Source: Damien Rousseau, Québec Hebdo, 2 février 2007
Admettons d’entrée de jeu que pendant de trop longues années la morosité a régné en maître sur la ville de Québec.
Avec la fin du cabotage sur le Saint-Laurent, le port de Québec s’est vidé, laissant des dizaines d’entrepôts désaffectés pendant que ses bureaux d’affaires autrefois prestigieux ont migré vers la haute-ville ou les nouveaux édifices de Sainte-Foy. Puis, dans les années 1970, Saint-Roch est tombé à son tour au profit des centres commerciaux de banlieue, au point où le quartier fut surnommé «plywood city». Québec Mer et Monde a lamentablement foiré, la création d’entreprises était au point zéro et les Nordiques ont quitté. Bon!
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14 février 2007 à 11 h 10
Il manque des éléments à cet article: la perte des J.O. de 2002 en 1995; la perte du référendum par un cheveu, en grande partie à cause de la frilosité des gens de Québec; le déficit zéro de Lulu (1996) qui n’a eu pour effet que de pelleter les déficits dans la cour des universités et des hôpitaux et de geler l’embauche de diplômés dans toute la région. Sans oublier l’odeur de purin de l’opération Scorpion et le délire des Radio X.
Et si l’on est près du plein emploi actuellement, ne serait-ce pas parce que 30 000 jeunes dans la force de l’âge ont quitté la région pour Montréal ou ailleurs dans les années 90?
Personnellement, il me semble que ça fait à peine 2 ou 3 ans que le climat s’améliore, non pas 15 ans comme le suggère l’auteur.
Notez que je suis la situation de près, car la qualité de vie médiocre de Montréal et la situation économique qui recommence à s’y déteriorer sont en train de me faire songer à un retour au bercail…
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14 février 2007 à 11 h 50
Je partage votre avis M. Paradis. Vue de l’intérieur, Québec peut paraître en bonne santé, mais ce n’est que poudre aux yeux et les indices clairs d’une décroissance marquée et soudaine sont là.
Il est facile de maintenir un taux de chômage relativement faible dans une ville où le taux de croissance de la population est minime et où les départs à la retraite se font à vitesse grands « V »!
Qu’arrivera-t-il lorsque les emplois payants autrefois occupés par des gens maintenant à la retraite ne seront pas remplacés? Ce ne sont pas les retraités qui investissent le plus dans l’économie…
Si rien ne change, la quasi absence d’immigration et le taux de natalité très bas annuleront la croissance, et Québec pourrait décliner très rapidement.
La vérité n’est pas toujours agréable à voir et je crois que les gens de la région de Québec sont soit inconscients de la réalité ou jouent tout simplement à l’autruche en évitant de voir ce qui se passe ailleurs qu’à Québec.
En attendant, la région de Québec est encore et toujours en train de se battre entre elle (Saint-Augustin et l’Ancienne-Lorette) au lieu de lutter pour construire (je dirais plus lutter pour ne serait-ce que maintenir nos acquis à l’heure qu’il est). C’est désolant…
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14 février 2007 à 16 h 48
RI-DI-CU-LE
comme si le développement de la région n’avait pas avancé en raison de « grandes geules »
franchement, un minimum de bon sang montre que illogique.
Au contraire, les grandes geules poussent tout le monde à s’amiliorer, à travailler, à empecher des trucs innaceptable en les dénoncant.
C’est un mal nécessaire et au contraire, leur absence encourage les abus, la paresse et ne nous fait pas avancer et progresser.
La divergence d’opinion est un moteur important, peu importe quoi vous pouvez en penser.
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14 février 2007 à 19 h 04
Les « grandes gueules » ont sûrement une influence sur l’opinion publique, mais sur le développement économique??? mmmmm…..
Il y a bien des projets qui ont été annulés dû à un changement de réglementation difficile à obtenir ou à un groupe de citoyens opposés, mais aux grandes gueules?!?!… Jeff Filion, bien que je n’aime pas ce personnage, peut prétendre avoir aidé à sauver l’agora du port par exemple.
Il me semble que ce débat est particulièrement propice aux généralisations abusives et aux analyses un peu trop rapides.
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14 février 2007 à 20 h 07
Pour ce qui est de Damien , il y a beaucoup de vrai dans ce qu’il dit donc ca ne me tente pas vraiment de modérer ces propos quoique il le faudrait peut-être….(« ces charognards de grande gueule.. »)
« Jeff Filion, bien que je n’aime pas ce personnage, peut prétendre avoir aidé à sauver l’agora du port par exemple. »
Ici c’est totalement l’inverse qui est la réalité (vérifiez)
L’Agora fonctionnait sans problemes et pour l’éternité puis l’arrivée de Genex et des grandes gueules Jeff Fillion cie a indisposé les autorités portuaires -D’ou la décision de fermer l’Agora-
Vérifiez: « C’est l’arrivée outranciere de Genx-Fillion qui a amené la prise de décision de fermer l’Agora »
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14 février 2007 à 23 h 20
Intéressant qu’on apporte le sujet des retraités…
Québec « jouit » (selon les points de vue) en effet d’une bonne masse de retraités (ou de retraités à venir dans les prochaines années) qui ont/auront d’excellentes conditions de retraite (du genre 80% ou même plein salaire, indexé, À VIE!). La région de Québec a d’ailleurs un net avantage à cet effet vis à vis les autres régions du Québec.
Ces retraités et presque retraités, soit les baby-boomers, jouissent ainsi d’une richesse inégalée par leurs prédécesseurs ainsi que leurs successeurs, si on en croit toutes les études et prévisions à ce sujet. Par conséquent, il y aura encore bien de l’argent à Québec pendant un bon 25 ans. Évidemment, cet argent provient de quelque part, soit la population active, qui s’éreinte à faire vivre les baby-boomers. Ces derniers sont toutefois plus nombreux, en proportion, ailleurs au Québec qu’à Québec.
Par conséquent, les baby-boomers seront une partie importante de l’économie de Québec (comme si on ne s’en doutait pas…). Juste dans le domaine de la construction (et tout ce qui gravite autour), nombreux sont ceux qui apportent d’importantes rénovation à leur demeure, dont certains pour mieux la vendre, qui à s’acheter un des nouveaux condos construit plus ou moins près de la ville. Les hôpitaux et autres centre affiliés, les cliniques privées en tout genre, etc. vont continuer de rouler à fond de train avec cette manne de clientèle. Et la liste n’est pas finie…
Et même si nos aînés vont dans le sud plus que les autres (ce qui reste à vérifier), c’est sûrement très comparable à tous les RÉERS des plus jeunes, investis dans des fonds mutuels par exemple, dont une bonne partie est investie à l’étranger.
Bref, côté économie d’ensemble, le futur n’est pas si lugubre pour Québec.
Mais pour revenir au titre de l’article, je doute que nos têtes blances soient instigateurs de projets, question de contrer la « morosité » qui pourrait s’installer (ou risque plutôt de développer les parcs, les musées, les salle de théâtre, etc mais personne à Québec ne s’est encore fait un nom en projets gérontologiques…)
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14 février 2007 à 23 h 21
Petite correction : j’ai mal formulé une phrase. Dans le milieu de mon commentaire, je voulais dire que la population active, et non les baby-boomers, était plus nombreuse, en proportion, ailleurs au Québec.
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20 février 2007 à 08 h 42
Serait-ce un mystère de plus? ;-)
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22 février 2007 à 08 h 37
Bon alors à quand les annonces dans une ville où la morosité serait du passé? On dirait qu’il ne se construit rien à Québec présentement! Pas normal…
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