Il est difficile de croire que la reprise économique est en marche quand on arpente les rues commerciales de Montréal. Dans plusieurs quartiers, les locaux vacants se multiplient. Ailleurs dans la province, toutefois, les rues principales tirent leur épingle du jeu.
Les problèmes auxquels sont confrontées les artères commerciales de Montréal s’accumulent. Hausses de taxes foncières, augmentation du prix des parcomètres, amélioration de l’offre commerciale et culturelle en banlieue, présence de sans-abris, travaux d’infrastructure interminables. Conséquence : les revenus des détaillants chutent et plusieurs ferment leurs porte (…)
» La situation de Québec, économiquement, est différente de celle de Montréal. On a moins ressenti la crise économique. D’ailleurs, trois ou quatre boutiques vont ouvrir sur notre territoire au cours de la prochaine année. En 2010, il n’y a eu qu’une seule fermeture. Évidemment, nous avons encore des locaux vides depuis l’enlèvement du toit sur la rue Saint-Roch, en 2007. Notre taux d’inoccupation est de 10 %, ce qui est encore beaucoup, mais c’est moins que les 15 ou 20 % d’il y a trois ans. Notre but est de trouver des commerces de destination qui vont justifier les déplacements. »
– Stéphan Sabourin, directeur général de la SDC Centre-ville de Québec.
* Merci à un lecteur (P. Huot)



7 mars 2011 à 20 h 01
Il est intéressant de noter que cet article n’est pas pour réjouir ceux qui aiment faire leur magasinage sur les rues commerciales de Québec. La tendance des Power Centers est là pour rester, n’en déplaise à plusieurs.
Et oui, l’offre commerciale et culturelle des banlieues s’améliore au détriment du centre à Québec aussi.
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8 mars 2011 à 07 h 48
Tendance? Pas sûr. Le taux d’endettement moyen du canadien est de 150%. Ça va durer encore longtemps notre trip de magasinage?
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7 mars 2011 à 20 h 15
Vraiment n’importe quoi cet article. Alarmiste pour rien. Je m’inquiète davantage pour la rue St-Joseph de Québec, que pour les artères commerciales de Montréal dans leur ensemble.
S’il y a effectivement eu des ratés sur Saint-Laurent pour cause de travaux interminables, il y a bien d’autres facteurs qui expliquent le déclin ou la montée de certaines rues :
1- Les bars «bling bling» sont tous déménagés dans le Vieux-Montréal.
2 – Le village gai vieillit, et Montréal s’anglicise, avec pour résultat que la «scène» est maintenant sur Park Avenue, dans le Mile End.
3 – American Apparel est sur le bord de la faillite parce que cette compagnie est dirigée par un dépravé sexuel mégalomane, plus occupé par se branler devant ses couturières latino et ses mannequins de 15 ans qu’à faire de la gestion rigoureuse. Le nombre de locaux maintenant vides est à la mesure de la croissance trop rapide de cette chaîne.
4 – Enfin, le Plateau coûte de plus en plus cher, ce qui reflète l’inflation immobilière mondiale. Mais si vous allez sur la Plaza St-Hubert, vous allez voir une artère vivante avec tous les commerces familiaux et abordables qu’on voyait sur Mont-Royal il y a 20 ans. Idem sur Bellechasse, St-Zotique, Jarry, Fleury, etc…
Enfin, on ne pourrait donner l’heure juste à Québec en ne prenant que pour exemple la rue Saint-Jean intra muros (magasin de toutous après magasin de toutous) ou Saint-Joseph… alors je tenais à remettre les pendules à l’heure concernant le 514.
D’autant plus que la prétendue «clique du Plateau» et les journalistes sont le plus souvent dans la quarantaine, vivent en banlieue et n’ont plus une idée juste de ce qui se passe dans les quartiers centraux de Montréal – ils écrivent les articles à partir de leurs propres références spatio-temporelles des années 1990.
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9 mars 2011 à 01 h 28
C’est quoi le rapport du Village Gay qui vieillit!?…
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8 mars 2011 à 00 h 28
Comment revitalisez de façon durable la rue St-Joseph?? Construire des condos (comme au magasin ASSH) pourrait être intéressant. Du genre 6-10 étages avec des commerces au rez-de-chaussée.
Ensuite, diversifiez le genre d’entreprises dans St-Roch. Pourquoi ne pas incitez des avocats, notaires, médecins, comptables à y ouvrir des bureaux? Je ne suis pas contre ce que St-Roch est en ce moment, mais je crois qu’on doit aussi viser autre chose que les compagnies de jeux vidéos et les petites boutiques.
Autre point, qu’en est-il de la 3e avenue? Une très belle avenue avec beaucoup de potentiel. Sans rentrer dans les clichés, on pourrait peut-être penser à une Synergie avec st-roch? Peut-être avoir des commerces au début de la rue du pont et à la fin de la 3e avenue afin de vraiment lier ces deux secteurs. Sans prétendre que c’Est 100% réaliste, ça serait bien un restaurant avec « terasse » sur le bord de la rivière (ou du moins très près).
Pointe-aux-lièvres : je me demande si on a fait un bon coup en construisant ce parc un peu « artificiel » (comparé à Cartier-Brébeuf) plutôt que d’y construire des maisons de ville par exemple? Je ne suis pas contre les parcs loin de là, seulement, comme les terrains sont rares, je me demande si on aurait pas du visé une augmentation du nombre d’habitants dans le quartier. J’aurais bien aimé un équivalent de la rue Soumande, mais du côté de St-Roch, plutôt que Limoilou-Vanier.
Je ne veux pas de solution artificielle, mais je crois que la ville peut inciter avec des subventions mais aussi en encourageant les gens à être de bons citoyens (corporatifs).
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8 mars 2011 à 09 h 38
On passe aussi sous silence la rue St-Jean, qui a fait l’objet d’un reportage à radio-can dernièrement, en lien avec le nombre de locaux vides dans la portion St-Jean-Baptiste. Ça va vraiment mieux pour les artères de Québec? Pas certain.
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8 mars 2011 à 10 h 14
Le taux de roulement sur la rue St-Jean dans le coin St-Jean-Baptiste et relativement bas. C’est juste arrivé l’été dernier que 2-3 commerces dans le même secteur ont fermé en même tems. Suffit d’aller faire un tour pour constater qu’on est loin de l’hécatombe. Je pense que si il y a un exemple d’artère commerciale qui fonctionne à Québec, la rue St-Jean extra muros en est un bon exemple.
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8 mars 2011 à 12 h 43
Myrand, Maguire, Cartier me semblent aussi aller aussi bien ou mieux qu’il y a dix ans par exemple, alors pas de « déclin » non plus sur ces rues je crois.
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