Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’insatiable appétit des Québécois

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 mai 2008 21 commentaires

« Notre mode de vie est intensément lié à l’urbanisme et à la façon dont la ville est construite, tout comme la forme urbaine elle-même est dessinée en fonction du mode de vie souhaité d’une communauté. » – Jonathan (commentaire dans un autre billet)

Source: François Cardinal, La Presse, 6 mai 2008.

Hier s’est amorcée une période de tensions dans certains coins du Québec. Quinze projets, 8 régions, quelques débats à prévoir. Certains ne provoqueront que des flammèches, d’autres diviseront des communautés entières.

Au coeur de la tourmente, l’éolienne. Véritable emblème environnemental pour les uns, agresseur du paysage pour les autres, la grande tour blanche est aujourd’hui de toutes les publicités, tout en étant à l’origine du syndrome «pas dans ma cour».

Mais que l’on soit pour ou contre, une chose demeure: l’éolien est le symbole d’un de nos grands échecs collectifs, soit notre incapacité à réduire notre consommation débridée d’énergie. (…)

Si le Québec était un pays, il serait par habitant le troisième plus énergivore au monde après les États-Unis et le Canada, toute source d’énergie confondue. À l’autre extrémité du spectre, on retrouve l’Europe, où la consommation est de moitié moins élevée qu’ici. L’ensemble des pays scandinaves, dont certaines régions qui sont plongées dans le noir plusieurs mois par année, affichent également un meilleur bilan.

Comment expliquer un tel écart? Par l’attitude diamétralement opposée des deux continents. Face à une consommation d’énergie en forte hausse, l’Amérique a choisi la production, tandis que l’Europe a misé sur la réduction. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: S’inspirer d’ailleurs: La verte Suède tourne le dos à l’or noir et Les opposants à Rabaska ne jettent pas l’éponge.

Voir aussi : Environnement, S'inspirer d'ailleurs.


21 commentaires

  1. Sim 21

    6 mai 2008 à 23 h 20

    Et apres?

    Il faut bien vivre. Ok, nous on augmente notre production d’énergie .. c’est quoi qui a de mal à sa?

    On est méchant?

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  2. Ludovic

    7 mai 2008 à 06 h 18

    L’Europe a choisi la réduction étant donné son incapacité à augmenter la production, ce n’est pas un choix « écologique ». Le même principe explique les voitures plus petites en France (et au Québec par rapport aux États-Unis): ce n’est pas que les Français soient plus écolos, c’est seulement que l’essence est chère.

    Pour que les Québécois diminuent leur consommation d’électricité, il faut que celle-ci soit chère. Or, les groupes de gauche s’opposent à l’augmentation des tarifs d’électricité.

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  3. Yvan Dutil

    7 mai 2008 à 08 h 06

    Personnellement, je pense que François Cardinal fait preuve d’une certaines mauvaise fois. La grande consomation d’énergie au Québec est en partie due à la politique de dévellopement des régions basées sur l’exploitation des ressources naturelles.

    Les usines de pâtes en papier et les aluminerie cela consomme beaucoup d’énergie. Or, elles sont quasiment inexistante dans la pluspart des pays d’Europe. . Le même commentaire s’applique pour le climat qui est bien moins clément içi qu’en Europe.

    Si on enlève ces contributions exceptionnelles, on se rapproche de la situation européenne

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  4. Frederic Levesque

    7 mai 2008 à 08 h 10

    « Mais que l’on soit pour ou contre, une chose demeure: l’éolien est le symbole d’un de nos grands échecs collectifs, soit notre incapacité à réduire notre consommation débridée d’énergie »

    On consomme beaucoup d’énergie électrique parce que celle-ci ne coûte pas chère. Nous n’avons pas tendance à économiser ce qui est abondant et peu coûteux. C’est pourquoi il faut continuer d’augmenter les coûts d’électricité afin de développer la culture de l’économie. Ainsi ça nous en fera plus à vendre à nos voisins. Il ne faut pas oublier que nous avons un des hivers les plus rigoureux au monde et que l’électricité est la principale source d’énergie pour nous chauffer en hiver. C’est quand même plus propre que le charbon. Selon moi il faut augmenter la production avec l’énergie éolienne afin de bénéficier de cette source d’énergie propre, renouvelable et inépuisable. Mais comme tous projets au Québec, il y a des contres et nos bons vieux médias accordent toujours plus d’importance aux groupes de pressions qui s’opossent à tout.

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  5. Fernand Trudel

    7 mai 2008 à 08 h 26

    Pourquoi a t’on pas installé les éoliennes dans le nord à rpoximité des luignes de transport ?

    L’énergie éolienne est dispendieuse, crée des impacts visuels et auditifs. On s’apercoit aussi que l’impact sur la faune surtout les oiseaux qui frappent les pales est inexistant.

    Il y a d’autres techniques qui seraient de beaucoup moins coiuteuses. Le nanocondensateur qui permet de miniaturiser les accumulateurs d’énergie électrique.existe. Déjà on y trouve des application pour l’automobile électrique ou à hydrogène.

    http://www.lefigaro.fr/automobile/20070413.FIG000000179_naissance_d_une_batterie_revolutionnaire.html

    Stocker l’électricité permettrtait d’utiliser les barrages à 100% car en période hors pointe on p<ouvre les vannes de dév<rivation pour faire tourner moins vite <les turbines. Si on pouvait stocker cette énergie au lieu de laisser couler l’eau sans l’utiliser, nos barrages ser«aiedntr encore plus rentables et on aurait pas besoin de nouvelles construction pour augmenter notre production… Mais je rêve car le lobby écolo à la pensée unique va nous noyer dans leur représentation.

    D’ailleurs le retour de l’ascenceur pour eux et Steven Guilbault est manifeste quand on leur bâti par des subventions et des dons un édifice pour les loger dans le centre-ville de Montréal tout comme on l’a fait ici à Québec avec le Centre de l’Environnement.

    http://www.maisondeveloppementdurable.org/projet

    On le constate dans cet extrait de communiqué de presse:

    «Montréal, le 15 janvier 2007 – Équiterre se réjouit de la participation du gouvernement du Québec à son projet de Maison du développement durable. Cette première contribution du gouvernement du Québec se réalise par le biais d’Hydro-Québec qui fournit un terrain de 15 000 pieds carrés dont la valeur dépasse le million de dollars au coin des rues Clark et Sainte-Catherine. Le gouvernement du Québec entend également contribuer financièrement à ce projet et fera connaître la hauteur de sa contribution plus tard, au cours des prochains mois.»

    Pas surpenant que Monsieur Guilbault vante l’éolienne car on ne mors pas la main qui te nourrit…

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  6. Matrix

    7 mai 2008 à 08 h 37

    Je suis d’accord avec Frederic Levesque, le coût de l’énergie ici est moins cher et on a de grande réserve avec l’hydro-électricité, on a des hivers rigoureux, de grands territoires et peu de densité.

    C’est ce qui explique notre situation par rapport à l’Europe.
    Il n’y a pas de quoi se flageller et admirer l’Europe de façon exagérer.

    Mais je ne « trip » pas très fort sur les Éoliennes, ça fait de l’ombre, et ça nous empêche de construire des parcs ;) Sérieusement, visuellement c’est laid.

    À éviter dans les parcs nationaux SVP.

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  7. Matrix

    7 mai 2008 à 08 h 40

    La solution ne passe pas par une diminution de notre qualité de vie, mais plutôt dans l’investissement dans le développement technologique pour régler les problèmes à venir.

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  8. Sebastien Gauthier

    7 mai 2008 à 08 h 41

    La seule facon de reduire la consommation d’electricite au Quebec est en effet de charger le prix du marche aux consommateurs. Effrctivement, la gau-gauche au nom de grands principes de justice sociale s’oppose a cette mesure. Et c’est la que le bat blesse. Qui sont les plus grands consommateurs d’electricite: les riches de Westmount, Outremont, St-Bruno ou les pauvres de Verdun et d’Hochelaga? Poser la question c’est y repondre. Il est clair qu’en chargeant un prix ridiculement bas pour l’electricite, ou s’en trouve directement a subventionner les gens les mieux nantis. Est-ce que l’Alberta offre a ses citoyens de faire le plein d’essence a $ 0.25 le litre parce qu’elle possede de gigantesque reserve de petrole? Non evidemment. La solution est donc de charger le prix du marche pour l’electricite et d’offrir des credits d’impots pour les menages a faible revenus. Mais soyez certain que ca n’arrivera pas, nous sommes au Quebec apres tout!!!

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  9. Erick

    7 mai 2008 à 08 h 43

    C’est une réalité qu’ici, à cause de notre électricité à bon marché, on a tendance à gaspiller le courant: chauffage les fenêtres ouvertes, air climatisé résidentiel (ca sert à quoi ça dans un pays nordique?), lumières de Noel, éclairage extérieur abusif, lumières et appareils électriques allumés en notre absence, etc.

    Malgré tout, comme le dit Ludovic, c’est autant l’Europe qui ménage les bouts de chandelles parce que son électricité n’est pas abordable que nous qui gaspillons à outrance.

    Cette électricité à bas prix, on l’a parce que le Gouvernement du Québec a eu l’idée brillante dans le passé de nationaliser et développer cette énergie pour s’assurer qu’on paie un prix raisonnable, alors qu’en Europe ils ont fait l’erreur d’en laisser le contrôle au privé, créant des oligopoles comme on en subit avec le pétrole. C’est probablement la meilleur chose qu’il s’est fait dans l’histoire du Québec et je crois qu’on devrait le faire avec d’autres ressources indispensables… comme l’eau potable.

    Je ne suis pas d’accord avec cet article qui dit que le développement de l’éolienne est le résultat de notre imbécilité. Au contraire, si on veut se débarasser de notre dépendance aux combustibles fossiles, la solution est d’électrifier tout ce qu’on est capable d’électrifier: usines, chauffage, transports en communs, voitures rechargeables dans des prises de courant, etc.

    Si on se met à s’électrifier aussi massivement que je le décris ci-dessus, on va vite manquer d’électricité. Ici au Québec, on a un énorme POTENTIEL d’énergie propre et renouvellable, mais une grosse partie de ce potentiel n’est pas exploité, ce qui limite notre CAPACITÉ. Cet investissement massif dans les éoliennes c’est une façon de convertir ce potentiel en capacité nécessaire pour de futurs développements durables.

    Ici au Québec on a tous les éléments en main pour devenir une des (sinon « la ») premières puissances économiques du 21e siècle, dont la clé de la réussite est le développement durable, ce que la plupart des pays n’ont même pas comme possibilité.

    Je préfère toutefois l’énergie hydro-électrique, avec des grands et petits barrages, mais je crois que l’investissement dans les éoliennes est un investissement dans une bonne direction. L’éolienne, quoi que plus couteuse et moins propre que l’hydro-électricité, nous permet de « diversifier » nos sources d’énergie, car ce serait risqué dans le contexte de réchauffement climatique de se fier entièrement au niveau d’eau dans les lacs pour assurer notre alimentation électrique.

    Même si je déteste à mourir le gouvernement Charest, je suis obligé d’admettre qu’il vient de marquer un point. Par contre ça ne me fait pas oublier le Suroit et Rabaska, deux autres cas de développement énergétiques dans la « mauvaise » direction.

    @Ludovic
    Ce qui m’agace avec l’augmentation des tarifs d’électricité c’est quand on blast les individus pour ensuite fournir cette électricité à rabais, voire en bas du cost, à des usines.

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  10. Sebastien Gauthier

    7 mai 2008 à 09 h 00

    Je me sens chialeux ce matin alors je vais y aller d’un autre commentaire. Ca me frustre vraiment de voir l’opposition aux projets d’eoliennes. On a rejeter le projet de la centrale au gaz naturel du Suroit, on ne semble plus vouloir des grands projets hydro-electriques non plus. On va probablement aussi reussir a faire echouer le projet de Rabaska. Si on sort du domaine de l’energie, ca fait 40 ans qu’on parle de completer l’autoroute 30 et je vous parie qu’elle ne sera pas completee dans 20 ans. Le projet du CHUM est constamment retarder et on va se contenter du projet le plus minime possible vous allez voir. Le demenagement du casino a Pte-St-Charles, non a ca aussi. La construction d’un stade de baseball decent a Montreal du temps que les Expos y etaient, la construction d’un nouveau Colisee, on a dit non egalement. Construire un vrai centre-ville a Quebec, on s’y oppose. Construire de nouveaux ponts a Montreal, on s’y oppose car ca pourrait compromettre l’habitat naturel de trois dizaines de perchaudes…. A Montreal, on s’oppose aussi a la construction d’une nouvelle tour a bureau sur le site de l’ancien Ben’s Deli sous pretexte que cet immeuble a une valeur patrimoniale!!! Non mais franchemant. Le Ben’s Deli est a Montreal ce que la facade de l’eglise est pour Quebec. Bref, on s’oppose a tout, on fait du surplace. Pendant ce temps, nos concurrents ne cessent de nous distancer. Nous sommes vraiment plonges dans une deuxieme periode de grande noirceur, vivement une deuxieme revolution tranquille!!!!

    Quand on y pense, depuis quinze ans, il y’a eu deux projets d’envergures realises au Quebec. Le prolongement du metro a Laval apres des annees de tergiversations et la construction du siege social de la Caisse de Depot et Placement qui fut un gachi financier sur toute la ligne qui nous a couvert de honte nous les Quebecois. Bon pour la ville de Quebec, on a reamenager St-Roch et quelques attraits touristiques comme la Place Royale mais on ne peut pas considerer cela comme des projets d’envergure.

    Bon, je crois que je vais aller me faire prescrire du paxil ou quelque chose du genre car la deprime est en train de me gagner !!!!

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  11. Erick

    7 mai 2008 à 09 h 24

    Yvan Dutil

    C’est effectivement une erreur de se comparer avec la plupart des pays européens comme la France, ou même les USA, avec des climats et ressources différentes des nôtres.

    Par contre on peut très bien se comparer avec les pays scandinaves, en particulier la Suède, qui jouit d’un climat, d’une géographie physique et humaine, de richesses naturelles et d’un régime politique très semblables aux nôtres et qui se sont pourtant développés d’une manière assez différente de nous à bien des des points de vue et s’en sort très bien sur les plans environnemental et économique.

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  12. Charles

    7 mai 2008 à 10 h 07

    La qualité de vie n’est pas directement proportionnelle à l’augmentation de la consommation d’électricité!
    Nous gaspillons l’énergie parce qu’elle est trop bon marché. Dans les bureaux où je travaille, nous avons l’air climatisé et le chauffage, en même temps, à l’année. On ne peut même pas ouvrir les fenêtres. Les corridors du condo où j’habite sont illuminés 24 heures, 7 jours. La nuit, les stationnements des centres d’achat sont éclairés comme en plein jour…La prise de conscience commencera par le portefeuille.

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  13. Fernand Trudel

    7 mai 2008 à 10 h 40

    On peut améliorer la performance des installations actuelles. J’ai visité la Baie de James en 1983 (LG2, LG 3 et LG4 et Eatmain). Quand on va à la galerie de dérivation dont chaque marche d’escaklier est de 100 pied de haiur<t et quand on ouvre les vannes l’eau passe tout droit tellement il y en a C,est phénoménal l’eau que l’on laisse passer à coté des turbines.

    Je reviens que les turbines ne tournent pars à plein régime 24 heures sur 24.

    Le nanocondensateur est une découverte extraordinaire qui permet d’espérer de stocker l’énergie électrique et c’est plus ce que les éoliennes peuvent produire et ca coûterais pas 5 milliards.

    Pour les nostalgiques de Rabaske, un des partenaires «Gaz Métro» est associé avec Boralex, propriété des frères Lemaire dans des projets éoliens en Europe avec des éoliennes fabriquées par Enercon qui a eu la part du lion dans les contrats dévoilés par l’hydro. Le monde est petit voici le communiqué…

    Montréal (Québec), le 5 mai 2008 – Boralex inc. et Société en commandite Gaz Métro (le « Consortium ») sont ravies de s’être vu octroyer deux projets éoliens totalisant une puissance installée de 272 MW dans le cadre de l’appel d’offres d’Hydro-Québec.

    Les deux parcs éoliens, situés sur les terres privées du Séminaire de Québec, seront mis en service au plus tard à la fin de 2013. Le site de la Seigneurie de Beaupré, qui accueillera les projets du Consortium, confère à ces derniers des avantages distinctifs. Finalement, les activités d’exploitation forestière qui ont cours sur le site depuis plusieurs années contribueront à intégrer les projets de façon respectueuse pour l’environnement, la faune et la flore, les routes d’accès aux sites étant déjà construites.

    Le Consortium s’est allié au manufacturier Enercon, un leader dont le savoir-faire est mondialement reconnu et qui entend implanter au Québec une usine de fabrication de composantes d’éoliennes de haute qualité. Boralex bénéficie déjà de l’expertise d’Enercon en opérant plus de la moitié de ses installations éoliennes grâce à cette technologie et ce choix s’avère être un succès.

    propos de Boralex
    Boralex est une importante productrice privée d’électricité vouée au développement et à l’exploitation de centrales d’énergie renouvelable. Employant près de 300 personnes, la Société possède et exploite 22 sites combinant une puissance installée de 347 MW au Québec, dans le nord-est des États-Unis et en France. Boralex se distingue par son expertise diversifiée et sa solide expérience dans quatre types de production d’énergie – éolienne, hydroélectrique, thermique à base de résidus de bois et cogénération à base de gaz naturel. Les actions de Boralex se négocient à la Bourse de Toronto sous le symbole BLX. http://www.boralex.com

    De plus, Boralex détient 23 % des parts de Fonds de revenu Boralex énergie qui regroupe dix centrales d’une capacité installée de 190 MW, au Québec et aux États-Unis. La gestion de ces sites est effectuée par Boralex.

    – 30 –

    Pour de plus amples renseignements :

    Madame Patricia Lemaire
    Directrice des communications
    Boralex inc.
    (514) 985-1353
    patricia.lemaire@boralex.com

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  14. Carol

    7 mai 2008 à 11 h 14

    « Et apres? Il faut bien vivre. Ok, nous on augmente notre production d’énergie .. c’est quoi qui a de mal à sa?  »

    (Soupir !)… Est ce un indice de l’inconscience des gens ???

    « Mais je rêve car le lobby écolo à la pensée unique va nous noyer dans leur représentation. »

    (…) j’Ai comme l’impression que vous avez une dent contre ce mouvement…
    Vous n’En démorder pas ! à chaque coup !

    « La solution ne passe pas par une diminution de notre qualité de vie, »

    Faudrait définir c’Est quoi la qualité de vie. Je ne crois pas que c’Est en possédant des surplus matériels non nécessaire, des besoins non essentiels et des véhicules énergivores qui définiera la qualité de vie…

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  15. Fernand Trudel

    7 mai 2008 à 13 h 36

    Je ne sais pas mais un cadeau de plusieurs dizaines de millions de dollars pour vanter les mérites de l »éolienne c’est un peu fort… Quand ces groupes écolos sont menés par des jeunes universitaires qui veulent imposer leur vision du monde et se faire une carrière verte financée par les gouvernements pour nous éduquer et nolus sensibiliser (payé par l’ONU), je m’excuse mais je me suis pas un cobaye…

    On a eu assez d’expérience cul-de-sac avec nos écolos. Les biocarburants, les fluocompates, les sacs d’épicerie en papier qu’ils nous ont recommandé de changer pour du plastique et maintenanrt des sacs «made in Cina», etc…

    Aujourd’hui il nient toute intervention ce cher Guilbault et compagnie. C »‘est vrai il n’était que conseiller des décideurs.

    Vous savez ces gens sont en train de partir une campagne contre le mercure qu’ils attribuenrt aux barrages dans le nord. J’ai le plaisir d’avoir un spécialiste des ressources naturelles à la retraite dans le cercle de mes amis. Il a travaillé au buresu du Ministre québécois et s’occupait du secteur minier. Voici ce qu’il m’écrit sur le mercure.

    Guilbault dans son entrevue au 98,1 dit que les barrages contribuent à hausser le mercure, par une réaction chimique. En fait, le mercure existe déjà à l’état naturel dans ces régions, dans la roche, le plus souvent sous forme de sulfure (HgS).

    Pour le retour d’ascenceur relié à toute cette belle propagande voici un extrait de communiqué de presse qui parle par lui-même :

    Montréal, le 15 janvier 2007 – Équiterre se réjouit de la participation du gouvernement du Québec à son projet de Maison du développement durable. Cette première contribution du gouvernement du Québec se réalise par le biais d’Hydro-Québec qui fournit un terrain de 15 000 pieds carrés dont la valeur dépasse le million de dollars au coin des rues Clark et Sainte-Catherine. Le gouvernement du Québec entend également contribuer financièrement à ce projet et fera connaître la hauteur de sa contribution plus tard, au cours des prochains mois.

    http://www.maisondeveloppementdurable.org/projet

    Je n’ai poas une dent contre personne mais j’ai horreur de me faire mener en bateau et je répliquerai à toute fausseté basée sur des impressions ou des sites internets bidons…

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  16. Ludovic

    7 mai 2008 à 17 h 30

    Erick: Je suis d’accord sur la vente aux grosses industries d’électricité à bas tarif. Je trouve ridicule de subventionner une industrie de la sorte: si elle n’est pas capable de survivre avec les prix au marché de l’électricité, qu’elle aille s’installer ailleurs et laissons aux autres pays payer pour produire de l’aluminium à bon marché. On aura juste à importer l’aluminium à bon prix payé par les impôts d’autres pays comme les autres pays le font avec nos taxes présentement.

    Dans un commentaire à Yvan, tu parles de la Suède. Je ne suis pas certain que l’on puisse comparer le climat du Québec avec celui de la Suède. Selon un collègue qui y a vécu plusieurs années, la température est beaucoup plus clémente en hiver (hiver plus tempéré, température minimale moyenne de -2c en janvier à Stockholm, alors qu’il est très froid à Montréal, moyenne température minimale de -15c). L’été est également plus frais à Stockholm qu’à Montréal, ce qui diminue les coûts de climatisation.

    J’ai pris Montréal comme exemple, mais il s’agit d’une des villes les plus chaudes au Québec, alors que la température est plutôt tempérée sur l’ensemble du territoire suédois occupé.

    Comme disait Yvan, si on imputait électrique provenant de la consommation d’aluminium aux pays consommateurs plutôt qu’aux pays producteurs, cela augmenterait la consommation électrique de l’Europe et diminuerait grandement celle du Québec.

    Les bilans énergétiques devraient se faire au niveau de la consommation du bien final et non de la production. Sinon, les pays, plutôt que de réduire la consommation énergétique réelle, vont seulement « off-shorer » ce qui consomme beaucoup d’énergie dans des pays qui n’ont pas les moyens de refuser.

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  17. Yvan Dutil

    7 mai 2008 à 19 h 22

    J’e n’ai jamais mentionnée la Suède, car justement le climat y est beaucoup plus clément. Il me semble qu’Ottawa est la capitale la plus nordique (au sens climatique) du monde.

    Tu as un bon point Ludovic, le commissaire au dévellopement durable a justement fait ce genre de calcul dans son dernier rapport. En gros, on se trouve a subventionner l’environnement des États-Unis avec notre électricité propre. Comme notre vision du dévellopement est essentiellement basé sur le dévellopement des ressources naturelles, faut pas espérer voir baisser notre consomation nationale d’ici peu.

    Le principal problème ici n’est pas le bas coût de l’électricité mais le fait que les maisons les mions bien isolées appartiennent aux pauvres qui n’ont pas la liquidité nécessaire pour les rénover.

    POur ce qui est des nanocondensateurs, ce serait totalement inutile pour Hydro, car il y a très peu d’eau de perdue et que les centrale hydro-électrique sont le moyen le plus facile d’équilibrer le réseua électrique. En fait, il faut en faire passer un minimum pour des raisons écologiques. Par contre, dans les circuits d’électronique de puissance c’est un autre histoire.

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  18. Erick

    7 mai 2008 à 20 h 25

    La Suède mesure environ 1500 km du nord au sud et les grandes villes comme Stockholm, Götebord et Malmo sont dans la partie du bas. Le partie plus au nord possède des hivers plus rigoureux avec des bancs de neige etc. Si on cherche des pays identiques au Canada ou au Québec, il y en a pas. En réalité, le plus semblable au Canada en terme climatique, ce serait probablement la Sybérie, sauf que le contexte politique nous y empêche toute autre comparaison. C’est pourquoi je crois que la Suède reste la meilleure comparaison possible avec nous.

    « On aura juste à importer l’aluminium à bon prix payé par les impôts d’autres pays comme les autres pays le font avec nos taxes présentement…..si on imputait électrique provenant de la consommation d’aluminium aux pays consommateurs plutôt qu’aux pays producteurs, cela augmenterait la consommation électrique de l’Europe et diminuerait grandement celle du Québec.  »

    J’ai toujours été partisan de développer notre électricité pour nous servir en premier, et ensuite faire du cash en la vendant le surplus aux autres pays et/ou en leur vendant d’autres produits transformés par nos propres usines utilisant cette électricité. Cette réflexion me laisse toutefois un peu songeur….

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  19. Yvan Dutil

    8 mai 2008 à 11 h 05

    Erick, tu soulève un point intéressant. Plusieurs font des fantasmes de vente à grande échelle d’électricité. Or, dans la pratique, c’est un marché régional que l’on peu facilement saturer d’autant plus que le réseau de lignes à haute tension est gravement surchargé au USA.

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  20. Erick

    8 mai 2008 à 13 h 30

    Fournir une énergie propre à bon marché aux entreprises qui s’établissent au Québec (bon marché = même prix qu’aux résidents, non pas en bas du cost) pour ainsi faire fonctionner l’économie québécoise à plein régime en exportant des matières transformées (ex: matériel construits ici par Bombardier avec de l’aluminium d’Alcan utilisant de la technologie de pointe dont des puces électroniques aussi fabriquées ici par des entreprises (locales ou étrangères); des maisons préfabriquées plutôt que simplement exporter notre bois d’oeuvre, etc.).

    Pas mal plus efficace que de vendre l’électricité aux autres provinces et états américains pour qu’ils fassent fonctionner leurs usines et enrichissent leur propre population en nous vendant les matières finales de ces usines….

    On est assis sur une mine d’or…. Think BIG!!!

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  21. Erick

    8 mai 2008 à 13 h 40

    … et en plus de cette façon il est possible d’être « sélectif » sur le genre d’entreprise qu’on veut voir s’établir ici. Les entreprises modernes, peu polluante , créateurs d’emplois payants, bienvenue avec des tarifs électriques intéressants; les mauvais citoyens corporatifs polluants énergivores juste créateurs d’emplois poches…. tant pis.

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