Source: Radio-Canada (Québec), 17 avril 2007.
Les 5400 employés de la ville de Québec refusent de porter sur leurs épaules le poids du déficit annoncé lundi pour l’année 2006. La mairesse de Québec, Andrée Boucher, a indiqué que l’augmentation de la masse salariale depuis les fusions expliquait en bonne partie le déficit de 12,4 millions de dollars auquel la ville est confrontée. (…)



18 avril 2007 à 10 h 57
Tout comme au gouvernement, les gens gagnent trop cher pour la productivité qu’ils offrent. Une bonne connaissance à moi, qui autrefois travaillait pour la ville de Cap-Rouge, n’en revenait de l’augmentation salariale qu’il a obtenu suite au fusion afin de normaliser les salaires à l’ancienne ville de Québec. Ainsi, pour un préposé à la surveillance d’un parc, son salaire passait de 9$ l’heure à 12$ l’heure, pour un emploi qu’il estimait très très relaxe.
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18 avril 2007 à 17 h 04
ah tu sais ça toi que les employés de la Ville gagnent trop cher pour la productivité qu’ils offrent…
Hé bien, t’es informé!
Surtout en prenant comme exemple un simple préposé qui était sous-payé sous l’ancienne administration!
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18 avril 2007 à 17 h 38
Parles nous en toi alors! Tu te défends, t’es un employé de la ville? Parle nous de l’échelle salariale un peu.
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18 avril 2007 à 18 h 25
» Ah tu sais ça toi que les employés de la Ville gagnent trop cher pour la productivité qu’ils offrent « …
Et il n’est pas le seul à le savoir, certains et même beaucoup sont non productifs, c’est pas nouveau, il ne nous apprend rien.
» Hé bien, t’es informé « !
Pas vous ?
» Surtout en prenant comme exemple un simple préposé qui était sous-payé sous l’ancienne administration « !
Ah bon, parce que selon vous il a été le seul à être augmenté de cette façon ? Hummmm!!! :-(((
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18 avril 2007 à 18 h 49
Autre anecdote:
Je ne sais pas si c’était un employé de la ville ou un sous-traitant, mais je voyais une de ces petites grattes pour trottoir, en plein milieu de la nuit à la fin d’une tempête de neige, gratter un trottoir déjà déblayé sur une distance que je ne connais pas. Il contunait toujours. Moi je suis parti poursuivre mon chemin, mais je trouvais ça bien curieux.
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18 avril 2007 à 23 h 40
Ils paient bien leurs employés, mais les emplois d’été reliés aux champs d’étude ne paient pas. L’an passé pour une 1ere année de bac en urbanismeet, un emploi comme inspecteur en bâtiment payait 8,75$/h environ. L’échelle va jusqu’a environ 11$/h je crois rendu à la maitrise si je ne me trompe pas!!Dison que ce n’est pas équilibré trop trop entre emploi d’été et normal je ne sais pas quoi vous en pensez de cela c’est environ la même chose côté salaire que le Wall Mart??!
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19 avril 2007 à 00 h 43
Bon… j’avais écrit quelque chose d’assez dévelopé qui s’est malencontreusement perdu.
Reste que le point de Guillaume en faisait partie, et il illustre que certains emplois sont surpayés (on pourrait prendre pratiquement n’importe qui, sans problème, et ça irait aussi bien) et d’autres sont sous-payés (on a du mal à recruter des gens compétents, et surtout à les retenir car dès qu’ils en ont la chance ils partent ailleurs.) De plus, il n’y a pas que des bureaucrates-dans-une-maison-des-fous et des « patcheux de nids-de-poule » qui travaillent pour la ville.
Règle générale, lorsque les gens partent continuellement pour aller travailler ailleurs, c’est qu’ils sont sous-payés. Lorsqu’ils « collent » (en fait, lorsque même après être soudainement devenus incompétents on peut même pas les mettre à la porte) et qu’on aurait pas de mal à trouver des gens plus compétents ou plus performants pour le même salaire, c’est qu’ils sont trop payés.
Il est inutile de me sortir un discours syndical sur la « dignité » ou je ne sais pas quoi encore qui cherche à pièger l’employeur et indirectement la population en voulant les mettre « contre la vertue ». Ccontrairement à bien des syndiqués qui semblent incapables de réfléchir par eux-mêmes, je ne suis pas assez stupide pour avaler ça (question de dignité j’imagine…)
Une autre source du problème, selon moi toujours, est qu’il est « mal vu » de faire la distinction entre un « poste essentiel » (ce qui est le cas pour la plupart des emplois à la ville par exemple) et un « employé essentiel ». On revient alors à ce que je disais au début…
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19 avril 2007 à 00 h 49
Excusez-moi, c’était plus ou moins clair mon affaire : j’ai amené le « discours syndical » en réaction aux postes « trop payés », selon moi, dont je parlais juste avant, et non pas en relation avec les emplois sous-payés dont parlais Guillaume par exemple.
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19 avril 2007 à 07 h 07
Enfin, trop payé ou sous-payé, l’emploi dans la fonction publique (ville ou gouvernement ou autre) n’est pas régularisé par le marché normal de l’emploi selon l’offre et la demande habituel. Les institutions publiques disposant de l’argent des contribuables (taxes, impôts, etc) et les syndicats s’en donnant à coeur joie, aujourd’hui on se retrouve avec des problèmes de masse salariale tant au gouv. qu’à la ville. C’est notre argent, et je m’en inquiète.
Ce n’est pas pour rien que le débat entourant la taille de l’état fait écho depuis un bon moment. Si certains pousse crayon n’était pas payé aussi cher, il y aurait pt-e moins de problème. Je trouve cela anormal que les infirmières soient payé moins ou égal à un de ces fonctionnaires, étant donné les niveau de stress et les dangers relatifs à la profession d’infirmière. De toutes les histoires informel ou formel que l’on entend, jamais on dit : les fonctionnaires sont débordés, en burn out, avec des horaires atypiques, faire 12 heures en lignes, soir, nuit, fin de semaine, pris avec le c.difficile ou autre virus écoeurant!
Ah oui! venez pas me parler de la minorité, car oui il y a des fonctionnaires qui travaille dure, mais ça serait être de mauvaise foi.
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19 avril 2007 à 08 h 35
@Sébastien: Sous-payé 9$/hres pour surveiller un parc? Quand t’as pas une grosse job, faut pas espérer avoir un gros salaire.
@guillaume: Si le salaire est presque le même au Wal-Mart, pourquoi tu n’y vas pas? J’ai déjà été confronté au même dilemme que toi mais j’ai préféré gagner moins et acquérir de l’expérience dans mon domaine d’étude, chose que les employeurs semblent rechercher grandement (voir un autre sujet sur ce blogue ou j’ai longuement exprimé mes opinions).
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19 avril 2007 à 08 h 38
@Manu: J’suis sûr qu’on pourrait bien s’entendre ;)
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20 avril 2007 à 03 h 47
12$ pour être guardien de parc…. bonne blague!
À Sherbrooke, le salaire est de 8$ l’heure.
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20 avril 2007 à 03 h 54
Je me demandais, quand est-ce qu’on vide ça le Complexe G pour remplacer les jobs d’administrateurs par des gens sur le terrain?
Plus de profs, plus de personnel de soutien (psychoéducateurs, psychologues, techniciennes en éducation spécialisée), plus d’infirmièrs, plsu de médecin…
MOINS D’ADMINISTRATEURS!
C’est ça la vrai gauche pour moi: on ramène les services à la population. On a fait fausse route en voulant courtiser les gens de la ville de Québec en leur offrant des belles jobs administratives… et maintenant c’est tout le Québec qui paye et qui continuera à payer jusqu’à retraîte s’en suivre!
Le Ministère de l’Éducation, à la base sa job s’est de s’arrurer que les élèves et étudiants du Québec s’instruisent au maximum de leurs capacités…. pas de créer de l’emploi et de remplir une tour de fonctionnaires!
Réinversons la pyramide vers, pointée vers le haut svp!
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20 avril 2007 à 10 h 53
Question : Il a 56 policiers à la ville de Lévis pour une population de 130 000, contre 430 à Québec pour 490 000, pourtant il n’y a pas plus de crime de à Lévis, y a pas un problème quelque part?
source: Mairesse de Québec, Andrée Boucher
Déclaration à CHOI-FM, Dupont le midi à 12h08 le 19 avril 2007.
Non, je suis pas un fans de Jeff Fillion, jetravail dans le domaine des communications.
Je me rappel que le syndicat des employés municipaux disait qu’il manquait de policier. Encore les syndicats, tout comme les groupes religieux du temps, qui ramassait l’argent du peuple en disant défendre leur valeur, ces derniers s’en mettre plein les poches avec les cotisations syndicales et défendent n’importe quoi. Par ailleur, les syndicats descendent directement des institutions religieuses…
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20 avril 2007 à 11 h 15
@Denis
La Loi sur la Police (L.R.Q. chapitre P-13.1) oblige à des services différents selon que la population totale atteint tel ou tel chiffre. Or Lévis aurait des exigences de Service de niveau 2 (voir le texte de loi) alors que Québec serait au niveau 4, ce qui implique beaucoup plus de policiers.
Évidemment, le législateur peut modifier la loi pour abaisser ces exigences et le nombre de policiers en conséquence.
Mais ce ne serait pas la première fois qu’une ville ou une municipalité doit adopter des mesures contraignantes et onéreuses pour se conformer à des lois votées par l’Assemblée Nationale. Et ce, au nom de la sacro-sainte « norme ». La même chose pourrait être dire pour les normes en matière de services de protection contre l’incendie.
Je ne veux en aucun moment prétendre être un expert en la matière. Mais la mairesse de Québec devra d’abord convaincre le législateur de modifier ses lois. Bonne chance!
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20 avril 2007 à 11 h 44
Gérald: Merci pour les explications.
Les employés de l’état (ville, gouv.) sont un sujet important c’est temps-ci. Différents ministères font des demandes pour écouter les extraits radiophoniques diffusés ces derniers jours sur le sujet.
L’éditorial de Jean Caseault au 93.3 , le 18 avril à 15h30 est très intéressant.
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20 avril 2007 à 15 h 27
Le complexe G et les autres édifices du gouvernement de sont pas remplis d’administrateurs, ils sont remplis de professionnels,de techniciens et de personnels de bureau qui forment plus de 80% de la fonction publique. C’est de bien mal connaître l’administration publique que de penser qu’il faut seulement des gens sur le terrain pour faire fonctionner l’État.
Le gestionnaires représentent environs 6% de l’effectif total. Par gestionnaires on parle de chefs d’équipe et autres cadres intermédiaires aux sous-ministres.
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