principaux pôles d’emploi desservis directement.

    Dans les cas de localités qui possèdent eux-mêmes des gros employeurs « vache à lait » (Glissades Valcartier, Lauralco, etc.), ils devraient aussi faire la logique inverse, soit d’offrir un service permettant aux travailleurs extérieurs d’aller travailler chez-eux. Dans le cas des Glissades Valcartier, ils auraient aussi intérêt à offrir un transport à leurs clients. Ils perdent plein de touristes qui visitent Québec sans auto…

    Dans l’article ils disent que ça prend 3 ans à un service pour en évaluer la popularité. Réaliste, car s’ils ne l’évaluaient seulement au bout de 1 an, probablement qu’ils fermeraient boutique.

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  6. Fernand

    25 mars 2009 à 14 h 05

    Max ca fait longtemps que je parle dans le même sens pour le transport en commun…

    Est-ce que vous me reprochez autre chose?

    Par exemple de défendre mon coin de ville souvent ignoré …

    Manu, les Autobus Beaupré fonctionnent encore pour la côte. C’est un service minimal pour les travailleurs et les étudiants. On me ridiculise quand je parles d’utiliser chemin de fer Charlevoix à la place et d’interconnecter avec les Écolobus à la gare intermodale…

    Va falloir enlever les autobus conventionnels de la circulation bientôt car les lobbys écolos parlent d’interdire l’accès dans les granàds centres urbains aux véhicules mus au diézel…

    C’est une prochaine étape après les poêles à bois. Voici un extrait du site de l’ALAP :

    « Actuellement, cette dernière se concentre sur les dossiers suivants : l’utilisation de plus en plus répandue du chauffage au bois et des feux à ciel ouvert, le diésel, les moteurs à deux temps et la prolifération des parfums dans les lieux publics. »

    http://www.alap.qc.ca/

    Y aura t’il une police de la boucane betôt???

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  7. Manu

    25 mars 2009 à 22 h 55

    Et pendant que j’y pense, il y a 15 ans, Autocars des Chutes utilisait aussi des autobus jaunes ou d’anciens autobus style « Voyageur ». L’idée étant évidemment d’éviter d’acheter des autobus à 300 ou 500 000$ chacun. C’est d’ailleurs ce que mentionnait le maire de Lac Beauport (et préfet de la MRC?) à la radio aujourd’hui. Il parlait « d’autobus moyen de gamme, contrairement aux autobus du RTC de style plus urbain » et que l’idée était d’abord et avant tout d’offrir un minimum de service (des express matin et soir finalement). La MRC ne gèrera pas elle même le parc roulant, mais le donnera plutôt à contrat.

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