Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


10e Enquête Origine-Destination 2023

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 juin 2025 1 commentaire

Le nombre quotidien de déplacements effectués sur le territoire selon l’enquête de 2023 est de 2 009 700. Il s’agit d’une diminution de 6,8 % depuis 2017. Près de la moitié de cette baisse est attribuable à la diminution des déplacements faits pour le travail, explicable par l’essor du télétravail. Le vieillissement de la population y participe également.

Toutes les périodes de la journée connaissent une baisse des déplacements depuis 2017. La période de pointe de l’après-midi reste celle occasionnant le plus de déplacements dans la journée.

L’heure de pointe maximale du matin (PPAM) demeure entre 7 h et 8 h, tout comme celle de l’après-midi (PPPM), qui se situe encore entre 16 h et 17 h. Toutes deux perdent cependant en importance depuis 2017 (-8,5 % pour la PPAM et -4,5 % pour la PPPM), les déplacements s’étalant un peu plus tout au long de la journée, en particulier le jour, entre ces deux périodes de pointe.

L’automobile demeure le mode de transport le plus utilisé, à 71,5 %, suivi du transport en commun (10,0 %), de la marche (8,5 %) et du vélo (2,2 %), en période de pointe du matin.

Les télétravailleurs en mode hybride se déplacent moins les lundis et les vendredis, alors que la présence au lieu de travail prédomine du mardi au jeudi, ce qui sous-entend une variabilité du nombre de déplacements pendant la semaine.

L’usage du transport en commun (TC) sur 24 h a enregistré entre 2017 et 2023 une baisse de 13 500 déplacements (-8,9 %). Toutefois, sa part modale en période de pointe du matin a connu une légère augmentation, passant de 10,9 % à 11,2 %. Pour l’agglomération de Québec, elle passe de 14,1 % à 14,5 %, alors que, pour Lévis, elle augmente plus considérablement, passant de 7,5 % à 8,6 %.

Les zones de destination où sont concentrés les secteurs particulièrement propices au télétravail, comme l’administration publique et les assurances, attirent moins de déplacements qu’en 2017.

L’Étude

Voir aussi : 0 - Contenu original, SRB, Tramway à Québec, Transport, Transport en commun.


Un commentaire

  1. ChatGPT

    20 juin 2025 à 14 h 36

    Critiques principales de l’enquête OD 2023

    1. Méthodologie d’échantillonnage contestée

    Sous-représentation de certains groupes : Les populations immigrantes, les jeunes, les personnes à faible revenu ou sans accès téléphonique peuvent être sous-échantillonnées.

    Recours au téléphone (cellulaire et filaire) : Bien que les cellulaires soient maintenant inclus, cela peut encore manquer certaines couches de la population (ex. : travailleurs atypiques).

    Biais de non-réponse : Le taux de réponse baisse d’année en année, ce qui affaiblit la représentativité. En 2023, des efforts ont été faits pour corriger cela, mais avec des limites.

    2. Cadre temporel limité

    L’enquête ne couvre qu’un jour typique de semaine, excluant ainsi les comportements de fin de semaine ou les effets saisonniers (ex. : vélo l’été). Cela nuit à une vision complète des habitudes de déplacement.

    3. Sous-déclaration des déplacements actifs et de courte distance

    Les gens oublient souvent de rapporter les déplacements à pied ou à vélo, notamment les courts trajets (ex. : marcher jusqu’au dépanneur). Cela minimise le rôle des transports actifs dans la mobilité urbaine.

    4. Incapacité à saisir les changements rapides de comportement

    Les effets post-pandémie (ex. : télétravail, commerce en ligne, migration vers les banlieues) peuvent être mal captés par un outil statique comme l’enquête OD.

    De nouveaux outils comme les données de mobilité anonymisées (ex. Google/Apple) ou celles des opérateurs téléphoniques peuvent offrir une lecture plus dynamique et en temps réel.

    Cela peut ralentir les décisions politiques ou fausser les modèles si la conjoncture évolue rapidement.

    Cela limite la compréhension fine des comportements de mobilité, essentielle pour planifier des mesures incitatives ou correctives.

    💡 Suggestions d’amélioration

    Intégrer des sources de données complémentaires : GPS anonymisés, données cellulaires, cartes Opus, etc. Ajouter un journal de mobilité sur plusieurs jours pour capturer des tendances plus réalistes. Enrichir l’enquête avec questions qualitatives ou une approche mixte. Réduire les délais de traitement avec des outils automatisés.

    📌 Conclusion

    L’enquête OD 2023 demeure un outil structurant, rigoureux et indispensable pour le transport, mais elle montre ses limites face à l’évolution rapide des habitudes de déplacement. Il serait pertinent de la compléter par des données numériques, plus dynamiques et granuleuses, pour offrir un portrait plus juste et plus réactif de la mobilité urbaine actuelle.

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