Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Transports en commun : Québec dernière de classe au pays

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 novembre 2017 18 commentaires

Jonathan Lavoie
Radio-Canada
Québec

C’est à Québec que les travailleurs utilisent le moins le transport en commun à travers les grandes régions métropolitaines du pays. À peine 11,1 % de la population active se rend au travail de cette façon, selon les données du recensement de 2016. La voiture demeure donc reine dans la capitale.

La suite

Voir aussi : Transport en commun.


18 commentaires

  1. Gengis

    29 novembre 2017 à 19 h 11

    C’est très peu surprenant lorsque nos infrastructures de transport en commun sur rail sont absentes et sont comparables à celles d’un village du nord de l’Ontario.

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    • Roger

      30 novembre 2017 à 08 h 25

      Personnellement, ce n’est pas tant les infrastructures qui me découragent. Je crois que la situation pourrait être différente même avec notre bon vieux RTC… ;)

      Ce chiffre ne m’étonne pas vu l’étendue de la ville. À force de vouloir faire des mini-pôles un peu partout, il est évident pour moi qu’aucun type de transport en commun ne pourrait être efficace à desservir tout ça.

      La Ville veut des taxes, elle veut développer les terrains vacants. Mais elle se fout éperdument de l’impact que cela peut avoir sur nos déplacements.

      4 more years…

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    • Gengis

      30 novembre 2017 à 21 h 13

      Je suis confiant qu’on va enfin, après 50 ans de retard, débuter la construction soit du métro de Québec ou du Tramway de Québec dans les prochaines années. On va devoir le faire assez rapidement étant donné que les coûts augmentent année après année. Si le maire Lallier avait été de l’avant en 2002, le Tramway de Québec, avec stations souterraines, même, serait déjà une réalité.
      Enfin, peu importe notre 50 ans de retard, je suis confiant que l’administration Labeaume va enfin mettre la main à la pâte contre vents et marées, et que notre futur métro ou Tramway de Québec, fera office de lien entre ces différents pôles de concentration urbanistique, ce seront des lignes de transport qui lieront enfin encore plus nos différents arrondissements puisque tout le long de celles-ci s’agglutineront d’autres projets de construction et d’infrastructure.
      Mais il faut commencer dès maintenant avec un rush médiatique et du lobbying auprès du fédéral et du provincial.

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      • Antoine

        30 novembre 2017 à 21 h 42

        C’est beau cette confiance… mais rien n’indique un début de volonté pour un métro (les coûts sont astronomiques) ou d’un tramway (moins cher mais encore trop pour véritablement structurer la ville).

        Et non, il ne faut pas dire que « peu importe les 50 ans de retard » car ce sont 50 ans d’étalement urbain qui va rendre d’autant plus difficile et coûteux la mise en place d’un réseau de transports en commun.

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      • Gengis

        1er décembre 2017 à 04 h 43

        D’où le fait qu’il est impératif qu’on s’y mette dès maintenant.
        La première étape est la mobilisation. La route est longue mais on n’a rien sans rien! Pensez à la carrière de André Harvey et la mobilisation ardue (points de péage symboliques, etc) qu’à représentée le mouvement accès bleuets pour enfin avoir une autoroute 175 en bonne et dûe forme, à 4 voies. Tout le long, les politiciens et journalistes réfractaires nous répétaient toujours la même chose: on n’en a pas besoin, l’amélioration de l’infrastructure déjà en place est suffisante et bla bla bla.
        Qu’à cela ne tienne, certains ont persévéré, et les efforts ont porté fruit! https://fr.wikipedia.org/wiki/Route_175_(Québec)#Le_mouvement_Accès-Bleuets
        On va le faire aussi, il faut qu’on le fasse, on a déjà enclenché le premier pas en 2012 avec le plan proposé alors. Le maire à alors opté plutôt de faire l’amphithéâtre Vidéotron, mais je maintiens qu’on saura régler ce dossier important de métro ou de Tramway de Québec grâce à du lobbying intensif et continu.

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  2. Sebastien

    30 novembre 2017 à 09 h 05

    Faire des mini-pôles peut être très structurant… Lorsqu’ils prennent la forme de mini TOD.

    La banlieue de Calgary est également très étalée, mais dès qu’on y aperçoit une densité plus élevée, on peut être certain qu’il y a une station du C-Train au beau milieu. Même chose avec la banlieue de Vancouver et les stations du Sky Train.

    Québec croit être unique au monde! Et durant des décennies, on disait que les exemples de l’Europe ne pouvaient s’appliquer ici car Québec n’est pas assez populeux et dense (alors que son centre est excessivement dense pour une ville d’Amérique du Nord) et qu’ici on a des hivers, contrairement à la Suède (sic). Maintenant c’est excessivement malaisant de voir ce même discourt, mais face aux villes comme Ottawa, Winnipeg ou même Kitchener!!

    Il ne faut pas oublier que Calgary à créer son C-Tain alors qu’il avait que 430 00 habitants et Edmonton 410 000. Plus les années avant, plus les opposants au TC (capital radiophonique et politique) tombe dans un ridicule sans nom…. Heureusement, le discourt change tranquillement, mais il aura fallu attendre d’être dans le mur et avoir un aménagement du territoire non planifié en conséquence…..

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  3. Omer

    30 novembre 2017 à 09 h 36

    On pense que de décaler les horaires des étudiants de l’UL est un élément de la solution, permettez-moi d’en douter !

    En effet, pour les gens de Québec qui tiennent mordicus à leur autos, ces derniers vont sans doute se rendre compte qu’il y aura moins d’autos sur les routes et par le fait même arriveront plus tôt au travail.

    Ce sera ensuite un beau défi de tenter de leur « vendre » un projet « structurant » !

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    • Gengis

      30 novembre 2017 à 21 h 03

      Les gens ne vont pas emprunter un transport en commun qui n’existe pas, franchement. Il faut le construire pour qu’il soit adopté.
      Le Tramway de Québec ou même le métro de Québec, n’empêchent pas la possibilité d’utiliser une voiture aussi, selon le choix de chacun.

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  4. marc guy

    30 novembre 2017 à 12 h 57

    Quebec pays d’hiver le transport en commun inclue des trottoirs déneiger et déglacé en priorité ce qui est loin d’etre la priorité dans beaucoup d’arondissement de Quebec en hiver il est plus sécuritaire de rouler en SUV que de circuler a pied a Quebec

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  5. Germain

    30 novembre 2017 à 14 h 21

    Je suis bien d’accord avec le commentaire de Roger. Si on compare avec les autres grandes villes, la plupart ont une centre-ville concentré. Ici à Québec, on s’éparpille, haute-ville, basse-ville, Boulevard Laurier, Lebourgneuf, D’estimauville etc. On construit partout et donc pas facile de se déplacer avec le transport en commun à travers tout ça. Mis à part ceux qui demeurent proche des Métrobus, la voiture est encore le meilleur moyen…j’en suis la preuve, cela met deux fois plus de temps en bus pour moi

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    • Omer

      30 novembre 2017 à 14 h 34

      Les anciennes villes distinctes (Beauport, Charlesbourg, Val-Bélair,etc.) sont un peu responsables de la situation.

      En effet, s’il y avait toujours eu qu’une seule Ville de Québec, je doute que la couronne nord de Québec serait développée. Probablement que ce secteur serait encore complètement boisé !

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      • Mart9

        30 novembre 2017 à 23 h 10

        Est-ce que la ville a arrêté l’étalement urbain depuis les fusions…
        Le maire et les ministres étaient fiers d’annoncer l’élargissement de l’autoroute Laurentien.
        La ville doit faire preuve de leadership pour concentrer les pôles économiques et développer un peu partout comme disait quelqu’un précédemment. Et bâtir le transport en commun autour de ces destinations.
        Aussi, oubliez le 3e (4e) lien afin de favoriser le transport en commun des gens de la rive-sud. Il est beaucoup moins coûteux de faire un voie prioritaire à contre-sens pour les autobus.

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    • Gengis

      30 novembre 2017 à 21 h 07

      Pas du tout! Montréal est très éparpillé, ça n’empêche pas le métro d’aller de l’arrondissement Saint-Laurent à Hochelaga, et de Laval à Longueuil.

      Notre futur système de Transport en Commun, que ce soit le métro ou le tramway, vont en effet créer un lien d’urbanisation entre ces différents arrondissements. C’est une étape des plus créatrices de prospérité pour la ville, à moyen et long terme.

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      • Omer

        30 novembre 2017 à 22 h 02

        En effet, mais je tenais simplement à souligner que sur le plan historique, s’il n’avait pas eu les villes de Val-Bélair, de Saint-Émile et du Lac-St-Charles, il est possible de penser que ces secteurs feraient présentement partis du secteur à l’extérieur du périmètre maximal d’urbanisation. Ainsi, l’implantation d’un réseau performant serait plus simple avec les secteurs plus dense, plus près de la ville.

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      • Gengis

        1er décembre 2017 à 04 h 49

        Oui je suis d’accord, sur ce, donc, travaillons avec la situation actuelle et on densifiera ce qu’il y a sur la carte actuelle.
        De plus n’oublions pas que la population de Québec risque fort bien d’augmenter beaucoup plus rapidement que ce que certains démographes ont prédit.

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  6. Antoine

    1er décembre 2017 à 14 h 18

    C’est surement avec un gars qui se présente comme maire pour québec 21 que la solution va venir. Lui qui regarde sur google map comment les autres villes ont géré leur réseau ( tsé quand tu ne zoom pas trop sur les images, c’est normal que tu ne voies que les grandes artères… )

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  7. Insider

    2 décembre 2017 à 11 h 35

    Jan Gehl au début de son livre « Pour des villes à échelle humaine » a écrit ceci:

    « Pendant des dizaines d’années, l’urbanisme a négligé la dimension humaine de la ville, alors qu’il accordait une attention particulière à plusieurs autres de ses aspects, comme la hausse fulgurante de la circulation automobile. De plus, les courants idéologiques dominants en matière de planification (en particulier le modernisme) ont accordé peu d’importance à l’espace public, aux déplacements à pied et au rôle de la ville comme lieu de rencontre pour les citadins. Enfin, les forces du marché et les tendances architecturales qui leur sont associées se sont peu à peu désintéressées des interactions humaines et des espaces communs pour se concentrer sur les bâtiments considérés isolément. Au cours de ce processus, ces derniers sont ainsi devenus de plus en plus coupés de leur environnement, tournés vers l’intérieur et de moins en moins invitants. »

    Quand on regarde le développement qui se fait présentement à Québec, quand on écoute le discours des politiciens et des vedettes « border line » débiles légers de la « talk radio » de Québec, il est difficile de ne pas faire le constat que nous avons encore une vision digne des années 70s.

    Les efforts que font certains pour rattraper ce retard sont systématiquement bousillés par des politiciens et des promoteurs qui agissent comme on le faisait dans les années 70s! Quand il s’agit, plus particulièrement, de politiciens qui ont moins de 45 ans, c’est franchement décourageant.

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