Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le taux de chômage descend à 4,8 %

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 avril 2007 32 commentaires

Source: Pierre Couture, Le Soleil, 11 avril 2007.

(…) Les données dévoilées par Statistique Canada démontrent que la région de Québec affiche toujours l’une des économies les plus florissantes au pays, flirtant même avec les villes de l’Ouest.

Au classement général, Québec occupe maintenant le 10e rang des régions métropolitaines canadiennes détenant le plus faible taux de sans-emploi. Les villes de Victoria (C.-B.) (3,2 %), de Calgary (3,3 %) et d’Edmonton (3,5 %) trônent au sommet. (…)

Une situation qui diffère de celle observée en 2003, alors que le taux de chômage avait atteint en mars la barre des 8 %. « On est aussi loin du taux de 12,1 % observé en mai 1995 », souligne l’analyste Vincent Ferrao de Statistique Canada. (…)

La suite. Aussi, ce billet.

Voir aussi : Québec La cité.


32 commentaires

  1. Lucas

    12 avril 2007 à 08 h 37

    Ça me rend très très fier d’habiter à Québec ce genre de nouvelle. J’habite St-Roch et les employeurs annoncent partout (je pense même que Joe Smoke Meat doit fermer en début de semaine par manque de staff).

    Le pire dans tout ça, c’est que j’ai entendu une personne dire qu’il n’y avait pas de jobs à Québec. Je suis tombé sur le cul (même si j’étais assis). Mais bon. C’est sûr que y’a toujours du monde qui vont vouloir une job de vice-président avec un secondaire 5 en main…c’est triste…

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  2. mimir

    12 avril 2007 à 08 h 50

    Je suis un peu tannée qu’on ne parle toujours que du taux de chômage comme étant l’indicateur économique par excellence.

    Ce dont on ne dit pas, c’est combien de personnes se sont mis sur l’aide sociale, combien de personnes ont pris leur retraite, etc. Ca peut jouer pour beaucoup dans la balance.

    Mais bon, moins de 5%, c’est quand même bon, faut pas se le cacher! :)

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  3. Manu

    12 avril 2007 à 09 h 26

    Évidemment, dans l’ensemble, si le taux de chômage est bas, on s’attend à ce que tous les facteurs influançant la « qualité économique » soient positifs, en moyenne. Mais en réalité, comme le dit mimir, cet indicateur ne fait pas foi de tout.

    En effet, le taux de chômage ne compte pas les assistés sociaux, les retraités, ni même les étudiants à temps plein sans travail qui s’en cherchent pour justement payer leurs études.

    Le taux de chômage ne renseigne pas non plus sur le type d’emploi. Par exemple, si on a remplacé depuis un an 1000 emplois à 40h/semaine par 2000 emplois à 20h/semaine, on a fait baissé le taux de chômage, mais ce n’est pas un signe que l’économie va mieux.

    D’ailleurs, si quelqu’un avait des chiffres pour corroborer mon impression, je suis certain qu’il y a 20 ans le taux de chômage était passablement plus élevé, mais qu’il y avait en contrepartie beaucoup plus d’emplois « stables » (ou « permanents ») et bien rémunérés. Que ce soit une « bonne chose » ou pas d’avoir des emplois dits permanents relève du d’un débat idéologique, mais pour l’économie de la ville c’est une bonne chose dans la mesure où nombre de ces emplois sont offerts par un tiers (le Gouvernement du Québec par exemple).

    D’ailleurs, la situation n’est pas comparable à l’Alberta en général et encore moins avec les « villes » les plus florissantes, économiquement parlant, comme Fort McMurray. Il y a un an, le plus petit salaire offert dans un McDonald’s à Fort McMurray pour une personne sans expérience était 13$/h. Ce n’est pas le cas à Québec! Un « manoeuvre général » salarié peut facilement faire 75$/h. Parlez-en aux gars de chantiers ici juste pour voir…

    L’exemple de Fort McMurray est évidemment extrême, mais même à Calgary ou Edmonton les salaires sont bien au-delà de ceux de Québec, et on n’y paie pratiquement pas de taxe ou d’impôt.

    Je suis bien prêt à dire que l’économie à Québec va un peu mieux qu’à Montréal, Gatineau, Trois-Rivière (mais probablement pas aussi bien qu’à Sherbrooke), mais je n’oserais pas comparer avec l’Alberta.

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  4. Denis

    12 avril 2007 à 10 h 03

    « Le pire dans tout ça, c’est que j’ai entendu une personne dire qu’il n’y avait pas de jobs à Québec. »

    Y en a pas de job à Québec non plus. Y a beaucoup trop de diplômés universitaires qui ont investi dans leur capital humain – entre 15 et 25 000, et qui se retrouvent à chercher un emploi parmi une mer de poste à 10$ de l’heure! Allez voir sur emploiqubec.net, vous verrai ce qu’on y offre, ou encore sur jobboom.

    Quand ça vient de te couter un bon montant d’argent pour t’instruire, ça te tente pas ben ben de te faire chier à 10$ de l’heure pour laver des toilettes (exagération) ou encore pour vendre des t-shirt fabriqué en chine. Encore là, ca paye même pas 10$!

    C’est pas normal.

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  5. Jp-Duval

    12 avril 2007 à 10 h 57

    On se calme M. Denis…..Oui les emplois offerts sur les sites dont vous parlez sont en générals à faible revenu…Mais n’oubliez pas que la majorité des emplois offerts présentement ne sont pas affichés sur ses sites. Ces sites représente une petite parties des emplois disponible.
    Pour ce qui est des salaires offerts en général force est nous est d’admettre qu’ils sont surement bons car sinon comment expliquer la quantitité de jeune ménages qui se sont offerts des maisons…à prix d’or!!!
    Regardez le nombre de magasins offrant des produits de luxe….Si le salaire moyen était aussi faible que vous le laissez sous-entendre bons nombres de ceux-ci fermeraient boutique!!!

    Pour ce qui est du taux de chômage je sais qu’ il ne tient pas compte des gens retraités ou ceux qui ne sont pas en âge de travailler…Sinon, le taux serait faramineux compte tenu du veillissement de la population…..

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  6. Lucas

    12 avril 2007 à 11 h 02

    @Manu: Encore la manie de se comparer à l’Ouest canadien. Quelle foutaise! À titre d’exemple et tel que vu dans un article du Soleil ce matin, le prix moyen d’une première nouvelle habitation à Québec se situe autour de 93$ le pied carré. Quelques villes dans l’Ouest; Edmonton: 322$/p2, Calgary: 500$/p2, Vancouver: 577$. Donc à 13$/hres dans un McDo, est-ce que tu es vraiment plus riche que quelqu’un à 7$/hres à Québec?! Si tu envies tant l’Ouest, personne ne te retient ici…

    @Denis: « Y a beaucoup trop de diplômés universitaires qui ont investi dans leur capital humain ».

    Oui c’est vrai. Beaucoup d’étudiants ont un BAC en philosophie ou en histoire de l’art et c’est bien dommage qu’ils ne puissent pas travailler dans leur domaine. Cependant, faut vivre de son temps. C’est plate, mais y’a des emplois où il n’y a pas pénurie; on appelle ça la loi de l’offre et de la demande. Faut vraiment arrêter de penser que n’importe qui avec un BAC pourra se trouver aisément un métier payant.

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  7. Pascal B

    12 avril 2007 à 11 h 16

    Je suis d’accord avec Lucas, j’ai une amie qui travail à Edmonton, elle gagne un bon salaire mais la vie la bas coute énormément plus cher. Elle m’a souvent dit qu’elle ne peut pas concevoir que du monde puisse vivre en Alberta à travailler dans un fastfood à 10-12$ de l’hres compte tenu du coût de la vie.

    Et à propos des BACS en philo ou en art,… ces étudiants devaient savoir dès le début que c’est pas des études qui donne facilement une bonne job. C’est un choix mais comme tu dis il faut s’adapter à son temps.

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  8. Denis

    12 avril 2007 à 11 h 51

    « Si le salaire moyen était aussi faible que vous le laissez sous-entendre bons nombres de ceux-ci fermeraient boutique!!! »

    Monsieur Duval: j’ai jamais mentionné ou parlé de salaire moyen. MERCI!

    Monsieur Duval: Si la majorité des emplois ne sont pas sur ces sites, où sont-ils affichés? Vous me semblez être très informé du marché de l’emploi.
    Je suis prêt à en discuter.

    Lucas: C’est bien vrai que ces domaines fournissent peu d’emploi dans la région et que les gens qui décident de le faire devraient s’en informer.

    Par contre, on devrait contrôler davantage ces secteurs, à moins que ce ne soit que pour se faire de l’argent.

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  9. Lucas

    12 avril 2007 à 12 h 09

    @Pascal B: Yé! Quelqu’un qui est de mon avis et qui ne me traîte pas de personne d’extrème-droite! ;)

    @Denis: Juste dans le secteur publique, une grande majorité des postes sont affichés à l’interne. Dans le secteur privé, ce n’est pas parce que les entreprises n’affichent pas sur jobboom et autres qu’ils ne cherchent pas d’employés. Ma compagnie est en CONSTANTE recherche d’employés. Pour combler nos besoins, nous pourrions afficher tous les jours dans tous les journaux mais à quoi bon: la main d’oeuvre qualifié manque, nous n’avons pas de réponses à nos offres.

    @Denis (encore): « Contrôler les secteurs »…? Qu’est-ce que cela veut dire? Couper les programmes? Diminuer le nombre d’inscription? Faut pas se leurer quand même. La proportion de gens qui étudient pour le « plaisir » est plutôt faible. Il me semble pas mal évident qu’une personne scolarisé désire faire de l’argent.

    Et je ne suis pas prêt à distinguer Québec des autres régions. Pas sûr que le taux de placement d’un historien dans la région de Montréal soit de 100%. Il y a des cadres d’emplois qui ont une situation généralisée.

    Donc parler de contrôle de secteur, je trouve ça drastique (en fait c’est ce que je pense en réalité mais je le dis pas ici sur ce forum pour ne pas vexer ceux qui pensent qu’un employé avec un secondaire 5 devrait faire le même salaire qu’un cadre).

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  10. Yvan Dutil

    12 avril 2007 à 12 h 23

    Une partie du problème, c’est que les entreprises font encore la gueule fine lors de l’embauche. Cela fait 10 mois que je suis en recherche d’emploi. J’ai déniché des boulots (prof de cégeps à temps partiel, journaliste scientifique, consultant en muséologie et au bureau du Commissaire au développement durable). Il y a bien des postes plus près de mon domaine d’expertise que je pourrais occuper sur lesquels j’ai appliqué, mais soit l’administration est bloquée, soit mon profil ne correspond pas au superspécialiste recherché pour l’emploi.

    Ce n’est pas parce que le taux de chômage est bas que taux de mal-emploi l’est aussi. Aux dernières nouvelles, il tournait encore autour de 25%!

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  11. Lucas

    12 avril 2007 à 12 h 32

    @Yvan: Si tu admets que ceux qui sont « superspécialistes » travaillent, pourquoi est-ce que tu ne te « superspécialise » pas alors? Pour ma part, je commence un MBA parce que j’aspire à ce genre de poste « superspécialisé » et ce malgré un très bon emploi que j’ai présentement. Faut se botter le cul parfois pour arriver à ce qu’on veut.

    Je veux pas être grossier, mais faut pas se plaindre quand on a la bouche pleine! Pourquoi n’as-tu plus les jobs que tu as eu? J’espère seulement que tu n’as pas quitté parce que tu penses mérité mieux ailleurs dans ton domaine. Faut gravir les échelons dans la vie.

    Pour ce qui est des employeurs, faut arrêter de penser que ce sont tous des méchants et qu’ils ont le gros bout du bâton. Par le manque de main-d’oeuvre, ils sont beaucoup plus souples qu’on pourrait le penser. On n’est quand même plus dans les années 50! Les employeurs ont changés de mentalité! (Ceci explique mon dégoût pour les syndicats…On est VRAIMENT plus dans les années 50).

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  12. Denis

    12 avril 2007 à 12 h 42

    Lucas: Selon une directive envoyé à tous les ministères à la fin décembre 2006, les ministères n’embauchent plus personne. Ainsi, comme vous le mentionnez, ce sont des mouvements de main d’oeuvre interne, qui ne sont pas calculé dans la création d’emploi. Pourquoi en parlez-vous?

    Lucas: Votre entreprise manque de personnel et ne fait rien pour combler les postes vacants? En tant que conseiller en recrutement, je dois admettre que vous ne devriez pas vous en vanter.

    Lucas: Communication (arts et lettres) et relations industrielles (science sociale) compte pour environ 5000 de population étudiante, donc 12.5% de l’université Laval seulement. C’est beaucoup plus de gens qui se retrouvent avec des emplois non pertinent à leur domaine. Venez pas dire que c’est une minorité et encore moins qu’ils étudient pour le plaisir! Donc oui, trop de gens vont vers ces secteurs, sans parler des programmes
    « pour s’amuser » dont vous avez fait mention.

    Lucas: « Ma compagnie est en CONSTANTE recherche d’employés. Pour combler nos besoins, nous pourrions afficher tous les jours dans tous les journaux mais à quoi bon: la main d’oeuvre qualifié manque, nous n’avons pas de réponses à nos offres. » .

    Si votre compagnie est en constante recherche, comment fait-elle si elle n’affiche nul part? Elle attend que des gens viennent peut-être porter leur c.v. chez vous. !

    Lucas: « On est VRAIMENT plus dans les années 50). »
    En passant le gros des événements avec les syndicats et ce qu’ils ont apporté c’est déroulé fin des années 60 à début 80. Petit cours d’histoire comme ça en passant.

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  13. Denis

    12 avril 2007 à 12 h 47

    Yvan: Concernant les gueules fines, tu as bien raison, beaucoup d’employeur recherche des gens avec 6 ou 10 ans d’expériences pour des emplois spécialisés, alors que les étudiants qui terminent n’ont eu que des stages ou un emploi non relié. Comment peuvent-ils la faire cette expérience?

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  14. Denis

    12 avril 2007 à 12 h 49

    Lucas: « On est VRAIMENT plus dans les années 50). » , à moins que vous ne vouliez parler de l’affaire Paquet des magasins paquet à Québec, qui a fait jurisprudence…..

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  15. Lucas

    12 avril 2007 à 12 h 57

    @Denis (parce que la porte est grande ouverte): Je suis présentement dans un Ministère X et sur l’intranet, 22 postes sont affichés et ce ne sont PAS des postes de remplacements. Ce sont de NOUVEAUX postes à combler car trop de monde partent à la retraite (oui, remercions notre caisse de retraite qui nous permet de partir du monde du travail à 55 ans).

    Secundo: Où ai-j’ai écris qu’on ne faisait rien pour combler les postes vacants? J’ai parlé qu’on affichait pas. Je ne suis peut-être pas conseiller en recrutement, mais il me semble que l’affichage n’est pas le seul moyen de combler la demande, n’est-ce pas?

    Tertio: Faut pas mélanger. La minorité dont je parle c’est celle qui étudie sans avoir d’attente côté salariale ou professionnel. Ceux qui, par exemple, prennent des cours en histoire de l’art tout comme d’autres prennent des cours culinaires ou de dégustation de vins! Cette minorité cependant, espèrent pouvoir travailler dans leur domaine. Donc si 12.5% des étudiants se retrouvent dans des programmes en pensant qu’ils vont réussir à avoir un bon emploi après, c’est encore pire que je pensais. Merci pour le constat! Faut vraiment couper ces programmes pour arrêter de faire de jeunes désillusionnés parce qu’il n’ont pas de travail en communication.

    Quattro: Expérience vécue. Je suis allé porter mon CV à mon employeur sans répondre à aucune offre d’emploi en particulier (car effectivement pas affichée). Processus de recrutement (y compris 3 entrevues): 4 jours. Et le tout c’est passé pendant que j’étais encore dans mes examens. Faut se botter le cul.

    Cinquio (ou quelque chose comme ça): D’accord Denis. « On est vraiment plus dans les années fin 60 début 80 ». Est-ce que ça change le point?

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  16. Lukas

    12 avril 2007 à 12 h 57

    Manu dit :  »…Je suis bien prêt à dire que l’économie à Québec va un peu mieux qu’à Montréal, Gatineau, Trois-Rivière (mais probablement pas aussi bien qu’à Sherbrooke), mais je n’oserais pas comparer avec l’Alberta… »

    Aaaaaaah ! Comme on aimes pas ça dire que Québec se classe bien, on minimise les chiffres… on trouve des  »si » des  »mais » etc… On ne veut pas qu’elle soit en tête… Ça semble donc faire mal !!!

    Curieux que lorsque des chiffres parlent (rarement il faut l’admettre) contre Québec, tout à coup c’est vrai, rien à redire…

    Eh misère !! Il faudra mûrir, il faudra mûrir !!

    Bye

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  17. Maxime

    12 avril 2007 à 13 h 18

    « Je suis bien prêt à dire que l’économie à Québec va un peu mieux qu’à Montréal, Gatineau, Trois-Rivière (mais probablement pas aussi bien qu’à Sherbrooke), mais je n’oserais pas comparer avec l’Alberta. »

    Entant que Sherbrookois, je tiens à rectifier le tire: ce n’est pas parce que les baby boomers qui habitent le Nord (équivalent de Sainte-Foy et Sillery) de la ville ont voté pour Charest que tout à coup la ville devient prospère et tout les Sherbrookois peuvent se péter leurs belles bretelles neuves en or 10 carras.

    J’ai un emploi que j’adore qui me paye 11$ l’heure, et les gens trouvent que je fais un bon salaire. Certe, les loyers sont beaucoup moins cher ici comparativement à Québec et à Montréal (personnellement j’habite dans un château à 600$ par mois).

    Reste que Sherbrooke est une des ville les plus pauvres du CANADA (donc plus pauvre que bien des petites villes de Terre-Neuve, du Manitoba profond et de la Nouvelle-Écosse).

    Pour mars 2007, le taux de chômage à Sherby Dirty City est à 7,7% (http://emploiquebecestrie.net/donnees/)

    Ah ouais, « se comparer à l’Alberta ». Pour ceux qui insiste encore à s’y comparer, difficile d’égaler une province qui coule dans le pétrole alors que c’est, malheureusement, l’or noir qui dommine le monde encore à ce jour. Tout comme en Europe, les gens n’ont pas peur d’innover en Alberta, contrairement au Québec. Vous de la ville de Québec, arrêter de glander avec votre projet de tramway et faites le! L’Alberta a fêté ses 100 ans en 2005 et ses deux plus grandes villes ont déjà des systêmes de métro! D’accord, ces deux villes comptent 1,000,000 d’habitants, mais québec en a maintenant 726 672!

    C’est donc plus que deux villes françaises qui ont le tram:
    Montpellier: 244 300 hab. (480 000 dans l’aire urbaine)
    Bordeaux: 230 600 habitants

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  18. mimir

    12 avril 2007 à 13 h 19

    Denis : hummm comment faire pour que les étudiants fassent leur expérience? En les faisant travailler dans leur domaine pendant leurs études… mais oups, faudrait pas le dire!

    Personnellement, j’ai travaillé des jobs minables mais dans mon domaine (géographie) pendant mon bacc et ma maîtrise. C’était soit pour des ministères, soit pour des centres de recherche universitaire. Et bien ca été suffisant comme expérience pour avoir une job rêvée….

    Le probleme avec les étudiants, c’est que plusieurs ne VEULENT PAS travailler pendant leurs études, prétextant une baisse des prêts et bourse ou un manque de temps pour étudier… Ben oui, mon oeil! Je n’ai aucune pitié pour eux!

    Pour en revenir au taux de chômage, les indicateurs économiques ne se comprennent pas et ne s’analyse pas avec du cas par cas, personne à personne. Ce sont des données agglomérées alors il y aura toujours des gens qualifiés qui auront des difficultés à se trouver un emploi, des gens non qualifiés qui mettent la faute sur le système ou encore des lieux où le salaire minimum est plus élevé… M’semble qu’on s’égare un peu non?

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  19. Denis

    12 avril 2007 à 13 h 22

    Lucas: Un comblement de poste par un affichage de poste oui, peu importe quel forme prendra cet affichage. Autrement, comment veux-tu qu’un candidat potentiel se présente si il ne sait même pas qu’il y a des postes existants. Autrement, lorsque’il sagit d’un poste très pointu, (entendons-nous qu’il sagit ici que d’une minorité de poste) il y a possibilité de passer par une agence spécialisé comme chercheur de tête (on ne parle pas ici d’agence de recrutement, qui eux ausssi font de l’affichage), mais plutôt de firme qui vont voir ce qu’il y a comme candidat potentiel dans les universités (assez rare).

    Lucas: Tu dis travailler dans un ministère, et d’un autre côté, tu dis être aller directement chez ton employeur pour porter ton c.v., donc sans passer par le conseil du tresor qui s’occupe du recrutement????? à moins que tu ne sois qu’un sous-traitant ou qu’il s’agit d’un ancien emploi où tu étais aller porter ton c.v., explique moi ça.

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  20. Denis

    12 avril 2007 à 13 h 29

    Mimir : Comme je le mentionnais, il y a les stages, mais c’est loin d’être tout les employeurs qui en acceptent, et pour plusieurs programmes à l’université Laval, contrairement à Sherbrooke, ne coopère pas avec les entreprises de la région afin de fournir à leur étudiant des stages.

    Enfin, facile de se botter le cul, mais y pas grands employeurs qui veulent de gens sans expérience. Enfin, comme tu le mentionnes, il faudrait arrêter de parler de son expérience personnelle, car moi aussi ça s’est bien passé, pourtant j’en parle pas! Je parle de ce que je vois, lis et analyse. Et si on arrêtait de se regarder la mousse du nombril?

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  21. Lucas

    12 avril 2007 à 13 h 53

    @Denis: Je suis consultant effectivement. Mais t’es quelqu’un de brillant; c’est vrai qu’on doit passer par le SCT pour entrer au gouvernement.

    @Denis: Botte-toi pas le cul. Attends bien sagement chez toi qu’un employeur vienne t’offrir une job de rêve. Fais-pas d’effort pour étudier encore plus non plus. Ça en vaut sûrement pas la peine car c’est plus facile de chialer sur son sort. Fais pas comme moi qui n’avait pas d’expérience de travail (à part 2 stages) avant d’entrer sur le marché du travail et qui a travaillé assez fort sur ma personnalité pour qu’un employeur donne sa chance à un « vert ». Fais pas ça. Fais vraiment pas ça.

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  22. Thomas

    12 avril 2007 à 15 h 34

    En ce qui concerne les emplois dans la fonction publique, les postes affichés sur l’intranet sont des postes de mutation pour la très grande majorité. C’est à dire des postes destinés aux personnels réguliers de la fonction publique afin qu’ils puissent changer de ministères ou de classe d’emplois.

    En ce qui concerne l’embauche, le SCT a imposé un gel des embauches (sauf sous exception) depuis octobre 2006 jusqu’au 31 mars 2007. On peut donc s’attendre que les embauches recommencent bientôt car ils embauchent 1 personne sur 2 qui partent à la retraite.

    Environs 75% des offres d’emplois ne sont pas affichés parce que les entreprises sont capable de récolter un bassin de candidats sans avoir besoin d’afficher nul part. Les chercheurs d’emplois offrent leur services aux entreprises sans savoir si il y a un poste de libre. Et puis, un bon CV ça se conserve même si l’employeur ne recherche pas personne pour le moment.

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  23. Denis

    12 avril 2007 à 15 h 54

    Bon, normalement avec de la rigueur on affiche nos sources (chose que je suis loin d’avoir fait moi-même), mais j’aimerais beaucoup obtenir celle où l’on mentionne que 75% des offres d’emplois ne sont pas affiché, je suis beaucoup intrigué.

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  24. Denis

    12 avril 2007 à 15 h 57

    «  » Botte-toi pas le cul. Attends bien sagement chez toi qu’un employeur vienne t’offrir une job de rêve. Fais-pas d’effort pour étudier encore plus non plus. Ça en vaut sûrement pas la peine car c’est plus facile de chialer sur son sort. Fais pas comme moi qui n’avait pas d’expérience de travail (à part 2 stages) avant d’entrer sur le marché du travail et qui a travaillé assez fort sur ma personnalité pour qu’un employeur donne sa chance à un « vert ». Fais pas ça. Fais vraiment pas ça. » »

    Lucas: J’avoue que j’ai de la difficulté à voir où tu veux en venri, mais bon, à 13h53 (heure de ton message) ça arrive que certain commence à être fatigué.

    sans rancune!

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  25. Yvan Dutil

    12 avril 2007 à 16 h 36

    @Lucas @Yvan: Si tu admets que ceux qui sont « superspécialistes » travaillent, pourquoi est-ce que tu ne te « superspécialise » pas alors? Pour ma part, je commence un MBA parce que j’aspire à ce genre de poste « superspécialisé » et ce malgré un très bon emploi que j’ai présentement. Faut se botter le cul parfois pour arriver à ce qu’on veut.

    Voilà qui explique tout! Un MBA que je suis impressionné. Pour ton information, j’ai un doctorat en physique, deux post-docs, 5 ans d’expérience en industrie comme ingénieur système. Il y a plusieurs entreprises qui ont mon CV dans leurs dossiers au cas où, mais ne m’engagerons pas pour cà.

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  26. Pierre-André

    12 avril 2007 à 19 h 23

    selon la section formation et carrières du site du gouvernement du Canada: « La plupart des postes vacants font aujourd’hui partie du marché caché de l’emploi. L’information au sujet d’un emploi disponible circule parmi les collègues, les associés, les amis et les connaissances des gestionnaires. »

    http://www.jobsetc.ca/content_pieces.jsp?category_id=298&crumb=1&crumb=34&crumb=107

    La plupart, ca ne veut pas dire 75%, mais fort probablement plus de 50%

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  27. Manu

    12 avril 2007 à 22 h 50

    @Lucas, Lukas : je parlais de l’Alberta car l’article disait « Québec affiche toujours l’une des économies les plus florissantes au pays, flirtant même avec les villes de l’Ouest. »

    Ainsi, dans mon commentaire, je tenais à dire que la comparaison ne tient pas la route car le taux de chômage à lui seul ne permet pas de faire cette comparaison. J’ai donné des salaires à titre d’exemple, et bien que je sache pertinnement que le coût du logement là-bas est bien supérieur à ici, il n’en reste pas moins que les gens là-bas ont un revenu disponible supérieur à celui des gens de Québec, ce qui aide à faire rouler l’économie (et provoque l’inflation qu’ils connaissent). Reste que l’essence est moins chère, les voitures coûtent le même prix, tout comme la nourriture, les vêtements, etc.

    Bref, je disais simplement que Québec ne flirte pas avec les villes de l’ouest comme le prétend l’auteur de l’article.

    D’ailleurs, je serais curieux de savoir combien de gens ont quitté Québec pour travailler en Alberta et vice versa…

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  28. Bibitte

    12 avril 2007 à 23 h 36

    Ouain, parlant de job, ça travaille fort!!! 15 commentaires bien étoffés, écrits seulement dans la journée du 12 avril, compilés pour Lucas et Denis. Y’a des fonctionnaires qui écrivent moins que ça dans une journée…

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  29. Denis

    13 avril 2007 à 06 h 05

    Bibitte : Dire que j’ai failli l’écrire , qu’y en avait (dont moi) qui était payé pour écrire sur québecurbain, et que certains qui gagnent même pas 10$ n’ont pas le temps d’arrêter pour souffler. Drôle de monde, mais que voulez-vous :). Disons que sur 52 heures rémunérés sans pause, je peux bien me permettre des moments de détente.

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  30. Lucas

    13 avril 2007 à 10 h 59

    @Bibitte: Hey big! As-tu déjà pensé que je pouvais être en vacances cette semaine?!

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  31. Denis

    13 avril 2007 à 11 h 07

    Lucas: grosse vacance en perspective :)

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  32. Lucas

    13 avril 2007 à 11 h 44

    @Yvan Dutil: Merci. Tu viens prouver mon point que c’est pas parce qu’on est diplômé qu’on a un travail en conséquence (voir ma théorie de l’offre et de la demande).

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