Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’architecture et les musées

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 mai 2008 13 commentaires

« Partout dans le monde, des architectures visionnaires témoignent de l’apport important des musées dans le développement des villes au XXIe siècle. Six documentaires présentant divers projets architecturaux sont projetés durant l’évènement »

Un évènement à voir du 7 au 11 mai 2008 (gratuit) au Musée National des Beaux-Arts

A voir en pensant à ce débat

Voir aussi : Architecture urbaine, Conférences / évènements, Québec La cité.


13 commentaires

  1. André Roberge

    4 mai 2008 à 19 h 33

    Qui veut tuer son chien l’accuse d’avoir la rage. Deux promoteurs étaient intéressés à faire de l’habitation dans l’ancien couvent. Ça ne doit pas être si terrible que Porter le dit.
    Moi, j’aimerais mieux des condos à cet endroit plutôt qu’une autre boîte à chaussures post-moderne, même un musée, même écolo. Je préférerais un hôtel, l’Hôtel du musée. Une élue disait l’autre jour qu’il pourrait y avoir un hôtel sur ce terrain et qu’un promoteur serait intéressé. Que le musée s’agrandisse par l’arrière, là où il a de l’espace. Toute la cour de l’ancienne prison lui est offerte.
    Si on construit le musée sur le terrain du couvent, l’entrée viendra écraser l’Église St-Dominique, qui est magnifique et forme avec le couvent un ensemble harmonieux. En plus, il faudra construire un gigantesque sous-terrain, couper les arbres qui sont actuellement en arrière du couvent. On a assez démoli d’édifices anciens sur Grande-Allée comme ça. Pas patrimonial? Ils disaient ça aussi des belles demeures victoriennes à côté du parlement. Et maintenant on braille. Là aussi Porter accuse son chien d’avoir la rage en répétant que «ce n’est pas patrimonial». Trouvez moi d’autres couvents de style gothique anglais à Québec. C’est de la folie ce projet. C’est le rêve mégalo d’un homme arrogant. Un conservateur de musée qui veut se débarrasser du passé. Quel paradoxe!

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  2. AlainQc

    4 mai 2008 à 21 h 28

    C’est surprenant que Fernand Trudel n’ait pas encore fait de commentaires sur ce sujet, lui qui sait tout, qui voit tout et qui a le monopole du bon goût.

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  3. Jonathan

    5 mai 2008 à 00 h 02

    -« Venez les enfants… ce dimanche on va à l’hotel!!! »

    -« Yaaaaay!! »

    Construire un hotel est une géniale façon de résoudre les enjeux urbains… tout le monde sait ça!

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  4. Benoit Lo

    5 mai 2008 à 00 h 09

    Le comble serait que ce projet d’hotel tombe entre les mains de JaRo… Il parait que son nom est fiché à l’Unesco comme ennemi public #1….

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  5. Frédéric

    5 mai 2008 à 15 h 25

    Dites-moi que je rêve. Un autre hôtel, au lieu d’une extension à un musée conservant l’une de nos plus importantes collections nationales…

    Le MNBAQ ne présente que 2% de sa collection. La norme en cette matière avoisine les 10% (norme en Europe et en Amérique du Nord). Notre réserve nationale mérite plus d’égards.

    Croyez-le ou non, avec son projet M. Porter se porte en fait en défenseur du patrimoine, du patrimoine artistique j’entends, en diffusant une plus large part de la collection du MNBAQ et en légitimant par le fait même sa raison d’être.

    Mais ça, c’est un patrimoine qui compte beaucoup moins aux yeux des ayatollahs autoproclamés du patrimoine, qui n’en n’ont que pour les symboles d’oppression religieuse. Où sont-ils pour défendre la Maison Loyola sur D’Auteuil, premier édifice néo-gothique construit au Canada? ÇA, c’est du patrimoine. Aurait-il fallut qu’il s’agisse d’une église pour qu’on s’en occupe?

    La présentation d’une oeuvre de Riopelle, de Légaré ou Suzor-Côté fait beaucoup plus, à mon avis, pour nous situer dans le monde qu’un couvent incendié en 1939. Notre société est l’une de celle qui revendique le plus sa place dans le monde, mais qui à l’opposée méprise le plus le patrimoine identitaire qui lui permet de défendre cette place.

    Tellement qu’on perd toute notion de ce qu’est le patrimoine. Pour plusieurs, dont la conseillère, le patrimoine se résume à tout ce qui est beau et « frappe » dans le paysage. Je crois qu’elle n’a jamais pris la peine de lire le rapport Arpin.

    Bref on veut sauver un élément (le couvent) auquel TOUS les EXPERTS prêtent une très faible valeur patrimoniale (et ses défenseurs n’ont jamais été en mesure de prouver le contraire…comme s’il s’agissait de dire « c’est du patrimoine » pour que ça en soit), et ce au détriment de la diffusion d’un patrimoine artistique exceptionnel. C’est le monde à l’envers.

    Et je rappelle, une fois de plus, que le Musée a déjà exploré la possibilité d’agrandir par l’arrière il y a plusieurs années, mais qu’il n’est pas propriétaire des terrains.

    Donc si des pressions doivent être faites par ceux qui souhaitent une solution de rechange, elles doivent s’adresser aux propriétaires du terrain (le fédéral). Le MNBAQ, pour sa part, est en droit d’explorer l’autre solution, soit celle d’agrandir par l’avant.

    Pour ma part, pourtant défenseur actif du « vrai » patrimoine dans ma vie professionnelle, je suis emballé par l’idée d’une vitrine moderne du MNBAQ sur la Grande-Allée. La mixité des genres peut donner de sacré beaux résultats, et le Musée se donne les moyens d’y arriver en lançant un concours international. Les risques que cette mixité des genres ne se traduisent que par une autre horreur sur Grande-Allée m’apparaissent très faibles.

    Une ville peut être patrimoniale sans se complaire dans le passé et en demeurant résolument tournée vers le futur. Il faut seulement choisir les bons combats et, à mon avis, la Maison Loyola, le Palais de l’Intendant, l’arrondissement historique de Sillery, etc sont des combats bien plus importants qu’un couvent qui commence à prendre des allures de moulin à vent.

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  6. Jonathan

    6 mai 2008 à 10 h 22

    WOAH!!

    entièrement d’accord avec Frédéric! C’est beau de voir son opinion exprimé avec plus d’éloquence que celle dont je suis capable…

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  7. André Roberge

    6 mai 2008 à 20 h 58

    Il y a d’autres endroits pour agrandir le Musée, point. Pourquoi s’acharner sur ce pauvre couvent qui s’agence si bien avec son Église? L’argument d’une entrée sur Grande-allée est RIDICULE. Le musée possède déjà une allée majestueuse à souhait ! On a déjà assez saccagé la Grande-Allée comme ça. Avec l’appui, Frédéric, de «TOUS les EXPERTS»:

    Pensons à tout ce qui a été démoli sur la Grande-Allée ou dans les environs dans les dernières décennies :
    -les maisons victoriennes à la place du H, ainsi que toutes les magnifiques demeures qui se trouvaient à la place du Pigeonnier et sur la colline parlementaire (Il suffit de jeter un coup d’oeil au livre «Quatre siècles d’une capitale» pour avoir la nausée devant tant de liquidation du passé.)
    -Les superbes maisons à la place du Concorde;
    -le «Club des employés civils», dans le même style que le Manège militaire (dont les vandales post-modernes veulent raser toute trace!)
    -l’Église et le Presbytère Saint-Patrick
    -plus près des champs de bataille : toutes les belles demeures démolies pour faire place au Louisbourg, au de Bernière et au Saint-Laurent.

    Menacée par les EXPERTS :
    -la chapelle des Franciscaines, qu’on veut démolir. Seule Église avec un dôme dans les environs, style baroque rare.

    Et le couvent des dominicains : je répète, connaissez-vous un édifice de style gothique anglais de cette taille à Québec?

    Il y a d’autres endroits pour agrandir le Musée. Les terrains de l’arrière ne lui appartiennent pas? Ben qu’il les achète, M. Porter! Il a bien acheté le couvent, non? qu’ils le vendent à des gens qui vont en faire des condos ou un hôtel (des vocations qui s’apparentent à sa vocation initiale) et avec les profits, qu’il achète les terrains et fasse un ouvrage majoritairement en sous-terrain, au toit gazonné, quelque chose d’original.

    Quant à l’argument de l’oppression religieuse, Frédéric, vous ne pouvez pas être sérieux! (et l’autre Jonathan qui le trouve éloquent!): le fameux 98% de collection non exposé qui vous émeut tant est REMPLI d’oeuvres religieuses! Et les environs de la Maison Loyola? (qu’il faut retaper, on s’entend là-dessus) N’y a-t-il pas un «symbole d’oppression» pas loin? Comme si, en plus, l’oeuvre, le travail, le labeur des hommes et des femmes dans les ordres religieux de l’histoire du Québec se réduisaient à l’oppression. Vous avez trop regardé de téléromans, Frédéric. La réalité, c’est que sans la religion… pas de Québec français. Pas de Québec pacifiste. Et même pas de révolution tranquille. Car les historiens découvrent aujourd’hui que cette révolution a une face cachée: voir «Sortir de la « Grande noirceur », L’horizon « personnaliste » de la révolution tranquille» (http://www.septentrion.qc.ca/catalogue/livre.asp?id=320), de Jean-Philippe Warren et Martin Meunier.
    et «Les Origines catholiques de la Révolution tranquille» (Fides, Montréal, 2008) de Michael Gauvreau

    Dernier commentaire : «Les risques que cette mixité des genres ne se traduisent que par une autre horreur sur Grande-Allée m’apparaissent très faibles.» Ils disaient ça aussi de la Grande Bibliothèque et son «concours d’architecture». Résultat : une boîte à peu près carrée, banale, avec des lames de verres qui tombent sur la tête des passants! Ça serait joli des abris tempo sur Grande-Allée, face au MNBA, non? Belle «vitrine moderne». WOW. J’ai tellement hâte.

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  8. Frédéric

    7 mai 2008 à 07 h 07

    Mon cher M. Roberge, vous êtes de mauvaise foi. On ne peut reporter les gaffes des années 70 à ce qui pourrait être fait en 2008. Le contexte est différent, les gens sont différents, les courants sont différents. Personne ne parle de construire un édifice de béton à l’emplacement du couvent.

    Quant à l’oppression religieuse, vous admettrai que, pour qui veut y voir un signe d’oppression, une église frappe plus, en terme de volume et de présence dans le paysage, qu’une oeuvre d’art. Loin de moi l’idée de mettre les deux dans le même panier, et je vous suggère de faire de même. C’est la notion de symbole qui est ici importante.

    Mais si vous suivez l’actualité, vous constaterez qu’à Québec, on n’en a que pour la protection du patrimoine religieux depuis quelques années. On est en droit de se poser des questions, et de remettre en question la préséance donnée à ces symboles d’un passé religieux que peu de gens revendiquent aujourd’hui. Dans la notion de patrimoine, la notion d’appropriation est centrale. Il ne faut pas mélanger histoire, mémoire et patrimoine.

    Quant à la Maison Loyola (ancien National School), il est le plus vieux bâtiment néo-gothique au Canada. Il a été construit en 1822, non pas au 20e siècle. Alors cessez donc de ramener l’argument voulant que le couvent soit le seul édifice gothique à Québec. En plus, son inspiration gothique est présente certes, mais très ténue.

    Ceci dit, puisque vous remettez en question l’avis des experts, expliquez-nous en quoi réside la valeur patrimoniale du couvent, s’il-vous-plait. Aucun opposant au projet ne semble être en mesure de le faire, autrement qu’en se rabattant sur des arguments du style « c’est patrimonial parce que je le dis » ou vos arguments faussés du style « c’est le seul édifice gothique important à Québec ».

    Alors svp, expliquez-nous en quoi réside la valeur du couvent, en utilisant des arguments rationnels.

    Finalement, votre mauvaise foi devient encore plus déroutante lorsque vous dites que M. Porter n’a qu’à acheter les terrains derrière le Musée. Comme si l’expropriation d’une partie du parc des Champs de Bataille était aussi facile à envisager.

    S’il suffisait d’acheter des bouts de Plaines d’Abraham, cela fait longtemps que les condos et les hôtels y auraient poussé. Mais peut-être est-ce ce que vous souhaitez?

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  9. André Roberge

    7 mai 2008 à 08 h 27

    Le Musée a bien acheté le bout de terrain entre la prison et le pavillon d’origine au tournant des années 90. C’est POSSIBLE. Les projets de condos ou d’hôtel, c’est pour le couvent. Pour conserver l’aspect actuel des lieux. Vous êtes du reste de mauvaise foi quand vous laissez entendre que j’accepterais qu’on en construise sur les Plaines. Voyons.

    Par ailleurs il y a tant d’édifices affreux qui pourraient être démolis à Québec pour faire place à une annexe du Musée! Voulez-vous une liste?
    Au demeurant, le Musée pourrait, à la limite, tenter d’obtenir le terrain du Parc du musée. Une piscine trop petite et des balançoires, ça se déplace facilement… Et ce n’est pas patrimonial. Il y a toutes sortes de solutions qui pourraient, si on le voulait vraiment, permettre l’agrandissement du Musée et éviter la démolition du couvent.

    Quant au religieux, s’il y a tant d’accent mis sur ce patrimoine, c’est que nos ancêtres, à tort ou à raison, y ont mis tout leur coeur et leurs sous. C’était leur choix. En tant qu’héritiers, nous n’avons guère, nous, le choix, que d’honorer le leur. Mais si vous adhérez à la fable de la «grande noirceur», comme si l’Église avait été uniquement une sorte de nazisme, eh rien n’est plus possible. Tout «symbole de l’oppression» pourra être démoli. Je ne connais pas votre âge, mais moi, l’oppression, je ne l’ai pas connue. Je n’ai pas votre ressentiment.
    Enfin, cette argumentation me semble assez terrifiante, car en plus, vous laissez entendre que vous seul savez ce qu’est le «“vraiâ€? patrimoine» dont vous vous proclamez un «défenseur actif».

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  10. Frédéric

    7 mai 2008 à 08 h 59

    Je ne prétends pas détenir la vérité, mais vous ne faites aucun effort pour montrer que la vôtre serait la bonne. Pour ma part je peux certainement au moins prétendre comprendre les arguments des experts qui affirment que le couvent n’a pas de valeur patrimoniale, les appuyer et renchérir.

    Pour votre part, vous n’avez toujours pas répondu à ma question, à savoir en quoi réside la valeur patrimoniale du couvent. C’est une chose que de remettre en question mes lettres de créance (après tout on ne se connait pas, alors vous êtes bien légitimé de le faire), mais encore vous faudrait-il livrer la marchandise pour montrer en quoi vos arguments méritent d’être entendus et peuvent prétendre avoir autant de poids que ceux des spécialistes du patrimoine.

    La balle est dans votre camp.

    Quant aux hôtels sur les Plaines, je ne faisais que poser une question. Bien heureux de savoir que vous ne faites pas partie des extrémistes pro-condos. En affirmant que le couvent devrait plutôt céder sa place à des condos ou un hôtel, vous vous exposiez à ce genre de questionnement.

    Finalement, si vous connaissez moindrement le fonctionnement d’une institution muséale, vous savez qu’un musée peut difficilement se permettre d’être divisé en deux espaces éloignés l’un de l’autre, à moins de bénéficier des budgets appropriés (ce qui n’est pas le cas de notre musée national).

    L’éloignement d’une annexe impliquerait un dédoublement de plusieurs corps d’emploi (du côté des techniciens, des services éducatifs, de la maintenance, etc.) et des frais de transport importants, puisqu’on ne peut raisonnablement avoir qu’une seule réserve pour les deux bâtiments. Et qui dit transport fréquent dit risques liés à la conservation, etc. Un directeur de musée responsable évaluera la possibilité, puis prendra sa décision en conséquence et compte tenu des budgets de fonctionnement qui ne sont pas extensibles.

    Voilà ce qui me chicote le plus avec cette histoire. Des gens s’opposent à un projet sans être capables de définir ce qu’est le patrimoine, et sans connaître le contexte muséal. Ils parlent donc à travers leur chapeau.

    Alors voici votre chance M. Roberge. Expliquez-nous en quoi réside la valeur patrimoniale du couvent. S’il-vous-plait.

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  11. André Roberge

    8 mai 2008 à 08 h 21

    Bien sûr que j’ai répondu à votre question. Le gothique anglais est très rare à Québec. Et le couvent témoigne de la présence d’une communauté religieuse importante (entre autre pour la révolution tranquille), les Dominicains. Il possède une portion d’un âge respectable (que d’ailleurs M. Porter songe à conserver). Le reste constitue un ensemble rare, avec une cour intérieure quasiment unique qui s’inspire des cloîtres européens. Par ailleurs, il faut penser aux générations futures: pour qu’il reste à nos descendants des traces des années 20-30, il faut bien en conserver quelques-unes! Techniquement, selon votre étroite définition, les fortifications n’étaient peut-être pas «patrimoniales» lorsque Lord Dufferin les a sauvées… Et si l’on suivait les arguments de plusieurs experts (souvent à la solde de M. Porter), on pourrait démolir sans état d’âme 80% du Vieux-Québec. D’ailleurs lorsque vous parlez de «TOUS LES EXPERTS», vous en omettez plusieurs, et non les moindres : Phyllis Lambert, prix Gérard-Morisset 1994, qui a écrit à John Porter lui-même pour lui demander de conserver le couvent. Un autre prix Gérard-Morisset, 2003, Marcel Junius, se bat aussi contre la démolition du couvent. Je connais aussi un architecte détenteur d’un doctorat sur le Vieux-Québec qui est totalement opposé à la démolition. Il ne dit mot puisqu’il craint, comme plusieurs, de perdre des contrats. M. Porter a la main longue… Enfin, vous écrivez avec une suffisance qui cache mal que vous êtes compromis jusqu’au cou dans ce projet :«si vous connaissez moindrement le fonctionnement d’une institution muséale»… «Des gens s’opposent à un projet sans être capables de définir ce qu’est le patrimoine»… Vous pouvez bien me prendre de haut. Ça ne me blesse même pas. Mais je doute que vous soyez de taille pour en remontrer à Mme Lambert (elle n’a pas défendu le «Vrai patrimoine», cette dame?) ou encore à M. Junius.

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  12. Frédéric

    8 mai 2008 à 09 h 57

    Ce n’est pas une question de « qui est de taille » mais de qui possède les meilleurs arguments. Tout le monde, même les gens les plus crédibles, peuvent errer ou se laisser emporter par l’émotion plutôt que par la raison. C’est certainement mon cas aussi par moments. Nous avons tous des marottes qui nous rendent parfois moins rationnels.

    Je ne suis pas insensible à tous vos arguments, bien au contraire. Mon point réside surtout dans le fait que d’autres combats me semblent bien plus pertinents et urgents.

    Car le couvent n’est pas aussi exceptionnel que vous le pensez. Le style gothique est relativement présent à Québec : maison Loyola, villa Bagatelle, église de la Nativité-de-Notre-Dame (Beauport), église Chalmers-Wesley, église Saint-Sacrement, etc. Certains de ces exemples datent de la même époque que le couvent. Ne vous en faites pas, les traces des années 1920-1930 ne sont pas encore en péril. Aussi, la cour intérieure n’a rien d’unique non plus (pensons au couvent des Ursulines notamment).

    Quant au témoignage de la présence des Dominicains, tout bâtiment est le témoignage d’une présence. Doit-on conserver absolument tout? Et pourquoi devrait-on préserver toutes les traces laissées par nos congrégations religieuses? Elles ont après tout, elles aussi, été à l’origine de quelques horreurs architecturales à Québec.

    Je ne suis pas « compromis jusqu’au cou » dans ce projet. Je n’ai aucun lien avec lui. J’évolue cependant dans le milieu muséal et le milieu du patrimoine depuis plusieurs années. Je regrette, mais vos attaques personnelles ne constituent pas des contre-arguments.

    Ceci dit, lorsque vous prétendez que les soit-disant experts sont à la solde de M. Porter, je regrette, mais là je décroche. Bref, ceux qui sont contre vous sont à la solde de M. Porter, et ceux qui disent comme vous sont nécessairement crédibles? Votre mauvaise foi n’est même plus subtile, alors ma contribution à notre débat s’arrêtera ici.

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  13. André Roberge

    8 mai 2008 à 10 h 55

    J’étais totalement justifié de me fâcher après vos propres attaques.
    «Si vous connaissez moindrement le fonctionnement d’une institution muséale»… «Des gens s’opposent à un projet sans être capables de définir ce qu’est le patrimoine»

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