Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Fin des inondations grâce au toit végétal

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 octobre 2005 9 commentaires

Toit de verdure. Caroline Wang, Stéphanie Adoweij et Sarah Harvey. Photo: Jean-Marie Villeneuve (Le Soleil).

Source: Claudette Samson, Le Soleil, 22 octobre 2005.

(…) L’inauguration hier du premier toit végétal réalisé par l’organisme Vivre en ville, au 870, avenue de Salaberry, à Québec, donne matière à réflexion.

Selon les calculs réalisés lors de pluies de différentes intensités, la rétention d’eau de ce toit (deux, en fait) variait de 100% à 98,2%. Il est vrai que la plus forte précipitation calculée n’était que de 18 mm (contre près d’une centaine ce fameux 26 septembre), pour une quantité de 161 litres d’eau. Mais il n’en reste pas moins que la terre absorbe une quantité importante de liquide, avant de la laisser aller graduellement, ce qui permet de protéger les réseaux d’égout d’un envahissement soudain. (…)

Les gens de Vivre en ville, et en tête la chargée de projets Véronique Jampierre, n’étaient pas peu fiers de leur réalisation de deux toits et d’un mur végétaux sur l’ancienne école qui abrite le Centre de la culture et de l’environnement Frédéric Back et divers organismes.

À cette réalisation s’ajoute en outre la construction récente de corniches végétales, qui viennent tout juste d’être réalisées par une douzaine de participants aux Chantiers jeunesse, un organisme favorisant la réalisation de projets bénévoles par des jeunes de divers pays. (…)

Voir aussi le communiqué de Vivre en ville.

Voir aussi : Environnement.


9 commentaires

  1. Lisette

    22 octobre 2005 à 19 h 28

     » Mais il n’en reste pas moins que la terre absorbe une quantité importante de liquide, avant de la laisser aller graduellement, ce qui permet de protéger les réseaux d’égout d’un envahissement soudain « .

    Bonsoir Monsieur Cazes,

    À prime abord, cette idée me paraît géniale mais il y a 2 côtés à une médaille. Je me suis donc posé cette question ; compte tenu que la terre absorbe une grande quantité de liquide, et que de la terre imbibée d’eau ça devient très pesant, n’y a t-il pas danger d’effondrement du toit suite à la pesanteur comme c’est le cas fréquemment en hiver avec certaines toitures sous le poids de la neige ? Le 1e janvier 1984, la toiture a défoncée où je demeurais à Limoilou justement pour cette dernière raison, ça ne s’oublie pas…

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  2. phonono

    23 octobre 2005 à 17 h 21

    Les toits verts doivent être structurellement plus robustes que des toits non verts, sinon on risque en effet d’avoir des problèmes.

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  3. Lisette

    24 octobre 2005 à 08 h 42

    Bonjour Phonono,

    C’est très logique en effet. Avant l’implantation du toit vert, une structure supplémentaire doit être installé pour assurer la solidité je suppose.

    Merci pour le renseignement. J’apprécie que vous ayez pris le temps de me répondre.

    Mes salutations à Monsieur Cazes.

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  4. Véronique Jampierre

    24 octobre 2005 à 10 h 25

    Lors de la vérification de la capacité de portée des structures d’un bâtiment, l’ingénieur en structures prend en compte le poids d’un toit végétal à pleine capacité d’eau. Pour exemple, dans le cas des toitures testées par Vivre en Ville, les toitures végétales pèsent 20 lbs par carré lorsqu’elles sont gorgées d’eau . Une dernière précision, cette quantité d’eau s’élimine graduellement à la fois par le drain normal du toit, par l’évaporation naturelle et l’absorption naturelle via les racines des plantes.

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  5. Véronique Jampierre

    24 octobre 2005 à 10 h 31

    Avec des toitures végétales aussi légères que 20 lbs par pieds carré, de moins en moins de bâtiments auront besoin d’être modifiés au niveau de leurs structures pour recevoir une toiture végétale. Toutefois, il est trés important de toujours faire faire la vérification par un ingénieur en structures avant toute installation.

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  6. Manu

    24 octobre 2005 à 23 h 36

    Petit calcul rapide : avec 100mm d’eau (ce qui est tombé il y a pas si longtemps en 24h…) on obtient justement 20 lbs au pied carré. Et cela, c’est sans compter la terre et la végétation. En 24h, le draînage ne suffit évidemment pas. Néanmoins, j’imagine qu’on a évalué la question au départ… en autant qu’on ne se fie pas sur des normes du genre « 40mm de pluie maximum par 24h »!

    Mais qu’arrive-t-il une fois le toit plein de neige l’hiver? Peut-on quand même y aller avec des grattes (à main, pas celle qui passe dans la rue) et des pelles, comme sur des toits plats lorsqu’il y a vraiment trop de neige? Et au printemps, lorsque toute celle belle neige fond sur cette végétation dormante et cette terre presque gelée, tout ça se tient encore?

    Néanmoins, si tout fonctionne bien, on ne manque pas ici de grandes surfaces (sans faire de jeu de mot…) à ainsi verdir! Bravo!

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  7. Denis Jobin

    15 février 2006 à 23 h 02

    Bonjour Véronique,

    Je possède un jumelé à Charlesbourg et j’aimerais installer ou faire installe un toit végétal.

    Existe t’il de l’aide disponible pour un tel projet? (aide financière, aide pour l’installation…)

    Est-ce que je peux avoir une évaluation au pied carré ou au mètre carré.

    Merci

    Denis Jobin
    418-634-1028

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  8. Cathie

    21 mars 2006 à 13 h 20

    Je cherche aussi a faire installer ce type de toit sur ma maison mais jusqu’à présent, cela me semble terriblement cher. Existe-t-il des subventions en quelque part ou bien des compagnies qui peuvent exécuter ce travail pour un prix raisonnable ?

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  9. Antoine

    21 mars 2006 à 16 h 48

    Cathie tu devrais contacter les compagnies qui font de tels toits, comme Soprema, sinon un architecte, je sais qu’à la bibliothèque de Charlesbourg qu’il y aura un toit végétal, un très grand à ce que j’ai pu voir, sinon à Montréal il y a aussi un édifice à bureau qui en a un, je crois que c’est pour la police…

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