Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La misère dorée derrière la transition verte

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 mai 2023 13 commentaires

L’adaptation aux changements climatiques est en marche et de plus en plus visible dans la trame urbaine : elle sème des arbres, réaménage des places publiques, plante de nouveaux modes de transport dans les quartiers pour offrir un florilège de mobilité à la population. Cette transition verte cache-t-elle une misère dorée ? L’avènement de la ville durable et écologique a beau relever des meilleures intentions, elle pourrait aussi avoir l’effet pervers d’accentuer les inégalités.

Suite sur Le Devoir

Voir aussi : Planification urbaine.


13 commentaires

  1. PPDaoust

    24 mai 2023 à 17 h 18

    Honnêtement, je suis un peu tanné de ce narratif. Toujours pleins de problèmes avec des solutions proposées somme toute vagues et contradictoires.

    Je pense qu’on a démontré qu’en ville, on est capable d’attirer des gens qui ont de l’argent et construire des logements sociaux en même temps pour ceux qui en ont peu. L’écoquartier Pointe-aux-lièvres est un bel exemple parmi beaucoup d’autres, anciens comme ceux à venir.

    Et puis pour Vanier, ça s’en vient à grands pas. Le PPU existe. 17,2% des logements sont déjà subventionnés là-bas. Mais comme la contradiction n’est jamais loin, je parie que lorsque les investissements verts tant désirés viendront, le quartier deviendra tendance, et on va nous sortir la même cassettes quand le premier investisseur osera vouloir rentabiliser le vieil immeuble défraichi qu’il aura acheté.

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    • Carl Utilisateur de Québec Urbain

      24 mai 2023 à 18 h 51

      je venais ici pour dire la même chose:

      • si les gens avec des revenus supérieurs à la moyenne déguerpissent dans le fin fond de la MRC Jacques-Cartier, ou sur le bord du fleuve à Saint-Nicolas ou à Beaumont, alors ils contribuent à l’étalement urbain et à l’affaiblissement de la ville-centre.

      • si les gens avec des revenus supérieurs à la moyenne plantent leur racines en ville, alors ils contribuent à l’embourgeoisement et forcent le déplacement de populations moins aisées.

      Alors, ils doivent aller où, les gens avec des revenus supérieurs à la moyenne?

      À Sainte-Foy/Sillery/Cap-Rouge, là où ils sont déjà? Et pas ailleurs?

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  2. Carl Utilisateur de Québec Urbain

    24 mai 2023 à 18 h 49

    je venais ici pour dire la même chose:

    • si les gens avec des revenus supérieurs à la moyenne déguerpissent dans le fin fond de la MRC Jacques-Cartier, ou sur le bord du fleuve à Saint-Nicolas ou à Beaumont, alors ils contribuent à l’étalement urbain et à l’affaiblissement de la ville-centre.

    • si les gens avec des revenus supérieurs à la moyenne plantent leur racines en ville, alors ils contribuent à l’embourgeoisement et forcent le déplacement de populations moins aisées.

    Alors, ils doivent aller où, les gens avec des revenus supérieurs à la moyenne?

    À Sainte-Foy/Sillery/Cap-Rouge, là où ils sont déjà? Et pas ailleurs?

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    • luc

      24 mai 2023 à 19 h 31

      J’ai pour mon dire qu’ils iront où ils se sentent à l’aise. Que ce soit près de la ville centre du côté nord ou celle du côté sud. J’ai toujours prôné une mixité des personnes dans un quartier comme on en retrouve dans le quartier Miscéo à Lévis. Ça fait des quartiers homogènes sans ghettoïsation.

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  3. Che

    25 mai 2023 à 10 h 55

    Ce qui me désole dans ce genre d’article, c’est qu’on ne parle pas des conséquences de l’inaction. Les personnes vulnérables et à faible revenu seront touchées plus fortement par les changements climatiques, et n’ont pas les moyens de « s’adapter ».

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  4. Pierre

    25 mai 2023 à 13 h 01

    L’adaptation aux changements climatiques est en marche et de plus en plus visible dans la trame urbaine : elle sème des arbres…

    elle coupe des milliers d’arbres pour la construction d’un tramway.

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    • jay_urb

      25 mai 2023 à 16 h 20

      simple recherche google, 15 secondes requises.

      https://tramwaydequebec.info/projet/environnement/

      «Lorsqu’il est impossible de conserver un arbre, la Ville de Québec s’est fixée comme objectif d’atteindre un ratio de plantation de 20 pour 1 (20 arbres plantés pour chaque arbre abattu)»

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      • Roger

        26 mai 2023 à 08 h 12

        Pour faire du pouce sur ce que Pierre amène…

        C’est bien beau un ti-communiqué, mais la Ville vient de se rendre compte que les arbres coupés en centre-ville (genre St-Roch) ne pourront pas être replantés dans le quartier, par manque d’espace. Alors le ratio de 20 pour 1 est un peu boboche dans ce cas-là. Les ilots de chaleur sont en ville, et c’est dans les quartiers centraux qu’on a besoin d’augmenter la canopée.

        Donc si pour un arbre coupé dans St-Roch on en plante 20 dans le nord de Beauport, je trouve que c’est un peu de la m*rde…

        Vive le tramway.

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      • jay_urb

        26 mai 2023 à 09 h 09

        Le guide de verdissement du projet du tramway indique que les arbres plantés le seront dans les quartiers traversés par le tramway.

        Quelle est votre source pour dire que la ville vient de se rendre compte que les arbres coupés au centre-ville ne pourront être replantés dans le quartier? J’ai cherché et je n’ai pas trouvé. Si vous apportez une source concrète, je serai aussi indigné que vous et on pourrait s’impliquer en tant que citoyen pour que cette promesse soit respectée (conseil de quartier / rencontre citoyenne / communication avec la ville).

        Le projet de tramway, qui veut améliorer la compétitivité du transport en commun (fréquence, vitesse, confort), apportera aussi de nouvelles opportunités pour faire croître la canopée au centre-ville. Je comprends la vision des banlieues par rapport à ce projet car il ne répond pas adéquatement à leurs besoins de déplacements quotidiens (transport vers le travail et transport vers les autres activités qui nécessitent l’automobile en raison des distances). Toutefois, la force de ce projet est de ne pas faire semblant qu’il fait tout à la fois. C’est un projet urbain. Pour les citoyens des quartiers traversés par le tramway (65% de la population à 800m du tramway), c’est vraiment une véritable possibilité de changement pour abandonner l’automobile pour adopter un mode hybride (TEC + auto partage). Avec une vraie colonne vertébrale de TEC efficace en place dans 5-6 ans, il sera alors possible de repenser plusieurs rues et d’éliminer des stationnements (qui rappelons le sont des espaces publiques subventionnées pour l’entreposage de biens privés). Les propositions de verdissement pourront être beaucoup plus ambitieuses.

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      • Che

        26 mai 2023 à 14 h 54

        Ce serait bien que la ville replante des arbres dans le nord de Beauport. On a des nouveaux développements résidentiels qui rasent une forêt au complet pour construire des rues beaucoup trop larges et des maisons de banlieues, avec une terrain assez grand pour y aménagé un genre de resort privé (picscine, patio, spa, terrain de jeu) et une entrée pour 4 voitures et la roulotte.

        Quand est-ce qu’on va replanter ces arbres-là ?

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  5. SimonG Utilisateur de Québec Urbain

    29 mai 2023 à 16 h 08

    @jay_urb

    La référence du commentaire de Roger : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1942794/tramway-atteinte-objectifs-reboisement-difficile-rapport-vg

    « Le vérificateur général de la Ville de Québec, Michel Samson, croit qu’il sera « difficile » pour la Ville de Québec de planter 30 000 arbres dans les 13 quartiers que le tramway traversera. La cible de l’administration Marchand manquerait tout particulièrement de réalisme dans le secteur Saint-Roch.

    C’est impossible, a tranché Michel Samson. En partant, ça ne fonctionne pas. »

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    • jay_urb

      29 mai 2023 à 17 h 10

      bien vu!

      Il faudra faire pression sur la ville pour qu’elle respecte cette promesse importante.

      Le VG se prononce toutefois sur la promesse du 20 pour 1, ce qui ne veut pas dire qu’il y aura moins d’arbre au centre-ville après le projet. Sans abaisser mes attentes, si le nombre d’arbres augmente après projet, ce sera un plus pour la ville (si ce n’est pas du 20:1, ce sera une autre promesse non tenue à ajouter à la liste). Et comme avancé plus haut, la mise en marche du tramway sera une occasion (comportant un risque politique) pour proposer un verdissement plus ambitieux en coupant sur l’espace des autos immobiles.

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