Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Vieux-Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 janvier 2007 6 commentaires

Le Vieux-Québec a-t-il vendu son âme?

Québec — Le Vieux-Québec n’est plus ce qu’il était. Les étudiants et les artistes sont partis. Les salles de spectacles ferment les unes après les autres, et les Américains y achètent des appartements à prix fort qu’ils n’habitent parfois que quelques jours par an. Des résidants du coin commencent à se demander si leur vieux quartier ne risque pas de devenir une ville fantôme. (…)

Source: Isabelle Porter
Édition du journal Le Devoir 9 janvier 2007

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port.


6 commentaires

  1. Sims

    9 janvier 2007 à 10 h 37

    À Prague, la très grande majorité des gens habitent en banlieue. Le centre-ville est super, mais les loyers sont cher et les locateurs préfèrent louer à des commerçants.

    C’est vivant le jour à cause des travailleurs et des touristes et plus tranquille le soir sauf dans quelques endroits privilégiés par les touristes.

    Sur ce point ça ressemble au Vieux-Québec. C’est dommage que les gens de la place est de la difficulté à habiter ces lieux, mais les services de proximités fesant défaut et les coûts étant plus abordables en banlieue les « locaux » deviennent en quelque sorte touriste de leurs propres joyaux.

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  2. David

    10 janvier 2007 à 19 h 09

    Le Devoir publiait ce matin (10 janvier) un article intéressant à propos d’un phénomène semblable qui se produit sur les Champs-Élysées à Paris. Le Vieux-Québec semble s’inscrire dans un mouvement ayant cours dans plusieurs villes du monde (on parle de Prague plus haut)… À Paris, comme le mentionne Le Devoir, la Mairie commence à prendre le problème très au sérieux. À quand une volonté politique comme celle-là de la part de l’administration municipale afin de «sauver l’âme» du VQ?

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  3. Dave G. Pelletier

    12 février 2007 à 15 h 53

    L’âme d’un lieu, d’un espace significatif d’un point de vue culturel pour la population d’une ville, a peu à voir, j’en ai bien peur, avec quelque volonté politique qui soit. Il parait souvent plus aisé d’affubler la classe politique de ce qui relève davantage des pratiques et activités de la société civile. En ce qui a trait aux activités culturelles à proprement parler, il y a fort à parier que l’insouciance des gens se réflète dans l’insouciance de leurs élus en la matière. Il est ainsi triste de constater que malgré de nombreux appels lancés à la population par les artisans du milieu culturel québécois, la réponse demeure toujours aussi faible. La survie du milieu culturel dépend pourtant de beaucoup plus que d’investissements sporadiques et non-récurrents consentis par les institutions politiques. Elle dépend d’abord et avant tout de la soif culturelle de la majorité silencieuse porteuse de jeans et de son désir de contribuer à l’émancipation de son milieu artistique.

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  4. Michel Zimmermann

    24 août 2007 à 14 h 58

    Dans une société libre, les gens se déplacent, vont et viennent librement.

    La culture pour exister, doit être pratiqué TOUS LES JOURS, beaux temps mauvais temps, par des gens passionnés qui se consacrent tout entier à leur art.

    Toutes les stratégies artificielles ne suffiront JAMAIS à faire d’un beau décor un lieu dynamique et prospère.

    Seule une forte action créative, importante, permanente, généreuse et réelle tout au long de l’année attirera les natifs et non-natifs dans le beau décor historique qu’est le Vieux-Québec.

    Ils nous faudra aussi comprendre que la ville est un lieu de tolérence. L’abondance de réglementations censées veiller à la beauté et au calme du beau décor est souvent remplie d’effet pervers.

    Le travail des uns et des autres par la création et la beauté dans TOUS les domaines nous ammènera un Vieux-Québec vivant, plein de ressources pour tous,:JEUNES, VIEUX, VISITEURS, TOURISTES ET RÉSIDENTS.

    Amour, effort et percévérance, voilà ma recette pour le Vieux-Québec.

    Michel Zimmermann
    Artisan Bijoutier-Joaillier
    Zimmermann-Québec ( présent dans le Vieux-Québec depuis 1963 )
    http://www.zimmermann-quebec.com

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  5. Vincent Zimmermann

    20 novembre 2007 à 10 h 21

    J’ai habité pendant 5 ans dans le Vieux-Québec.

    Ma blonde y habitait et plusieurs de nos amis aussi. Nous y vivions,y faisions des achats mais en l’espace de deux ans les loyés sont devenus trop élevés ainsi que le prix des biens de consommations. C’est bien normal, car si le prix des loyerset les taxes des commercants montent en flèche, ils se doivent d’augmenter leurs prix.

    Aujourd’hui, je ne connais personne qui habite à l’interieur des murs de la Capitale.

    Un cercle vicieux apparaît: Les habitants de Québec fuient le Centre-Ville. Les commerces offrant des services aux résidents ont tellement de la misère à y arriver qu’ils ferment et son remplacés par des boutiques pour touristes. N’ayant plus de vie de quartier, il n’y a plus grand monde qui veux déménager dans ce secteur.

    A mon avis, si rien ne change le Vieux-Québec va se transformer en Petit Champlain. Un beau coin de magasinage (sutout pour les touriste), mais n’ayant aucune vie de quartier. C’est triste.

    Vincent Zimmermann
    Bijoutier-Joaillier Joaillerie Zimm’s 950 avenue Cartier

    P.S. Maintenent présent sur l’avenue Cartier (où une vie de quartier susbsiste et devient plus forte grace aux commerçants qui prennent en compte les besoins des résidents.)

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  6. Michel Zimmermann

    21 novembre 2007 à 00 h 44

    Nostalgie…….. Souvenirs…….. La Belle Époque………

    Paris, Londres, Rome, Québec

    J’ai connu les quatre; né dans la première, vécu sept ans dans la deuxième, touriste dans la troisième et incrusté dans la quatrième.

    Mon oeil et mon coeur y ont vu dans l’instant et dans le passé, de la culture, de très belles traces de cultures. Les centres villes des belles et vieilles villes vivaient, et vivent encore……. et vivront toujours à la manière de leur génération, différemment du passé certes, chacune voulant faire mieux ou simplement différemment de la précédente, question de liberté.

    À Paris….. j’entendais de vieux parisiens parler avec nostalgie du bon vieux temps, j’avoue avoir été touché par ce type de discours, j’aurai aimé , moi aussi, connaître leurs époques en noir et blanc, en vieilles voitures noires, aux milles calèches dans les grands boulevards à la Montand…..

    Mon temps à moi, était autrement, pas les mêmes bagnoles, des bâtiments en couleurs à la Beaubourg, et Roissy Charles de Gaule……pas mal non plus.

    Chaque passage, chaque période de vie, chaque génération se rappelle son époque, le temps passe……rien à faire…..il passe…et nous aussi.

    Mais si nous tous, au présent, vivons avec tout notre coeur, de toutes nos tripes, avec confiance, je vous parie, que notre époque sera elle aussi cité comme un  » bon vieux temps  » un jour ou l’autre.

    Le fric….je m’en fou…tout augmente…et oui. Je me demande quel était le prix du loyer d’un commerce dans le vieux-Québec à la belle vieille époque de ce brave Champlain dont on cherche encore la tombe dans nos murs…..

    Les quartiers naissent, ils vivent et ils peuvent mourir, sauf si chaque génération y ajoute son grain de sel.

    Alors à vos salières et poivrières……avec courage.

    Vives tous les quartiers du monde,
    Vives les humains qui y habitent
    Vives ceux qui viennent y travailler
    Vives ceux qui viennent en visiteurs heureux
    Vives ceux qui en parlent
    Vives ceux qui en gardent traces.

    Belles journées à toutes et toutes

    Toujours avec confiance dans l’avenir,
    Michel Zimmermann
    Artisan Vieux-Québec

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