Source: Isabelle Audet, La Presse.

« Le peu qu’on peut faire, le très peu qu’on peut faire, il faut le faire… »
Théodore Monod

Difficile d’ignorer les signes de détérioration de la nature. Les gouvernements, les groupes écologistes et les entreprises productrices d’énergie s’en font régulièrement l’écho. Mais ces avertissements portent-ils fruit?

En partie, oui. Chez Hydro-Québec, près de 580 000 ménages ont rempli depuis 2004 le formulaire du programme Diagnostic mieux consommer. C’est presque 300 000 clients de plus que souhaitait la société d’État au départ.

Tous les participants ont reçu des conseils pour réduire leur consommation d’énergie à la maison. D’après Hydro-Québec, ces suggestions ont été suivies par plusieurs clients. En 2005 seulement, les ménages desservis par la société ont économisé au total 205 gigawatts d’électricité, soit l’équivalent de l’alimentation de 12 300 foyers pendant un an.

Ce programme, ajouté à d’autres, comme le Défi d’une tonne du gouvernement fédéral ou la campagne Un geste à la fois d’Équiterre, lance des idées aux consommateurs. (…)

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Source: Frédérick Masson, Québec Hebdo 24 mai 2006

L’utilisation des sacs jetables est pratiquement révolue dans le Faubourg Saint-Jean-Baptiste. Un grand pas a néanmoins été fait dans cette direction alors que quatorze propriétaires de commerces en alimentation spécialisée ont participé à la création d’un sac écologique, lequel sera mis en vente à compter de ce dimanche, 28 mai.

Réalisée en collaboration avec Alterna Éco-Solutions, qui a recours à des entreprises de travail adapté pour personnes ayant un handicap, l’initiative à saveur écologique s’inscrit dans une volonté commune des commerçants du secteur de sensibiliser leurs clients à l’importance de protéger l’environnement. (…)
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Source: Jancimon Reid, Québec Hebdo 25 mai 2006

Depuis quelques jours, la berge Nord de la rivière Saint-Charles qui longe un segment du boulevard Wilfrid-Hamel à Vanier subit toute une métamorphose. Les pelles et les bulldozers ont entrepris de jeter par terre le mur qui demeure l’un des témoins impérissables de la «bétonisation» des berges popularisée par le passé. Il s’agit de la Phase III du programme de renaturalisation des berges, dont les coûts s’élèvent à 5,4 M $ partagés équitablement entre le gouvernement du Canada, le gouvernement du Québec et la Ville de Québec.

La Fondation de la faune du Québec prévoit également investir 350 000 $ dans le projet. Les travaux, qui s’étendent sur les berges situées entre les ponts Lavigueur et Marie-de-l’Incarnation, devraient prendre fin en novembre. C’est toutefois au printemps 2007 que le plantation des végétaux sera complétée.

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Source: François Simard, Québec Hebdo 25 mai 2006

Suscitant un intérêt croissant dans la population, le Conseil de bassin de la rivière du Cap-Rouge a adopté, pour 2006, un plan d’action dont le premier objectif est d’obtenir la reconnaissance du cours d’eau comme rivière prioritaire au sens de la politique nationale de l’eau. Et malgré des moyens et des ressources limités, les artisans de l’organisme entendent mettre tous les efforts nécessaires pour y arriver.

Stimulés par la belle participation à l’assemblée générale annuelle tenue il y a quelques semaines et par un effectif en hausse, les dirigeants du conseil de bassin entrevoient l’avenir avec optimisme. «Nous sommes un jeune organisme d’à peine trois ans mais nous avons déjà accompli plusieurs choses, souligne le président Normand Villeneuve. Les gens sont de plus en plus préoccupés par les questions environnementales et nous leur donnons l’occasion d’agir concrètement directement dans leur milieu.» (…)

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Source: Léa Méthé-Myrand, Le Soleil 26 mai 2006

Trente-cinq millions huit cent mille dollars seront investis dans de nouveaux équipements pour le traitement de l’eau potable à Charlesbourg. La moitié de la facture sera assumée par la Ville de Québec, alors que les gouvernements provincial et fédéral se partageront le reste grâce au programme Travaux d’infrastructure Canada-Québec.

Une nouvelle usine de filtration d’eau verra le jour à l’est du lac des Roches, à Charlesbourg, flanquée d’un réservoir souterrain d’une capacité de 30 000 m3.
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Me voila de retour !

Source: Claude Vaillancourt, Le Soleil 25 mai 2006

La Ville de Québec affiche un excellent score au chapitre de la consommation de l’eau mais l’objectif est de réduire encore de 10 % cette même consommation d’ici trois ans.

Par rapport au Canada, au Québec et à l’Ontario, la Ville de Québec affiche une consommation de 542 litres par personne, par jour, alors que sur l’ensemble du territoire canadien, elle est de 627 litres. Ces données, qui laissent croire que les citoyens de Québec boivent malgré tout de l’eau en quantité industrielle vient du fait que cette mesure inclut non seulement les usages résidentiels, mais aussi l’utilisation industrielle, commerciale et institutionnelle en plus des fuites sur le réseau qui, à elles seules, comptent pour 17 % de la répartition de la consommation. Pour le Québec, cette même consommation est de 777 litres par personne contre 558 pour l’Ontario.

Source: Éric Moreault, Le Soleil 20 mai 2006

Les chutes de neige abondantes et le rodage de la nouvelle machinerie ont provoqué des ratés. Ce qui a forcé Matrec, le gestionnaire du centre de tri, à empiler papiers, cartons, verre et métal pêle-mêle à l’extérieur.

Le cafouillage au centre de tri de matières recyclables a forcé la Ville de Québec à adopter un plan de redressement. Avec entre autres opérations le nettoyage des terrains avoisinants.

Résolue à se comporter en bon citoyen corporatif, Québec a demandé à Matrec, qui gère le site, de ramasser les papiers et cartons qui se sont envolés au cours des dernières semaines.

Le nettoyage de la cour, aux frais du sous-traitant, sera, lui, effectué dès qu’on aura fini de trier les matières amoncelées à l’arrière du centre de tri. On estime que les pertes ne devraient pas dépasser les 5 % habituels de rejets de matériaux souillés ou irrécupérables.

Une fois ceci fait, Québec entreprendra de terminer la rénovation des quais d’embarquement, pavera la cour et complétera l’aménagement extérieur.

Je sais « est vieille » comme nouvelle !

Source: Claude Vaillancourt, Le Soleil 16 mai 2006

La mairesse de Québec avertit les municipalités des MRC environnantes que la prochaine négociation sur la gestion des matières résiduelles, pour l’incinération des déchets, sera beaucoup plus ardue que celle qui s’est déroulée sous son prédécesseur, Jean-Paul L’Allier.

« Je ne suis pas sûre que l’on doive prendre les vidanges de nos voisins, si l’incinérateur en est rendu à sa pleine capacité », a estimé la mairesse, hier soir, lors d’une séance du conseil d’agglomération. (…)
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Source: Jean-François Cliche, Le Soleil 18 mai 2006

Un bon matin, Mario Pépin, du quartier Saint-Sauveur, reçoit sa facture d’huile à chauffage. Il se rend à son réservoir pour vérifier la livraison, mais constate que la cuve est aussi vide que la veille. Et pour cause, car elle est percée : 900 litres de carburant viennent de se déverser dans son terrain. On est le 23 décembre 2002. Joyeux Noël.

M. Pépin est loin d’être seul. Sa propriété est allée grossir le long Répertoire des terrains contaminés du ministère de l’Environnement (MENVQ), qui compte quelque 450 entrées pour la seule agglomération de Québec. Du nombre, environ 70 lots appartiennent à des particuliers. Comme le terrain de Mario Pépin, l’immense majorité sont souillés par des hydrocarbures.

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Je n’étais pas sûre de publier ce billet, mais cela pourrait être intéressant comme sujet.

Source: Jean-François Cliche, Le Soleil 18 mai 2006

Certes, réhabiliter un terrain pollué peut rajouter quelques années au paiement d’une hypothèque. Mais puisqu’une contamination négligée risque d’atteindre les lopins voisins, faire l’autruche revient à jouer à quitte ou double… ou même triple.

La loi 72 a introduit en 2003 la notion de « droit à un environnement de qualité ». Lorsqu’un contaminant, sous l’effet de la pluie ou d’une pente, forme un panache qui souille le lot d’à côté, le propriétaire de ce dernier se trouve brimé dans ce droit et peut donc poursuivre son voisin. Pour le possesseur nonchalant, les honoraires d’avocat s’ajouteront alors aux frais de « ménage ».
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