Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Des Bixi à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 août 2011 38 commentaires

Conférence de presse ce matin pour annoncer officiellement l’arrivée de 11 vélos Bixi à Québec, initiative de l’Hôtel Germain-Dominion, et d’autres partenaires.

Les vélos sont derrière l’hôtel et, à la différence des Bixi montréalais (3 vitesses), ils en ont 7 à Québec. Le coût ? 10$/Première heure (7.50$ clients de l’hôtel) et 5$ pour 61 à 90 minutes supplémentaires à la premìère heure. Par la suite, 5$ pour chaque demie-heure additionnelle. Très facile pour s’en servir à la condition d’avoir une carte de crédit. Il faut ajouter toutefois les taxes applicables.

Un concours se tiendra jusqu’au 30 septembre 2011. Il consistera à prendre un cliché de la Ville de Québec avec le Bixi en vedette et de le soumettre en ligne ou par Twitter #BIXIDOMINION. La personne gagnante aura un séjour gratuit à l’Hôtel.

L’Hôtel Germain-Dominion a l’exclusivité pour le Bixi jusqu’à la fin octobre. Dommage qu’il n’y ait pas encore un lien mécanique entre la Basse-Ville et le Haute-Ville pour faire découvrir ainsi aux touristes la Ville.

Un billet précédent et celui-ci

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Vélo.


38 commentaires

  1. AM Utilisateur de Québec Urbain

    15 août 2011 à 11 h 52

    En lisant l’affiche, je comprend que c’est 10$ la première heure et 5$ pour les demi-heures supplémentaires.

    Donc, si tu empruntes le vélo pour une durée de 61 minutes à 90 minutes, tu devras payer 15$ (10$ + 5$).

    Je ne crois pas que ce soit « 5$ pour 61 à 90 minutes supplémentaires » comme c’est écrit dans la nouvelle.

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  2. julien Utilisateur de Québec Urbain

    15 août 2011 à 11 h 56

    Dans les avantages du Bixi, le libre service (et donc 24/7 est intéressant.

    Par contre, si on compare à un autre service de location de vélos http://www.cycloservices.net/location.htm situé tout près.

    Pour deux heures, c’est 20$ (tout comme le Bixi). Mais, cyclo services offre Vélo, casque, cadenas, carte et taxes à 20$ à ce prix là.

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  3. André

    15 août 2011 à 12 h 19

    Comment règle t’on les frais si on ramène le bixi à la 95 ième minutes alors qu’on a payé que pour 90 minutes?

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  4. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    15 août 2011 à 16 h 36

    Moi qui pensait qu’on aurait les mêmes tarifs qu’à Montréal. Je trouve que le tarif est prohibitif. S’y j’étais un touriste, j’irais me louer un vélo pour toute une journée, ça reviendrait surement moins cher. À ces tarifs, j’ai l’impression que le projet pilote restera à ce stade.

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  5. Michaël

    15 août 2011 à 16 h 55

    Ça me semble beaucoup plus cher que les Bixis des autres Villes (Montréal, Ottawa, Toronto)….

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  6. lacapitaleblogue.com | Des Bixi à Québec — Québec Urbain

    15 août 2011 à 17 h 13

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  7. Patrick

    15 août 2011 à 21 h 04

    15.50$ avec subvention contre 22.79$ sans subvention je trouve pas ca scandaleux. Un moment donné il faut arrêter de vivre de subvention et créé de la richesse!

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    • laéR

      16 août 2011 à 03 h 42

      Tout à fait raison!!!

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    • Louis M.

      16 août 2011 à 04 h 54

      Assez boiteux comme raisonnement. Le but de bixi est que les gens ne l’utilise que pour de courtes distances. C’est mal comprendre le principes que de raisonner de la facon dont vous le faites. Bixi est un mode de transport collectif alors pourquoi celui-ci devrait-il etre auto-suffisant?

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      • laéR

        16 août 2011 à 06 h 01

        Ben voyon, Bixi un mode de transport collectif….en quoi est-ce collectif?

        Ici c’est une entreprise PRIVÉE qui a décidé d’offrir à sa clientèle et à ceux qui le désirent, une location de vélo. Point.

        Ça devient collectif quand la population paye pour ça. Ce qui n’est pas le cas ici parce qu’on veut pas d’un gouffre financier avec cela.

        Bref, c’est pas parce que ça s’appel Bixi qui faut automatique que la collectivité paye. C’est pas si sorcier à comprendre non?

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      • Citoyen du centre-ville Utilisateur de Québec Urbain

        16 août 2011 à 14 h 42

        Les vélos libre-service sont des vélos partagés. Le vélo que j’emprunte peut être ou avoir été utilisé par plusieurs personnes durant la même journée, voire la même heure. Ce mode de transport peut donc très bien être qualifié de collectif.
        Ce qui est désigné comme «transport collectif» n’a rien à voir avoir la source du financement. Par exemple, Orléans express ou Via rail sont des entreprises privées de transport collectif.
        C’est bizarre que vous parliez d’un gouffre financier, car au contraire les principales entreprises qui offrent ce service en Europe sont des entreprises de communication (JC Decaux et Clear Channel pour ne pas les nommer) qui voient les stations et les vélos comme de nouveaux supports publicitaires.
        Bixi a choisi un modèle différent de développement, plus intéressant à mon avis, fonder sur la création d’une expertise québécoise dans le domaine. Cette nouvelle entreprise n’avait cependant pas la mise de fond de départ que les entreprises de communication disposent. Conquise par le concept, la ville de Montréal a décidé d’accorder une garantie de prêts. C’est le seul investissement public dans cette histoire et il sera remboursé par la vente du modèle à l’étranger. Il s’agit bien sûr d’une prise de risque pour la ville. Mais cela a permis de créer des emplois à Montréal. Les gouvernements fédéral et provincial subventionnent d’autres entreprises pour moins que ca…
        La création d’emploi et d’une expertise québécoise dans le domaine n’est pas le seul avantage du bixi. Celui-ci est le promoteur d’une mobilité plus durable et plus saine pour les individus. Il encourage les personnes à rester plus actives et donc à maintenir ou améliorer leur santé (diminution des coûts de santé à long terme). Il diminue la pression sur les routes et donc les coûts liés à la congestion. Mais il s’agit d’externalités qui sont rarement prises en compte et difficiles à mesurer

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      • laéR

        16 août 2011 à 19 h 44

        Vous avez raison pour le collectif.

        Mais pour moi, ce qui m’importe, c’est la propriété de la chose et d’où proviennent les fonds. Point.

        Votre arguments sur les autobus comme Orléans Express peut s’appliquer partout où l’on retrouve un endroit utilisable par plusieurs: chambre d’hotel, piscine au village des sports, les manèges à la ronde, etc.

        Tout ça c’est pour être utilisé par plusieurs individus, toutefois, la provenance des fonds et son retour sont entièrement privées. Donc ce ne sont pas des équipements collectifs.

        La différence entre les bixis de Montréal et ceux de Québec reposent entièrement sur cette notion. C’est tout. Cela explique la différence de coût.

        Qu’en pensez-vous?

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      16 août 2011 à 16 h 28

      Le principe de l’utilisateur payeur est un bon principe. Au début du 20e siècle, peu de moyen de transport étaient subventionné : les compagnies de tramway étaient privées, il fallait payer pour utiliser les ponts, etc. C’est avec l’arrivé de l’automobile que tout à basculé, on a décidé d’offrir des routes gratuites pour tous, payer par tous, avec en tête que l’automobile serait la solution unique.

      Ça a fonctionné un certain temps, mais aujourd’hui on arrive aux limites de ce principe. On se rend compte qu’il n’y a aucune solution unique, et qu’il faudrait faire plus de places à d’autres solutions moins coûteuses.

      Mais voilà, comme l’automobile est elle même subventionné, il est difficile de faire vivre n’importe qu’elle autre alternatives sans la subventionner elle même!

      On commence à voir un petit retour à l’utilisateur payeur, en autre le pont de la 25 à Montréal. Mais on est encore loin de pouvoir dire que les automobiles payes pour les infrastructures qu’elle utilise.

      Tout ça pour dire que notre société à fait le choix de subventionner le transport, un peu comme elle le fait pour la santé et l’éducation. Ce n’est pas un mauvais choix, c’est simplement un choix différent.

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      • Manu Utilisateur de Québec Urbain

        18 août 2011 à 09 h 47

        Je doute que les *automobiles* paient un jour quoi que ce soit :)

        Sérieusement, c’est tout le transport routier qui est indirectement subventionné, incluant automobiles, camions, autobus, vélos, etc. C’est effectivement un choix qui se défend pour plusieurs raisons.

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      • Patrick

        18 août 2011 à 22 h 53

        Les automobilistes sont sur taxé (permis de conduire/immatriculation/taxe sur l’essence) Si l’argent était bien utilisé, ce que les automobilistes payent serait plus que suffisant pour entretenir les route. Tous ca sans compter les ticket qui sont donné presque systématiquement au voiture contrairement au cycliste pour lesquels les policier ferment les yeux. Si un jours il n’y a que le transport en commun vous aller vous ennuyez du temps ou il y avait des con qui avaient une voiture$$$

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      • François Magellan

        19 août 2011 à 08 h 07

        @Patrick :Quant aux fameux frais d’immatriculation, je te propose de te planter avec ta bagnole, d’en sortir paralysé, inapte au travail, devant adapter ton logement ou ta maison à peine nouvelle situation (rampe d’accès, ascenseur pour gravir l’escalier de ta maison, etc.)… C’est avant toute une assurance. Une assurance pour laquelle tu n’auras pas besoin de te battre pour avoir ta compensation. J’ai une connaissance qui a été victime d’une femme qui avait pris l’autoroute en sens inverse. Il n’est pas paralysé, mais a depuis ce temps des absences et des oublis. Par exemple, il peut oublier l’eau, éteindre le four. En conséquence, il ne peut rester seul. La SAAQ verse une compensation à un proche pour veiller sur lui. On me dira qu’on peut avoir le même genre de compensation avec une assurance privée. Mais comme les assureurs privés ont souvent tendance à être pointilleux, examiner la moindre virgule avant de compenser, il te faudra peut-être te battre. Alors dans la situation que j’ai décrite, crois-tu avoir l’énergie ? Bref, c’est toujours trop cher jusqu’au jour où on en a besoin… La vie réserve des surprises parfois…

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      • Patrick

        20 août 2011 à 23 h 53

        @Francois: Si un vélo me coupe le chemin et tombe dans la situation de ton amis, ils aura droit au même traitement sans même payé de frais d’immatriculation. De plus mon assurance auto va augmenter car je vais avoir une réclamation (certes ce n’est rien à comparer vivre avec un handicape mais c’est une réalité). Que tu paye ou non des frais d’immatriculation, dans cette situation tu seras indemnisé donc merci de prouver mon points sur lequel les automobilistes payent pour tous le monde.

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      • François Magellan

        21 août 2011 à 08 h 20

        @Patrick… C’est tellement marginal ce que tu décris en terme de compensation financière pour les cyclistes… Les victimes sont en large part des automobilistes. J’aimerais bien avoir les statistiques sur les montants de compensation financière par groupe d’utilisateurs… À la base, si je ne me trompe, c’est la voie publique qui est en jeu, et un préjudice mettant en cause une automobile. Donc, un piéton happé par un automobiliste sera compensé. Alors, continuez à pleurnicher jusqu’au jour où vous en aurez besoin…

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        21 août 2011 à 22 h 43

        Patrick, je vous invite à sortir une calculatrice et faire le calcul. Il y a environ 5 millions d automobiles aux Québec, au minimum autant de permis. Calculez ce que ceci rapport aux MTQ, et comparer cela à son budget. On parle de 2,8 milliards en 2007 et plus aujoudhui. Pensez vous réellement qu’un automobile paye la vrai part des routes?

        Mais comme nous l’avons dis, c’est un choix de société que de financer le transport. Après tout, c’est un besoin très primordial. Mais tenter de faire croire que ce n’est pas le cas, c’est de ce fermer les yeux sur la réalité.

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  8. Louis Lamontagne

    16 août 2011 à 11 h 02

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    • denis

      17 août 2011 à 17 h 58

      L’article que vous mentionnez est totalement dénué d’intérêt. Il affirme lui-même qu’il n’a fait aucune recherche et qu’il a conclu que les vélos en libre-service sont peu utilisé parce qu’il a vu des stations pleines. Les statistique d’utilisation sont disponibles et montrent au contraire que les vélos en libre-service sont très utilisés à Barcelone, Londres, Paris et même à Montréal.

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  9. Citoyen du centre-ville Utilisateur de Québec Urbain

    16 août 2011 à 14 h 16

    Pour ceux qui ne le connaissent pas, le site http://www.streetfilms.org/ regorgent de petits films qui nous font connaître des expériences étrangères, mais surtout américaines, en lien avec le confort et la sécurité des piétons et des cyclistes.
    L’expérience du Bixi à Minneapolis est particulièrement intéressante. Après sa première année, 100 000 voyages ont été faits et les coûts reliés au vandalisme ne se sont élevés qu’à 5000$.
    http://www.streetfilms.org/nice-ride-mn-minnesotas-bike-share-expands/#more-50850

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  10. Patrick

    16 août 2011 à 23 h 04

    SVP ne pas faire de comparatif avec l’Europe et le Québec dès que la géographie ou la densité de population n’est pas la même et à une quelconques influence.
    Merci

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  11. Citoyen du centre-ville Utilisateur de Québec Urbain

    17 août 2011 à 09 h 15

    75% des films sur Streetfilms sont tournés dans des villes américaines.

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