À l’exemple des Luc-André Godbout et Phil Latulippe de ce monde [billet], ce passionné personnage restera à tout jamais incrusté dans la mémoire collective des Québécois de ma génération…
Source: Laurie Richard, Le Soleil, 11 février 2007.
Il a cherché le tombeau de Samuel de Champlain pendant plus de 25 ans. Il n’aura malheureusement pas réussi à percer le mystère. L’archéologue amateur René Lévesque est décédé hier matin, des suites d’un cancer. (…)
14 février 2007 à 11 h 19
J’ai très bien connu René Lévesque,
c’était pour moi un être d’exception,
un érudit, un homme avec un sens de
l’humour incroyable, je l’aimais et il
va me manquer, j’espère qu’il va être
reconnu pas ses pairs, il le mérite au
plus haut point pour tout ce qu’il a fait
pour l’archéologie au Québec et pour
l’homme extraordinaire qu’il était.
Bonjour René
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28 février 2007 à 13 h 59
J’ai eu la chance de rencontrer, et de communiquer, avec l’homme à plusieurs reprises. Je vais me souvenir de son enthousiame face à sa psssion,le sépulcre particulier de Champlain.
Il a consacré 25 ans de sa vie à essayer de trouver les restes de Champlain afin, disait-il, d’honorer la mémoire du fondateur de la ville de Québec.
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6 mars 2007 à 20 h 49
Un gros morceau de notre histoire nous a quitté. Depuis plusieurs mois on te savait malade, mais jusqu’au bout tu as tenu le cap. La dernière fois que je t’ai parlé tu m’a dis que désormais tu étais un vieillard, pourtant ton esprit était toujours aussi vif. La communauté archéologique québécoise te dois beaucoup, et plus d’un archéologue t’es redevable. Je t’embrasse mon René et te souhaite un au-delà paisible. Ton vieux pote. Pierre-Jacques Ratio, archéologue.
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25 avril 2007 à 00 h 27
Homme de passion Salut
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1er mai 2007 à 15 h 02
J’ai rencontré René Lévesque pour la première fois au début des années ’80 alors que j’étudiais en archéologie à l’Université Laval à Québec. D’ailleurs, quiconque évoluait dans le petit monde de l’archéologie québécoise ne pouvait manquer d’entendre son nom, que ce soit en bien ou en mal!
Il ne laissait personne indifférent. M. Lévesque dégageait une grande passion de l’histoire et de l’archéologie québécoise. Cette passion était véritablement contagieuse.
Pour la petite histoire, rappelons qu’il fut l’un des premiers francophones à œuvrer en archéologie au Québec à la fin des années ’50 à une époque où les interventions archéologiques sur le territoire québécois étaient pratiquées par des archéologues anglophones provenant d’Ottawa. À l’époque, il n’existait pas de formation spécifique en archéologie au Québec.
Sa passion et ses interventions ultérieures ont suscité de nombreuses vocations parmi des jeunes assoiffés d’archéologie. Et surtout, selon mon opinion, quoiqu’en diront ses détracteurs, il a «démocratisé» l’accès à l’archéologie par le biais de ses nombreuses conférences et interventions. Plus que tous les rapports académiques de recherche poussiéreux oubliés sur les tablettes de bibliothèques, il a su rapprocher l’archéologie auprès de la population, il a su la rendre vivante. Elle a pris le visage de l’insaisissable Samuel de Champlain. Sa passion aveugle de l’illustre personnage de Champlain l’a quelquefois conduit à frôler la légalité lors de ses nombreux essais et à provoquer la colère des archéologues professionnels qui l’affublaient du titre d’amateur. Mais, reconnaissons-le, quelle visibilité pour l’histoire et l’archéologie! Jamais on n’aura autant parlé d’archéologie et du fondateur de l’antique cité de Québec dans les chaumières du Québec!!!
J’ose imaginer que, là haut, dans la maison de Saint Pierre, Champlain l’a narquoisement enlacé dans ses bras en lui chuchotant affectueusement «Tu m’as finalement retrouvé, mon ami de toujours…»
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1er mai 2007 à 18 h 41
Très bel hommage, Monsieur Bilodeau!
J’avais suivi à l’époque un cours d’archéologie régionnale avec M.Lévesque et cet homme m’a marqué par sa bonne humeur, par son humour, par l’étalage de ses connaissances.
Oui, il était « amateur », oui il se foutait peut-être un peu trop des normes de cette science mais comme vous dites, il savait communiquer la passion.
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