Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La Commission de la capitale nationale élargit ses horizons; La CCNQ peaufine des projets pour les arrondissements de la ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 janvier 2005 4 commentaires

Après avoir concentré la majeure partie de ses actions autour du parlement, la Commission de la capitale nationale (CCNQ) se tourne maintenant vers tous les arrondissements de la nouvelle ville.

« On a une préoccupation d’être plus présent dans les arrondissements, c’est certain, a indiqué au SOLEIL le président de la CCNQ, Pierre Boulanger, hier. On est intervenu beaucoup sur la colline parlementaire depuis 10 ans et ça s’imposait parce qu’il s’agit du lieu symbolique par excellence de la capitale. Maintenant qu’on a fait à peu près ce qu’il y avait à faire, on veut consolider et bonifier notre présence dans les arrondissements. »

Cette volonté s’est exprimée notamment à travers la mise en lumière des églises Saint-Félix-de-Valois de Cap-Rouge et Saint-Michel à Sillery, ainsi que par le projet de revalorisation du Trait Carré à Charlesbourg. D’autres initiatives sont à prévoir aux quatre coins de la ville, a assuré M. Boulanger. Le président de la CCNQ était interrogé dans le cadre d’une séance de la Commission de l’aménagement du territoire, hier, où les députés étaient unanimes à saluer la qualité des réalisations de la Commission.

L’année 2005 sera déterminante pour la réalisation de la promenade Samuel-de-Champlain, un projet de plusieurs dizaines de millions $ d’aménagement du littoral. « On est encore dans les temps, mais c’est certain que l’année 2005 est cruciale, a indiqué M. Boulanger. Si le gouvernement ne nous donne pas de signal cette année, ça va devenir difficile de la réaliser dans l’ensemble » pour les Fêtes du 400e.

Le président de la CCNQ s’attend à ce que des sommes soient annoncées dans le prochain budget du gouvernement Charest, peut-être même avant.

Mais le financement de la CCNQ continue d’inquiéter la porte-parole de l’opposition officielle pour la capitale nationale, Agnès Maltais. Les réductions de budget et les compressions auxquelles a dû faire face la Commission sont un signe d’abandon du gouvernement, dit-elle. « Les budgets d’immobilisations ont été coupés de plus de la moitié, dénonce Mme Maltais. Ce sont des outils de développement qu’on n’a plus. Il n’y a à peu près plus de projets dans les cartons. C’est la fin des grands travaux d’aménagement pour la CCNQ, des ouvrages qui faisaient la fierté de tout le monde. »

La députée de Taschereau s’est aussi désolé que la CCNQ n’ait pas été consultée pour la rédaction de deux projets de loi qui touchent à la répartition de l’effectif gouvernemental. « Il n’y a plus de demande d’avis à la CCNQ, on ne respecte plus son importance, soutient Mme Maltais. Son rôle conseil a été abandonné. C’est majeur. »

Pour sa part, M. Boulanger estime que la Commission s’est acquittée de son devoir en s’assurant que les projets de loi n’allaient pas occasionner de pertes d’emplois dans la capitale. « Les ministres n’ont pas à nous demander de permission, affirme-t-il. Dès qu’on a eu des indications que quelque chose se passait, on est allé aux nouvelles. J’ai eu l’assurance qu’il n’y aurait pas de déménagement de sièges sociaux à court ou à moyen terme. »


Simon Boivin, 26 janvier 2005. Reproduit avec autorisation

Voir aussi : Message d'intérêt public.

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