Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Scène urbaine: arches végétales.

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mai 2005 38 commentaires

Grand format 800 X 600

La 2e Avenue, dans l’arrondissement Limoilou.

Voir aussi : Scènes urbaines.


38 commentaires

  1. Lisette

    19 mai 2005 à 21 h 51

    Magnifique coup d’oeil. J’aime beaucoup.

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  2. jaco

    19 mai 2005 à 23 h 35

    C’est majestueux! C’est luxueux!
    Ca contredit une certaine attitude pleurnicharde de gauche;  » je suis un petit gars de la classe ouvriere de la basse-ville; j’y ai vécu la grosse misere noire car élevé sur la 2 ieme avenue a Limoilou »
    Je ne dis pas ca par provocation mais dans les années 1960 et 1970 on a effectivement dévalorisé ces quartiers en faisant croire que c’était l’aliénation que de vivre la… … … alors qu’au contraire c’est un enrichissement que de vivre la.

    C’est même un miracle impensable: Comment amener des « pauvres » a vivre dans la richesse.
    Car la photo nous le montre bien :  » C’est riche et luxueux!

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  3. 418QC

    20 mai 2005 à 00 h 44

    je crois plutot que c’est pour cacher les vrais apparences héhé j’adore le quartier Limoilou mais je ne me rapelle pas avoir apercue du luxe la…je pense que c’est plutot le cas pour le quartier Montcalm.

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  4. jaco

    20 mai 2005 à 07 h 52

    Cherchez l’erreur; Qui est le sot?
    Dans les années 1970, j’ai loué un logement(4et1/2) sur la rue Fabre a Montréal face au parc Laurier pour $140/mois…

    Loin de me sentir dans la misere, j’étais stupéfait de ma chance et de ma richesse…
    L’ancien locataire convaincu du contraire a sans doute trouvé son bonheur dans un gros bloc moderne avec vue plongeante sur l’autoroute Décarie…

    Qui a fui la misere? , qui estle sot?
    En tout cas j’étais heureux de profiter d’une idéologie qui disait que ca ne valait plus rien ces quartiers centraux…(la misere)
    Moi je n,avais jamais connu autant d’abondance et de richesse de toute ma vie: 2 balcons donnant sur les arbres, un parc Laurier tres « cute »,la proximité du métro, une rue tranquille, des arbres magnifiques… bref le bonheur a rabais pour un sot peut-être???

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  5. mimir

    20 mai 2005 à 08 h 17

    Merci beaucoup M. Caze! C’est exactement ce genre de photos, magnifiques, qui me fait regretter mon ancien quartier et mon ancienne ville!

    Ahhhhhhhhhhhh nostalgie!!!!!!!!!!!!!!!!

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  6. JB

    20 mai 2005 à 08 h 25

    La 2e avenue est certainement la plus belle rue de Limoilou. Même la qualité des bâtiments est très appréciable.

    Belle photo!

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  7. Mimir

    20 mai 2005 à 08 h 31

    Il y a une rue semblable mais avec des érables rouges… Je ne me rappelle plus laquelle… la 12e rue? Elle est tout aussi belle que la 2e avenue.

    En espérant qu’il n’y ait jamais une maladie s’attaquant à l’espece car cela ferait des ravages incroyables vu le peu de diversité biologique de la rue.

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  8. Lisette

    20 mai 2005 à 09 h 17

    Même si je demeure au Campanile, secteur quand même pas si mal tout de même…. je m’ennuies de Limoilou. J’y ai demeurée 12 ans, sur la 12e Rue entre la 2e Avenue et la 3e Avenue juste en face des 2 petites Églises. De beaux souvenirs, merci.

    Lorsque j’ai magasiné pour mon condo, j’avais regardé sur le boulevard Benoit XV juste à côté de mon ancienne école Notre-Dame-de-Roc-Amadour et la prise de possession ne me convenait pas.

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  9. Serge Alain

    20 mai 2005 à 10 h 47

    Superbe photo! J’ai toujours adoré ces arches… N’y en a t-il pas aussi sur le Chemin Saint-Louis?

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  10. JT

    20 mai 2005 à 19 h 34

    Tout le monde trouve ca beau ? Mais pourquoi on ne construit plus comme ca ? J’ai lu dernièrement que les élus de Charlesbourg et de Val-Bélair voulaient rendre obligatoire la plantation de trois arbres en facade pour les nouvelles construction, mais qu’il devraient pour cela obliger plus d’espace en facade.

    Dans cette photo, ce qui est beau, c’est justement l’enchaînement ininterompu d’arbre, ce qui ne serait pas possible avec le plan que l’on applique dans les nouvelles banlieues. Cette politique d’urbanisme aurait pour conséquence de réduire d’autant plus la densité de population. Ca manque de vision je trouve.

    Et c’est pas trois chicos en facade qui vont remplacer les arbres centenaires coupé dans la montagne des roches ou sur les coteaux du Mont Bélair pour construire ces banlieues non viables.

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  11. Gérald Gobeil

    20 mai 2005 à 23 h 19

    Dans le quartier Montcalm, et particuliêrement dans le quartier des anciens marchands anglais (rues Brown, Moncton, Fraser, etc), vous avez une image (superbe) de ce genre. La rue Fraser d’est en ouest est particulièrement remarquable.

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  12. Christine

    22 mai 2005 à 10 h 06

    Jaco, la pauvreté ou la richesse d’un quartier ne réside pas essentiellement dans la pauvreté ou la qualité de son bâti, de sa végétation, ou même du prix de certains de ses logements.

    Un ouvrier de shop qui habite sur la ‘belle’ 2e avenue ne cesse pas pour autant d’être aliéné; sans scolarité et sans perspective d’avenir.

    Les grands arbres et les vieilles briques ne suffisent pas pour conclure que vie est facile à Limoilou. La réalité sociale d’un quartier ne se décrypte pas simplement à partir du look de ses rues.

    Par ailleurs, il est fort probable que la plupart des gens qui sont nés à Limoilou et qui y vivent encore aujourd’hui ne trouvent rien de spécialement charmant aux rues de leur quartier…

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  13. Lisette

    22 mai 2005 à 11 h 58

    – Même si mon modeste 4 1/2 dans le triplex de mon père que j’ai habité sur la 12e Rue durant de nombreuses années, comprenait certaines anomalies tel qu’un manque de céramique dans la minuscule salle de bain, nous obligeant qu’à prendre des bains plutôt qu’une bonne douche, en fait il n’y en avait pas de douche…. pas d’eau chaude dans la salle de bain non plus. Nous devions transporter de la cuisine à la salle de bain des chaudières d’eau chaude pour prendre un bain. Pas trop chaud, cela faisait décoller la tapisserie qui une fois est tombée dans mon bain.

    – même si j’étais sans chauffage central et qu’un contenant de 45 gallons d’huile à chauffage décorait mon balcon arrière dans toute sa splendeur, dirigeant ainsi l’huile jusqu’au poèle à la cuisine, qui lors des tempêtes de neige et de vent faisait ressortir un nuage de suie qui se déposait sur les murs ainsi que sur les meubles de la cuisine,

    – même si lors des périodes de froids extrêmes l’huile dans le tuyau à l’extérieur gelait et que nous devions prendre un chalumeau pour dégeler le tout et permettre à l’huile de pénétrer jusqu’au poele, et que l’on se réveillait complètement frigorifié,

    Рm̻me si il fallait que je place un fan en permanence sur mon armoire de cuisine pour faire circuler le chauffage qui ̩tait inexistant dans les autres pi̬ces,

    – même si la toiture s’est affaissée au mois de janvier faisant ainsi pleuvoir à boire debout dans mon salon,

    – même si nous n’avions pas d’entrée laveuse-sécheuse et que je devais aller à la buanderie au coin de la 3e Avenue,

    – même si je n’avais pas d’entrée de lave-vaisselle,

    – même si il fallait que ma belle-mère monte les escaliers à 4 pattes car elle avait peur des hauteurs compte tenu du fait que l’on voyait le sol à travers les marches en acier galvanisé, j’avoue avoir pris plaisir à regarder ce spectacle on ne peut plus joussif,

    – même si pour ouvir la porte d’entrée, pour éviter de descendre tout l’escalier, un corde était installée afin que l’on tire dessus ce qui déclenchait le mécanisme d’ouverture de la porte, j’ai aimé Limoilou.

    Commentaire de Christine,
     » Un ouvrier de shop qui habite sur la ‘belle’ 2e avenue ne cesse pas pour autant d’être aliéné; sans scolarité et sans perspective d’avenir. »

    Pour répondre à cet opinion, je m’ennuie également de cet ouvrier, gentil, bon travaillant, disponible pour rendre service. Lorsque l’on est à ce point près de gens qui nous entourent, nous avons un grand avenir devant nous…. empreint de bonté et de grandeur d’âme. Il en existe malheureusement de moins en moins de ce genre de bonnes gens de nos jours.

    J’ai adoré Limoilou, ma grande amie pas riche et sans ressource financière qui y habite encore d’ailleurs. Maintenant, j’habite au Campanile où on a tout coupé nos magnifiques arbres au profit de logements pour personnes âgées ou en perte d’autonomie et de condominiums luxueux. J’ai aimé Limoilou.

    Nous en avons pas et nous ne sommes pas prêts d’avoir de magnifiques arches végétales au Campanile, Limoilou en a…..

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  14. Michelle

    22 mai 2005 à 16 h 50

    Ma chère Christine!!!
    Qui est-tu pour te permettre de juger les gens qui demeurent dans Limoilou. Les personnes qui demeurent ici dans Limoilou ne sont pas plus alliénés que ceux qui demeurent ailleurs dans la ville de Québec, toi tu te penses au dessus de tout, une petite snob de quartier, qui doit surement avoir autant, si ce n’est pas plus d’alliéné(es) comme tu prétends dans ton entourage, je trouves que tu est insultante envers les gens de Limoilou,souvent ce sont des gens de Limoilou qui ont fait de grandes choses pour la ville…. Alors avant de jeter ton venin sur nous,regarde dont ton petit nombril avant d’écrire des choses aussi dégueulasse….

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  15. Serge Alain

    22 mai 2005 à 19 h 22

    « Quand on est d’la basse ville
    On n’est pas d’la haute ville
    Y en a qui s’en souviennent
    D’autres qui aiment peut-être mieux pas
    Moi c’est par là qu’mes rêves
    Se font des téléphones
    Les jours qu’le mien sonne plus
    Que j’attends plus personne »

    Sylvain Lelièvre (1943-2002)

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  16. Serge Alain

    22 mai 2005 à 19 h 44

    Lisette,

    Ton témoignage me touche beaucoup. J’ai demeuré 5 ans à Limoilou, sur un tout petit bout d’rue (rue Bourdon). Un de mes plus beaux tiroirs à souvenirs: la naissance de ma fille, malgré un appart où l’humidité suintait sur les murs, la chambre à fournaise adjacente, on gelait tout rond. L’absence de baignoire, une douche étroite dans une salle de bain minuscule. Un matou qui laissait sa pisse dans nos fenêtres de sous-sol. Un propriétaire avare mais pourtant humain, qui lavait et promenait sa femme atteinte d’une grave maladie dégénératrice, mentalement et physiquement.

    Et pourtant.

    Et pourtant, ton témoignage m’a rappelé les 6 premières années de ma vie… à Montréal. Nous habitions un logement à peine décent, rue Hutchison, tout en bas du Mont-Royal. Je couchais dans la même chambre que mes deux soeurs ainées. Mon frère avait son lit dans le passage. Mes parents dépliaient le sofa-lit du salon le soir venu, pour reposer leur petit corps fatigué.

    Et pourtant, aucun des membres de ma famille ne se rappelle ces souvenirs en évoquant de la misère ou de quelconques larmes. Tout ce qui nous est resté de cette époque, ce sont des souvenirs merveilleux.

    Probablement parce que « tout l’monde » vivait comme ça dans ce temps-là, on ne connaissait personne à envier. Les arbres étaient beaux, la ruelle était pleine de vie. Et la montagne aussi.

    Ce n’est que durant la Crise d’Octobre que j’ai sû que Trudeau, James Richard Cross et d’autres « pauvres » riches habitaient dans les environs de l’avenue des Pins, quelques centaines de pieds plus haut…

    Merci Lisette de nous ramener sur Terre.

    Et de nous ramener à des valeurs où voitures, cellulaires, magnétoscopes et ordinateurs ne nous auraient pas rendus plus heureux.

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  17. Lisette

    22 mai 2005 à 22 h 20

    Serge,

     » Un matou qui laissait sa pisse dans nos fenêtres de sous-sol. Un propriétaire avare mais pourtant humain, qui lavait et promenait sa femme atteinte d’une grave maladie dégénératrice, mentalement et physiquement « .

    Wow, vraiment je suis estomaquée de l’effet que mon commentaire a provoqué. J’ai lu ton commentaire encore et encore avec beaucoup d’intérêt et aussi, pour bien réaliser certaines similitudes qui s’y rattachent. Contrairement à toi, je suis fille unique. Donc, je suis seule à partager ces souvenirs dans ma famille.

    Ce qui m’a également surprise, c’est la description que tu fais du matou qui laissait sa pisse sur les fenêtres du sous-sol, Ah cela j’en reviens pas. Curieusement le triplex appartenait à mon père qui était somme toute malheureusement une personne malade, mentalement dérangé comme l’était la femme de ton propriétaire. Il nourrissait tous les chats errants du quartier. Ils venaient tous pisser dans les fenêtres du sous-sol dans la ruelle et parfois, l’été lors des grosses chaleurs l’odeur devenait insoutenable.

    Et sa femme dont il prenait soin et qu’il promenait atteinte d’une maladie dégénérative !!! Mon père prenait également soin de ma mère malade et paralysée !!

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  18. christine

    22 mai 2005 à 23 h 03

    Michelle, je crois que tu m’as mal comprise. Dire que des gens sont aliénés ne revient pas à les insulter.

    J’aime bien Limoilou, les gens qui y habitent et les beaux arbres de la 2e avenue!

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  19. Michelle

    23 mai 2005 à 02 h 04

    Pour Christine!!!

    Moi dans mon livre (ALIÉNÉ) signifie maladie mental… Tu devrais faire attention à ce que tu écris ma chère…. Tu écris ceux qui travaillent dans des shops,sont des aliénés, il en faut ma chère des gens qui travaillent dans ce domaine, il n’y a pas de sots métiers….mais de sottes gens, comme dit le proverbe. Même si ces gens ne travaillent pas dans de beaux grands bureaux, mais seulement dans des shops comme tu dis, cela ne t’autorise pas à dire qu’ils sont des cruches et des gens retardé(es) sans grands avenirs….C’est seulement, qu’ils n’ont pas eut la chance d’étudié(es)comme toi ou bien moi. Souvent ce sont des gens comme eux qui ont fait de grandes choses, car souvent ils ont appris dès leurs jeunes âges à se débrouillé(es)peut-être encore mieux que toi ou moi alors……peut importe ou ils demeurent. Moi je demeures à Limoilou depuis ma naissance et je ne suis pas plus aliénée que toi et les autres qui demeurent en dehors de Limoilou.

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  20. Lisette

    23 mai 2005 à 07 h 56

     » Michelle, je crois que tu m’as mal comprise. Dire que des gens sont aliénés ne revient pas à les insulter « .

    Disons que le terme aliéné m’avait un peu secoué également. Afin d’y apposer une définition claire et précise, j’ai fait une toute petite recherche qui m’a menée à ceci :

    Aliéné
    Définition de aliéné, nom
    Fou. (Vieux) Personne atteinte d’aliénation mentale dont l’état justifie l’internement.

    Recherche effectuée sur le dictionnaire Antidote pour Mac.

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  21. Luc

    23 mai 2005 à 08 h 54

    Permettez-moi d’apporter mon grain de sel à la discussion concernant l’utilisation du terme « aliéné ». J’ai fait comme Lisette et j’ai cherché une définition claire et précise. Voici ce que me dit mon Dictionnaire sociologique (Le Robert Seuil) à l’entrée « Aliénation »:

    « Le terme à une grande variété de significations selon qu’il s’inscrit dans le registre juridique (où il désigne le transfert, d’un propriétaire à un autre, de l’usus, l’abusus ou le fructus d’une chose), psychiatrique (où il désigne l’aliénation mentale), théologique (où il désigne l’acte par lequel Dieu s’extériorise dans sa création), philosophique (dans la philosophie allemande, hégélienne et posthégélienne) ou sociologique »

    Pour ma part, je serais fort surpris que Christine ait employé le terme au sens psychiatrique. Je crois plutôt que c’est au sens sociologique qu’elle réfère.

    Toujours selon mon dictionnaire, voici ce que dit Marx dans les « Manuscrits » de 1844 :

    « L’aliénation de l’ouvrier signifie non seulement que son travail devient un objet, une existence extérieure, mais que son travail existe en dehors de lui, indépendamment de lui, étranger à lui et devient une puissance autonome vis-à-vis à lui, hostile et étrangère. »

    Maintenant, ne me demandez pas de vous expliquer la pensée de Marx! ;) Fin de la capsule « La pensée de Marx 101″…

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  22. Christine Routhier

    23 mai 2005 à 10 h 55

    Michelle, Comment peux-tu avoir cru que je parlais d’aliénation mentale?!!

    Luc, merci de tes précisions: évidemment que je parlais d’alinéation au sens sociologique, tout comme dans le commentaire de Jaco, auquel je répondais.

    Par ailleurs, je n’ai jamais dit que les gens de Limoilou étaient aliénés. Ce que j’ai dit, c’est que lorsqu’on est aliéné, avoir de beaux arbres devant chez soi n’y change rien.

    Ton commentaire, Michelle, est ce qu’on appelle un procès d’intention. Tu ne sais rien de moi, mon background, qui je suis, où j’habite, quelles sont mes études… Comment peux-tu te permettre de garrocher des hypothèses sur mon compte? Ça manque un peu de civisme, non?

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  23. Lisette

    23 mai 2005 à 10 h 59

    Merci Luc pour ses précisions, j’apprécie.

    Maintenant, à votre avis, le terme personne (sans scolarité et sans prespective d’avenir) qu’a utilisé Madame Christine dans son énoncé pour décrire l’Ouvrier, se définirait dans le dictionnaire au sens sociologique ? Est-il de ce fait plus acceptable pour autant ? Telle est la question ! Toute une polémique n’est-ce pas ? Compte-tenu de ce fait, peut-être aurait-il été préférable qu’une tournure de phrase plus simpliste soit alors employée afin que les propos soient mieux interprétés.

    « L’aliénation de l’ouvrier signifie non seulement que son travail devient un objet, une existence extérieure, mais que son travail existe en dehors de lui, indépendamment de lui, étranger à lui et devient une puissance autonome vis-à-vis lui, hostile et étrangère. »

    À première vue, je crois que l’explication de Marx s’applique à tous corps de métier.

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  24. BobLeBoucher

    23 mai 2005 à 11 h 01

    Dans le petit Bob: Aliénation: État de l’individu qui, par suite des conditions sociales, est privé de son humanité et est asservi.

    Ce n’est donc pas négatif en tant que tel.

    Et habitant la banlieu depuis ma naissance, je rêve moi aussi d’aller vivre dans limoilou. Parce que, franchement, je trouve la banlieu aliénant.

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  25. Lisette

    23 mai 2005 à 11 h 27

    Bob LeBoucher,

    Juste une simple question de curiosité qui n’a strictement rien à voir avec le thème discuté, je m’en excuse. Ma question est : Avez-vous eu l’intention un jour ou l’autre de votre vie, devenir pompier pour la Ville de Québec comme l’était votre père. Bien évidemment, pour qu’il en soit ainsi, il faut que je m’adresse au Bob Boucher en question…. Est-ce bien vous ?

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  26. Lisette

    23 mai 2005 à 11 h 50

    Dernier petit commentaire qui me vient à l’idée à l’instant : Mon mari est atteint d’une maladie, qui selon le corps médical est interprété comme une maladie débilitante c’est-à-dire (qui affecte défavorablement la vigueur physique ou morale, des conditions de vie qui débilitent la santé). Mon mari n’est pas plus débile pour autant.

    Bien humblement, la langue française me cache certaines expressions qui, malgré un français assez bien articulé a tendance parfois à me donner du fil à retordre et encore beaucoup à apprendre.

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  27. jaco

    23 mai 2005 à 14 h 14

    Allo (ici jaco)
    Je crois que c’est effectivement la définition de Bob le Boucher qui se rapproche le plus du sens donné par mon commentaire.
     » On a fait croire que c’était l’Aliénation que de vivre a limoilou… »
    Avec la déf. de Bob le boucher ca devient:
    « ON a fait croire que C’ÉTAIT DÉSHUMANISANT ET ASSERVISSANT que de vivre a Limoilou… alors que je pense exactement le contraire!
    On a aussi associé la laideur… etc etc

    Ca me fait penser a Real Caouette revenant de Paris:  » Pas fameux, ils connaissent même pas les toilettes en céramique ! » (A l’époque les lieux publics avaient encore des toilettes « a pédales »

    A pedales signifie sans siege pour s’assoir; il fallait s’acroupir…

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  28. Michelle

    23 mai 2005 à 15 h 56

    Pour toi Christine!!!

    Tout ce que je peut dire, à l’avenir essaie dont d’employée des mots plus claires pour exprimer ton opinion. Je suis pas la seule à avoir pensée comme ca, j’ai fait lire à mon entourage tes propos, et ils en sont venues à la même conclusion que moi. C’est vrai que le mot ALIÉNÉ est interprété de différentes manières,j’ai vérifiée moi aussi dans mon dictionnaire Larousse,et ca porte à confusion….mais quand ont lient ton premier propos ca porte tout de suite à penser ce que moi et bien d’autres en ont conclus.

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  29. BobLeBoucher

    23 mai 2005 à 17 h 14

    Lisette: Je ne suis pas celui que tu pense, mon père était ingénieur pour le gouvernement du Québec, mais pour répondre quand même à ta question, j’ai l’intention de suivre ses traces et de devenir ingénieur.

    Pour le mot aliéner, je dois avouer que j’ai longtemps pensé qu’il n’y avait qu’une seule définition jusqu’à ce qu’un de mes profs de philo le dise tellement souvent que je me suis dit qu’il ne pouvait signifier que la folie. Je crois que c’est tout ce que j’ai appris en philo, la définition de l’aliénation.

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  30. Lisette

    23 mai 2005 à 17 h 47

    Bob LeBoucher,

    Je regrette sincèrement que vous ne soyez pas Bob Boucher un ancien ami perdu de vue depuis quelques décennies déjà. En revanche, je suis ravie d’avoir eu l’occasion de converser avec vous. Merci d’avoir pris de votre temps pour me répondre.

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  31. csavard

    23 mai 2005 à 21 h 45

    Michelle, moi j’ai tout de suite compris le sens des mots de Christine. Elle n’a pas à s’excuser…

    Internet fait parfois ça, des mauvaises interprétations, ce n’est pas la faute de personnes…

    Bref, vaut mieux avoir de beaux arbres et ne pas être aliéné ;-)

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  32. Serge Alain

    23 mai 2005 à 22 h 35

    Ainsi va la vie.

    Pas d’autres commentaires à ajouter, Lisette. La vie est une boîte de chocolats, comme disait le personnage principal de Forrest Gump.

    Qu’est-ce que ça prend pour être heureux? Sûrement pas grand’chose. Une tape dans le dos, une conversation courte mais cruciale? Un mot ou deux pour dire que tout va bien, malgré tous les obstacles?

    C’est la conversation que j’ai eu avec mon petit Pit aujourd’hui, le jour de son anniversaire, tandis qu’il pleurait un peu. Avoir 19 ans un 23 mai 2005, j’ai compris que ce n’est pas nécessairement une Fête, en dépit de tout ce qu’on dit sur cette génération d’enfants gâtés.

    J’ai tellement hâte qu’il prenne le bon chocolat dans la boîte. Je fais ce que je peux pour qu’il choisisse bien mais ce sont ses doigts qui auront le dernier mot, quand ils plongeront sur le plus attrayant à ses yeux.

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  33. ab22

    24 mai 2005 à 13 h 27

    Que de poesie! …
    Ca me donne presque envie d’être pauvre.

    Je plaisante. Tous ces souvenirs sont tres émouvants et tres joliment racontés.

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  34. Jean

    24 mai 2005 à 14 h 05

    « Internet fait parfois ça, des mauvaises interprétations, ce n’est pas la faute de personnes… »

    Ha ? Pourquoi est-ce que Internet provoquerait plus une interprétation faussée d’un texte que la lecture d’un journal ou que la lecture d’un programme électoral ? Est-ce que ça nous donne plus la permission d’émettre des opinions à la va-comme-je-te-pousse basée sur une lecture hâtive suivie d’une réaction épidermique ? On pourrait donc écrire n’importe quoi, sans gêne, irresponsable ?
    Je pense aussi que l’utilisation du mot « aliéné » dans le contexte du mot de Christine était clair.

    Pour revenir à la photo: elle serait peut-être plus intéressante au petit matin; le point de vue pourrait être plus quotidien et plus juste en faisant une prise à partir du trottoir, ce qui pourrait contribuer à saisir un peu plus ce lieu qu’est Limoilou.

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  35. csavard

    24 mai 2005 à 14 h 15

    Jean,

    Tout simplement parce qu’écrire un commentaire sur un blog n’est pas une activité professionnelle. Il peut arriver qu’on écrive un peu rapidement et que certaines de nos phrases passent mal.

    C’est pour ça que sur Internet, j’ai adopté la politesse et la retenue. Je donne le bénéfice du doute quoi!

    Par contre, en personne, je suis une autre paire de manche :-)

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  36. jaco

    24 mai 2005 à 19 h 34

    Je veux pas en rajouter mais dans toutes les langues ,c’est le contexte qui en qualifie le sens.
    Il y a souvent 5 ou 6 sens pour un seul mot.

    Le Larousse parle d’un etat d’asservissement ou se trouve un individu lorsqu’il est dépossédé du fruit de son travail et SOUMIS A DES CONDITIONS DE VIE QU’IL NE PEUT MODIFIER.

    Dans le contexte urbain, il est évident que ca se rapporte davantage, aux conditions de vie , AU MILIEU DE VIE.

    On pourrait dire par ex;
    – « vivre dans la cité de George Orwell(1984) est alienant…
    -Vivre dans une banlieu ou le zonage est trop contraignant est alienant…
    -Habiter les grands ensembles de la banlieu parisienne ne me convient pas; je trouve ca trop alienant.
    Ou si l’on veut:(pas mon opinion a moi)
    – Je trouve que vivre a Limoilou est alienant pour moi car il y a des mômes partout et je n’aime pas les enfants…je m’enferme et ne sors plus!

    Le mot aliener fait réference a « deposseder »
    -Mes 2 voisins qui sont bruyants alienent ma qualité de vie(ils me rendent fous)
    Aliner: renoncer a un droit naturel:
    « Aliener son indépendance »
    « Aliener sa liberté »
    « Aliener sa qualité de vie »
    Dans le contexete de la discussion ca voudrait dire: Certains disent que vivre a Limoilou , c’est aliener sa qualité de vie…mais moi je pense exactement le contraire!

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  37. Serge Alain

    24 mai 2005 à 21 h 14

    AB22:

    Envie d’être pauvre? Ouais, je me doutais que mes commentaires et ceux de quelques autres pouvaient aller dans ce sens…

    Tu as très bien compris ce qu’on voulait dire. Sans se comparer aux Africains qui n’ont « rien » et qui pourtant sourient à pleine bouche dans la vie de tous les jours, ou ces Afghans qui ont tout perdu (et qui n’avaient pas grand’chose, de toute façon), l’idée est seulement de rappeller que la plupart des souvenirs qui nous sont les plus chers n’ont rien à voir avec ce qu’on possède, matériellement parlant.

    Il ne s’agit pas de dire que les riches sont malheureux. C’est d’ailleurs ce que la religion catholique nous enseignait naguère (ce que la religion protestante ou la religion juive n’interdisaient pas). Mais au moins de considérer que dans nos petites vies, les plaisirs et les bonheurs les plus fous ne coûtent généralement rien. Tandis que ce qui nous rends souvent stressés, voire malheureux, c’est notre poursuite pour l’obtention de biens matériels et de conforts éphémères.

    Bon, je suis rendu assez loin des arches majestueuses dans les rues de Limoilou mais je sais que tu me comprends, Jean. Et Lisette. Et Jaco. Et tous les autres.

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  38. Serge Alain

    24 mai 2005 à 21 h 16

    … ceci dit, la pisse du matou dans le chassis de ma chambre à coucher, ce n’est pas un bon souvenir.

    Mais ça me fait rigoler en maudit, vingt ans plus tard!

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