Annie Morin
Le Soleil
Québec) Le ministre des Transports, Sylvain Gaudreault, avance la possibilité d’une mise en place progressive de voies réservées au transport en commun ou au covoiturage sur une autoroute Henri-IV élargie. (…) Désireux de clarifier sa position sur les voies réservées une fois de plus, le maire Régis Labeaume a quant à lui servi une leçon de sémantique aux journalistes, hier. Estimant que le grand public associe les voies réservées aux autobus, le maire a trouvé «une nouvelle expression» et veut désormais parler de «voies de covoiturage».
31 janvier 2014 à 13 h 32
Si on met des voies réservées au autobus uniquement sur Henri-IV, on ne règle en rien le problème de congestion de ce secteur. Le co-voiturage doit être priorisé sur cette artère ainsi que sur Robert-Bourassa.
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3 février 2014 à 22 h 45
Sur Robert-Bourassa je me demande comment serait géré la voie réservée au centre de l’autoroute qui donne sur une rue réservée sur le campus de l’Université Laval… L’Université ne voudra pas avoir le circulation de transit. Comme cette voie ne permet pas l’aller ailleurs, je suppose qu’elle serait interdite au covoiturage.
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4 février 2014 à 12 h 08
Du covoiture sur Robert Bourasse ne réglera rien. C’est purement électoraliste. En effet, cela va faire 20 % de moins de véhicules dans les deux voies actuelles, mais 40 % de plus dans la voie des autobus.
Or, avec un taux de croissance du trafic de 3% par an, en quelques années les voies de voitures vont être aussi embourbées et la voies des autobus sera saturée.
Qui plus est, cela ne changera rien au fait qu’un bonne partie du problème se trouve dans les entrées-sorties. Ajouter des voies, ne réglera pas ce problème.
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