Pierre-Olivier Fortin
Le Soleil
(Québec) Les chauffeurs et les employés d’entretien du Réseau de transport de la Capitale (RTC) font connaissance ces jours-ci avec le premier autobus hybride qui devrait être mis à l’essai sur le réseau sous peu.
Pierre-Olivier Fortin
Le Soleil
(Québec) Les chauffeurs et les employés d’entretien du Réseau de transport de la Capitale (RTC) font connaissance ces jours-ci avec le premier autobus hybride qui devrait être mis à l’essai sur le réseau sous peu.
Voir aussi : Transport en commun.
22 juillet 2010 à 11 h 38
Les nouveau Novabus ordinaires sont tellement brillants que ça ne fera pas de mal.
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22 juillet 2010 à 13 h 19
D’un côté, le projet semble intéressant. Un investissement rentabilisé en six ou sept ans, des autobus moins bruillants, moins de CO2, alors ça semble être de l’argent bien investit.
Mais en même temps, y aurait-il une façon d’utiliser le même argent encore mieux? Si cette argent permettait d’améliorer le service (et par le fait même saugmenter le nombre d’usagers du RTC), au total on sauverait peut être plus de CO2. Ou mieux encore, garder cet argent pour le futur tramway, un mode 100% électrique, ça serait pas plus rentable au total?
Dans le meilleur des mondes, un projet n’empêcherait pas l’autre. Mais comme l’argent n’est jamais une ressource illimité, il faut apprendre à l’investir de la meilleur façon qui soit, et je ne suis pas convaicue que l’hybride soit la bonne solution.
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22 juillet 2010 à 17 h 09
Citation du président du RTC:
« C’est lorsque le véhicule roule et quand vient le temps de passer à la caisse que les améliorations sont notables. D’abord, la première facture est salée : environ 726 000 $ par autobus, comparativement à 435 000 $ pour un véhicule diesel, indique le président du RTC, Raymond Dion. Il ajoute cependant que selon les tests effectués à Montréal et à Gatineau, «sur une période de six à sept ans, on pourrait rentabiliser l’excédant». »
« Les deux sociétés de transport ont évalué qu’un autobus hybride consommait de 20 % à 30 % moins de carburant qu’un autobus diesel. »
Un autobus consomme environ 25000 litres par année. Une économie de 25 % représente environ 6000 litres.
Il en coûte .77¢/le litre donc économie annuelle de $ 4600.00 par autobus hybride.
Coût additionnelle d’un autobus hybride $ 300,000.00
La période de récupération de la somme additionnelle sera de 65 ans toute chose étant égal.
On est loin des 6 à 7 ans de M. Dion soit 10 fois moins?
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23 juillet 2010 à 15 h 10
D’où proviennent vos données ? 25 000 litres de carburants par autobus, ça voudrait dire qu’un autobus ne parcours que 35 000 kilomètres par année (consommation de 70 litres au cent), ce qui me semble assez peu pour des véhicules qui roulent plusieurs heures par jours. Et l’essence à 0,77 cents du litre, c’est à condition qu’il n’augmente pas (ce qui va probablement se réaliser).
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23 juillet 2010 à 17 h 24
Voici les réponses:
page 9 de 46 pour le prix du carburant:
.77¢/litre en 2010
.81¢/litre projection de 2009
1.03¢/litre en 2008 rapport annuel de 2008
.74¢/litre en 2007
.74¢/litre en 2006
http://www.rtcquebec.ca/Portals/0/docs/pdf/AProposDuRTC/Publications/Budget_2010.pdf
page 10 de 71
Le parc autobus
Nombre d’autobus 547
Nombre d’autobus articulés 2
Nombre d’autobus électriques 8
page 14 de 71
Kilomètres parcourus par
l’ensemble du parc autobus
25,8 millions en 2008
Litres de carburant diesel consommés:
14.7 millions de litres en 2008
http://www.rtcquebec.ca/Portals/0/docs/pdf/AProposDuRTC/Publications/RTC_rapport2008.pdf
CALCUL:
14.7 millions de litre/549 autobus= 26776 litres par autobus
25.8 millions de kilomètres/557autobus***=46320 kilomètre par autobus
14.7 millions de litre/ 25.8 millions de kilomètre = 57 litre au 100 kilo
***Inclus les autobus électrique (8) car elle roule mais ne consomme pas de litre
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23 juillet 2010 à 17 h 38
Francis
même à $2 le litre ça prendra tout de même 25 ans avant de récupérer le 300 000$ de plus pour l’achat de ce type d’autobus.
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24 juillet 2010 à 22 h 34
Les autobus sont loin de rouler le même kilométrage… si on garde le même autobus hybride sur le parcours 7 pour lui faire faire des aller-retour entre Marly et Place d’Youville, c’est 250km par jour. C’est pratiquement le même horaire 7 jour sur 7, ce qui nous donne plus de 90 000km par année.
De plus, un parcours comme le 7 consomme plus de litre/km qu’un parcours express par exemple. Facilement 25% de plus je dirais (combattre l’inertie d’un autobus plein à chaque arrêt, ça donne une différence bien plus importante qu’en automobile), peut-être un peu plus.
Disons maintenant que le carburant est plutôt à 1$ (prévision facile et peu douteuse pour les années à venir). On sauverait 30 cents… (à 30% d’économie).
Bref, à peu près 75L / 100km, 90 000 km, 30 cents d’économie, ça donne 20000$ d’économie par année. On est donc rendu à 15 ans pour être rentable.
On est encore loin du 6 à 7 ans. Ils ont fait le calcul de quelle manière?
Et cela est sans compter que l’entretien risque d’être plus cher. Non seulement il faut former davantage les mécaniciens et autres employés d’entretien (si c’est pas le coût de formation, ce sera leur salaire qui sera fort probablement majoré en conséquence), mais les pièces de remplacement seront normalement plus dispendieuses (technologies plus récentes, moins de volume car moins de véhicule,etc.). Considérons aussi que plus il y a de « technologie » dans un véhicule, moins il est possible d’arranger un problème sans remplacer tout un « module », plutôt que quelques pièces.
Ça risque quant à moi de prendre 20 ans ou 25 ans. Toutefois, comme le prix du carburant risque de doubler d’ici là, ça nous ramène vers 15 ans. Mais puisqu’on devra aussi payer plus d’intérêt sur l’emprunt pour le véhicule (plutôt que de « payer plus tard » sur l’essence d’un bus diésel), ça prendra peut-être 20 ans finalement.
Bon, 20 ans, c’est mon approximation.
Je suis prêt à accepter 20 ans, puisque c’est probablement le temps que le véhicule passera sur la route. Donc, même prix, mais moins de pollution atmosphérique et sonore. Cela demeure une bonne solution.
Mais qu’on nous sorte les chiffres qui ont menés à « 6 à 7 ans », pour voir où j’ai erré dans mon calcul, sans quoi je vais croire qu’ils ont calculé ça à moitié sur un coin de napkin sur une terrasse un vendredi midi.
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22 juillet 2010 à 19 h 36
En plus, il faut remplacer les batteries après un certain nombre d’année.
Dans une autre ordre de grandeur, je conduis quotidiennement une Honda Civic Hybride. Ça va pas mal, mais c’est loin d’ête un charme à conduire, surtout que la voiture est loin d’être suffisament puissante (à tel point qu’il faut vraiment « peser » pour accélérer rapidement et ainsi consommer beaucoup plus de carburant. Et c’est sans parler des batteries sont parfois vides (surtout dans les terrains montagneux ou encore en haute-ville de Québec).
Je préfère le moteur conventionnel.
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22 juillet 2010 à 21 h 48
BRAVO !!
André, vous savez très bien CALCULER !
Pauvre M. Dion, on dirait qu’ il ne sait pas compter.!!!!!!!
Est-ce une commande politique à Nonovabus.
Cela me fait penser à des essais-erreurs que l’ont veux, nous passer en douce.
On implante un systeme à fort prix sans aucune analyse exaustive de tous les coûts, comme à l’ HABITUDE !!!
J’ accorde au RTC, 10 points de démérite.
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23 juillet 2010 à 11 h 18
C’est le même calcul pour un propriétaire d’une auto hybride. A moins d’être chauffeur de taxi, vous ne rentabiliserez jamais le coût supplémentaire d’acquisition du véhicule par la simple économie d’essence, même dans la perspective d’un augmentation importante du prix de l’essence.
Faudrait aussi faire le même calcul avec les écolobus. Ouein!
650K pour un véhicule qui loge moins du tiers d’un bus 40 pieds à 435K. C’est donc l’équivalent d’un bus de 40 pieds à 2 millions l’unité! Il a beau couter juste 2$ par jour d’électricité…. c’est long avant de récupérer 1.5 millions de dollars en essence.
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23 juillet 2010 à 21 h 03
M. Erick, je vous félicite !! Vous aussi…
Je constate que bien des gens comme vous ne sont pas dupe et qu’en plus il savent compter.
Car si nous faisons le décompte des dépenses, ce n’ est même pas des économies de bouts de chandelles.
A ce compte là, on bientôt être dans la noirceur!!!ah!ah!
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27 juillet 2010 à 15 h 32
Ce n’est pas qu’une question d’argent. Ok ce n’est peut-être pas rentable compte tenu du prix du véhicule vs l’épargne en essence. Mais il y a aussi l’aspect environemental à prendre en compte, les émissions de CO2.
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27 juillet 2010 à 16 h 03
En effet, mais je ne sais pas ce qui serait le plus écolo : réduire les émissions de CO2 des autobus (avec des bus hybride) ou utiliser l’argent pour améliorer le service (donc réduire le nb d’automobilistes)?
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28 juillet 2010 à 09 h 43
Effectivement, l’utilisation d’autobus hybride ne fait pas beaucoup de sens aujourd’hui. Je crois que cela peut valoir la peine que le RTC achète un autobus pour tester la technologie dans des conditions réelles à Québec pour connaître son potentiel.
Mais, à mon avis, il est trop tôt pour sauter dans le train des achats massifs.
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23 septembre 2010 à 12 h 37
Le RTC a déjà acheté un autobus hybride (le #1001) pour « tester la technologie dans des conditions réelles à Québec » et semble t-il que c’est concluant. C’est donc ce qui a motivé la promesse d’achat de 107 hybrides.
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