Valérie Gauvreau
Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
(Québec) Dans la vingtaine et le début de la trentaine, en faveur du transport en commun, ils poursuivent leur combat pour sauver le Service rapide par bus (SRB). Un projet essentiel pour retenir les jeunes à Québec, ont-ils clamé au conseil municipal lundi soir. Leur sortie a été bien reçue par le maire de Québec, Régis Labeaume.
Déjà, la troupe a créé une page Facebook «Les jeunes de Québec pour le SRB». Et publié une lettre dans la section opinion du Soleil; lettre qui reçoit maintenant l’adhésion d’environ 600 citoyens, surtout des moins de 35 ans mais, aussi, des plus vieux qui supportent l’initiative.
Voici qu’ils ajoutent un volet à leur démarche : une centaine de jeunes qui ont quitté la capitale pour d’autres cieux ont signé une nouvelle missive adressée au maire Régis Labeaume ; ils certifient que l’absence d’un réseau transport en commun digne des grandes capitales a pesé dans la balance lorsqu’ils ont fait le choix de l’exil.
«Si Québec veut être capable de retenir ses jeunes […] il faut qu’elle se dote d’infrastructures de transport en commun efficaces», expose le meneur de l’initiative, Alex Tremblay Lamarche, au nom de la centaine de signataires de la «Lettre des exilés». La génération montante voyage beaucoup, utilise le TGV, le tramway et le métro lors de ses périples, plaide-t-il. «On veut que Québec soit sur un pied d’égalité avec ces villes qu’on a visitées.»