Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La vérificatrice implore Ottawa d’assurer la viabilité du pont de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 novembre 2005 9 commentaires

Pont de Québec. Source: archives Le Soleil.

Source: Isabelle Rodrigue, Cyberpresse, 23 novembre 2005.

Des années après le début des travaux et 60 millions $ plus tard, il est encore impossible de savoir quand la restauration du pont de Québec sera terminée, constate la vérificatrice générale, Sheila Fraser, qui invite Transports Canada à trouver un moyen de régler la question une fois pour toute. (…)

Suite de l’article. Voir aussi billet précédent.

Voir aussi : Message d'intérêt public.


9 commentaires

  1. Gwido

    23 novembre 2005 à 11 h 17

    Je ne comprends pas… Le pont est dans un état lamentable, rongé par la rouille, il faut le réparer tout simplement! Si la tour du Parlement menaçait de tomber et que sa tourelle était rouillée bord en bord, on la réparerait, pas vrai? Eh bien là, il en va de la sécurité de milliers d’automobilistes et d’un monument historique national qui constitue une des entrées principales à Québec. Réparons-le, point final! Il y en a de l’argent, ça tout le monde le sait!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. jaco

    23 novembre 2005 à 13 h 15

    … »Je ne comprends pas… « –
    … »Réparons-le, point final! Il y en a de l’argent, ça tout le monde le sait!.. » (Guido)

    Je comprends votre indignation!

    Mais il y a un élément a considérer qui est tres FATIGUANT: Comment se fait-il que tous les grands projets au Québec doublent leur couts initiaux?

    Je crois que $60 millions avit été prévue pour l’ensemble des travaux , mais que ce montant n’a couvert que 40% des travaux…
    Apres le métro de Laval, la Gaspésia, etc etc. on assiste ENCORE a un raté du « modele québécois »? (je me le demande)
    Un tout petit détail qui est passé inapercu dans l’entente pour la réalisation des projets du 400ieme de québec par le fédéral est le suivant:
    « les travaux ne seront réalisés qu’a la condition sine qua non que le FÉDÉRAL SOIT L’UNIQUE MAITRE D’OEUVRE…! »
    A mon avis ce n’est pas un déni de juridiction, c’est tout simplement un DÉNIE de compétence du Québec (avec sa bureaucratie et son modele syndical archaique) a réaliser un ouvrage!
    C’est avant tout un DÉNIE DE CONFIANCE!

    Et je ne les bläme pas pour cela! (au contraire ,ca me rassure que ce soit le fédéral qui soit le maitre d’oeuvre)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Maxime L.

    23 novembre 2005 à 14 h 40

    Toujours aussi rouge ce Jaco ….

    Ces dépassements de coûts sont facilement expliquable quand on pense que les ingénieurs et architectes qui soumettent un projet (et l’évaluation) sont les même qui le réalise, et qui sont payés avec un poucentage de celui-ci. De plus, aucun politicien n’a les couilles pour stopper un projet qui dérappe, ce qui serait logique.

    Aussi, bien de ces projets sont les préférés des décideurs en place. Serait-ce possible que ceux camouflent des coûts pour les réaliser? Il semble que oui…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Serge Alain

    23 novembre 2005 à 19 h 43

    De tous temps, quand le gouvernement fédéral s’en mêle et s’emmêle, particulièrement sous les Libéraux, il y a du « coulage ».

    Je consens à admettre que des dépassements ont été observés chez d’autres gouvernements, incluant ceux du Parti Québécois, mais quand comprendrez-vous donc que les Libéraux constituent le prolongement de l’entreprise privée, dans tout ce qu’elle peut avoir de plus crasse? Les « petits amis », quand ce ne sont pas carrément des conflits d’intérêts chez les ministres et députés, ont toujours fait voguer ce bateau de la corruption.

    La courageuse Sheila Fraser exécute une job du tonnerre et j’ai bien hâte qu’elle fasse la lumière sur les dépassements des coûts mirobolants dans le programme des armes à feu: les commandites et la Gaspésia nous paraitrons peut-être alors comme des pointes d’iceberg… sous notre beau pont de Québec.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Gérald Gobeil

    23 novembre 2005 à 19 h 55

    Je viens de lire que le ministre fédéral des Transports (Jean Lapierre) a mandaté ses fonctionnaires afin que le litige soit transporté devant les tribunaux et que le CN soit condamné à faire les travaux.
    J’ai pas l’impression que la 7e merveille du monde sera « dérouillée » avant longtemps… :-(

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. Yvan Dutil

    23 novembre 2005 à 20 h 23

    De ce temps-ci au Québec, les contracteurs s’en donne à coeur joie. Ils ont pour leur dire qu’il ne faut que reprendre l’argent que le gouvernement ne leur a pas donnée dans les années 90. Tous les contrats sont systématiquements sur-évaluée. Et, comme il n’y a quaisment plus de contrôle de la part du gouvernement, les choses ne peuvent qu’empirer.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  7. Manu

    23 novembre 2005 à 23 h 40

    Faudrait pas sombrer dans la petite politiquaillerie facile de dire qu’un parti est mieux que l’autre et blablabla…

    On est effectivement très bon par ici pour sortir des estimés tout à fait irréaliste, et par surcroît, pour ne jamais imputer la responsabilité à quiconque. Les coûts dépassent, mais on ne peut pas blâmer personne. On aime ça nous autres… à grand coup de 2×4 plein d’échardes dans le derrière, sans lubrifiant…

    On pourrait discuter longtemps de ce sujet, comme de la responsabilité qu’on donne maintenant aux entreprises dans le cadre de certain PPP, etc. Ça ne règle pas encore le problème, mais au moins c’est dans la bonne direction… une lueur d’espoir pour le contrôle des projets publics.

    (« C’est beau l’espoir… » comme je dis souvent au lieu de dire qu’on est une bande de caves finalement)

    Pour le pont, c’est un peu la même chose… on va leur envoyer une mise en demeure, ça va traîner dans un dédale judicio-bureaucratique, mais ça va peut-être quand même débloquer quelque part. Ça fait des années que le repeinturage du pont avec de la « super peinture qui dure 20 ans » (je crois que c’est celle qui est un peu plus grise qu’on retrouve à l’entrée sud du pont).

    L’an dernier, le CN se défendait en disant qu’il n’avait d’obligation que de dépenser 60 millions (ou un aute montant du genre) dans la réfection du pont, et non de mener les travaux à terme! (ben oui tsé…) Le gouvernement insistait plutôt pour dire que le contrat demandait évidemment de compléter les travaux.

    Maintenant le CN parle de « grand projet d’entretien », rien d’objectif… J’espère qu’on ne se laissera pas £¢¤£@er plus longtemps. Et j’aimerais bien savoir quel est le pouvoir réel (tout en demeurant raisonnable) du gouvernement à cet égard? Peut-il, dans 1 mois disons, à défaut d’une réponse positive du CN, faire faire les travaux lui-même (à grands frais, 16h par jour, subito presto pendant 2 ans) et refiler la facture au CN? à défaut de la payer, la facture serait ensuite confiée au fisc qui saura bien récupérer l’argent…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  8. Jeff

    24 novembre 2005 à 02 h 43

    Je crois qu’il faut comprendre comment se font les études coût-bénéfice pour comprendre les dépassement de coût au Québec et â n’a rien à voir avec un soit disant modèle québécois.

    Les fonctionnaires qui font ces études peuvent souvent subir des pressions du cabinet ministeriel pour intentionnellement retirer certains coûts d’une étude en apparance de moindre importance, par le fait même arriver à un résultat plus complaisant sur le plan strictement économique. Enfin, ça c’est le bout que j’ai eu l’occasion de connaître. Cependant, évitez de comparer des pommes avec des poires en comparant ce type de projet avec des interventions étatiques de développement économique ciblé comme la Gaspésia, là je ne crois pas que les manques dans les évaluations sont intentionnels mais carrément mal foutu… ou peuvent s’expliquer par l’intervention de groupes de pression, comme les syndicats.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  9. jaco

    24 novembre 2005 à 12 h 44

    Je dois avouer que j’ai fait un amalgame précipité entre le « modele québécois » et ce contrat de réfection…
    Car si j’ai bien entendu aux « nouvelles » , le contrat de réfection SERAIT entre les mains d’une entreprise privée

    Toutefois mon questionnement demeure: comment se fait-il qu’au Québec (on dirait que c’est juste ici)
    les grands travaux doublent leur cout initial??

    Signaler ce commentaire

     ou annuler