Céline Fabriès
Le Soleil
Un nouveau rapport de PwC Canada, publié mercredi, confirme que le marché locatif résidentiel de Québec demeurera tendu en 2026, avec une nouvelle hausse des loyers à l’horizon. Une perspective inquiétante pour le FRAPRU, qui redoute les conséquences sur les ménages à faible revenu.
L’abordabilité restera le principal enjeu dans la capitale. Malgré un nombre élevé de mises en chantier, le taux d’inoccupation devrait à peine atteindre 1,5 % d’ici 2027. Pendant ce temps, le loyer moyen d’un appartement de deux chambres grimperait de 8,3 %, selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
«Les acteurs du milieu immobilier nous disent qu’il n’est pas rentable de lancer un projet en ce moment, parce qu’ils savent qu’ils vont perdre de l’argent. Le gouvernement devra intervenir s’il veut combler le retard dans la construction», affirme Frédéric Lepage, de la firme PwC.


