Source: Sofie Bienvenu, Journal Voir, 17 novembre 2005.
À Québec, que ce soit dans le quartier Saint-Roch ou dans le Vieux, il n’est pas rare de croiser un édifice commercial au cachet historique. Par leur architecture, ou à cause des illustrations murales dont ils sont ornés, ces bâtiments procurent un cachet énorme à la ville.
Véritables miroirs des quartiers, les artères commerciales symbolisent une vie urbaine avec beaucoup de mixité. On pense à la rue Saint-Jean [photo 1], avec en particulier la Maison Simons [photo 2] qui s’abrite sous un magnifique édifice de pierres grises, et à la rue Saint-Joseph, où la façade des édifices rivalise d’intérêt avec la vitrine des boutiques. (…)
22 novembre 2005 à 09 h 47
Vive le magasinage de ville! J’adore moi aussi ces commerces. Dommage que la majorité de la population, qui est d’origine banlieusarde, préfère courir les centres d’achats. Imaginez un peu si un ou deux gros centres fermaient dans la région, la quantité et la qualité de boutiques qui pourraient avoir pignon sur rue au centre-ville! Mais non, le stationnement est bien plus pratique aux abords d’un Power Center, et au moins, les boutiques ne manquent pas de stock…
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22 novembre 2005 à 12 h 23
« Dommage que la majorité de la population, qui est d’origine banlieusarde, préfère courir les centres d’achats « .
En tout premier lieu, on y va au plus pratique ; demeurant à Sainte-Foy, si je désires aller à la Maison Simons il y en a un à Place Sainte-Foy. Aussi, étant en hiver approximativement 6 mois par année, nous devons porter manteau d’hiver, bottes et tout le tralala. Or, il fait chaud dans les magasins qu’ils soient au centre ville ou en banlieue. En entrant dans un magasin à grande surface, on a tendance à se mettre à l’aise (enlever le gros manteau hyper chaud) pour bénéficier d’un magasinage en tout confort. Or, au centre ville où est situé Simons, si on enlève pas le manteau, on crève de chaleur, si on l’enlève nous devons le remettre pour passer à la boutique suivante étant donné que nous devons sortir à l’extérieur pour y accéder.
Pour ma part, je préfère magasiner à proximité de chez moi ; moins de déplacement, moins de perte de temps etc… et où je vais la majorité du temps ce n’est pas un grand centre mais de petites boutiques de banlieue, le Campanile. Je magasine également plus souvent qu’autrement par catalogue d’où la marchandise m’est livrée à domicile, dans le confort de mon foyer dans les 3 jours ouvrables.
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22 novembre 2005 à 12 h 59
Beaucoup de personnes toutefois recherchent une « ambiance » de magasinage et ce n’est pas ce qu’ils trouveront dans des centres commerciaux.
Les rues commerciales offrent un autre produit, un autre service et les centres commerciaux ont leurs propres avantages dont celui d’offrir un abris.
Il y aura toujours des gens dans les centres commerciaux et sur les rues commerciales également. De savoir ce qui est mieux est une perte de temps car je crois que les deux ont leur place (quoi que j’ai une préférence pour les rues commerciales car en plus de jouer le rôle d’un consommateur, je joue le rôle d’un touriste! Et j’adore refaire la découverte de ma ville d’une fois à l’autre).
J’ai remarqué que les gens qui courent les centres commerciaux pour leur confort font parfois partie des gens qui pronent l’existence des powercenters où là, non seulement il faut sortir entre les magasins mais il faut prendre la voiture. Ce qui est l’apogée de l’inconfort :)
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22 novembre 2005 à 17 h 45
Comme on peut aisément le constater, La Maison Simons manifeste, comme toujours, très bon goût! Bravo.
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