Source : Annie Morin, Le Soleil, le 26 février 2016
(Québec) Monter dans l’autobus par la porte d’en arrière pour accélérer le temps de parcours. La tendance est mondiale, et Montréal tentera l’expérience au printemps, mais Québec s’y refuse… pour le moment. «C’est une question de culture. On n’est pas rendus là», dit le président du Réseau de transport de la Capitale (RTC), Rémy Normand.
Le sujet a été abordé par le représentant de Transport 2000, association provinciale des usagers du transport en commun, au dernier conseil d’administration du RTC, mercredi. Philippe Cousineau-Morin a fait référence au projet pilote que la Société de transport de Montréal (STM) a annoncé pour ce printemps.
Pendant quelques mois, sur une ligne achalandée qui reste à déterminer, les détenteurs d’un laissez-passer mensuel pourront utiliser la porte arrière pour monter dans le bus. Il n’y aura pas de validation de la carte Opus comme c’est le cas quand les passagers passent près du chauffeur. Le système temporaire sera basé sur l’honneur.
26 février 2016 à 11 h 05
«C’est une question de culture. On n’est pas rendus là», dit le président du Réseau de transport de la Capitale (RTC), Rémy Normand.
Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ???
Que les québécois sont culturellement des resquilleurs ?
Signaler ce commentaire
26 février 2016 à 12 h 32
Le président du RTC n’a pas relevé le défi. «Montréal, c’est pas Québec. Culturellement parlant sur l’utilisation du transport en commun, on est dans deux mondes complètement différents. À Montréal, ça fait la file, chacun respecte son rang. À Québec, on fait pas ça», a-t-il fait remarquer au Soleil. »
Moi je comprends ce que ça veut dire, pour avoir utilisé le service de TEC dans les 2 villes…
Signaler ce commentaire
26 février 2016 à 16 h 08
Je commencerais pas éduquer les gens à faire la file pour monter : pas de file pas de bus
Signaler ce commentaire
27 février 2016 à 07 h 26
A Québec on ne fait pas la file comme ailleurs et la grosseur de la ville n’y est pour rien, M. Normand a raison c’est culturel. Les gens de Québec ont généralement moins de civisme que dans les autres villes.
On le voit pour embarquer dans la bus, mais aussi dans les files d’attente un peu partout, même en voiture c’est le jour et la nuit entre la région de Québec et le reste de la province, l’Ontario et les états de la Nouvelle-Angleterre.
On à du chemin à faire avant de laisser les gens embarquer par en arrière dans un bus et je prévois que si le SRB voit le jour ce sera le bordel pour embarquer.
Signaler ce commentaire
27 février 2016 à 08 h 48
J’allais dire qu’à Québec, c’est comme embarquer du bétail… Mais je me contenterai de dire que votre commentaire résume bien ma pensée.
Signaler ce commentaire
29 février 2016 à 09 h 23
D’accord avec cela. On manque de civisme, partout:
– routes, ça colle au cul même dans les tempêtes
– épicerie, ça cours pour arriver avant vous à la caisse
– quartier, ça fait le party de voisin jusqu’à 4 heure du matin sans oser baisser le volume de musique
Le slogan à Québec devrait plutôt être
« Québec, Je Me Moi »
Signaler ce commentaire
29 février 2016 à 10 h 15
« Québec, Je Me Moi »
Ça nous ferait une bonne marque de commerce. ;-)
Signaler ce commentaire
27 février 2016 à 09 h 07
D’accord, les gens de Québec ne font pas la file. Mais que la montée soit par une ou 2 portes ne changera rien.
Ma question était: Sont-ils des resquilleurs ? Culturellement ?
Vous êtes plus ou moins tous des Québécois sur ce forum. Êtes vous foncièrement malhonnêtes ?
Signaler ce commentaire
27 février 2016 à 09 h 46
Je trouve un peu ridicule que l’on tente tant d’expliquer le phénomène ou de trouver la ou les causes qui expliquent pourquoi à Québec on ne fait pas la file pour monter dans l’autobus. Ne devrions-nous pas plutôt nous pencher sur les solutions? Comme mentionné précédemment, prévoir un espace spécifique où l’autobus s’arrête muni de barrière pour contrer les gens à faire la file. Peinturer des lignes au sol pour les usagers RTC. Offrir des marques de reconnaissance aux usagers qui prennent la file. Les idées ne manquent pas, mais on ne les a jamais appliqués, sauf pour des événements particuliers (ex; FEQ) et comme de raison, ça la fonctionné parfaitement.
Signaler ce commentaire
27 février 2016 à 09 h 55
Vous allez « financer » vos solutions comment? Juste pour les arrêts des parcours métrobus le nombre est assez élevé… Avez-vous pris le temps d’évaluer les coûts? Encore l’argent de nos taxes qui va s’envoler… Chu pu capable d’entendre ou de lire ce genre de commentaire t…
Signaler ce commentaire
27 février 2016 à 10 h 07
Pourquoi ce genre de solution n’est pas nécessaire à Montréal, Ottawa. Toronto?
Je trouve un peu ridicule que Québec se démarque pour un manque de civisme, mais bon peut-être vaut-il mieux investir de l’argent pour faire comme au Centre de la Petite Enfance. Avant de réclamer l’honneur, on devrait faire la démonstration que nous pouvons être civilisés dans les mêmes conditions que la plupart des autres villes.
Signaler ce commentaire
28 février 2016 à 19 h 55
Il est exactement là le problème !
Ici au Québec, il faut sortir de l’argent pour que les gens deviennent civilisés. Exemple : les pubs de la SAAQ qui coûtent des milliers de dollars par année. Et pourtant, tu vas pas si loin, juste au Nouveau-Brunswick et dès que tu mets le pied dans la rue, les voitures s’arrêtent aussitôt, et ce, même sur des boulevards ! Ici, les voitures accéléreraient ou klaxonneraient le piéton !
Pour utiliser le bus depuis très longtemps, ce qui me fâche par dessous tout, c’est le monde qui essaient de se faufiler devant toi dans le tampon de personnes alors qu’ils savent très bien que tu les as vu et qui font à semblant qu’on ne les a pas remarqué…
Il y a si peu d’usager des transports en commun à Québec que les gens sont habitués d’avoir leur petite place assises. Dans bien des pays, une place assise dans un transport en commun est un luxe.
Et l’autre affaire qui m’énerve, c’est quand yia un kid de 15 ans assis sur le premier banc en avant et qu’il y a une personne qui entre et qui a vraiment besoin de ce siège, et bien le 3/4 du temps il fait à semblant de dormir pour garder la place. Cela fini qu’il faut que le chauffeur lui demande de céder sa place…
Signaler ce commentaire
28 février 2016 à 21 h 45
L’éducation à utiliser avec civisme le transport au commun commence dès le plus jeune âge. Par les parents. Je constate tout comme vous qu’une minorité d’usagers ignorent manifestement la bonne façon de se comporter lorsqu’on utilise l’autobus. La campagne actuelle du RTC sur le sac à dos (!) en est la preuve.
Signaler ce commentaire
27 février 2016 à 09 h 49
En voiture tourner à droite sur le feu-piétons lorsque des piétons sont là c’est malhonnête? Passer devant tout le monde qui était là avant vous que ce soit dans un commerce ou pour entrer dans un autobus c’est mieux?
Dernièrement j’étais en train de payer mes achats dans une librairie, j’avais le clavier de la machine Paiement direct dans les mains et une cliente est venu demander au caissier de lui indiquer où était un livre, sans avoir le civisme d’attendre que la transaction soit complétée. L’employé lui a donnée une bonne leçon. il a quitté sa caisse et est allé dans une allée lui montrer où était le livre. Le caissier de retour s’excuse d’avoir perdu patience et ajoute à quel est point il est excédé par le manque de civisme de beaucoup trop de clients. Son langage non verbal en disant long sur la fréquence de ce genre de comportement.
Et on va faire appel à l’honneur et avoir l’angélisme de croire que ça n’aura aucun effet sur les revenus et le budget d’exploitation? Et by the way, la tendance depuis 1 an ou 2 est beaucoup plus pour des coupures que pour des augmentations de budget d’exploitation. Vous voudriez ajouter une charge supplémentaire à la baisse sur les revenus?
Signaler ce commentaire
28 février 2016 à 04 h 03
Et que dire des usagers occasionnels qui utilisent les navettes mises en place les jours de grands événements et qui ne connaissent pas la règle « avancez en arrière ». Qui restent agglutinés autour du chauffeur, ne tiennent pas compte des usagers qui ne sont pas encore montés à bord et qui doivent se frayer un chemin . Des gens qui n’ont aucune conscience qu’ils ne sont pas dans leur véhicule personnel mais dans un transport en commun avec ses règles d’usage. Qui parlent rient fort comme si personne d’autres n’entendait. Ah, les transports en commun !
Signaler ce commentaire
1er mars 2016 à 09 h 42
L’animateur de radio Mario Tremblay ( Radio Énergie) recevait 2 chauffeurs en entrevue hier le 29 février. On peut écouter l’extrait dans le « podcast » de la 2e heure de l’émission.
Intéressant. Entre autre, on peut en apprendre sur la clientèle, apprendre que certains mythes sont loin d’être fondés et que des personnes (clients, automobilistes…) prennent de très gros risques pour leur santé.
Signaler ce commentaire
1er mars 2016 à 09 h 46
Sans donner plus de détails, vous entendrez une anecdote savoureuse sur le parcours 4. C’est fou ce que l’on peut faire dans un autobus. ;-)
Signaler ce commentaire