Scènes urbaines: Pollution urbaine

À noter que la pollution visible n’est qu’une partie de ce qui est rejeté dans l’air..

12 commentaires

mimir

4 avril 2007 à 15 h 16

Attention,

Ce que l’ont voit est en grande, très grande partie de la vapeur d’eau.

Notez que la pollution rejetée par ce type d’usine n’est pas nécessairement vu à l’oeil nu.

Voulez-vous que je prenne une photos de Trois-RIvières pour rivaliser? hehehehehe

Peu importe, ca m’écoeure toujours… surtout de passer dans le nuage de la Kruger le matin, c’est un paysage assez futuriste, teinté de mauve et de rose… Beurk!

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Carol

4 avril 2007 à 16 h 25

Serait tu dans le bout de l’avenue royal ???

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Manu

4 avril 2007 à 16 h 45

En effet mimir… et c’est curieux comme on prend toujours, dans les médias, des images de cheminées qui crachent de la vapeur d’eau pour illustrer « la pollution de l’air ».

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Lisette

4 avril 2007 à 17 h 51

La pollution qui sort de ces cheminées est minime. Les billots de bois sont transformés en copaux et chargés dans des immenses « presto » dont le couvercle ferme hermétiquement. Par la suite, de la vapeur y est introduite sous pression ainsi qu’un faible pourcentage de pâte chimique (pâte à bisulfite ou acide sulfureux) et le tout est chauffé par de la vapeur fournie par l’incinérateur de Québec. Lorsque les copeaux sont transformés en pâte, les prestots sont alors ouverts dégageant ainsi cet immense nuage de vapeur que vous voyez sur la photo.

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Carol

4 avril 2007 à 18 h 10

Concernant la pollution à laquelle je fais référence, voir ce billet:
https://www.quebecurbain.qc.ca/archives/001848.html

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Lisette

4 avril 2007 à 18 h 26

Pourquoi lorsqu’on ne partage pas une opinion on dit que les avis sont partagées ;-)

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bou

4 avril 2007 à 19 h 41

Lisette,
de quoi parles-tu????
ici on parle de pollution/vapeur d’eau.

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Lisette

4 avril 2007 à 21 h 31

Et bien moi z’aussi justement et en détail à part cela ;-))) Non seulement je parle du phénomène mais je l’explique en plus. J’explique le processus d’évaporation de la vapeur par les cheminées vues sur la photo de Carol et comment elle est provoquée dans l’usine et même jusqu’à énumérer quel produit chimique ils utilisent ; donc celui qui est évacuée dans l’air en même temps que la vapeur. Que vous faut-il de plus ? Qu’avez-vous pas saisi ?

Mon mari, qui a travaillé à la Reed Paper, la Stadaconna, l’Anglo Pulp, la Daishawa peut importe, durant 5 ans comme machiniste et dans ce département justement, le Kamir, faisait exactement cette job. Relisez mon texte et vous comprendrez ; pollution/vapeur d’eau…

De plus, étant donné que mon mari et mon beau-père y travaillait, mon mari comme machiniste et mon beau-père comme photographe industriel, j’ai eu l’occasion d’y aller à multiples reprises et j’ai même eu droit à une visite guidée des lieux où l’on nous a expliqué en détail le processus à partir des billots jusqu’à la finition du rouleau de papier. Voilà ;-)))

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mimir

5 avril 2007 à 08 h 41

Carol, non, pas sur Royal, mais j’y passe fréquemment car mon chum travail pas très loin.

Il y a tellement de vapeur d’eau qui s’échappe de la Kruger, que les matins d’hiver, les arbres autour sont givrés comme s’il y avait eu un petit verglas. La première fois que j’ai vu ce phénomène, je n’en revenais pas…

En passant, il y aurait un procédé très complexe à la « Daishawa » pour éviter les odeurs… Est-ce vrai? Est-ce aussi vrai que ce ne sont pas les mêmes procédés ailleurs au Québec et que ca expliquerait pourquoi ca pu tant à Trois-Rivières?

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Bernard Bastien

5 avril 2007 à 17 h 06

Merci Lisette pour les infos! Ça vient de m’expliquer un autre phénomène de ces cheminées: le bruit! De savoir que ce sont des sortie de presto me font comprendre le vacarme occasionnel que ces cheminées émettent, bruit d’avion au décollage qui enveloppe tout le centre-ville certaines nuits de vent d’est…

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Romain

6 avril 2007 à 07 h 51

En fait, le bruit auquel vous faites référence provient d’un bris mécanique survenu la semaine dernière chez Stadacona. Il sera réparé dans les prochaines semaines.

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