Je ne pouvais laisser passer sous silence ce genre d’article, vu cette pollution urbaine que l’on retrouve un peu partout.
Source: François Cattapan, Québec Hebdo, 1 mai 2007
Au printemps, la disparition tant espérée de la neige laisse parfois apparaître certaines horreurs de la nature urbaine.
2 mai 2007 à 20 h 47
Je suis bien d’accord mais d’un autre côté, j’en ai assez de me faire dire, en tant que consommateur, que je dois faire les efforts (je les fais pourtant) pour recycler ce que les entreprises me vendent. Peut-être que les efforts devraient être faits À LA SOURCE.
Ces gens nous fabriquent des emballages inutiles, des ustenciles jettables et des circulaires que tout le monde jette, mais ce serait à nous de récupérer le tout. S’ils faisaient leurs devoirs, il y aurait des tonnes de matières de moins à recycler.
Ça me fait penser au débat sur le tabac: on n’ose pas s’en prendre aux compagnies de tabac, trop puissantes. On s’en remet plutôt aux fumeurs, qui sont des cibles plus faciles à culpabiliser et à amadouer.
La pollution, ce ne sont pas les consommateurs qui en sont la cause, ce sont les grandes entreprises. Nous, on peut limiter les dégâts mais eux, merde, peuvent-ils essayer de faiire l’effort à la source?
Ben non, elles sont des cibles trop difficiles à combattre.
Voilà.
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2 mai 2007 à 21 h 28
Tout a fait d’accord avec Serge Alain. Tout le monde doit faire sa part. J’aimerai aller plus loin et dire que la source du probleme est le capitalisme. Je sais, je sais, c’est une cible facile. C’est tout de meme le capitalisme qui creer les besoins des consommateurs.
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2 mai 2007 à 21 h 29
Je suis d’accord, mais on peut facilement répondre que les entreprises ne font qu’offrir ce que leur clientèle demande, ce qui est vrai d’ailleurs. Je pense que l’action la plus essentielle à mener est de changer le comportement des consommateurs, de les inciter à plus de vigilance. On ne peut pas se fier seulement aux règlementations gouvernementales. Vous trouvez ça injuste? Qui a dit que la vie était juste? Moi je dis que la lutte est plus importante que la justice car c’est la première qui définie la seconde.
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2 mai 2007 à 22 h 11
« Je suis bien d’accord mais d’un autre côté, j’en ai assez de me faire dire, en tant que consommateur, que je dois faire les efforts (je les fais pourtant) pour recycler ce que les entreprises me vendent. Peut-être que les efforts devraient être faits À LA SOURCE. »
Oui c’est vrai que ce n’est pas seulement le consomateur, qui devrait changer, mais c’Est celui qui fait vivre ces fameuses entreprises, donc une responsabilité, mais je ne le vois pas dans le négatif, mais plutôt dans le positif du terme… Il faudrait aussi que le balancier retourne vers ces entreprises. En tant que consommateur, nous avons une force de persuasion par le nombre. C’est en partie à nous de pouvoir changer ce que l’on trouve pas juste. Le reste serait du ressort d’instance plus hautes, ou regroupement de gens.
« La pollution, ce ne sont pas les consommateurs qui en sont la cause, ce sont les grandes entreprises »
Hum ! tous le monde est en causes, autant le consommateur que l’entreprises, sauf que le consommateur, lui n’a pas toujours le choix, ou alternatives pour changer au mieux (exemple, peu ou pas de transposrt en commun en dehors des grandes centres urbain…) Ce qui n’empêche point de pouvoir changer ce que l’on peut… sans que cela tombe dans une routine sans conscience.
« On ne peut pas se fier seulement aux règlementations gouvernementales »
En plein dans le mille, cher Jeff, les meilleurs solutions ne proviendront point d’en haut, mais plutôt de la base (nous les citoyens) C’est nous qui peuvent changer le paragdime… Ceux d’en haut au contraire, vont tous faire pour ne point que cela change, car ils ont trop à perdre comme pouvoir et profit…
Non ce n’était point mon intention de ciulpabiliser, mais plutôt se responsabiliser.
Je sais que moi-même je n’ai pas toujours fait de bon choix de consommation par le passé, mais je tend, de plus en plus vers une conscience de ce que je peux changer, et aussi me poser la question
Est-ce vraiment nécessaires ???
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2 mai 2007 à 23 h 10
Intéressant comment les quelques commentaires ci-haut illustrent que tout est interrelié et qu’en bout de ligne, il faudra probablement que chaque partie impliquée fasse un pas devant. Et à l’origine du « système », tout comme en bout de ligne de celui-ci (on pourrait dire que ça fait ue boucle), il y a toujours des êtres humains, tantôt consommateurs, tantôt électeurs…
Pour ceux qui veulent faire leur part jusqu’au bout, la frustration envers l’immobilisme des autres (humains, compagnies, administration publique, etc.) doit souvent prendre le dessus sur le bonhneur de bien agir (« bonne conscience », sérénité, …). Alors un gros bravo à tous ceux qui font ces efforts, et espérons qu’ils entraîneront petit à petit les autres (moi y compris) avec eux.
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3 mai 2007 à 01 h 13
« La pollution, ce ne sont pas les consommateurs qui en sont la cause, ce sont les grandes entreprises. Nous, on peut limiter les dégâts mais eux, merde, peuvent-ils essayer de faire l’effort à la source? »
Ayant moi même travailler dans un épicerie je peux vous dire que les consommateurs ne laissent pas leur place. J’avais plutôt l’habitude d’offrir les sacs en papier ou en mettre plus dans les sacs quand les gens étaient en voiture (ça c’était avant les sacs biodégradables).
Vous ne pouvez pas vous imaginer combien de fois que me suis fait engeuler par des clients parce qu’eux voulaient des sacs plastique parce que ça se traîne mieux et qu’ils veulent pouvoir choisir le sac qu’ils veulent.
Une autre fois, un client a téléphoner au gérant parce qu’une caissière lui avait demandé si il voulait un sac pour ses bananes (la seule chose qu’il avait acheté) Il était outrée et disait qu’il ne voulait pas que les gens voient ce qu’il achète.
D’autres personnes voulaient absolument doubler leurs sacs même si ils sont en voiture parce qu’ils ont peur que le sac déchire entre le magasin et la voiture… même si ils ont la possibilité d’amener le panier à leur voiture.
Certaines personnes doublent aussi des sacs de raisins qui sont déjà dans un sac et ils ont ajouté un sac pour les fruits et légumes par dessus. En bout de ligne ça fait 4 sacs pour des raisins!!!
Ce n’est pas des choses qui arrivent une fois de temps en temps. C’est au minimum 2 clients sur 3.
Au lieu de mettre la faute sur les entreprises, informez vous de ce qui se passe réellement dans ces entreprises. Si les sacs sont autant utilisés c’est qu’il y a une demande des consommateurs.
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3 mai 2007 à 09 h 43
On parle des sacs, mais cela pourrait s’appliquer aussi pour les bouteilles, les boites la nourriture…etc.
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3 mai 2007 à 09 h 49
Amélie, ton intervention illustre parfaitement ce que je pense de la situation. Le consommateur a plus de pouvoirs sur l’entreprise qu’on s’imagine parfois, faut seulement être prêt à changer ses habitudes.
« la frustration envers l’immobilisme des autres (…) doit souvent prendre le dessus sur le bonhneur de bien agir »
Manu, tu viens de trouver la petite chose motivante pour moi :-)
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