Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le marché des condos dans 20 ans (Québec)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er novembre 2008 8 commentaires

« Les condos bien situés seront toujours gagnants

(Québec) L’augmentation du nombre de personnes âgées aura des répercussions importantes sur le logement, les services et les modes de transport d’ici 20 ans. Et du côté de l’habitation, c’est déjà commencé. Les condos, jumelés et maisons en rangée se multiplient dans la grande région de Québec. De 2003 à 2006, il s’est construit plus de 5000 copropriétés. C’est 10 fois plus que dans les années 80, selon les chiffres fournis par la Société canadienne d’hypothèques et de logements (SCHL). Pour 2008, le total des mises en chantier est en légère baisse, mais le marché du condo demeure solide.

Or, une fois la vague des baby-boomers passée, qu’adviendra-t-il de ces logements conçus pour répondre aux besoins d’une clientèle spécifique? Jusqu’en 2030, il n’y aurait pas lieu de s’inquiéter, avancent les experts. Par la suite, si la décroissance de la population n’est pas ralentie par l’immigration, on pourrait voir certaines zones d’habitation perdre de la valeur surtout dans les banlieues dépourvues de services et dans les régions éloignées. » (…)

La suite

Source: Le Soleil Lise Fournier 1 novembre 2008

Voir aussi : Condo, Québec La cité.


8 commentaires

  1. Manu

    2 novembre 2008 à 00 h 06

    Ce que j’en comprends c’est tout simplement que ce qui attire aujourd’hui beaucoup de gens en attirera encore assez dans 20 ou 30 ans. Du gros bon sens quoi… J’ajouterais qu’au pire, si les modes de vie changent, ce qui est « très » populaire aujourd’hui le sera au moins « un peu » rendu à ce moment. Là encore, on s’en douterait…

    Quant aux maisons de banlieues, en quartiers plus éloignés, ça fait déjà un bon bout de temps que je me demande ce qui va leur arriver. Je ne crains pas pour celles de Ste-Foy par exemple, des années 50 et 60, qui commencent à se libérer de leurs occupants (un grand nombre de la tranche des baby-boomers plus âgés). Il y a assez de demande que dans les secteurs aux environs de l’autoroute Henri-IV, c’est rendu que le terrain vaut parfois plus cher que la maison (alors qu’il y a quelques années c’était plutôt un-tiers terrain, deux-tiers maison).

    Mais comme le mentionnait l’article, les secteurs « plus récents » des années 70 (je dirais plutôt jusqu’à ce que l’inflation de fou des années 80 ait drôlement ralenti la demande de construction), vont-ils être tout aussi en demande dans 20 ans lorsque leurs occupants trouveront la maison trop grande? S’il y a un sérieux ralentissement de construction pour la prochaine décennie (ce qu’on peut imaginer par les temps qui courent), il y aura peut-être de la demande par des plus jeune pour ces habitations. Sinon, je sais pas trop…

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  2. Fernand

    2 novembre 2008 à 17 h 26

    Ne vous fatiguez pas pour les maisons en banlieue. Il ne se passe pas une semaine sans qu’un agent immobilier me demande si ma maison est à vendre. J’ai vu depuis quelques années, se produire le turn-over d’une génération à l’autre. Ainsi, quand j’étais conseillé je fut surpris de recevoir une demande pour un brigadier scolaire dans une rue ou les maison ont 40 ans d’âge. Après avoir visité les citoyens, j’ai constaté que la motié de la rue était constitué de jeunes ménages qui préféraient avoir des maisons bâties près des services de proximité comme une école, etc…

    Mon voisin a vendu la sienne à un jeune couple récemment, j’ai eu le plaisir de recevoir à la porte, les deux petits avec leur mère pour l’Halloween surtour que sur 13 maisons il y a maintenant 5 familles avec des enfants à bas âge. C’est un frein à l’étalement urbain de pouvoir revendre nos propriétés. En tout cas, moi j’ai confiance…

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  3. jeff

    2 novembre 2008 à 17 h 55

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  4. Erick

    3 novembre 2008 à 09 h 41

    Un facteur à considérer: les retraités n’ont plus de besoin d’aller travailler, alors leur priorité est différente de celle des travailleurs, pour qui la proximité ou l’accès facile au travail est une priorités. En gros un retraité cherche beaucoup plus à se rapprocher des centres d’achat, centres de ski et terrains de golfe…

    Ce que je trouve curieux dans cet article c’est qu’ils disent que les retraités cherchent à se rapprocher du transport en commun, alors qu’il faut être plutôt en forme physiquement pour le prendre. Et quand c’est le cas, ils préfèrent les parcours locaux pas trop rapides qui les débarquent près de chez eux et dans lesquels ils sont assis, plutôt que les métrobus à 15 minutes de marche dans lesquels vous avez de bonnes chances d’être debout.

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  5. Simon

    3 novembre 2008 à 15 h 38

    Habité dans des condos en milieux centreaux est parfait pour les aînées. Proche de tout(incluant les centres d’achat de Sainte-Foy ou place fleur de lys), des plaines d’Abraham, du parc du bois de coulonge, des musées, des salles de spectacles. Ils n’ont plus le même besoin d’espace qui rendait le gazon des banlieux intéressant. Et le jour qu’ils perdent l’usage de la voiture ou qu’ils ne se sentent plus vraiment à l’aise à conduire, ils ne deviennent plus prisonnier de leur lointaine banlieu.

    Les métrobus pleins? En heure de pointe à partir de l’université Laval(direction est), c’est vrai, mais les aînées n’ont habituellement pas vraiment besoin de circuler à 8h du matin.

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  6. Erick

    4 novembre 2008 à 10 h 17

    Pourquoi associe t’on automatiquement « condo » et « centre-ville »? Des condos et des appartements locatifs il y en a aussi en banlieue pour ceux qui veulent juste se débarasser des entretiens. C’est ce que mes parents ont fait, ils ont vendu leur maison à Duberger pour s’en aller en logement à Limoilou quelques années pour ensuite s’éloigner vers la proche-banlieue de Charlesbourg où ils demeurent dans un appartement haut de gamme qu’ils n’auraient pas pu s’offrir au centre-ville.

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  7. Simon

    4 novembre 2008 à 14 h 14

    Qui a dit que les condos sont nécessairement en zone centrale?

    Ce n’est pas pour rien que j’ai mentionné «Habité dans des condos en milieux centreaux» car ne t’inquiète pas, je suis bien au courant de ces condos. J’ai des amis qui habitent ou ont habité des condos dans le secteur campanile dans l’extrême Ouest de Sainte-Foy ou dans le secteur Montagne de Roche dans le lointain Charlesbourg(blv Louis XIV). Le problème demeure. C’est certain, tu as des commerces de proximité, un beau IGA Extra, un canac Marquis, etc. Mais pour la moindre sortie, la voiture est obligatoire. De Montagne de Roche jusqu’à la salle Albert Rousseau, c’est 25 minutes de voiture et énormément plus en autobus. Donc la voiture devient obligatoire. Et si la voiture est obligatoire, alors les commerces doivent prévoirent un espace conséquent pour les stationnements. Et plus d’espace pour les stationnements veut dire commerces espacés, veut dire que la voiture devient encore plus nécessaire. C’est une boucle qui s’auto-alimente et nous dirige droit vers un cul de sac économique, écologique, culturel et sociale dont on voit déjà de nombreux signes.

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  8. Erick

    5 novembre 2008 à 09 h 30

    Simon, la vrai cause de la dépendance à l’auto n’est pas de vivre en banlieue mais d’aller s’installer dans le fond d’un quartier résidentiel à 2 km du boulevard. Dans ce cas, il est certain que vous êtes condamné à prendre l’auto pour la moindre petite commission…

    Mais, vous pouvez très bien vous trouver un spot près d’un boulevard urbain comme Henri-Bourassa, Père-Lelièvre, l’Ormière ou Seigneuriale où il a un regroupement de commmerces et services « essentiels » tels épicerie, boucherie, dépanneur, pharmacie, CLSC, quincaillerie, bureau de poste, et si possible près d’un parc ou d’autres installations de loisir. C’est pratiquement le même principe que les villages de campagne (n.b. les banlieues sont souvent d’ex- villages de champagne), à l’exception que les villages de campagne n’ont pas de transport en commun pour aller à leur travail qui est souvent dans un autre ville ou village. Normalement, près d’un tel boulevard de banlieue, vous pouvez vous attendre à avoir un bon service de transport en commun, alors que dans le dernier bungalow du bout du quartier, oubliez ca!

    De tels « spots » sont normalement un bon endroit pour des condos et blocs à appartements.

    N’oubliez pas que le boul. Laurier aujourd’hui très dense n’était il y a 50 ans qu’une simple route de champagne qui grâce aux ponts s’est transformé en boulevard de banlieue et devenir l’artère principale d’un quartier qu’on appelle maintenant « ville » plutôt que banlieue.

    Pour ce qui est des sorties au Grand Théatre, etc., ce sont des activités récréatives qui sont très occasionnelles pour la plupart du monde. On ne choisit pas notre demeure près de là où l’on ne va que 2 fois par année.

    Pour ce qui est de la dynamique circulaire de l’auto et du crash économique qu’elle est en train de causer, je suis tout à fait d’accord avec vous, mais je ne suis pas d’accord à pointer du doigt la banlieue en tant que tel, vue que bien souvent le problème en banlieue c’est le manque d’alternative comme le transport en commun.

    Il y a bien sûr « la mentalité automobile » qui pousse les « gars de chars » à s’installer où ils pourront utiliser et flatter leur jouet le plus souvent possible, mais cette mentalité est directement reliée à l’American Dream, et elle est encore loin de changer. L’auto a mis 100 ans à s’installer dans notre mode de vie, et la majorité des gens souhaitent qu’elle prenne encore plus de place dans leur mode de vie, alors ce ne sera pas demain qu’elle disparaitra!

    Notez aussi que des règlements municipaux qui limitent la hauteur des bâtisses en banlieue à 3.5 étage ne font que contribuer encore plus à l’étalement urbain car ils obligent à bâtir 4 blocs de 3.5 étages avec stationnements extérieurs plutôt qu’un seul bloc de 12 étages avec stationnement souterrain.

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