Gilbert Leduc
Le Soleil
Le camionnage constitue toujours le mode de transport privilégié par les entreprises pour assurer leur approvisionnement et leurs expéditions. Le train demeure le parent pauvre. La compagnie Chemins de fer Québec-Gatineau entend changer l’ordre des choses.
Filiale de Genesee & Wyoming Canada, Chemins de fer Québec-Gatineau est propriétaire de la cour de triage Henri-IV située sur la rue John-Molson, dans le parc industriel de Carillon.



23 août 2010 à 11 h 14
Le CN manque le train encore une fois…
Québec-Gatineau semble avoir de la vision pour l’avenir, le CN est aussi lourd à bouger que ses trains. Une grosse machine qui a besoin d’un sérieux renouveau dans son administration et d’un changement de mentalité, bref de la vision.
Le train sera toujours plus efficace en terme énergétique, moins polluant, plus sécuritaire (en autant que les voies soient entretenues) que le transport routier. Et si les voies étaient électrifiées la pollution serait d’à peu près zéro.
Bravo pour ce projet !
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23 août 2010 à 12 h 44
Considérant l’extrait suivant :
«Il n’y a rien de plus frustrant pour un exportateur du Bas-Saint-Laurent que d’aller chercher un conteneur vide à Montréal, le ramener à Rivière-du-Loup, le remplir et le retourner à Montréal, où il sera transbordé sur un navire en direction de l’Europe ou de l’Asie»
La venue du terminal intermodal à Québec permettra aux entreprises de l’est de la province de réaliser des économies de temps et d’argent. «Le conteneur sera chargé ici et il sera transporté par train jusqu’à Montréal pour finalement se retrouver à bord d’un navire vers son lieu de destination»
—
Ça ne serait pas plus simple d’apporter le camion au port de Québec et de le charger directement là sur un bateau? Tant qu’à aller le porter à Montréal pour qu’il repasse ensuite devant Québec… Est-ce parce que le Port de Québec n’est pas assez équipé pour faire cela? et si on venait à développer le port, est-ce que l’avantage de cette gare ne viendrait pas de disparaître? et même si ces nouvelles installations demeurent pratiques pour faire le lien entre camion et conteneur, ça ne serait pas là encore plus simplement d’apporter les conteurs au port de Québec?
L’idée de redonner une certaine part modale du transport au chemin de fer m’apparaît légitime (plus la distance est longue, moins c’est coûteux et polluant que le camionnage, il me semble…). Toutefois, l’exemple avec le port de Montréal me laisse perplexe.
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23 août 2010 à 12 h 57
Il n’y a plus de terminal de conteneur à Québec depuis les années.. 80 je pense?
Alors les conteneurs doivent être débarqué à MTL, puis rammené à Québec par camion ou train.
Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose pour Québec car un terminal de conteneur, c’est GROS et pas très joli :)
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23 août 2010 à 15 h 13
Ca fermé en 1978 ou à peu près; c’était situé à l’Anse au foulon exploité par le CP. On utilisait le tunnel (qui apprtient au CP) pour sortir les containers.
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23 août 2010 à 16 h 23
Ca c’est un grave problème de mentalité qu’on a à Québec, on fait fuir pratiquement toutes les industries, ce qui ne fait qu’affaiblir notre économie en nuisant à sa diversité. On a le tour de mordre la main qui nous nourrit!
Me souviens vaguement de la firme Cast qui voulait construire un terminal de containers à l’anse-au-foulon mais qu’on a fait fuire avec nos niaisages. Tout comme le terminal de transbordement de bauxite de Lauralco que les teteux de Place Mérici ont fait fuire à Trois-Rivieres parce que ca aurait semble t’il gaché leur vue sur le fleuve.
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23 août 2010 à 16 h 04
Je ne crois pas que la clientèle potentielle de ce nouveau terminal de transbordement soit le trafic outre-mer mais plutôt le trafic « domestique ». Ce chemin de fer peut amener des containers chargés ici jusqu’à Mtl où le CN et le CP peuvent les expédier un peu partout en amérique du nord.
Je ne crois pas vraiment à la rentabilité / popularité d’un double transbordement (bateau + train + camion) au lieu d’un transbordement simple (bateau + camion) pour sauver seulement 300 km.
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23 août 2010 à 12 h 47
Et pendant que j’y pense, ce n’est pas justement sur cette voie ferrée qu’on songe peut-être à considérer l’éventualité d’implanter un possible TGV?
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23 août 2010 à 16 h 01
Si c’est un « vrai » TGV, il utilisera ses propres voies construites en rase-campagne et non pas celles des chemins de fers existants, sauf pour entrer et sortir des villes à vitesse réduite. Effectivement si c’est un « faux » TGV, il pourrait rouler lamentablement sur les voies de ce chemin de fer, mais malgré tout, le trafic marchandises n’y est pas assez important pour nuire au projet. Présentement la menace pour le TGV c’est pas le transport des marchandises mais plutôt les projets de trains de banlieue de Mtl qui sont en train de saturer les infrastructures utilisables par le TGV.
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23 août 2010 à 15 h 20
Je suis bien content de voir que le transport par rail pourra devenir plus attrayant dans la région. Je trouve qu’on a tout avantage à favoriser ce moyen de transport au détriment du camionnage. Pas seulement parce que c’est plus écolo, mais surtout parce que le camionnage coute cher au ministère des transports qui doit réinvestir pour entretenir les routes.
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23 août 2010 à 19 h 35
Ce n’est pas pour rien que Warren Buffett a investi 44 MILLIARDS $ dans les chemins de fer l’an dernier. Il y a un retour vers ce mode de transport.
Le transport par route est tout simplement polluant, dangereux pour les autres usagers, et dommageable pour les infrastructures. Mais pour nos politiciens, plus de béton pour les routes = plus de contrats à la mafia = plus de dons au parti Libéral.
Le retour au rail est complètement hors de leur radar.
Quant au CN, c’est la preuve par 10 qu’une privatisation n’entraîne pas nécessairement des bons résultats. Jamais vu un réseau aussi négligé dirigé par une pareille bande d’incompétents obnubilés par les profits à court terme.
Les politiciens fédéraux qui ont privatisé ces infrastructures stratégiques auraient dû exiger des garanties.
Vous comprendrez ici qu’il y a des dysfonctionnement sérieux tant dans le secteur privé que dans le secteur public…
Mais à moins d’être un riche actionnaire, nous n’avons de contrôle que sur le secteur public à l’aide de nos votes. Alors votons pour le parti qui prendra le transport ferroviaire au sérieux.
Entretemps, heureusement qu’il reste *certaines* compagnies privées, avec un sens des affaires et une volonté d’investir, pour sauver le Québec de la ruine.
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23 août 2010 à 20 h 41
« nous n’avons de contrôle que sur le secteur public à l’aide de nos votes. Alors votons pour le parti qui prendra le transport ferroviaire au sérieux. »
Et encore !?
je dirais plutôt un semblant de contrôle…
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