Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La «nouvelle banlieue» de Québec croît plus vite

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 décembre 2009 71 commentaires

Source : Pierre-André Normandin, Le Soleil, 6 décembre 2009

­­La croissance de la région de Québec passera en grande partie par sa périphérie au cours des 20 prochaines années. Signe de la naissance d’une «nouvelle banlieue», ses voisines devraient voir leur population augmenter de deux à trois fois plus rapidement que la capitale.

La suite

Voir aussi : Message d'intérêt public.


71 commentaires

  1. PY

    6 décembre 2009 à 16 h 48

    *soupir*

    Enfin, on peut toujours espérer que cette croissance ne se fera pas n’importe comment…

    Espérons…

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  2. Seb

    6 décembre 2009 à 17 h 03

    NoooOoooOOoOONNN!

    Gaspillage incroyable pour la ville, pour l’urbanisme, pour la planète…

    J’en reviens pas qu’on continue à être autant irresponsable en 2009.

    Messieux les décideurs, il est temps d’agir pour contrer cette tendance.

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  3. sim 21

    6 décembre 2009 à 17 h 50

    Que voulez-vous?

    Si y a autant d’étalement urbain c’est que il y a une demande.

    Moi personnellement je trouve que c’est pas mal plus intéressant de vivre en banlieue et c’est en périphérie que j’irai m’établir si je fonde une famille.
    Pk?
    Parce que je pourrais avoir mon bungalow, mon propre terrain, ma piscine, mon entré privé pour stationner ma voiture, la tranquillité, un endroit sécuritaire pour le chien .. tout en étant proche de la ville.

    Il y a de l’argent à faire avec ça, les promoteurs en s’empêcheront certainement pas d’en faire pour suivre « leurs bonne conscience écologique » ..

    Vous voulez le changer le monde?
    Vous y arriverez jamais tant et aussi longtemps qui aura des dollars a faire.

    C’est ça le capitalisme donc arrêtez de rêver en couleur et accepter le fonctionnement du monde dans lequel on vie.

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    • Sébastien

      6 décembre 2009 à 18 h 50

      C’est dont l’fun quand Internet plante lorsqu’on post un texte…

      ‘Me tente pas de ré-écrire le tout, ‘me tente surtout pas de continuer à perdre mon temps à répondre à un tel imbécile heureux incapable de décider de sa vie autrement qu’en se laissant guider par le système…!

      (mon texte original était beaucoup plus posé, mais Internet vient de me faire chier, donc je laisse tomber la politesse!!)

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    • David

      6 décembre 2009 à 18 h 54

      Quel individualisme… MOI MOI MOI.

      Le monde ne changera effectivement pas si les gens ne voient pas plus loin que le bout de leur nez (ou que le bout de leur entrée de bungalow).

      La banlieue n’est assurément pas vouée à la disparition, le centre-ville n’est pas non plus le seul mode de vie. Mais il y a des façons de concilier les deux modes de vies, de manière plus durable, à la place d’abbattre les forêts pour rien.

      L’égoïsme n’a jamais mené bien loin dans l’histoire de l’homme. De grâce… cessez de regarder votre nombril et renseignez-vous un peu sur les problèmes de votre ville…

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    • Seb

      6 décembre 2009 à 19 h 17

      1- Ce n’est pas parce qu’il y a une demande qu’on doit le faire. Dans la même logique, il y a une demande pour déverser tout nos déchets dans les océans, ce n’est pas pour autant une bonne raison pour le faire.
      2- C’est plus intéressant pour certains de vivre en banlieue en raison de leur échelle de valeur qui accorde une grosse place à l’individualime. D’autres échelles de valeurs progessistes existent, comme le développement durable. Votre mentalité aura la vie dure dans le futur.
      3- C’est justement parce qu’il y a de l’argent à faire avec ça et parce que le capitalisme ne connaît pas la morale qu’il faut légiférer RADICALEMENT pour contrer la tendance.
      4-Les gens qui ont une conscience sociale et qui ressentent une responsabilité envers les générations futures n’accepteront jamais la logique du monde actuel, comme vous le suggérez. Pour la simple et bonne raison que celui-ci est immoral, irrespectueux et suicidaire. Ce n’est pas un rêve en couleur (d’ailleurs, personellement, il y a des couleurs dans mes rêves…), mais un idéal de société que nous nous devons de considérer comme un objectifs atteindre à court/moyen terme.
      5- UN ENDROIT SÉCURAIRE POUR LE CHIEN???????????

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  4. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    6 décembre 2009 à 19 h 18

    Je m’excuse mais les humains ne sont pas tous sur le même modèle et ont pas tous les même goûts. Si vous aimez ça entassés dans le centre-ville en respirant la vapeur diézel des autobus quand vous ouvrez les fenêtres, Si vous aimez ça en ouvrant la porte de la maison d’être carrément dans la rue, moi j’aime pas ça. Chacun son choix et il semble qiue la majorité préfère la périphérie à s’entasser dans le centre-ville.

    Pour certains qui ont un discours écolo, c’est un sacrilège de vouloir son chez-soi pas trop collé su’l voisin. Quel genre de Climate Gate faudra t’il faire pour que vous réalisiez que les humains ne sont pas fait du même moule, le moule imposé de la simplicité volontaire urbanistique.

    On a un grand pays, des arpents de neige comme disent les français. Vous savez ce qui les frappent quand ils arrivent ici au Québec. La grandeur des espaces eux qui dans un pays trois fois plus petit que le Québec est 8 fois plus peuplé. Eux n’ont pas le choix de s’entasser. Nous oui…

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    • juju

      6 décembre 2009 à 19 h 58

      Bien content que tu n’ai plus ton mot à dire à l’Hôtel de ville. Fern.
      On comprend pourquoi Québec a été longtemps percue comme un village. Avec du monde comme ça…..

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    • Francis L

      6 décembre 2009 à 20 h 11

      S’entasser? Respirer le diesel? Être dans la rue? On voit que vous ne connaissez rien de la vie en ville et que vous en avez une image fausse et biaisée.

      Moi c’est le contraire, je ne comprends pas l’emballement de devoir faire 1h de route chaque jour pour vivre loin de son lieu de travail. Qu’avez-vous comme avantage? Une piscine que vous allez utiliser 20 jours dans l’année et que vous allez devoir entretenir? Faites le calcul en temps, c’est pas très rentable. Les gens veulent un terrain, mais la majorité n’en font rien, à part perdre du temps à l’entretenir.

      De toute façon, l’expansion urbaine va s’arrêter par elle-même, car les décideurs sont maintenant conscients comment ce mode de vie nombriliste est néfaste et non rentable.

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    • Seb

      6 décembre 2009 à 21 h 10

      Les humains ne sont pas faits du même moule, mais celui-ci est malléable et nous devrons ramener dans la raison ceux qui sont trop individualistes.

      Ce n’est pas parce que nous avons de l’espace et que nous aimons le massacrer qu’il faut le faire!!!! C’est quoi cette logique circulaire que tous les détracteurs d’un monde durable utilisent???

      Nous nous devons d’être plus efficaces, moins pollueurs, plus écologiques et moins égoïstes.

      En tant que citoyens du monde, il faut prendre soin des ressources de notre territoire et arrêter de les considérer égoïstement comme les nôtres. Elles sont le patrimoine de tous les hommes ACTUELS, et FUTURS.

      Le calcul que vous faites et dans lequel vous donnez le droit aux québécois de vivre irresponsablement parce qu’ils disposent d’une grande réserve de ressources naturelles me donne sincèrement envie de vomir.

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      • Carol

        7 décembre 2009 à 13 h 02

        « En tant que citoyens du monde, il faut prendre soin des ressources de notre territoire et arrêter de les considérer égoïstement comme les nôtres. Elles sont le patrimoine de tous les hommes ACTUELS, et FUTURS. »

        Vrai, arrêtons de fonctionner comme des reptiliens, qui veulent tous posséder, conquérir, garder pour soi, c’est le temps de collaborer, de partager, de coopérer entre humain. ;-)

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      • Carol

        7 décembre 2009 à 13 h 05

        Ah oui quand je fais référence au terme reptiliens, je fais référence aux anciens comportements de notre civilisation qui s’est perpétuer depuis la nuit des temps… bref mentalité de dinosaures !

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  5. Louis.L.

    6 décembre 2009 à 19 h 20

    Pour plusieurs, la banlieux offre une meilleur qualité de vie. C’est un fait discutable certes, mais un fait quand même.
    Malheureusement, certains pensent encore avoir la véritée absolue et ne respect pas les choix des autres. Parce qu’ils ont décider de vivre dans un milieu urbain, ces gens considèrent les banlieusard comme des tarés sans visions.

    N’oubliez pas que d’avoir un condo dans St-Roch c’est très tendance…..me ne disez pas que le weekend vous allez au chalet dans Charlevoix pour fuire la ville. Et pour allez La Malbaie, c’.est la Métrobus ou le tramway qu’on prend……ou encore l’Écolobus?

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    • juju

      6 décembre 2009 à 20 h 03

      Au moins ils ne font pas le choix de prendre leur voiture à CHAQUE JOUR pour travailler. Ce qui était  »trop cher » tu le mets dans ta voiture…voilà des gens qui ont le sens des affaires.

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    • Seb

      6 décembre 2009 à 21 h 13

      Personne ici ne prétend avoir la vérité absolue et je n’ai vu personne traiter les banlieusards de tarés, monsieur le démagogue.

      Ce que plusieurs prétendent par contre, c’est qu’il faut promouvoir un mode de vie plus respectueux et tuer la tendance inverse.

      Vous devrez vous y faire, plus le temps va passer, plus le monde va cracher sur votre mode de vie.

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      • Louis.L.

        6 décembre 2009 à 22 h 01

        T’as pas lu l’artcile ????

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      • Louis.L.

        6 décembre 2009 à 22 h 03

        l’article, pardon.

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      • Seb

        6 décembre 2009 à 22 h 36

        Oui et il n’y a aucune insulte envers les banlieusards.

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      • Louis.L.

        7 décembre 2009 à 08 h 06

        Alors pourquoi tu affirmes  »Vous devrez vous y faire, plus le temps va passer, plus le monde va cracher sur votre mode de vie. » La tendance est toute à fait à l’opposé de ton propos.

        Et en passant, utilisé des termes comme  »le monde va cracher sur votre mode de vie » te rend ridicule, on voit juste de la jalousie et une haine injustifié. C’est à cause des gens comme toi, sans raison que cette cause n’avance pas. Tu te tires dans le pieds. Informe toi un peu svp.

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      • Seb

        7 décembre 2009 à 09 h 08

        J’utilise cette expression parce c’est comme ça que la société fonctionne.

        1-Une attitude irresponsable est acceptée.
        2-Certains la dénoncent et veulent la changer; ceux-cis se font cracher dessus.
        3-La population s’éduque et se conscientise; la mentalité se renverse.
        4-La minorité immuable qui continue de nier le bien fondé du changement se fait cracher dessus.

        C’est la réalité et ce n’est pas moi qui l’invente ou qui en fait la promotion. C,est cruel et ça ne devrait pas être comme cela, mais je n’y peut rien.

        Ce n’est pas parce que ce mode de vie risque de se propager encore pendant quelques années qu’il arrêtera de faire l’objet de critiques locales et internationales.

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  6. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    6 décembre 2009 à 19 h 33

    Il y a trois phénomènes en jeu ici:

    1- Les régions se vident au profit des « régions rapprochées » de la ville.

    2 – La spéculation immobilière (et le manque de planification des autorités) fait qu’il est très cher d’acheter en ville, les jeunes originaires des quartiers centraux optent pour la périphérie pour fonder une famille.

    3 – Notre mode de scrutin complètement imbécile récompense les citoyens qui ont fait le choix de la banlieue, en fournissant de nouvelles infrastructures, nouvelles écoles, etc. pendant que les quartiers centraux dépérissent, ce qui ne fait qu’amplifier le problème. Aucun parti ne dit non à la banlieue, de peur de perdre des votes.

    C’est effectivement désolant de voir se propager encore le mode de vie du « tout à l’auto », de voir ces paysages constellés de Tim Hortons et de maisons usinées cheapo.

    Mais il est possible de gérer cette situation intelligemment avec un bon plan de transport en commun: les villes de St-Hilaire et Laval, par exemple densifient les portions de leur territoire qui sont à proximité des gares de train ou des stations de métro.

    Donc la croissance des « couronnes » n’est pas nécessairement synonyme de perte de territoire agricole ou destructions de boisés. Il suffit que les maires de ces municipalités aient un brin de jugement, et ne soient pas soudoyés par des petits entrepreneurs mafieux.

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    • Manu

      6 décembre 2009 à 21 h 28

      1 – En effet… alors justement lorsque la banlieue de Québec s’agrandit, c’est souvent parce que des gens se RAPPROCHENT de la ville. Alors au lieu d’avoir un terrain de 20000 pieds carrés à Pont-Rouge et de faire une heure de route matin et soir pour travailler quelque part à Québec (pas nécessairement au centre-ville…), ils ont un terrain de 5500 pieds carrés à St-Augustin et font 30 minutes matin et soir.

      2 – Si la spéculation fonctionne, c’est qu’il y en a qui sont prêts à payer un fort prix, donc qu’il y a une demande. S’il y a une telle demande pour habiter en ville, c’est une bonne nouvelle pour l’urbanisme (et ça devrait inciter les promoteurs à offrir de nouvelles unités d’habitation)

      3 – Ceux qui s’établissent en banlieue (ou n’importe où…) paient leur juste part d’infrastructure dans le prix de leur maison/terrain (ça a déjà été expliqué plusieurs fois ici… je résume : le promoteur achète un terrain, fait les infrastructures à ses frais, les redonne à la ville, et distribue la facture à tous ceux qui achètent un terrain. Cette somme ajoutée au prix « de base » de la propriété gonfle par le fait même les taxes annuelles qui servent à l’entretien desdites infrastructures). Quant aux écoles et autres bâtiments publics, on en a éparpillé dans les années 60-70-80, mais depuis, il n’y a pas grand chose qui ait été construit dans les « nouveaux quartiers ». Alors pas de problème de ce côté (sinon, il faudrait que ceux qui habitent près des écoles déménagent plus loin pour laisser la place à ceux qui en ont besoin, ce qui serait un peu farfelu). Rappelons que le nombre de ménage augmente sans cesse (notamment à cause des nombreux ménages d’un seule personne, surtout en ville) et qu’on ne peut pas simplement réutiliser les propriétés « près des services ». On doit en construire ailleurs.

      Bref, c’est pas si pire non?

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  7. juju

    6 décembre 2009 à 19 h 55

    Allé. On va tous abattre des arbres à Charlesbourg………….
    Certains d’entre vous ont une indifférence dangereuse.

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  8. Simon Bastien Utilisateur de Québec Urbain

    6 décembre 2009 à 20 h 24

    Ça démontre toute l’importance de préserver un «green belt» autour de la ville, une zone où il faudra conserver des milieux naturels pour conserver une qualité de vie, et qui pourrait même jouer le rôle de limitateur dans le développement sauvage à outrance, en faisant augmenter davantage les coûts monétaires de celui-ci (l’argent semble encore la valeur la plus importante, que voulez-vous…).

    Je me pose une question sur cet article : pourquoi une décroissance de l’Île d’Orléans? Elle semble pourtant idéalement située dans la périphérie pour se développer. La protection de son territoire y est-elle pour quelque chose?

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    • Manu

      6 décembre 2009 à 21 h 31

      Par l’Île d’Orléans c’est très grand, et à part pour la pointe ouest, on est beaucoup plus proche (en distance mais surtout en temps) de la ville et des services si on habite Château-Richer par exemple. Aisni, sans avoir trop l’impression de « quitter leur coin de pays », des gens se rapprochent de la ville. C’est mon hypothèse, non vérifiée…

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      6 décembre 2009 à 21 h 46

      L’hypothèse de Manu est valide. Plusieurs vendent leur résidence à l’Isle d’Orléans (à fort prix) pour s’établir plus près des services, en ville. Les courtiers vous le confirmeront.

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  9. Goldoche

    6 décembre 2009 à 21 h 14

    1er point : C’est d’abord à ceux qui tiennent à la densification de proposer des solutions qui plaira aux familles. Les projets qu’on voit dans les méandres, sur la rue bourdages (les maisons en rangée) sont probablement une solution qui ménage la chèvre et le chou. Nous somme dans une démocratie libérale, on ne peut pas imposer aux gens une façon de vivre. Je l’ai déjà répété souvent, une taxe sur le carbone (bref une taxe supplémentaire sur l’essence) aurait l’effet de rendre moins avantageux la banlieue éloignée et ce sans imposer de diktat sur la façon de vivre..

    2e point : Pour l’île d’Orléans, les terres agricoles sont protégées, le nombre de personnes par ménage tend à diminuer, ce qui expliquerait une diminution porjetée de la population. La réponse se situe probablement là.

    3e point : Pour la ceinture verte, ils l’ont fait à Ottawa. Cependant la banlieue s’étend au-delà de cette ceinture, Kanata et le Centre Corel se situent au dela de la ceinture verte. Sans compter que plusieurs personnes restent du côté Québécois, d’autres restent à Rockland, etc. Bref, la ceinture verte d’Ottawa est très poreuse. Au mieux ça crée des boisés de qualité à proximité pour les gens d’Ottawa, mais ça a l’effet au contraire d’étaler la ville davantage.

    4e point : Un peu un « a parte », mais ils ouvrent un nouveau parc technologique à Lévis, la banlieue ne se contente plus d’être un simple dortoir, mais tend à attirer des emplois aussi. Bref, on se dirige vers un système multi-polaire, avec plusieurs pôles d’emploi.

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  10. Goldoche

    6 décembre 2009 à 21 h 25

    5e point : Autre point que je veux ajouter,

    Avez-vous vu le prix des logements, maisons, etc. dans les quartier centraux? C’est très cher, et probablement hors de prix pour bien des gens même en tenant compte d’un coût d’une 2e voiture, de l’essence etc.

    Si on veut que les familles viennent habiter dans les quartiers centraux, il faudrait que les coûts des maisons soient plus raisonnables. Et pour cela, il faudrait plus d’offre de condos/maisons de ville.

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  11. Francis L

    6 décembre 2009 à 21 h 46

    Je ne comprends pas sur quels critères peuvent-il faire leur évaluation. Ils ne savent pas si cette affluence de personne en banlieue va amener le ministère des Transports à élargir ses routes. Si celui-ci ne le fait pas (ce qui semble être le cas), ça change la donne considérablement. Personne ne veut passer la moitié de sa journée dans le trafic.

    De plus, ils ne savent pas si dans quelques années il n’y aura pas des incitatifs à vivre dans un milieu plus rapproché de la ville. Et ils ne savent pas non plus s’il n’y aura pas une conscience environnementale qui va se développer.

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  12. juju

    6 décembre 2009 à 21 h 48

    La ville doit facilliter l’accès aux terrains de la ville pour les jeunes familles. L’arrondissement Des Rivières devrait participer grandement à ces efforts, avec les maisons unifamilliales et jumellées du Mesnil… Une idée comme ça.

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  13. Manu

    6 décembre 2009 à 21 h 54

    Le problème (s’il y en a un évidemment) est loin d’être relié à des petites questions d’automobile ou d’individualisme ou je ne sais trop quoi.

    D’emblée, je met au défi quiconque de me démontrer que les gens qui habitent dans les quartiers centraux sont « moins individualistes » que ceux qui habitent en périphérie. C’est de la foutaise et à date, je ne vois rien d’autre que de la jalousie mal placée pour justifier de tels propos. Les êtres humains sont des êtres humains. « Très jadis », quand on « possédait moins » qu’un autre, on le frappait d’un gourdin. C’était instinctif, et essentiel pour survivre. Aujourd’hui l’instinct y est toujours, mais la motivation de survie n’y est presque plus, alors on attaque avec de petites insultes…

    Maintenant, il est évident que ces questions de développement vont bien au-delà de la ville de Québec ou de tout autre centre urbain. Tous les villages et municipalités aux alentours sont concernés. Toutes ces petites agglomérations satellites devraient-elles cesser de se développer pour faire plaisir à la « ville centre »? Tandis qu’elles luttent chaque année, et souvent plus pour les villes, pour boucler le budget tout en assurant un minimum de service à ces citoyens (le pompiers, et si possible la police, et on fera comme on peut pour les vidanges), essayez-donc de les convaincre que c’est « mal » d’accepter de nouveaux arrivants pour densifier leur propre secteur et pouvoir offrir de meilleurs services. Elles n’ont tout simplement pas le choix.

    Quand Pont-Rouge, par exemple, se développe, elle densifie son territoire. N’est-ce pas une bonne chose pour l’urbanisme? Si il vient a y avoir assez de monde pour justifier une gare de train de banlieue, n’est-ce pas encore là une « bonne » chose?

    Finalement, imaginez quelqu’un de Montréal qui dit : on devrait empêcher le développement dans « les régions » (ça c’est une expression Montréalaise qui veut dire « n’importe quoi en dehors du 514 », incluant Québec) et ne l’autoriser « qu’en ville » (donc à Montréal qui est la seule ville). Qu’en dirait nos petits urbanombrilistes de Québec? Et ce Montréalais d’ajouter : « on sait ben vous les gens de Québec, vous n’êtes qu’une gang d’individualistes qui profitez d’un centre-village propre où il n’y a presque pas de gang de rues et de sans-abris, pratiquement sans problèmes entre les différents groupes ethniques et linguistiques. Tout ça parce que vous refusez de vivre dans une vrai ville ou tout le monde doit s’endurer et que vous préférez votre petit coin tranquille à l’ombre des édifices parlementaux ou tout va bien, même en temps de crise ».

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    • Louis.L.

      6 décembre 2009 à 22 h 04

      T’as vu juste Manu.

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    • Matrix

      6 décembre 2009 à 22 h 21

      belle démonstration

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    • Seb

      6 décembre 2009 à 22 h 54

      Certaines personnes qui vivent dans les zones denses le font pour de bonnes raisons et il serait louable que plus de personnes y pensent.

      Concernant la jalousie du mode de vie et des possessions de banlieusards, tu te plantes complètement. Les personnes qui ont une conscience écologique sont motivés par des valeurs comme l’équité et la responsabilité envers les générations futures, pas la jalousie.

      Ton exemple de la logique locale de chaque village manque aussi le point. Il n’est pas question de demander aux municipalités d’agir de façon illogique. Il est ici question d’instaurer, dans un société, un cadre de fonctionnement qui va forcer le développement à tendre vers la densification et l’efficacité.

      Si Pont-Rouge se densifie, ça peut être une bonne nouvelle si les gens qui y vivent y travaillent également parce qu’on gagne alors de l’efficacité. Si Pont-Rouge se densifie, mais demeure un dortoir, c’est une mauvaise nouvelle.

      Finalement, à propos de l’argument montréalais, tu travestis encore l’argument de départ en le poussant à l’extrême. Il n’est pas question d’en venir à tous vivre dans une méga-ville. L’idéal serait simplement de densifier à chaque échelle. On densifie les centres urbains à chaque échelle. Les petites villes de région sont nécessaires parce qu’elles ont une proximité avec une ressource pertinente. Rien n’empêche une ville de 30 000 habitants d’être d’une densité comparable à une grande ville si on travaille dans ce sens. Une foule de petites villes dans le monde sont denses pour des raisons historiques ou démographiques. Elles sont la preuve que la densification est possible à chaque échelle et qu’elle est désirable.

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      • Manu

        7 décembre 2009 à 00 h 19

        Bien sûr qu’il faut densifier « à chaque échelle »… c’est ce qu’on fait par exemple dans Lebourgneuf ces temps-ci, et c’est probablemetn ce qu’on fera puls en périphérie dans 10 lorsqu’on sera rendu là. Il n’y a pas qu’au « petites villes autou » que cela s’applique, mais aussi à tous ces petits centres agglomérés dans la ville de Québec, ou qui s’ajoutent dans les trous où il n’y en avait pas. Bref, le développement en banlieue peut très bien être la recréation de petites villes à l’intérieur d’une ville, où les gens s’identifient à ce petit centre au coeur de leur quartier.

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      • Seb

        7 décembre 2009 à 09 h 09

        Tu vois que notre opinion n’est pas si contradictoire.

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      • Manu

        7 décembre 2009 à 22 h 42

        Bien sûr!

        J’essayais surtout d’illustrer par des contre-exemples qu’il ne s’agit pas ici d’une question de gens qui sont « mieux » ou « moins bien » que d’autres selon un quelconque système de valeurs. C’est ce que les gens font dans leur quotidien qui importe, et non les coordonnée géographiques de leur domicile.

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    • juju

      6 décembre 2009 à 22 h 56

      La  »petite question d’automobile et d’individuallisme » est en fait une question d’ENVIRONNEMENT.

      Un  »post » long de cinq parragraphes pour se planter dès la première phrase…

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      • Manu

        7 décembre 2009 à 00 h 26

        Tant qu’à résumer ça bêtement à l’environnement, aussi bien dire que la ville est une mauvaise solution, surtout celle qu’on connaît, étant donné la très faible biodiversité qu’on y trouve.

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    • juju

      6 décembre 2009 à 22 h 59

      N’importe quoi Manu. Vraiment n’importe quoi.

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      • Goulet

        6 décembre 2009 à 23 h 43

        Juju: ce qui est n’importe quoi, c’est votre réponse.

        Personnellement, j’habite à Sainte-Foy toute juste à la limite de Cap-Rouge et St-Augustin, je suis un étudiant, JE PREND MA VOITURE CHAQUE JOUR. Et puis quoi encore? Ça fait de moi un montre énergivore? Vous êtes complètement débile. Vous préférez habiter en ville? C’est super, c’est votre choix et je le respecte. Si vous préférez prendre la bus (ou le bicycle) pour vous déplacer un peu partout, c’est votre choix et je suis bien heureux pour vous.

        De mon côté, la bus passe environ aux 35 minutes et c’est minimum à 20 minutes de marche d’ici donc on laisse faire. Vous allez me dire: « si tu habitais en ville, tu n’aurais pas ce problème parce que la bus passe plus souvent ». C’est vrai. Mais je préfère utiliser ma voiture pour des raisons personnelles. Vous avez un problème avec ça? Fort possible, mais je vous avertis tout de suite que ça me passe minimum 10 pieds par dessus la tête. C’est tout simplement un mode de vie différent.

        La banlieue tue la nature et tout et tout. C’est vrai qu’à certains endroits, des arbres sont coupés pour faire place à des maisons (c’est pas le cas partout par contre). En preuve, la ville de Québec vue du ciel en 1948 ( http://geospatial.bibl.ulaval.ca/Donnees/Mosaique/Quebec-1948.htm ) . Vous me direz qu’il y avait probablement des arbres avant que les terres cultivées de cette époque ne fassent leurs apparation. C’est possible je ne peux vous donner de réponse, mais aussi bien se dire que les habitants de la Nouvelle-France dans les année 1600 étaient des désaxés en tuant des bêtes pour faire quoi? DE L’ARGENT. Le commerce de la fourrure. Ou encore tous les chantiers maritimes qu’il y avait à Québec dans les années 1860 jusqu’à 1900. Ils coupaient des arbres sans arrêt.

        Qu’on ne s’y méprenne pas, j’aime la ville, l’urbanisme et l’architecture. Seulement, l’urbanisme et la ville, c’est pas seulement le centre-ville. L’ambiance de la ville, c’est super.

        D’un autre côté, le confort de la banlieue est aussi super (le confort doit être relatif puisque je ne pense pas que vous soyez d’accord avec moi comme quoi la banlieue est confortable et paisible).

        Dernière chose, les gens aiment bien essayer de ridiculiser Saint-Augustin en disant que c’est à l’autre bout du monde, que c’est des maniaques de voitures, etc. So what? Je peux très bien dire qu’à Saint-Augustin, le monde en général est plus civilisé et éduqué que la moyenne à Québec. Je peux aussi dire que les itinérants gelés sur toutes sortes de drogues ne sont pas présent à St-Augustin alors qu’ils sont omniprésents en ville.

        Le bon vieux débat ville-banlieue…ça devrait être un sujet tabou ou encore débattu à « tous le monde en parle ».

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    • Francis L

      6 décembre 2009 à 23 h 09

      L’exemple de Montréal est vraiment mauvais. Le but ce n’est pas de freiner le développement des petites localités, le but c’est de freiner l’étalement urbain.

      Une personne qui s’établit à Pont-Rouge pour travailler à Pont-Rouge ne cause aucun problème d’étalement. Mais quelqu’un qui s’installe à Pont-Rouge pour travailler sur la colline parlementaire aura un coût important pour la société. Premièrement, il aura besoin d’autoroutes (ce qui n’est pas payé par un promoteur, mais par le gouvernement). Deuxièmement, il va brûler de l’essence et amplifier le problème de réchauffement climatique (ce que le gouvernement va devoir régler aussi) et finalement il va accentuer le problème de déboisement.

      Alors en tout, la personne qui vit en banlieue devrait logiquement payer plus d’impôt que quelqu’un au centre ville, car son coût économique et environnemental est plus grand que s’il était proche de son lieu de travail. Si toute la population mondiale voulait vivre en banlieue, il faudrait 10 planètes, comme quoi ce modèle ne fonctionne simplement pas.

      Mais de toute façon, il s’agit d’un débat inutile, car le gouvernement est un calculateur et il comprend maintenant ces enjeux. De plus, les pétrolières ne sont pas là pour faire des cadeaux, et le prix de l’essence va finir par augmenter tôt ou tard. L’étalement urbain ne pourra donc simplement pas continuer.

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      • Manu

        7 décembre 2009 à 00 h 25

        Considérant que les taxes sur l’essence ont toujours été supérieures aux investissement routiers, sauf en 2008, il y en a qui payent leur part… Personnellement, je n’aurais aucun problème à ce qu’on ajoute 1$ de taxe le litre pour du développement « environnemental », mais ce serait « individualiste » de ma part puisque j’ai les moyens de payer cela, tandis que les moins nantis en souffiraient.

        Et si les gens en « banlieue » payaient plus d’impôts pour cette simple raison (en fait, étant plus rémunérés que la moyenne des gens, c’est DÉJÀ le cas), on créerait alors un biais vers les ville (puisque ce serait fiscalement avantageux) donc une demande accrue, une hausse des prix en ville, et un retour à l’équilibre qu’on connaît… il n’y a pas de recette miracle de ce côté!

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      • Francis L

        7 décembre 2009 à 00 h 49

        En effet, je serais aussi en faveur d’augmenter les taxes sur l’essence. C’est une sorte de taxe à l’étalement urbain. Sans l’empêcher, ça fait réfléchir les gens qui veulent s’installer très loin. Mais tôt ou tard, le prix de l’essence va augmenter, c’est donc déjà une mauvaise idée de s’installer trop loin.

        Par rapport au niveau du salarial, je dirais plus que c’est l’inverse. Comme les propriétés en ville valent plus cher que celle en banlieue (en moyenne), les gens en ville ont probablement des salaires qui vont dans le même sens. Après tous, l’un des arguments que l’on entend souvent pour aller en banlieue c’est que c’est moins cher. Mais c’est un argument fallacieux, car le coût du transport vient compenser les économies. Et ce sera de plus en plus vrai.

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      • Erick

        7 décembre 2009 à 12 h 11

        Manu tu expliques là un principe de base: si la ville était tellement attrayant que tout le monde voulait aller y habiter, ca serait tellement cher, que parmi ceux qui y demeurent aujourd’hui, plusieurs seraient forcés de la quitter, faute de moyens de payer davantage. Simple loi de l’offre et de la demande.

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      • Manu

        7 décembre 2009 à 22 h 40

        C’est ce qui arrive dans bien des grandes villes, où on se retrouve avec un centre-ville « assez riche » composé de bureaux et de condos/appartements luxueux, puis une première couronne pratiquement non-recommendable, qui a recueillis tous ceux qui se sont fait lentement repousser du centre-ville (notamment les ghettos de groupes ethniques moins acceuillis ou moins intégrés qui sont souvent plus pauvres, ainsi que les diverses formes « d’asssistés sociaux » qu’on retrouve en occident), puis ensuite l’étendue banlieue de la classe moyenne.

        Il y avait même dans un ancien PDAD (il y a 10 ans peut-être) des zones qu’on avait délimité à Québec comme étant « à surveiller » pour éviter qu’elles ne subissent ce sort. Il y en avait tout autour de Limoilou (incluant des bouts de Limoilou) de Giffard à Vanier en passant par Charlesbourg, et même à Ste-Foy, notamment toute la section de logements aux envirions du chemin Ste-Foy et plus au nord, de Henri IV à Duplessis. Pour l’instant, St-Sauveur et dans une moindre mesure Limoilou (surtout dans l’est) ont écopé du renouveau de St-Roch, mais ça aurait pu être pire si St-Roch s’était relancé autant qu’espéré à l’origine.

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  14. Rémi

    6 décembre 2009 à 21 h 57

    Il faut réinventer la vie en ville. Il faut faire en sorte que les gens aient le goût de s’approprier les lieux comme ils le font en banlieue avec leur « territoire ».

    Le projet d’Estimauville pourrait mener à un changement dans les moeurs.

    Si on veut que les gens croient à une vie de famille en ville il faut savoir la vendre et surtout faire de quoi de TRÈS attrayant et avant-gardiste.

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    • Philippe Utilisateur de Québec Urbain

      6 décembre 2009 à 22 h 26

      C’est là que se joue toute la problématique de la densification urbaine.

      Donnez-moi le choix entre une cour arrière à entretenir et une piscine à nettoyer tous les 3 jours… ou un parc de l’autre côté de la rue où mes enfants pourront aller jouer (ex. rond des plaines) sans devoir l’entretenir, si ce n’est par la taxation publique. Et ne me servez pas l’argument de la sécurité, de grâce. Bref, mon choix est simple et évident. Mais encore faut-il que ce parc existe à une proximité suffisante pour que cela justifie l’implantation de familles (et encote faut-il qu’ils en aient les moyens pour l’exemple présent).

      La densification à outrance, par la pression sur les coûts des logements et donc de la baisse de l’accessibilité, n’est pas plus préférable à l’étalement urbain et les coûts des infrastructures.

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      • Pat

        6 décembre 2009 à 23 h 32

        2 questions pour vous Philippe
        – Avez-vous des enfants ?
        – À quelle distances doit se trouver ce parc pour qu’un enfant de 4 ans puisse y jouer pendant que les parents font le souper ?

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  15. juju

    6 décembre 2009 à 23 h 38

    Un enfant de 4ans attends ses parents pour sortir de la maison. Que se soit dans la cour arrière ou dans un parc. À 4 ans on a des milliers de façons ingénieuses de se petter la gueule quand les parents ont le dos tournés.

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    • Pat

      6 décembre 2009 à 23 h 43

      Mon garçon de 4 ans joue dans ma cours cloturée pendant que je prépare le souper ; je peux garder le contact visuel et il ne sort pas du terrain sans ma permission de toute façon.

      Quand j’avais 5-6 ans, j’allais à l’école seul à pied en passant.

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  16. Pat

    6 décembre 2009 à 23 h 39

    Pour tout ceux qui parlent d’environnement, j’ai aussi deux questions.
    – Est-ce que l’empreinte environnementale est un facteur qui eclipse tous les autres facteurs (santé, coûts, qualité de vie, sécurité, efficacité) dans le choix du développement urbain ?
    – Les autorités peuvent-elles interdire à un individu d’aller habiter où il veut ?

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    • Francis L

      7 décembre 2009 à 00 h 06

      Non le facteur environnemental n’est pas le seul, mais vos autres exemples ne sont pas très bons.

      Santé : vivre en banlieue est synonyme de bonne santé? Au contraire, en ville on fait la plupart de ses déplacements à pied, on ne fait donc plus de sport et on garde une meilleure santé. Oublier le smog, on n’est pas à Mexico.

      Coûts : les logements en ville coûtent plus cher, mais investir dans l’immobilier ce n’est pas de l’argent perdu. En banlieue il faut une ou plusieurs voitures, ce qui est un énorme trou à argent. Alors, l’argument scout est très discutable.

      Sécurité : arrêter de croire que tous les criminels et autres se trouvent en ville. On vient d’assister au premier meurtre de l’année à Québec, et ce n’était pas au centre-ville. Ce genre d’évènement peut se produire n’importe où et la présence policière en ville est meilleure.

      Efficacité : c’est justement le point ici. Il n’y a rien d’efficace à vivre dans une banlieue, on perd du temps et de l’argent en transport, ce qui n’est pas le cas en ville.

      Qualité de vie : je garde celui-ci pour la fin, car c’est le plus vague. En fait être en banlieue où en ville je dirais que la qualité de vie est la même, elle n’est pas du tout diminuée comme beaucoup croient à tort.

      Mais peuvent être que sur ce forum on a dépassé les bornes. Ce n’est pas en traitant les gens des banlieues d’idiot et d’attardée qu’on peut les convaincre. En fait, souvent ces gens sont nés dans ce milieu à leurs yeux c’est le meilleur. Mais dans les conditions actuelles, il faut voir que ce n’est pas un choix durable.

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    • Louis.L.

      7 décembre 2009 à 08 h 11

      Ben voyons Pat, les arbres passent avant l’humain en 2009, t’as pas su?

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    • Seb

      7 décembre 2009 à 18 h 44

      Tout est une question de balance Pat.

      Les authorités empêchent déjà les individus d’habiter où ils veulent. On ne peut pas se contruire n’importe où.

      La proposition de ceinture verte serait une belle façon de faire choisir les gens entre les quartiers actuels(poussant la tendance vers la densification) ou vivre ailleurs.

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      • Manu

        7 décembre 2009 à 22 h 48

        Il y a déjà la moitié du territoire de la Ville de Québec qui se trouve « en dehors » de son périmètre d’urbanisation, que ce soit des zones agricoles, ou forestières (notamment collines et montagne). Il suffit de garder cela pour avoir une ceinture verte. Toutefois, on aura alors nécessairement une ceinture de banlieue autour de celle-ci (celle qui se forme selon l’article d’ailleurs). L’alternative serait de définir bien d’avance une ceinture verte à l’intérieur de laquelle on pourrait contenir raisonnablement (considérant que le goût pour l’espace ne s’estompera pas un siècle) un siècle de croissance démographique (ou du nombre de ménage) soutenue. Mais elle serait alors pas mal loin… On ferait entrer le reste dans l’agglomération (du point de vue administratif, i.e. le conseil d’agglomération) pour s’assurer que chaque petit pôle puisse conserver ses particularités sans nuire au développement dans son ensemble.

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  17. Manu

    7 décembre 2009 à 00 h 37

    Les humains dépensaient beaucoup moins d’énergie, avaient une empreinte écologique beaucoup plus faible, et avaient un mode de vie plus « durable » (au sens actuel) lorsque le monde était rural. Ce n’est pas tant l’organisation spatiale que ce que l’organisation des activités dans la société qui fait une différence.

    De toute façon, quoi qu’on dise ou quoi qu’on fasse, les gens vont s’installer la où il n’y pas déjà quelqu’un.. tout simplement. Sinon, on pourrait imaginer un monde farfelu : à 6 mois de préavis, tout « ménage » peut exiger le déménagement d’un ménage ayant un nombre inférieur de membres pour acheter/louer l’unité d’habitation (selon le type de propriété) que ce dernier habite, au prix du marché. Je serais curieux de voir où les gens se ramasseraient (sérieusement, je n’en ai aucune idée).

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  18. laéR

    7 décembre 2009 à 08 h 17

    Ouff, ce fut long et je vous ai tous lus.

    Constat:
    – Les pros centres-villes crachent vraiment sur les gens qui ne sont pas au centre.
    – Ceux de la banlieue sont beaucoup plus posés et moins agressifs. De plus, ils respectent les choix de ceux au centre.
    – Au fait, c’est quoi la ville? C’est quoi la banlieue? Certains semblent dire que la banlieue c’est Charlebourg, Beauport, Cap-Rouge….Pourtant, c’est toute la même ville et la trame urbaine n’est pas interrompu entre ces quartiers. Également, Saint-Augustin n’est pas plus loin du centre-ville de Québec qu’Anjou sur l’île de Mtl.

    Pour moi la banlieue c’est Saint-Raymond, Pont-Rouge, la côte de Beaupré. Comme dans l’article!!! Mais encore une fois, personne ne prend le temps de lire avant d’écrire et de se prononcer.

    J’ai habité 6 ans au centre ville ( 2 ans dans Montcalm, 2 ans dans St-Sauveur, 2 ans dans le vieux port). C’est vrai que c’est poussiéreux et sale, c’est aussi vrai que c’est près de plusieurs services, mais encore là, je devais prendre ma voiture pour aller plus loin afin d’obtenir des services de qualité.

    Maintenant je suis sur la rive-sud (j’ai toujours dit que je n’irai jamais là-bas) et je suis heureux. Breakeyville en plus! Vous savez quoi? Ça me prend 25 minutes d’auto de là jusque sur la grande-allée, soit 6 min de plus que lorsque j’habitais dans le Vieux-Port (désolé je ne marchais pas une heure pour me rendre au boulot). Entre le mois d’avril et le mois de septembre, c’est 16 min d’auto. Ce n’est rien! C’est le temps de partir du centre-ville de Mtl pour se rendre jusqu’à Papineau!

    À Québec le problème automobile n’en est pas vraiment un. Quand la moyenne sera plus élevée qu’une heure pour se rendre à son travail, les gens voudront pt-e autre chose. Mais encore là, ce n’est pas un si gros facteur de décision.

    Pour le même prix sur la rive-sud de Quebec, j’ai obtenu une maison neuve, à mon goût, qu’un vieux Bungalow ou qu’un vieil immeuble de Saint-Sauveur.

    Actuellement la ville centre n’offre rien d’abordable pour avoir le loisir de se payer quelque chose de grand et de décent. Ainsi, tant qu’à payer le même prix pour de la scrap! autant avoir quelque chose de neuf et de trois fois plus grand, pour ce prix, m’a le faire mes 25 min de voiture. Et les environnementalistes, passez votre tour, on connaît déjà vos discours inutiles.

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    • Sébastien

      7 décembre 2009 à 08 h 50

      Et c’est toi qui dénonce les positions drastiques des environnementalistes?

      Qu’en 2009 on en soit encore à complètement se boucher les yeux et les oreilles sur les conséquences environnementales de l’étalement urbain, voilà qui est le comble!

      Et ce n’est pas seulement les banlieusards qu’il faut dénoncer : ils ont raison sur un point : l’absence d’alternative au bungalow en vinyle dans les quartiers centraux, à un coût abordable…

      Les décideurs sont les principaux coupables : leur manque de vision, d’audace, leur utltra-conservatisme et l’incapacité à s’entourer d’urbanistes et de planificateurs compétentes perpétue les vieilles méthodes d’aménagement du tout-à-l’auto. En 2009 à quelques heures de Copenhague, rien n’a changé, tout est pareil à ce qu’il se faisait il y a 30 ans. Et les québécois se complaisent dans ce modèle qui leur explosera en pleine figure lorsque le prix de l’essence aura atteint 2,5$ le litre.

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      • Seb

        7 décembre 2009 à 09 h 10

        Tout le monde est coupable et devrait le reconnaître.

        cessons un peu de rejeter la faute sur le voisin pour se déculpabiliser.

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      • Erick

        7 décembre 2009 à 11 h 31

        As-tu écouté découverte il y a une semaine ou deux, on parlait de la mise en marché imminente d’autos hybrides branchables avec 70 km d’autonomie avant de devoir toucher au jus de fossile. Et ce n’est qu’un début.

        Ces « progrès », si l’on peut les appeler ainsi, vont ralentir la tendance lourde à l’augmentation du pétrole. Le problèmes avec le pétrole se réflétera beaucoup plus du coté du transport des marchandises ou le gourmand camion est roi (car actuellement j’ai pas encore entendu parler de camions électriques). Et pour le prix des marchandises, tout le monde va s’en ressentir, et ca n’a aucun lien avec l’étalement.

        De plus, pourquoi quand on parle de banlieue on parle systématiquement d’autos? Ca prend pas un si gros quartier résidentiel que ca pour remplir un bus. Dans ce que « moi » j’appelle « banlieue » il n’y a aucun problème à y implanter du transport en commun. Dans ce qu’ils appellent « banlieues » dans cet article, des « ruraux » qui travaillent en ville, c’est moins simple, mais c’est pas impossible. C’est encore le même principe, c’est pas si difficile que ca de remplir un bus de 40 passagers qui part du « village » une fois par jour pour monter à Québec.

        Si, pour l’instant, ces résidents ne sont pas prêts à troquer leur liberté de quitter le travail à leur qu’ils veulent, ils trouveront bien le moyen de se satisfaire d’un transport en commun aux heures contraignantes quand l’utilisation de l’auto-solo deviendra trop onéreux.

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      • Francis L

        7 décembre 2009 à 11 h 39

        En effet l’auto électrique s’en vient, ça pourrait régler une partie des problèmes. Mais il faudra attendre quelques années avant d’avoir des modèles fonctionnel sur le marché, et probablement quelques années supplémentaires avant qu’elles soit abordable pour la majorité.

        Pendant ce temps, le prix de l’essence va augmenter imanquablement. Les gens semble déjà avoir oublié qu’on était à 1,60$ il n’y a pas si longtemps. Et quand on va réatteindre ce niveau là, on va entendre les jeunes familles demander au gouvernement de diminuer ses taxes sur l’essence pour les aider. Comme si cette augmentation n’avait pas été prévisible.

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      • Erick

        7 décembre 2009 à 11 h 58

        Je crois que Nissan se prépare à sortir une auto « abordable » dès l’an prochain. On parlait d’une dépense moyenne de 2 litres du 100 km pour la moyenne des gens qui utilisent surtout leur véhicule sur des courtes distances mais font des grandes distances occasionnellement. Actuellement les gens n’entraient jamais dans leur argent en achetant des hybrides à 30k plutôt qu’une au gaz à 15k, mais avec une telle économie d’essence, ca vaut la peine de faire le calcul, surtout pour quelqu’un qui réussit à se restreinde au 70 km la plupart du temps.

        C’est aussi toute une mode qui va venir avec cela, comme par exemple des « parcomètres de recharge » ou des commerces qui attireront la clientèle en leur une prise de courant pour recharger leur auto gratuitement durant leur magasinage.

        Je parle ici de l’auto mais en fait j’espère en même temps que le prix du pétrole pognera des plafonds inégalés, car ca contribue à la renaissance du transport en commun, que je considère comme
        « la » clé au problème en milieu urbain et suburbain. Pour les campagnes, on repassera….

        C’est pas mal plus brillant d’investir sur le transport en commun pour faire un meilleur usage des infrastructures (routes) déjà construites que d’élargir celles-ci à coup de $$$. Mais faut être réaliste, c’est pas demain que les gens vont se passer totalement d’autos. En fait ca n’arrivera jamais. Même la majorité des gens du centre-ville ont aussi leur auto.

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      • Francis L

        7 décembre 2009 à 12 h 11

        Je suis parfaitement d’accord. Et en fait, le but du TEC n’est pas d’anéantir l’automobile. Celle-ci reste importante pour se rendre à des activités hors de la ville, aller en campagne, voyager. Le TEC reste un moyen pour la vie courante, pour se rendre travailler et pour se déplacer dans les milieux urbains.

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  19. mimir

    7 décembre 2009 à 10 h 10

    Je crois qu’il ne faut pas oublier le point de l’éloignement des gens à leur lieu de travail.

    Si on décentralisait un peu, on verrait le retour des villes avec un centre fondé sur une ou des entreprises.

    Le temps où les gens de Qc travaillaient au centre et où les gens de Loretteville travaillait dans le cuir à Loretteville est révolu. Mais c’était quand même un modèle de ville qui pronait la proximité des services et du travail. À cet époque, se loger à proximité de son travail dans un bungalow rêvé par tant de gens à prix abordable était encore possible.

    Je ne suis pas contre la densification des centres-villes, loin de là. Mais je suis aussi pour la densification des autres centres, de deuximème et troisième couronnes, qui pourrait aussi voir leur nombre d’emplois augmenter…

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    • Francis L

      7 décembre 2009 à 10 h 43

      Si l’ont densifie une banlieue, par exemple Beaupré, et qu’on la densifie assez pour ensuite offrir un bon service de transport en commun, comme tel on règle une partie du problème. On pourrait penser à un train Beaupré-Québec, avec des stationnements incitatifs.

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      • Erick

        7 décembre 2009 à 12 h 03

        T’as compris, mais seulement une partie. Oui, regrouper les gens autour d’un « village » aide au transport en commun pour aller travailler en ville, mais s’arranger pour travailler dans ce même « village », ou est encore mieux.

        En général quand on parle de construire d’autre chose que du résidentiel en banlieue, il y en a ici qui s’y opposent, les mêmes qui chialent après les banlieusards qui viennent travailler chez eux…..

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  20. Erick

    7 décembre 2009 à 10 h 41

    Je ne sais pas ce que vous entendez par « banlieue » mais la banlieue dont ils parlent dans cet article c’est pas ce que j’appelle la banlieue, j’appelle cela la « campagne ». Pour moi la banlieue c’est Neufchatel ou Beauport. Portneuf et Beaupré, j’appelle ca la campagne.

    A quel point leur prédiction démographique se réalisera? Hum… Chose certaine il y a déjà des signes, s’agit d’aller se ballader à St-Agapit ou Ste-Catherine pour y voir des nouvelles constructions en quantité impressionnante pour ces petits villages. Mais j’ai l’impression que ca va s’arrêter à un moment donné, quand le prix du gaz sera élevé (tout dépend beaucoup du développement de l’auto électrique), mais aussi lorsque la congestion du réseau routier rendra le mode de vie d’aller vivre à la campagne pour aller travailler en ville insupportable. Par contre il faut pas oublier le viellissement de la population, quand vous êtres à la retraite, il n’y a plus d’obligation à aller travailler en ville à tous les jours, ainsi la vie en « campagne » n’est pas si pire que ca. C’est du moins vrai les premières années avant que l’accès aux services de santé devienne un problème.

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    • Manu

      7 décembre 2009 à 23 h 05

      Il y en a plein aussi qui n’ont pas à aller en ville pour le travail. Ce qui complique un peu les choses par rapport à ce qui se vivait depuis des siècle et jusqu’aux années 70, c’est qu’il n’y avait généralement que le père de famille (et anciennement ses fils qui le suivait) qui travaillait à l’extérieur (pour ceux qui ne vivaient pas sur une terre agricole), donc un seul lieu de travail à considérer. Donc en 1920, on pouvait très bien vivre à Loretteville et travailler à la shoppe du coin, puis aller faire un tour à Québec de temps à autres comme aujourd’hui on fait Québec-Montréal.

      Toutefois, avec les deux conjoints qui travaillent, ce qui est très fréquent aujourd’hui, il est rare de pouvoir concillier « près du travail » pour les deux. Reste que si « maman est prof à St-Agapit » et que « papa est technicien en informatique dans un magasin de Ste-Foy », c’est probablement moins cher d’avoir un beau terrain à St-Agapit près du village avec les enfants proche de l’école et toute la patente et d’en avoir un des deux qui « fait de la route », qu’une résidence du genre sur un plus petit terrain à Ste-Foy, ou encore pire, n’importe où ailleurs où les deux auront à se taper le traffic.

      Et l’exode rural existe toujours, mais les petites localités près des grand centres sont de plus en plus attrayantes car il est généralement plus facile d’y trouver son compte pour « toute la famille », à un prix raisonnable.

      Restera toujours la question des ados qui sont plus limités dans leurs déplacements en dehors de la ville, et des plus vieux qui sont plus loin des soins de santé qu’ils requièrent plus fréquemment. Mais pour le reste des gens, ça peut très bien convenir!

      Et tant qu’à avoir abordé le sujet dans les commentaires ci-haut… le jour où l’auto électrique « réellement utilisable » ne sera plus 100 000$ comme c’est présentement le cas (disons dans 10 ou 20 ans), et le jour où toutes ces maisons à St-Agapit et Pont-Rouge seront pratiquement auto-suffisantes en énergie (d’ici 10 à 100 ans, difficile à dire), l’argument « écologique anti-banlieue » ne tiendra plus à grand chose.

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      • Erick

        8 décembre 2009 à 16 h 12

        Je connais justement un gars qui a le même topo que l’exemple que tu donnes, sauf que c’était Québec et St-Raymond les lieux de travail respectifs. Sauf qu’il restait à Portneuf, formant carrément un triangle. Il a récemment amélioré son sort en déménageant quelque part entre les deux comme Ste-Catherine.

        Effectivement quand les enfants sont jeunes et ne vont qu’à l’école primaire ou secondaire, il n’y a pas de problème majeur à rester en « campagne », mais quand ils sont murs pour le Cégep, ca devient problématique vu la totale absence de transport en commun et les horaires différents des différents enfant et de leur parent qui rendent compliqué le co-voturage.

        Un autre phénomène compliqué c’est la passe des garderies avec des files d’attentes incroyables, qui obligent les parents à se contenter d’une garderie loin de la maison et du travail à la fois. Ajoute à ca les « ex » près de chez qui il faut aller porter les mox à l’école à tous les jours une semaine sur deux, etc.

        « l’argument « écologique anti-banlieue » ne tiendra plus à grand chose. »

        Cet argument qui ne tient déjà pas la route.

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