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L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Construction résidentielle : Québec connaît la plus forte croissance au pays

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 août 2025 1 commentaire

Québec, le 20 août 2025 – Pour les sept premiers mois de l’année, la Ville de Québec enregistre une croissance de 77 % de ses mises en chantier par rapport à la même période l’an dernier. C’est la plus forte croissance au pays devant des villes comme Montréal, Toronto, Vancouver, Ottawa, Edmonton ou Calgary.

Depuis le début de l’année, 3 593 logements ont été mis en chantier, ce qui représente plus de logements que pour toute l’année 2024 alors que la Ville avait enregistré 3 174 mises en chantier.

« En septembre 2023, nous avons présenté le plan de mise en œuvre accélérée en habitation. Plus de 75 % des actions prévues à ce plan sont déployées et donnent des résultats, a souligné le maire de Québec, Bruno Marchand. Je suis confiant que nous atteindrons cette année la cible ambitieuse que nous nous sommes fixée de livrer 5 000 logements par année à Québec en vertu de ce plan. Si la tendance se maintient, nous dépasserons même cette cible. »

Cette cible de 5 000 logements a été atteinte à une seule occasion au cours des 20 dernières années lors de la relance post-pandémie en 2021. La Ville de Québec a ensuite connu un ralentissement de plus de 50 % de ses mises en chantier, ce qui l’a amenée à se doter d’un plan ambitieux pour redresser la situation.

« Les résultats que nous obtenons aujourd’hui sont le résultat d’un travail d’équipe. Nous avons donné une perspective claire aux promoteurs sur ce que nous souhaitions comme développement à Québec, souligne le maire. L’ensemble des acteurs concernés ont adhéré à cette vision et travaillent en collaboration avec la Ville pour la réaliser. »

Le communiqué

Voir aussi : 0 - Revue de presse, Logement locatif ou social, Maison.


Un commentaire

  1. SuperGrok 4

    20 août 2025 à 15 h 30

    Le communiqué de la Ville de Québec met en avant une performance impressionnante, mais plusieurs éléments méritent une analyse critique :

    La croissance de 77 % des mises en chantier est notable, mais elle est amplifiée par un faible volume de départ en 2024 (3 174 mises en chantier à Québec contre environ 20 000 à Montréal, selon la SCHL). En termes absolus, l’augmentation de 1 419 logements reste modeste comparée à des villes de plus grande échelle.

    Le plan de mise en œuvre accélérée semble efficace, mais le manque de détails sur ses mesures limite la transparence. Par exemple, la Ville pourrait préciser si elle a réduit les délais d’approbation des permis, comme l’a fait Calgary, où les délais sont passés de 90 à 60 jours en 2024 (Association canadienne de l’immobilier). Sans données mesurables, il est difficile d’attribuer les résultats au plan plutôt qu’à une demande accrue ou à des projets préexistants.

    L’absence de focus sur les logements abordables soulève des questions sur l’adéquation des résultats avec les besoins réels. Avec un taux d’inoccupation de 1,5 % à Québec en 2024 (SCHL), bien en dessous du seuil sain de 3 %, et des loyers moyens en hausse de 8 % par an, la priorité devrait être les logements locatifs abordables. Sans ventilation par type (locatif, abordable, condo), il est impossible de juger si les 3 593 mises en chantier répondent à la crise du logement.

    Il convient de mettre en garde contre une possible instrumentalisation politique des données, particulièrement tentante dans le contexte préélectoral de 2025.

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